Juillet 2017

26/07/2017 10:52

Le choix d’une église

Transmi par René Barrois le 31/07

 

« Et moi, je te dis tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 13 : 18).

    Ce n’est pas l’étiquette qui fait l’Eglise ! Une bonne église (ou bien un groupe de chrétiens) est une église dont les enseignements sont véritablement fondés sur la Parole de Dieu, qui est conduite par le Saint-Esprit. Les membres de l’Eglise doivent être animés par la vie de Jésus-Christ, produisant le fruit de l’Esprit (1 Timothée 4 : 6 ; 13-16). La religion est d’origine humaine, elle tue les hommes. L’Evangile est d’origine divine, elle sauve les hommes.

    Des milliers de dénominations religieuses prétendent suivre Jésus-Christ. Cependant, elles enseignent des « évangiles » différents, et sont en désaccord sur d’innombrables points de doctrine. Jésus-Christ est-il le chef de toutes ces dénominations ? Comment connaître la véritable église ? Quelles sont les caractéristiques de la véritable église de Dieu ?

    L’Eglise est présentée comme le peuple de Dieu (1 Corinthiens 2 : 2 ; 10 : 32 ; 1 Pierre 2 : 4-10) L’assemblée des croyants rachetés sont les pierres vivantes de l’Eglise, ils sont des pèlerins qui n’appartiennent plus à cette terre, et dont la fonction primordiale consiste à jouir d’une communion personnelle avec Dieu. Ils doivent chercher Dieu assidûment et désirer de tout leur cœur sa présence et sa grâce « Car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hébreux 11 : 6)

    L’Eglise est le temple de Dieu et du Saint-Esprit « Jésus- Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin, en qui tout l’édifice, bien ajustée ensemble, croît pour être une temple saint dans le Seigneur ; en qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit. » (Éphésiens 2 : 21-22 Darby) (René Barrois)

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Le danger d’être froid

Transmis par René Barrois le 30/07

 

    Certains rétrogrades se disent : “Je peux me réconcilier avec le Seigneur dès que je le déciderai. C’est juste que je ne suis pas prêt pour l’instant. Je ne suis pas en colère contre Dieu. J’ai juste besoin de temps avec mes amis, de temps pour m’amuser. Je sais que Dieu est plein d’amour et miséricordieux, alors quand je serai prêt, je reviendrai vers Lui. Je saurai quand ce moment sera venu.” J’entends ces pensées tout particulièrement parmi les jeunes gens qui se sont éloignés.

    Le Saint-Esprit m’a poussé à te montrer le danger qu’il y a à être froid. Ce n’est pas que Dieu se détourne de ceux qui sont rétrogrades ; Sa grâce est offerte continuellement. Le sang de Christ envers les pécheurs ne perdra jamais son pouvoir, mais la froideur spirituelle à un effet puissant et prévisible. Elle mène à l’endurcissement du cœur.

    Le terme “endurcissement” indique une condition qui insensible à l’influence de toute action de la grâce, de toute persuasion de la part du Saint-Esprit. Cela commence par de la froideur – une exclusion auto-infligée de Dieu, avec aucune intention d’obéir à l’appel de Son évangile. Continuer dans la froideur lorsque l’on entend la voix de Dieu – en restant distant vis-à-vis du Saint-Esprit – débouchera sur un endurcissement.

    Paul parle de cela quand il dit qu’avant le retour de Christ : « il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant » (2 Thessaloniciens 2: 3). Il parle d’une apostasie en masse, qui sera suivie par la libération de l’esprit de l’Antichrist. Ceux qui « n’ont pas reçu l’amour de la vérité » (2: 10) tomberont sous le coup d’une grande séduction. Ils prendront des mensonges pour la vérité. Et ceux qui se détourneront de Celui qui est la vérité périront (2 :10).

    L’épître aux Hébreux offre cet avertissement : « Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire : Aujourd’hui ! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché » (Hébreux 3: 12-13). (David Wilkerson)

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Une pierre qui abat le géant

Transmis par René Barrois le 29/07

 

    Les armes avec lesquelles David se présente devant le géant semblent dérisoires, même ridicules : une fronde, et cinq pierres polies puisées dans le torrent ! D’ailleurs le géant se moque et ironise : « Suis-je un chien, pour que tu viennes à moi avec des bâtons ».

