Les qualités du chrétien

 

1 - Voir la gloire de Christ déguise-toi !

2 -  Déguise-toi

3 - Soyez saints !...
  
3 - La patience
          1. Subir ou choisir ?
          2 . La patience de Dieu
          3 . La patience du chrétien

 

 

1 - Voir la gloire de Christ déguise-toi !

 

« Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! » (2 Corinthiens 9 : 15)

 

« De lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses ! À lui la gloire éternellement ! Amen » (Romains 11 : 36)

 

« Mes frères et sœurs, vous qui avez foi en notre Seigneur de gloire, Jésus Christ, n’avantagez personne. » La Bible, Jacques 2 : 1

 

Dans l’annonce de Christ par les Écritures, je vois la pensée qu’avait Dieu de se glorifier dans un homme, l’homme Christ Jésus, de triompher par lui de l’impiété des hommes, de les sauver de la perdition éternelle et d’ôter le péché du monde.

 

En Christ venant sur la terre, je vois un homme, saint, pur, sans péché, et dont les délices sont de faire la volonté de Dieu son Père jusqu’au sacrifice suprême. Dieu a trouvé en lui son plaisir.

 

En Christ crucifié, je vois Dieu glorifié par celui qui a été obéissant jusqu’à la mort, vainqueur de Satan, le tentateur.

 

C’est sur la croix que le châtiment du péché s’est exercé une fois pour toutes. C’est là que le sang de Christ a coulé et m’a purifié de tous mes péchés.

 

En Christ enseveli, je vois descendre dans la mort celui qui a accompli les conseils éternels de Dieu. Il a ainsi rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort. Il tient les clefs de la mort et du séjour des morts. La mort a perdu pour moi son aiguillon.

 

En Christ ressuscité, je vois l’assurance de ma justification, de ma réconciliation, de mon salut éternel.

 

En Christ élevé, glorifié à la droite de Dieu et couronné de gloire et d’honneur, je vois la satisfaction infinie que Dieu trouve dans son Fils et dans l’œuvre qu’il a accomplie quand il est devenu le Fils de l’homme. J’ai la preuve que l’œuvre accomplie est parfaite, définitive : il n’y a rien à y ajouter ni rien à en retrancher.

 

En Christ intercesseur, je vois un ami plein de compassion au courant de toutes mes difficultés, toujours prêt à m’écouter, à m’encourager et à me secourir.

 

En Christ venant chercher les siens, je vois sa grâce encore en action, la réalisation de la bienheureuse espérance et l’accomplissement du désir de Dieu : donner, dans la gloire, une épouse à son Fils.

 

En Christ revenant en gloire pour régner, je vois la réalisation des promesses faites aux patriarches d’établir un royaume terrestre pour la bénédiction de la terre entière avec Jérusalem comme centre.

 

En Christ remettant le royaume à Dieu le Père, je vois l’aboutissement des conseils éternels de Dieu d’habiter avec les hommes et d’être tout en tous.

 

Oui, gloire au Père et gloire au Fils ! -  P.a.S la-bible.info

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2 -  Déguise-toi !

 

« Jéroboam dit à sa femme : Lève-toi, je te prie, et déguise-toi… et va-t’en à Silo ; voici, là est Akhija, le prophète ». (1 Rois 14 : 2)

 

« Celui qui éprouve de la haine se déguise avec ses paroles, et il cache au fond de lui la tromperie. » (Proverbes 26 :(24)

 

Jéroboam donne un conseil bien étrange à sa femme : se déguiser pour consulter le pro­phète au sujet de leur fils malade ! Ce couple ne connaissait-il pas le vrai Dieu pour s’ap­procher de lui dans l’épreuve ?

 

Jéroboam, premier roi des dix tribus après la division d’Israël, s’est détourné de Dieu pour se tourner vers les idoles.

 

Comme il ne vit pas devant Dieu, il est mal à l’aise à l’idée d’aller vers son messager Akhija. C’est pourquoi il propose un déguisement. Peine perdue, car toutes choses sont nues et découvertes devant Dieu (lire la suite du ch. 14).

 

De même, le déguisement de Saül, pour aller voir une femme qui invoquait les esprits, ne lui avait pas mieux réussi (1 Samuel 28). Celui d’Achab, à la bataille de Ramoth de Ga­laad, ne lui a pas permis de rester en vie (1 Rois 22 : 29-38).

