2-7) La plénitude de l'Esprit

 

La plénitude du Saint-Esprit

 

Il faut reconnaître que la grande majorité des chrétiens vivent d'une manière charnelle. La question se pose alors : la volonté de Dieu est-elle réalisable ? Est-il possible au chrétien moyen de vivre sur le plan supérieur qui nous a été indiqué dans Romains ch. 8 ? Quelqu'un parmi vous dira peut-être : cette façon de considérer la vie sur le plan supérieur est biblique, et logique, mais elle ne s'accorde pas avec mon expérience, ni avec celle de la plupart des chrétiens de ma connaissance. Chacun de nous peut-il posséder la plénitude de la vie de Christ ? La Parole de Dieu nous affirme que oui.

 

    « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. » (Jean10 : 10).

    « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. » (Colossiens 2 : 9-10).

Jean Baptiste, par deux proclamations, définit l'étendue de l’œuvre de Christ. « Voici l'agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde », et « Celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, c'est celui qui vous baptisera du Saint-Esprit. » La double mission du Christ est d'ôter le péché et de baptiser du Saint-Esprit. L'oeuvre du Christ était en partie, de mettre le chrétien en relations aussi précises avec le Saint-Esprit qu'avec lui-même, quoique dans un sens différent.

Christ confirmera les paroles de Jean en invitant les pécheurs à venir à lui, et boire l'eau de la vie.

 

Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; « mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4 : 14).

    «  Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein » (Jean 7 : 37-38).

 

Le Christ promit d'accorder un don à celui qui accepterait le salut. Ce don répondait à tous les besoins spirituels du chrétien, et le superflu de cette richesse enrichirait beaucoup d'autres vies. Christ offrait à la femme Samaritaine un don qui transformerait ses ressources ; elle aurait au lieu d'une cruche à remplir, une source d'eau vive ; sa vie deviendrait un canal par lequel des fleuves d'eau vive couleraient. - Extrait du livre "Fleuves d'eau vive" par Ruth Paxon