    Avez-vous déjà dû affronter des « géants » qui se moquent de votre foi, qu’ils qualifient de simpliste ? Peut-être êtes-vous face à des montagnes de problèmes qui vous semblent insurmontables ?

    Si vous rencontrez de l’opposition dans votre marche chrétienne, quelles ressources allez-vous utiliser ? David nous montre une voie qui mène au triomphe, qui permet d’abattre le géant que vous devez affronter : choisir cinq pierres polies dans le torrent.

    Du temps de David, il y avait des frondeurs qui étaient de redoutables combattants. La tribu de Benjamin possédait sept cents hommes d’élite, des gauchers, qui : « lançaient une pierre avec la fronde sachant viser un cheveu sans le manquer » (Juges 20: 16).

    Le torrent symbolise le Saint-Esprit qui lave et façonne ceux qui demeurent en lui.

    Êtes-vous une pierre immergée dans le torrent de l’Esprit, et façonnée par la puissance de l’Esprit ? Les seules pierres qui peuvent être utiles pour renverser les forteresses, sont celles qui sont polies, à longueur de temps, par l’action du Saint-Esprit.

    Pourquoi cinq pierres? David a finalement tué le géant du premier coup, avec une seule pierre. Pourquoi fallait-il qu’il en prenne cinq ? Chacune d’elles aurait pu être utilisée. Nous n’avons aucune gloire à retirer lorsque Dieu se sert de nous, il pourrait se servir de quelqu’un d’autre.

    D’autre part, le chiffre 5 dans la bible est le symbole de l’homme débarrassé de son incrédulité. L’homme qui s’approche de Dieu avec sa faible foi, comme ce petit garçon s’est un jour présenté devant Jésus avec ses cinq pains. Ce chiffre 5 nous rappelle également que le fondement de la révélation de Dieu se trouve dans la Thora, composée des cinq premiers livres de la Bible.

    Ces pierres polies nous adressent ce message : « Voulez-vous être une pierre dont Dieu pourra se servir pour abattre les géants qui sont à l’œuvre dans ce monde ? Soyez de ces hommes et de ces femmes qui s’offrent à Dieu humblement, dépouillé(e)s de leur vieille nature, et qui baignent dans le torrent de l’Esprit ».

Ma prière de ce jour : Seigneur, je désire être une pierre qui participe à ta victoire sur le mal, pour cela, je laisse de côté mon incrédulité, et je m’offre à l’action bienfaisante de l’Esprit pour qu’il me façonne à l’image de Christ. Amen ! (Paul Calzada)

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Garder son cœur

transmis par René Barrois le 28/07

 

« Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie » (Proverbe 4: 23)

    Dans la Bible, le cœur désigne tout l’être intérieur, non seulement le siège des émotions et des affections, mais aussi celui de la pensée et de la volonté. Garder son cœur, c’est donc:

  • Bien construire son être intérieur et

  • Veiller aux influences extérieures exercées sur lui.

    Examinons quelques versets du livre des Proverbes qui nous parlent de ces deux points et qui en montrent les conséquences pratiques.

« Applique ton cœur à l’instruction et tes oreilles aux paroles de la connaissance » (Proverbes 23: 12). Recherchons soigneusement la connaissance qui construit vraiment notre être intérieur. Nous savons que la Parole de Dieu et les enseignements en accord avec elle ont cette fonction. « Toute Écriture est… utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre » (2 Timothée 3: 16-17).

« Que ton cœur n’envie pas les méchants; mais sois tout le jour dans la crainte de l’Éternel » (Proverbes 23: 17). La crainte de Dieu, c’est-à-dire la confiance en un Dieu d’amour, nous fait éviter les pièges et les tentations qui viennent de l’extérieur et se présentent souvent agréablement. Dieu veut être « le rocher de (notre) cœur » (Psaume 73: 26).

    Notre être intérieur, nourri des enseignements de Dieu et gardé de mauvaises influences, sera la source, l’origine d’une vie heureuse en paroles et en actes:

« Si ton cœur est sage, mon cœur s’en réjouira, oui, moi-même et mes reins s’égayeront quand tes lèvres diront des choses droites(Proverbes 23: 15-16). « De l’abondance du cœur, la bouche parle » (Matthieu 12. 34) et celle du “juste est une fontaine de vie » (Proverbes 10:1120-21).

« Donne-moi ton cœur, et que tes yeux se plaisent à mes voies” (Proverbes 23: 26). “Écoute et sois sage, et dirige ton cœur dans le chemin » (Proverbes 23: 19).