 

Quelqu’un qui se déguise cherche à être un autre. Son apparence nouvelle ne permet pas de le reconnaître. Il cache ce qu’il est habituellement.

 

Certes, cela peut être un jeu pour des enfants, mais pour des adultes, les tristes exemples précédents sont un avertissement.

 

C’est ainsi que Dieu a dit à son peuple : « La femme ne portera pas d’habit d’homme, et l’homme ne se vêtira pas d’un vêtement de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel » (Deutéronome 22 : 5).

 

 Indépendamment de toute tradition vestimentaire, un habillement qui ne permet pas de distinguer entre un homme et une femme est à proscrire absolument.

 

D’ailleurs, les carnavals, défilés déguisés qui durent parfois plusieurs jours dans certaines régions, tournent souvent à la débauche.

 

Mais parfois on se déguise au sens figuré, c’est-à-dire moralement. N’y a-t-il pas au fond du coeur le désir permanent de paraître autre que ce qu’on est ? Plus riche, plus pauvre, plus spirituel, même plus humble, plus pieux… C’est l’hypocrisie des pharisiens que le Seigneur Jésus condamne (Matthieu 23).

 

Certes, nous n’avons pas à tout dévoiler sans discernement, mais ne vivons pas avec un masque devant nos frères et soeurs. Le secret pour être vrai est de vivre d’abord dans la lumière de Dieu.

 

Le dernier mot est à Paul : Ce qui fait notre gloire, en effet – comme en témoigne notre conscience – c’est que nous nous sommes conduits dans le monde, et plus encore envers vous, avec une droiture et une sincérité de Dieu, non pas avec une sagesse char­nelle, mais par la grâce de Dieu (2 Corinthiens 1 :12) - P.a.S la-bible.info

 

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3 - Soyez saints !...

 

 Cette sanctification est une œuvre unique de Dieu et caractérise notre position de croyant devant lui. En croyant au Sauveur, Dieu nous reçoit.

Nous sommes maintenant sanctifiés pour lui, c’est-à-dire réservés pour lui, car nous lui appartenons.

Nous n’avons donc pas besoin de faire un effort pour devenir «saints» pour Dieu. C’est de toute façon impossible.

Lui-même nous a «sanctifiés» lorsque nous nous sommes repentis de nos péchés et avons accepté l’œuvre rédemptrice du Seigneur Jésus.

« C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes » (Hébreux 10 : 10).

L’apôtre Paul nous explique que nous sommes saints et irréprochables devant Dieu en amour (Éphésiens 1 : 4). C’est notre position.

 L’apôtre Pierre pense à notre vie pratique lorsqu’il cite la Parole de Dieu de Lévitique 11 : 45 : « Soyez saints, car moi je suis saint » (1 Pierre 1 : 16).

L’ordre chrétien est donc le suivant : nous avons été sanctifiés quant à notre position afin de vivre en sainteté pratique! Sainteté quant à notre position Beaucoup de gens religieux pensent : je dois m’améliorer et devenir de plus en plus saint pour que Dieu puisse m’accepter.

 Ils font des efforts et beaucoup de bonnes œuvres, vivent décemment et espèrent que cela les rendra plus pieux et qu’ils atteindront un niveau convenable pour Dieu.

 Mais que dit la Bible à ce sujet ? Il est à noter qu’au début de la première lettre aux chrétiens de Corinthe, ces derniers sont appelés « sanctifiés dans le Christ Jésus » et « saints appelés » (1 Corinthiens 1 : 2).

 Cependant, lorsque nous lisons la lettre, nous constatons que Paul avait des choses à reprocher au sujet de leur comportement. Leur vie n’était en aucun cas toujours «sainte». Pourquoi l’apôtre les appelle-t-il quand même «saints»? Parce que lorsqu’ils se sont convertis, Dieu a fait un travail en eux.

Auparavant ils avaient mené une vie de péché. Mais quand ils ont cru au Seigneur Jésus, ils ont été lavés de la souillure du péché et sanctifiés pour Dieu.

Ceci est décrit en 1 Corinthiens 6 : 11 : « mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu ». - pasteur daniel .com

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2 - Soyez saints !

