3- Le refuge assuré

 

Le refuge assuré

 

« et il y aura un homme qui sera comme une protection contre le vent et un abri contre l'orage, comme des ruisseaux d'eau dans un lieu sec, comme l'ombre d'un grand rocher dans un pays aride » (Esaïe 32 : 2)

 

« il y aura un homme », c'est homme, mot admirable de ce verset nous donne la clé : c'est homme c'est Jésus-Christ.

Quand et où se révèle-t-il ainsi à son peuple comme un refuge ? C'est comme jadis à Élie, au sein du tourbillon et de la tempête ! Au milieu de la faveur du monde, du calme d'un ciel serein, de la prospérité sans mélange, on ne le cherche pas. Mais quand survient le nuages de la difficulté et que le soleil est comme balayé à l'horizon, quand on reconnaît l'insécurité de tous les refuges terrestres, alors on s'écrit : « Du bout de la terre je crie à toi, le cœur abattu  » (Psaume 61 : 3). Nous devons attendre que l’Éternel agisse en notre faveur, sachant qu'il déversera sur mous son amour et sa compassion dans les moments difficiles. D'abord le tremblement, la tempête, le feu, puis, seulement après, le son doux et subtil (1 Rois 19 : 11-12).

Si nous sommes affligés, il nous reste un refuge assuré, une forteresse qui ne saurait être ébranlée ! Le possède les siennes, mais qui se peuvent résister au jour de la tempête. Le vent passe sur eux, et les voilà enlevés. Mais plus l'orage est violent, plus il nous rend précieux ce refuge qui est permanent ; plus nous nous enfonçons dans les creux de ce Rocher, plus nous sommes en sûretés.

« Cet homme » Arrêtons-nous souvent sur cette pensée de l'humanité de Jésus-Christ, - vous avez un frère sur le trône, - un frère semblable à nous, qui, connaît bien de quoi nous sommes faits et qui, par la sympathie exquise et parfaite de sa nature humaine, peut mieux qu'aucun autre sonder les profondeurs de notre douleur.

Nous sommes dans l'épreuve, et un ami terrestre vient à vous : mais il n'a jamais connu le dépouillement, et il ne peut entrer dans notre douleur. En voici un autre ; il a été à plusieurs reprises dans la fournaise ; son cœur a été atteint profondément comme le nôtre, et il peut sympathiser réellement avec nous. Ainsi en est-il de Jésus. Comme homme, il a goûté la souffrance sous toutes ses formes. Il a connu pour lui-même l'orage contre lequel il veut nous défendre. Il est le Rocher et pourtant un homme ; puissant pour sauver, puissant pour avoir compassion : « Emmanuel, Dieu avec nous » (Esaïe 7 : 14). Il est semblable à l'arc-en-ciel qui brille dans les cieux, dont le sommet se perd dans les nuages, tandis que ses extrémités reposent sur la terre, ou semblable au chêne qui, tandis qu'il peut lutter contre la tempête, invite le plus faible oiseau à se réfugier sous ses branches.

O vous qui menez deuil ! Recherchez l'ombre du Bien-Aimé pour s'y asseoir. Cachez-vous dans son côté percé. Celui-là même qui soulève la tempête est celui qui vous en garantit. Pendant que vous avancez dans votre pèlerinage terrestre au milieu des sombres nuages porteurs des difficultés qui s'épaississent autour de vous, que votre œil languissant puisse s'arrêter toujours sur cet arc-en-ciel de consolation : « C'est pourquoi il dut, en toutes choses, être rendu semblable à ses frères, afin qu'il fût un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans les choses qui concernent Dieu, pour faire propitiation pour les péchés du peuple. Car, en ce qu'il a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés. » (Hébreux 2 : 17-18 Darby). Dans sa miséricorde, Jésus est compatissant à notre égard lorsque nous somme dans la tourmente, il vient à notre aide parce que, lui aussi a connu la souffrance, les épreuves et les tentations. C'est pour cela qu'il peut nous secourir