    La personne livrée tout entière à Dieu est heureuse de se mettre à sa disposition pour accomplir sa volonté. Elle est motivée pour prendre la bonne direction dans le chemin de Dieu.

    Notre cœur, nourri et sanctifié, est ainsi à l’origine d’une vie « en abondance » (Jean 10: 10). (Bible info P. a. S.)

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VOUS ME L'AVEZ FAIT À MOI

Transmis par René Barrois le 27 juillet 2017

 

Le roi, répondant, leur dira: En vérité,je vous dis: En tant que vous l'avez faità l'un des plus petits de ceux-ci qui sont mes frères, vous me l'avez fait à moi. (Matthieu 25: 40)

Les nations qui comparaissent devant le roi sont très étonnées d'apprendre que leur juge, si glorieux et si puissant, s'identifie avec ces pauvres et misérables messagers que les uns avaient accueillis et les autres méprisés.
Cela nous fait penser à ce dialogue du Seigneur avec Saul de Tarse, sur le chemin de Damas (Actes 9 v.4-5):
-Saul! Saul! Pourquoi me persécutes-tu ?
-Qui es-tu, Seigneur ? -Je suis Jésus que tu persécutes.
Oui, le Seigneur aime tellement ceux qu'il a rachetés au prix de son sang qu'il est parfaitement sensible à tout ce que l'on fait au plus petit d'entre eux. Ce sera vrai pour ses messagers, les porteurs de l'évangile du royaume; c'est vrai maintenant pournous qui faisons partie de son corps, et qu'il n'a pas honte d'appeler ses frères.
Avons-nous conscience de cela dans nos rapports les uns avec les autres? Avons-nous bien remarqué l'accent que met le Seigneur sur "l'un des plus petits"? C'est d'abord envers ceux-là que notre affection fraternelle devrait s'exercer à l'imitation de notre Maître qui s'intéressait en priorité aux infortunés.
N'avons-nous pas davantage l'habitude, au moins intérieurement et sans toujours nous l'avouer, de mépriser quelque peu nos frères et sœurs qui n'ont pas bien réussi leur vie sociale ou professionnelle, ou ceux qui ne comprennent pas vite, ou tout simplement ceux qui, à notre goût, ne sont pas très bien habillés?
N'oublions pas non plus que, si notre affectueuse sollicitude doit d'abord s'exercer envers "ceux de la maison de la foi, c'est à tous les hommes que nous sommes invités à faire du bien (Galates 6: 10).

Souvenons-nous des différentes interventions charitables très pratiques qui sont mentionnées par le Seigneur (v.38-39)

Nourrir, désaltérer, vêtir, héberger les étrangers, servir les malades, et visiter les prisonniers; un large champ d'action pour l'affection fraternelle et l'amour chrétien ! (Pasteur Daniel).

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VOUS ÊTES LE SEL DE LA TERRE

Transmis par René Barrois le 26 juillet 2017

 

« Vous êtes le sel de la terre; mais si le sel a perdu sa saveur, avec quoi sera-t-il salé? Il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors et à être foulé aux pieds par les hommes.»

(Matthieu 5:13).

Avez-vous déjà vu du sel qui a perdu sa saveur et qu'on jette sur le chemin? -Non,bien sûr, parce que le sel que nous consommons est extrêmement pur et stable. Il n'en était pas de même du sel utilisé autrefois en Israël. Celui-ci était en général recueilli surles bords de la Mer Morte, mélangé à des impuretés diverses.

Sous l'effet de l'humidité, le bon sel disparaissait ; ce qui restait n'avait donc plus de goût; on jetait sur le chemin ce résidu insipide qui était ainsi foulé par les pieds des passants.
Le sel était très utilisé autrefois (et encore aujourd'hui) pour la conservation des aliments. Mais la caractéristique du sel que Jésus met en valeur dans ce verset, c'est sa saveur, le bon goût qu'il donne aux aliments, le fait qu'il soit irremplaçable pour jouer ce rôle essentiel dans l'alimentation humaine.
Le Seigneur dit à ses disciples, non pas vous devez être, mais bien vous êtes le sel de la terre. Autrement dit: vous seuls, vous pouvez apporter aux autres ce bon goût d'une vie marquée par l'amour vrai, désintéressé, persévérant, plein de bonnes œuvres, par la joie que Christ nous donne, par la paix intérieure, celle de l'âme, par la foi qui n'est autre que la confiance heureuse en Dieu.
Si vous dites que vous êtes mes disciples et que vous ne vous comportez pas en conséquence, vous perdez votre saveur et par cela même votre raison d'être. Vous ne
remplissez pas votre mission, vous n'êtes plus bons à rien; je vous renie en tant que disciples (2 Timothée 2: 12) et en plus vous serez méprisés, foulés aux pieds, par ceux qui
auraient dû profiter de votre saveur.
En effet, les incrédules passent facilement sur leurs propres manquements à la morale, mais ils sont d'une intransigeance rare envers les croyants. Ils traitent avec mépris
ceux dont les actes ne sont pas en accord avec leurs paroles.
Ce que le Seigneur dit à ses disciples d'alors s'adresse à chacun de nous qui, aujourd'hui, nous disons ses disciples, pensons-y !