 

la sanctification caractérise notre position de croyant devant lui 3 Sainteté dans la pratique Il s’agit maintenant que devienne visible dans notre vie que nous sommes « saints » et appartenons à Dieu. Parce qu’il est saint, nous aussi nous devons être saints « dans toute notre conduite » (1 Pierre 1 : 15).

Qu’est-ce que cela veut dire? Il ne s’agit pas pour nous d’améliorer la vieille nature pécheresse.

Nous ne le pouvons pas - et ce n’est pas non plus ce que Dieu veut. Il nous a donné une vie nouvelle afin que, dans la puissance du Saint Esprit, nous puissions ignorer les désirs du péché qui habite en nous et vivre en harmonie avec lui.

 Concrètement, cela signifie : Nous ne devons pas pécher, mais plutôt vivre dans la séparation de tout mal pour la gloire de Dieu.

Parce qu’il a les yeux trop purs pour voir le mal, il attend aussi de ses enfants cette sainteté pratique. Cela concerne tous les domaines de notre vie : la vie de couple, la vie de famille, le travail, les loisirs.

À tout instant et en tout lieu, notre comportement devrait être en accord avec la sainteté divine. Nous ne vivons pas une vie sainte et dévouée à Dieu dans le but d’être acceptés par lui, mais parce que nous sommes déjà sanctifiés pour lui.

Ainsi, avec l’aide du Seigneur, cherchons quotidiennement à réaliser l’exhortation de l’apôtre Paul : « Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » (2 Corinthiens 7 : 1).

C’est un processus qui dure toute la vie parce que nous avons le péché en nous aussi longtemps que nous vivons ici-bas et que nous sommes entourés d’un monde corrompu.

En cela le Seigneur Jésus nous vient en aide, car il dit : « Je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. » (Jean 17 : 19).

Il a quitté le monde et est retourné au Père pour être là Celui qui attire nos cœurs. Dans la mesure où nous entretenons une relation de foi vivante avec lui au ciel, nous serons sanctifiés pour Dieu sur la terre.

En d’autres termes, plus nos cœurs sont remplis de Christ, plus il nous est facile de dire non au péché et de vivre pour Dieu séparé du monde. déjà sanctifiés pour lui, dire « non » au péché.

Des hommes et des femmes marqués par la sainteté Nous trouvons dans la Bible des croyants qui se sont distingués par une vie de sainteté. Ils montrent dans leur comportement des caractéristiques de sainteté pratique que nous pouvons imiter.

 

1] Job Job 1 : 1 « Cet homme était parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal. » Job a mené une vie qui a honoré Dieu.

Il évitait consciemment le mal afin de ne pas être tenté et pour ne pas se souiller. Il s’est ainsi protégé. - Les hommes marqués par la sainteté se détournent du mal afin d’éviter des confrontations inutiles avec le péché. Cela les garde de faux-pas.

 

2] Joseph Genèse 39 : 7-12 Joseph a vécu comme esclave dans la maison de Potiphar. La femme de son maître a essayé là de le séduire à la fornication.

Mais il refusa résolument et dit: «Comment ferais-je ce grand mal, et pécherais-je contre Dieu?»

Lorsqu’elle le saisit par son vêtement, il s’enfuit, afin de ne pas être amené à pécher. - Les hommes marqués par la sainteté désirent mener une vie pure avec l’aide de Dieu.

Lorsque la tentation à pécher les atteint, ils refusent et s’enfuient.

 

3] Noé Genèse 6 : 9 ; 7 : 1 Entouré d’un monde corrompu, Noé a vécu comme un homme juste et parfait.

Parce qu’il marchait avec Dieu et cherchait à placer sa vie devant lui, il était à même de nager à contre-courant du mode de vie impie de ses semblables. –

Les hommes marqués par la sainteté désirent mener une vie juste, qui trouve l’approbation de Dieu. Ils ne se laissent pas détourner de cela, même si les incrédules autour d’eux pensent et agissent différemment.

 

4] Phinées Nombres 25 : 6-13 Phinée était un sacrificateur, et non pas un soldat. Néanmoins, il s’est battu pour la sainteté de Dieu au sein de son peuple.

Avec un saint zèle, il condamna et jugea l’immoralité qui était parvenue en Israël. - Les hommes marqués par la sainteté s’engagent pour maintenir la sainteté de Dieu dans l’Assemblée.

