5-7) La dîme-l’offrande

 

Les dîmes et les offrandes

 

Le mot DIME apparaît pour la première fois dans la Bible dans Genèse 14 : 20 en rapport avec Abraham et Melchisédech. Abraham, bien que n’étant pas sous la Loi, car la Loi fut donnée par Moise, paya les dîmes à Melchisédech et prit la toute première communion de pain et de vin.

 

Le mot Hébreux pour DIMES est MAASER et pour OFFRANDES, c’est MINCHAH.

Les OFFRANDES apparaissent dans les Écritures dans Genèse 4 :4-5.

Le Seigneur nous donne un merveilleux exemple à travers les vies de Caïn & Abel dans le fait d’apporter leurs OFFRANDES au Seigneur. Mais, nous voyons que bien que les deux enfants apportèrent leurs offrandes au Seigneur, Dieu prit plaisir avec l’offrande d’Abel parce qu’elle était faite dans l’esprit de la révélation.

 

Dans Éphésiens 5 : 10, Il nous est dit que, nous devrions tous les temps, « Examiner ce qui est agréable au Seigneur ». Nous devons donc savoir et comprendre ce qui est réclamé et agréable à notre Seigneur, et ce qui Lui est désagréable, afin de penser, dire et faire ce qui est bon, acceptable et parfait selon la volonté de Dieu (voir Romains 12 : 1-2).

2 Corinthiens 1 : 20 dit « pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c'est en Christ qu'est le Oui ». Ainsi donc, les bénédictions promises au donneur de l’Ancien Testament, telles que Malachie 3 :10, sont toujours disponibles et valables pour les croyants de ce jour. - docplayer,fr

 


5-7) La dîme-l’offrande

 

« Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes. » (Malachie 3 : 10).

« Que chacun de vous, le dimanche, mette de côté chez lui ce qu’il pourra, en fonction de ses moyens. » (1 Corinthiens 16 : 2).

 

Donner la dîme, c’est-à-dire la dixième partie de tout, commença avec Abraham, lorsqu’il revint vainqueur après avoir délivré Lot, son neveu ; c’est alors qu’il donna la dîme de tout au sacrificateur Melchisédek (Genèse 14 : 20 ; Hébreux 7 : 1-10) Plus tard ce fût Jacob qui décida de donner la dîme à Dieu (Genèse 28 : 22) Puis cela devint une obligation légale (Lévitique 27 : 30-33), la dîme était la ressource des Lévites, qui accomplissaient le service dans le temple.

 

Au temps de Jésus, on disait de « payer » la dîme (Matthieu 23 : 23 ; Luc 11 : 42). A part quelques textes dans Hébreux 7 : 2-9; le mot dîme ne se trouve plus dans le Nouveau Testament. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’ai plus nécessaire de donner de son argent pour l’accroissement de l’Église.

 

Nul part dans le Nouveau Testament nous trouvons une obligation légale concernant la dîme, cependant « Que chacun de vous, le dimanche, mette de côté chez lui ce qu’il pourra, en fonction de ses moyens » (1 Corinthiens 16 : 2).

La dîme est donc passée du statut d’obligation légale à celui de devoir moral, sur une base totalement volontaire. Mais si, d’une part, faire aujourd’hui de la dîme une obligation me semble aller au-delà de ce qui est écrit ; il est prouvé d’autre part, qu’il y a une véritable bénédiction, même financière.

 

L’offrande doit être donnée avec amour « Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne sert de rien. » (1 corinthiens 13 : 3) Notre motivation seule est importante pour Dieu ! « L‘Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. » (1 Samuel 16 : 7)

 

Nous devons donner en réponse à un besoin.

 

« Car il n’y avait parmi eux aucun indigent ; tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’il avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres ; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il avait besoin. » (Actes 4 : 34-35).

« En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. l’un deux, nommé Agabus, se leva, et annonça par l’Esprit qu’il y aurait une grande famine sur toute la terre. Elle arriva, en effet, sous Claude. Les disciples résolurent d’envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. » (Actes 11 : 27-29).

 

Les croyants sont invités à répondre aux besoins de l’Eglise pour soutenir les serviteurs de Dieu, les champs missionnaires, les écoles du dimanche pour apporter un bon enseignement aux enfants...

 

Secrètement et humblement.

« Gardez-vous de pratiquez votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement vous n’aurez point de réponse auprès de votre Père qui est dans les cieux. Lors donc que tu fais l’aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme le font les hypocrites...Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que l’aumône se fasse en secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Matthieu 6 : 1-4).

Nous devons donner en secret, humblement, en reconnaissant en nous-mêmes que nous sommes redevables envers Dieu de tout. Aussi si nous nous sentons apaisés de donner la dîme, l’offrande ou quoi que cela soit, c’est que nous avons une méconnaissance de la grâce de Dieu !

Si nous décidons de tout cœur de donner 5%? 10% ou plus... Ce geste ne diminuera en rien notre dette envers Dieu, mais cette offrande volontaire sera agréée par Dieu !

 

Selon nos moyens.

« La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas. » (2 Corinthiens 8 : 12).

Dieu n’acceptera pas de notre part, de l’argent qui appartient à un autre que nous-même ! Ne soyons pas non plus séduits par le slogan de la dîme loto. La Bible enseigne clairement que « donner » de cette façon est inacceptable à Dieu. Il faut donner sans attendre de retour, puisque nous avons déjà reçu notre cadeau du Salut gratuit ! Toutes œuvres que nous pourrions accomplir doivent être faites dans ce même esprit d’offrande à Dieu sans attente de rétribution. Une offrande destinée uniquement à être l’expression de notre reconnaissance et de notre amour pour Dieu ! Dans la joie (c’est à la joie de donner que l’on reconnaît si c’est par légalisme ou si c’est par amour.) « Que chacun donne comme il l'a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. » (2 Corinthiens 9 : 7). La Bible enseigne clairement ici de donner ce que nous sommes heureux de donner. La Bible n'enseigne pas de donner plus que nous pouvons vraiment donner et ensuite prétendre que nous sommes contents.

Dieu veut que nous donnions ce que nous avons résolu, et qui nous est possible de donner. Si nous constatons que nous ne pouvons donner aucun montant avec joie, c’est le signe que nous avons un important problème spirituel à résoudre.

 

De bon cœur.

« Qu'ils m'apportent une offrande ; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon cœur. » (Exode 25 : 2).

Cette offrande était destinée à la construction du tabernacle, la chose la plus importante de l'Ancien Testament. Dieu désirait recevoir seulement de ceux qui donnaient de bon cœur.

Rien de tout cela n'a changé dans le Nouveau Testament. Donner la dîme par légalisme, c’est la malédiction des « rois » « Il dit : voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu'ils courent devant son char ; il s'en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l'attirail de ses chars. Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes, et s'en servira pour ses travaux. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves. Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l'Éternel ne vous exaucera point. » (1 Samuel 8 : 11-18). C’est se placer sous la contrainte de l’obligation légale, au lieu d’avoir un rapport direct et étroit avec Dieu !

L’offrande faite de bon cœur, dans un esprit de reconnaissance envers Dieu est tout ce que Dieu attend de nous. C’est la bonne attitude pour exprimer notre amour envers lui ! - René Barrois