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Un mur d’aplomb

 

Transmis par René Barrois le 25 juillet 2017

 

« Le Seigneur se tenait sur un mur bâti d’aplomb et il avait un plomb en sa main » (Amos 7: 7)

    Tout chrétien a sa vie à construire. Comment va-t-il s’y prendre? Faisons la comparaison avec la construction d’un mur. La première chose à faire est de déterminer soigneusement son emplacement. Les limites du terrain, plus ou moins cachées par les broussailles, sont parfois difficiles à trouver. Les indications données par les voisins ne sont pas toujours exactes. Dans ces conditions, il sera impératif de faire appel à un géomètre compétent. Pour le chrétien, les limites à respecter dans sa vie sont toujours fixées par la Parole de Dieu. C’est sa seule référence. Toutes les autres voix qui s’élèvent autour de lui le conduisent généralement à s’écarter des limites voulues par Dieu. Ces limites divines ont pour but le bonheur de l’homme. C’est pourquoi il est mis en garde contre le danger ou la tentation de reculer la borne ancienne (Proverbes 22: 28).

    Ensuite, il faudra creuser afin de trouver un sol suffisamment dur qui constituera une fondation solide. Cela demande des efforts et de la persévérance. Pour bien fonder nos vies, il n’y a que la Bible sur laquelle on puisse s’appuyer en toute sécurité. Méditons-la, elle seule est la vérité. Dans le domaine des choses spirituelles, les théories des hommes sont sans valeur. Dans la Bible, nous trouvons Celui qui est, non seulement le fondement de nos vies, mais aussi le roc sur lequel est bâtie son Assemblée (Matthieu 16: 18).

    Après l’implantation du mur et sa fondation, la construction proprement dite peut commencer. Il y a plusieurs façons de procéder. La première, très imprudente, consiste à se fier à son coup d’œil et à utiliser l’angle d’une maison ou tout autre élément se trouvant à proximité comme repère. On s’aperçoit bien vite que la construction est mal engagée, et que l’on n’aurait pas dû faire confiance à des éléments extérieurs. La seconde consiste à utiliser le cordeau et le fil à plomb, des instruments simples, mais précis, dans lesquels on peut avoir confiance.

    Alors une évidence s’impose. Pour se conduire selon la pensée de Dieu, le chrétien n’a qu’un guide sûr, sa Parole. Jeunes, mais aussi plus âgés, retenons l’expérience du psalmiste: « Comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie? Ce sera en y prenant garde selon ta parole » (Psaume 119: 9). (Info Bible P.a.S.)

 

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Soyez réconcilié !

transmis par René Barrois le 24 juiller 2017

 

« Au nom du Christ, acceptez d'être réconciliés avec Dieu » (2 Corinthiens 5: 20).

    Combien de personnes n'arrivent plus à être en paix avec elles-mêmes et avec les autres, et pourtant, que de remèdes miracles sont proposés comme consulter un psychologue, aller voir un guérisseur, prendre des médicaments qui aident à dormir...Tout cela nous fait perdre la réalité des choses, notre argent...mais ne redonne pas la vraie paix.

    Retrouver la paix, c'est être réconcilié avec Dieu. Le connaissez-vous intimement ? « Car si lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5: 10). Nous savons que nous ne pouvons pas revenir en arrière, c'est-à-dire que nous pouvons pas effacer ce que nous n'aurions jamais dû faire ou dire, mais la Bible nous dit : « Si quelqu'un est uni au Christ, il est créé à nouveau, ce qui est ancien est fini, ce qui est nouveau est là » (2 Corinthiens 5: 17). Voulez-vous connaître une nouvelle vie, voulez-vous être en paix ? Alors, acceptez d'être réconcilié avec Dieu !