 Ils le font, guidés par le principe : «La sainteté sied à ta maison, ô Éternel! pour de longs jours» (Psaume 93 : 5).

 

5] Les sages-femmes des hébreux Exode 1 : 15-21 Lorsque le roi d’Égypte ordonna aux sages-femmes de tuer les fils nouveau-nés des Israélites, elles lui désobéirent.

 Parce qu’elles craignaient Dieu, elles œuvrèrent à garder les garçons en vie. - Les femmes marquées par la sainteté sont caractérisées par une vraie crainte de Dieu.

 Au lieu de se plier aux pressions du monde, elles évitent tout ce qui déplaît à Dieu.

 

6] Jokébed Exode 2 : 1-10 Jokébed a fait ce qu’elle pouvait pour cacher aux Égyptiens son fils nouveau-né.

 Quand ce ne fut plus possible, elle fabriqua une corbeille étanche pour Moïse et le plaça dans les roseaux sur la rive du Nil.

La corbeille parle de Christ et le fleuve de l’influence du monde. - Les femmes marquées par la sainteté prient pour leurs enfants et leur parlent du Seigneur Jésus afin de les équiper le plus tôt possible contre l’influence du monde et de les en protéger.

 

7] Debora Juges 4 : 4-9 Dans une période de grande faiblesse parmi le peuple de Dieu, la juge Debora a agi avec l’énergie de la foi.

 Elle poussa Barak à combattre l’ennemi et alla même avec lui pour le soutenir. En même temps, elle resta dans la position que Dieu lui avait assignée en tant que femme. - Les femmes marquées par la sainteté vivent en communion avec Dieu et s’engagent pour le bien de Son peuple.

 L’activité de leur foi est en harmonie avec la place que le Créateur leur a donnée. 5 Jésus Christ | le Saint Pour terminer, nous aimerions méditer sur le Seigneur Jésus, qui est appelé le Saint à plusieurs reprises dans la Bible.

Nous reconnaissons et admirons en cela sa gloire personnelle. • Le Seigneur Jésus est saint dans sa nature.

Comme l’ange l’a dit à Marie : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi la sainte chose qui naîtra sera appelée Fils de Dieu. » (Luc 1 : 35).

 Le Fils de Dieu incarné était parfaitement pur et saint. Il ne pouvait pas pécher parce qu’il n’y a pas de péché en lui (1 Jean 3 : 5).

 

Là, réside une grande différence avec nous: Jésus Christ est saint en lui-même, alors que nous avons été sanctifiés! • Jésus-Christ était saint dans sa vie.

L’apôtre Pierre a reproché à juste titre aux Juifs: «Mais vous, vous avez renié le Saint et le Juste» (Actes 3 : 14).

Bien que Jésus ait mené une vie sainte et dévouée à Dieu, et que Pilate ait témoigné de son innocence à trois reprises, les Juifs ont demandé qu’il soit crucifié.

 Mais le troisième jour, il a été ressuscité par Dieu. En cela, Dieu a confirmé sa vie parfaite.

La vie du Seigneur Jésus est pour nous le meilleur exemple d’une marche sainte. • Le Rédempteur était saint dans sa mort.

Il s’est offert à son Dieu sans tache (Hébreux 9 : 14). En tant que saint Agneau de Dieu sans tache, il a donné sa vie pour notre rédemption (1 Pierre 1 : 18-19).

Combien il a souffert à cause de sa sainteté quand il a été fait péché pour nous et portait nos péchés en son corps! Sa mort sur la croix constitue la base de notre position de sainteté.

Occupe-toi de ces choses; sois-y tout entier, afin que tes progrès soient évidents à tous. Sois attentif à toi-même et à l’enseignement; persévère dans ces choses car en faisant ainsi tu te sauveras toi-même et ceux qui t’écoutent (1 Timothée 4. 16). - pasteur daniel.com

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3 - La patience

 

1. Subir ou choisir ?

 

Dans la langue courante, faire preuve de patience c’est rester calme malgré des contrariétés, attendre longtemps sans s’énerver, supporter des provocations sans devenir agressif, souffrir sans amertume ou colère.

La patience est une grande qualité humaine car elle est apaisante.

La Bible donne une dimension supplémentaire à la patience : ce n’est pas seulement rester calme quand on subit une situation désagréable ; c’est aussi selon les cas :

  • choisir l’attente quand elle est nécessaire pour atteindre un but fixé,

  • choisir de donner un sens et un but à une attente qui s’impose à nous,

  • choisir de persévérer dans une direction malgré des obstacles.