    Le point de départ est de savoir aimé Dieu. Dieu vous a tellement aimé qu'il a donné Jésus, son Fils unique, afin que vous croyiez en lui, que vous ne soyez pas perdu mais que vous ayez la vie éternelle (Jean 3: 16). La vraie paix est en Jésus-Christ. Il est mort pour nos péchés, notre culpabilité. Sur la croix Il a pris avec lui nos angoisses, nos souffrances, et c'est par ses meurtrissures que notre âme est guérie.

    Acceptez d'être réconcilié avec Dieu en Jésus et vous serez en paix. Lui-même a dit : « Je vous laisse la paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s'alarme point » (Jean 14: 27). (David Millet).

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Prière des Indiens d'Amérique

Transmis par René Barrois le 23 juillet 2017

 

« Dieu vit ce qu'il avait fait et voici, cela était bon » (Genèse 1: 31).

    Tout ce que Dieu fait est très bon. Il a confié à l'homme le privilège de soigner sa création, mais les hommes ne considèrent plus la nature comme création divine, même s'ils commencent aujourd'hui à réaliser l'importance de la préserver.

    Il y a bien longtemps, des hommes ont eu conscience que cette création était l’œuvre de Dieu, et voici la prière qu'ils ont fait monter vers lui : « Toi dont la voix s'entend dans le souffle de la bise, toi dont l'haleine donne la vie au monde, nous avons besoin de ta force et de ta sagesse. Fias que nous marchions dans ta beauté, que jamais nos yeux ne se lasse de contempler les ors et les pourpres du soleil couchant.

    Aide-nous à lire les messages que tu as cachés dans les feuilles et les rochers. Rends-nous sages,afin que nous saisissions ce que tu nous as enseigné.

    Fais que nous soyons toujours prêts à venir les mains propres et le regard clair. Ainsi, quand la vie s'éteindra comme s'éteint le couchant, sans honte, nos esprits pourront venir à toi.

    Transforme nos cœur afin que nous n'enlevions jamais à la beauté de te création plus que nous ne lui donnons. Apprends-nous à ne jamais rien détruire à la légère pour satisfaire notre avidité la beauté, à ne jamais oublier de prêter nos mains pour édifier la beauté de la terre, à ne jamais prendre ce dont nous n'avons pas besoin.

    Rends-nous capables de comprendre que détruire la musique de la terre, c'est créer la confusion, ruiner son apparence, et nous rendre aveugles à la beauté. Polluer son doux parfum par notre insouciance, c'est en faire une maison de puanteur ».

    Que le Seigneur nous aide à appliquer dans nos vies les règles établies par cette prière. (Transmis par Daniel Brion).   

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Pardonner, ce n'est pas approuver le mal

transmis par René Barrois le 22 juillet 2017

 

« Je ne te condamne pas non plus ; va et ne pèche plus » (Jean 3: 3-11).

    L'amour de Dieu le porte à pardonner au pécheur repentant sans pour autant approuver son péché. Ce récit de jean nous montre que Jésus va pardonner à cette femme, va même l'arracher à la condamnation des religieux qui voulaient la lapider ; mais il montre aussi qu'il désapprouve son péché puisqu'il lui dit : « Va et ne pèche plus ».

    Parfois, il arrive que ceux qui demandent pardon s'imagine que le pardon accordé signifie approbation du mal qu'ils ont fait. Ce qui est mal, reste mal et ne saurait changé en bien par le pardon. Le pardon permet de ne pas tenir compte du mal qui a été fait, mais ne saurait en aucun cas changer le mal en bien ! C'est pourquoi il ne peut annihiler les conséquences du mal provoqué. Lorsque David a péché avec Bath-Schéba, lorsqu'il a fait mourir Urie le Héthien, certes Dieu lui a pardonné parce qu'il s'est repenti (Psaume 51), mais les conséquences de son inconduite et de son crime ont rejailli sur sa famille : l'enfant de cet adultère est mort et, en suivant l'exemple laissé par leur père, les enfants de David ont commis viols, meurtres, se détruisant les uns les autres.

    Pardonner, ce n'est pas approuver le mal ; voilà pourquoi parfois les conséquences de mal nous rattrapent. J'ai entendu des chrétiens me dire : « Je ne comprends pas, j'ai demandé pardon, mais voici qu'il m'arrive ceci ou cela ; Dieu m'a-t-il réellement pardonné ? » Ma réponse est généralement : « Oui, Dieu vous a pardonné, mais pardonner, ce n'est pas automatiquement supprimer les conséquences du mal. Souvenez-vous de cette parole de l’Écriture : « Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi » (Galates 6: 7). (Paul Calzada)

 

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« Ce que le Père a...»

Par René Barrois le 21 juillet 2017

 

« Tout ce que le Père a est à moi ; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera » (Jean 16: 15).

Jésus parle du rôle que l'Esprit viendra jouer au sein du peuple de Dieu et pour le monde, après la mort et la résurrection : « Il vous conduira dans toute la vérité...il vous annoncera les choses à venir » .

    Le Saint-Esprit continue à manifester la présence de Christ, son œuvre de guérison et de délivrance, et à répandre sur nos vies toutes les richesses de la grâce divine. Nous pouvons considérer que tout ce que le Père a de grâce, de justice, de sainteté, d'amour, de compassion, de sagesse...est pleinement en Christ, et au-delà, entièrement à notre disposition, nous qui avons cru en Jésus-Christ. Paul dira : « Vous avez tout pleinement en lui. » (Colossiens 2: 10).

    Le Saint-Esprit nous conduit dans l'abondante révélation qui devient accessible par la foi. « Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données. » (1 Corinthiens 2: 12). Pourquoi alors manquons-nous parfois de cette abondance ? Le fils aîné de la parabole du fils prodigue reproche à son père de ne jamais lui avoir donné un chevreau, mais il s'entend répondre : « Tout ce que j'ai est à toi ». Il ne s'est jamais servi ! Intérieurement, il vit dans la servitude alors que tout lui appartient, car il ne comprend pas l'amour du père à son égard.

    Trop souvent, nous sommes comme ce fils, ayant tout en Christ mais n'osant pas nous approcher, et continuant à vivre comme des esclaves. Et si, une bonne fois pour toutes, nous saisissions la grâce et entrions pleinement dans cette abondance, manifestement enfin pleinement notre foi dans la bonté de notre Dieu ? (Frédéric Nicolas)

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Le nom de Dieu

Par René Barrois le 20 juillet 2017

 

« Éternel, notre Seigneur ! que ton nom est magnifique par toute la terre ! » (Psaume 8: 9)

« Jésus Christ… Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a pas non plus sous le ciel d'autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés. » (Actes 4: 10-12)

Nom mystérieux, saint, inscrutable… Pour beaucoup, ce nom est magnifique, c'est le nom de l'amour, de la lumière, que Jésus, le Fils de Dieu, est venu faire connaître sur la terre. Mais certains – sciemment ou non – associent dans leur langage le nom de Dieu à des expressions inconvenantes, exprimant l'impatience ou la colère, la révolte contre Dieu, quelquefois le blasphème. La Bible nous dit : « L'Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui aura pris son nom en vain (ou pour mentir) » (Exode 20: 7).

Prononcer le nom de Dieu dans des rites religieux ou dans des prières récitées sans réfléchir, sans une véritable foi, c'est prendre le nom de Dieu en vain. Pire est d'invoquer ce nom pour accréditer un faux témoignage ou un mensonge. Ce nom n'est pas non plus porteur d'un pouvoir magique mis à notre disposition.

Jésus signifie « Dieu sauveur ». Par ce nom, Dieu s'est fait connaître. C'est ce nom que chacun doit invoquer pour être délivré de ses péchés et recevoir la grâce de Dieu, même s'il était jusque-là un blasphémateur. Jésus, par sa mort, a payé pour nos offenses, et un plein pardon est offert à celui qui se repent. Jésus est le seul nom qui a la puissance de nous mettre en relation avec le Père.

Chrétiens, porteurs du beau nom du Christ, le faisons-nous connaître autour de nous ? Si de nos jours la culture occidentale est caractérisée par l'effacement ou le mépris du nom de Dieu, demandons-lui plus de hardiesse pour parler de son amour, et n'ayons pas honte du nom de Jésus. Témoignons de la joie et de la paix qu'il apporte dans nos vies : le vrai bonheur. (La Bonne Semence)

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Jésus fit route avec eux

Par René Barrois le 19 juillet 2017

 

« Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus s’approcha et fit route avec eux.» (Luc 24: 15)

Sur la route qui mène à Emmaüs, deux disciples marchent tristement à cause des événements qui viennent de se dérouler à Jérusalem. Le Maître en qui ils croyaient avoir reconnu le Messie, était mort de façon horrible et injuste. Ils marchent dans une tristesse profonde ; tous leurs espoirs se sont envolés.