Cette patience-là est donc une attitude volontaire. Elle n’a rien à voir avec la résignation d’une victime qui subit passivement des injustices ; elle est à l’opposé du découragement qui fait simplement « baisser les bras » ; elle n’est pas le déni d’une triste réalité ni l’aveu d’une faiblesse. Elle est une force qui permet de choisir, d’être libre !

 

2 . La patience de Dieu

 

2. 1 Dieu exprime son amour en se montrant patient

 

Dieu est Tout-Puissant, il peut agir exactement comme il le veut et quand il le veut. Et pourtant il sait faire preuve de patience. Cela confirme que la patience est un choix volontaire.

Méprises-tu les richesses de sa bonté, de son support et de sa patience, sans reconnaître que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? (Romains 2 : 4, Segond Révisée ; Cf. 9 : 22), 2 Pierre 3 : 9).

La patience de Dieu a un but général : prolonger le temps où les hommes peuvent accepter l’évangile et se tourner vers Dieu. Dieu est aussi patient envers tout pécheur individuellement, même envers un persécuteur acharné de chrétiens comme Saul ; il en a fait l’apôtre Paul !

[Paul :] Il m’a été fait miséricorde, afin qu’en moi le premier, Jésus-Christ montre toute sa patience, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui pour la vie éternelle. (1 Timothée 1 : 16).

 

2. 2 Le temps de la patience aura une fin

 

Dieu s’est montré patient envers le Pharaon (roi d’Égypte), il a essayé de le convaincre par de nombreuses preuves de sa puissance.

 Le Pharaon a méprisé cette patience, il s’est tellement endurci contre Dieu que finalement Dieu a pris acte de son refus (Exode 8 : 15,19 ; 9 : 7,12).

 

2.3 Le temps de la colère

 

Il ne faut pas se tromper sur la patience de Dieu : ceux qui choisissent de ne pas reconnaître son amour et son autorité subiront un jour les conséquences de leur choix.

La colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. Éphésiens 5 : 6 Colossiens 3 : 6

 

2.4 Choisir le salut - maintenant !

 

Jésus a subi la terrible colère de Dieu à notre place. Dieu nous presse d’accepter le salut et de le faire partager.

Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur JésusChrist. (1 Thessaloniciens 5 : 9 ; Cf. 2 Corinthiens 5 : 18-21)

 

3 La patience du chrétien

 

3. 1 La patience est une partie du « fruit de l’esprit »

 

Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. (Galates 5 : 22)

La patience est donc une qualité active, accompagnée d’amour, de bienveillance et de foi.

Elle ne peut pas être confondue avec l’indifférence, la passivité, la paresse ou la négligence.

3. 2 La patience avec les autres

 

Je vous exhorte donc à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec amour, vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. (Éphésiens 4 : 1-3)

Toutes les relations demandent de la patience, pour supporter des erreurs, des maladresses ou simplement des différences de caractère ou de culture.

 

3. 3 La patience dans le service

 

Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve,

par des signes, des prodiges et des miracles. (2 Corinthiens 12 : 12 ; Cf. 6 : 4 ; 1 Timothée 6 : 11 ; 2 Timothée 2 : 24)

Paul a persévéré dans son service malgré beaucoup de souffrances infligées par des incroyants ; il a supporté aussi des attaques personnelles et des calomnies venant de l’église. Il n’a réagi que si les mensonges risquaient de compromettre son service (2 Corinthiens 11).

 

3.4 La patience dans l’épreuve

 

Nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. (Jacques 5 : 11)

Les paroles de Job expriment l’intensité de la douleur provoquée par ses épreuves. Malgré son incompréhension, il reste dans une attitude d’acceptation de la volonté de Dieu (Job 2 : 10).

 

3.5 Les saines limites de la vraie patience

 

Sur la vie de l’église, Paul semble se contredire : soyez patients / ne supportez pas tout.

Nous vous en prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous. (1 Thessaloniciens 5 : 14)

Proclame la Parole, interviens en toute occasion, favorable ou non, réfute, reprends, encourage, en te montrant toujours patient dans ton enseignement. (2 Timothée 4 : 2)

Si quelqu’un vous asservit, si quelqu’un vous dévore, si quelqu’un s’empare de vous, si quelqu’un est arrogant, si quelqu’un vous frappe au visage, vous le supportez. (2 Corinthiens 11 : 20 ; sous-entendu : vous ne devriez pas rester patients avec ces gens qui vous détruisent. Cf. 1 Corinthiens 5)

La patience reste une attitude fondamentale, mais elle n’empêche pas d’avertir, de réfuter, de reprendre ou même de faire taire, quand c’est nécessaire. Il ne s’agit pas d’être colérique, dur, légaliste, arrogant, dur ou insensible. Mais certaines situations devraient nous indigner et nous faire réagir avec courage (Matthieu 21 : 12-13 ; Galates 3 : 1).

Questions pour aller plus loin1La patience de Dieu envers le pécheur est-elle de la tolérance envers le péché ?

Citez quelques exemples de votre patience (dans le cadre de la famille, de l’église, ou du voisinage).

Dans quelles situations sentez-vous que vous avez besoin de plus de patience ?

Citez quelques exemples de la patience de vos proches envers vous.

Citez quelques exemples récents de la patience de Dieu envers vous.

Citez ou imaginez des cas où la patience serait en fait de la paresse, de l’irresponsabilité ou de la lâcheté.

Lisez et étudiez : 1 Corinthiens 13.4 ; Colossiens 1 : 11, 3.12 ; Jacques 1 : 3-4, 5 : 7-10 ; 2 Pierre 1 : 5-9 - Jean Lacombe

 

 

 

 

Voir la gloire de Christ déguise-toi !

 

« Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! » (2 Corinthiens 9 : 15)

 

« De lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses ! À lui la gloire éternellement ! Amen » (Romains 11 : 36)

 

« Mes frères et sœurs, vous qui avez foi en notre Seigneur de gloire, Jésus Christ, n’avantagez personne. » La Bible, Jacques 2 : 1

 

Dans l’annonce de Christ par les Écritures, je vois la pensée qu’avait Dieu de se glorifier dans un homme, l’homme Christ Jésus, de triompher par lui de l’impiété des hommes, de les sauver de la perdition éternelle et d’ôter le péché du monde.

 

En Christ venant sur la terre, je vois un homme, saint, pur, sans péché, et dont les délices sont de faire la volonté de Dieu son Père jusqu’au sacrifice suprême. Dieu a trouvé en lui son plaisir.

 

En Christ crucifié, je vois Dieu glorifié par celui qui a été obéissant jusqu’à la mort, vainqueur de Satan, le tentateur.

 

C’est sur la croix que le châtiment du péché s’est exercé une fois pour toutes. C’est là que le sang de Christ a coulé et m’a purifié de tous mes péchés.

 

En Christ enseveli, je vois descendre dans la mort celui qui a accompli les conseils éternels de Dieu. Il a ainsi rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort. Il tient les clefs de la mort et du séjour des morts. La mort a perdu pour moi son aiguillon.

 

En Christ ressuscité, je vois l’assurance de ma justification, de ma réconciliation, de mon salut éternel.

 

En Christ élevé, glorifié à la droite de Dieu et couronné de gloire et d’honneur, je vois la satisfaction infinie que Dieu trouve dans son Fils et dans l’œuvre qu’il a accomplie quand il est devenu le Fils de l’homme. J’ai la preuve que l’œuvre accomplie est parfaite, définitive : il n’y a rien à y ajouter ni rien à en retrancher.

 

En Christ intercesseur, je vois un ami plein de compassion au courant de toutes mes difficultés, toujours prêt à m’écouter, à m’encourager et à me secourir.

 

En Christ venant chercher les siens, je vois sa grâce encore en action, la réalisation de la bienheureuse espérance et l’accomplissement du désir de Dieu : donner, dans la gloire, une épouse à son Fils.

 

En Christ revenant en gloire pour régner, je vois la réalisation des promesses faites aux patriarches d’établir un royaume terrestre pour la bénédiction de la terre entière avec Jérusalem comme centre.

 

En Christ remettant le royaume à Dieu le Père, je vois l’aboutissement des conseils éternels de Dieu d’habiter avec les hommes et d’être tout en tous.

 

Oui, gloire au Père et gloire au Fils ! -  P.a.S la-bible.info