Or, voici qu’un homme s’approche d’eux. Il vient les rejoindre là où sont. Rien ne le signalait comme le Seigneur ; il était facile d’accès, agréable en conversation, son insertion dans le groupe se fait aisément : c’est un compagnon. Il fait route avec eux...

Vraiment les disciples n’ont pas «inventé » le ressuscité, sinon ils l’auraient présenté de telle manière que sa Seigneurie aurait éclaté, alors que c’est son humanité qui apparaît. Jésus veut rester accessible, à nos côtés ; il fait route avec nous, il nous accompagne dans nos désespoirs, nos doutes. Mais que fait Jésus à nos côté ? D’abord il écoute, il nous laisse parler. Il nous invite à une étude biblique qui commence par la croix, par le plus troublant, par la mort de l’innocent, par la justice bafouée. Il nous montre que, là même où la justice est anéantie et ligotée, l’amour s’accompli et libère. Il n’y a pas d’amour sans don de soi, sans sacrifice. Es-tu prêt à donner ?

Si nous venons à parler à Jésus de nos situations, de nos interrogations, nous serons écoutés, mais ne croyons pas qu’en poursuivant cette route, nous ferons surgir la lumière. Sur notre chemin, il faut savoir s’arrêter pour écouter Jésus nous expliquer les Écritures afin qu’elles deviennent « une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier » Mais nous sommes lents à croire...Nous avalons en clin d’oeil toutes informations qui nous sont rapportées de toutes parts...et la meilleur étude biblique faite par le ressuscité a de la peine à être reçue. « Seigneur Jésus, tu nous vois avec nos questions, nos points d’interrogations. Fais-nous discerner ta présence en nous et par le Saint-Esprit, fais-nous avancer de progrès en progrès». (Daniel Brion).

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Ce que nous faisons

Par René Barrois le 18 juillet 2017

 

« Je fais une chose : [...] je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » (Philippiens 3: 13-14)

Lorsqu’est mort Roger Ebert, critique cinématographique lauréat d’un prix Pulitzer, un collègue journaliste a écrit de lui : «Malgré sa notoriété, ses honneurs, sa célébrité, ses entrevues exclusives et ses rencontres à faire rêver avec les géants du cinéma, Ebert n’a jamais perdu de vue l’essentiel de notre travail - critiquer des films. Ce qu’il faisait avec un zèle contagieux et un intellect pénétrant» (Dennis King, The Oklahoman).

L’apôtre Paul n’a jamais oublié l’essentiel de ce que Dieu désirait qu’il soit et fasse. L’attention et l’enthousiasme étaient au cœur de sa relation avec Christ. Qu’il ait été en train de raisonner avec des philosophes à Athènes, de vivre un naufrage en Méditerranée ou enchaîné à un soldat romain en prison, il s’est concentré sur son appel à connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, ainsi qu’à le faire connaître à son tour (Ph 3.10).

Tandis qu’il était derrière les barreaux, Paul a écrit ceci à l’Église de Philippes : «[Je] ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ» (3.13,14). Dans quelque situation qu’il se trouvait, Paul s’empressait toujours d’accomplir sa vocation de disciple de Jésus-Christ. Puissions-nous ne jamais oublier l’essentiel de ce que nous sommes appelés à être en tant que disciples de Jésus. (David Mccasland)

 

 

Paul ne se préoccupait que d’une seule chose : sa relation avec Jésus-Christ. (Oswald Chambers)

 

 

 

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Comment Découvrir l’appel aux ministères ?

 

Par René Barrois le 17 juillet 2017

La question qui se pose est souvent celle-ci : «Comment savoir que je suis appelé» ?

L’appel

Il faut établir une distinction entre :

- l’appel général adressé aux hommes pour être sauvés

- l’appel général adressé à tous les chrétiens pour servir

- l’appel particulier adressé à des individus en vue d’un service particulier et précis.

La Parole de Dieu nous donne quelques indications. Elles ne sont plus un cadre hermétique, mais tout appel s’accordera avec elles :

- L’aspiration intérieure : « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une œuvre excellente » (1 Timothée 3: 1).

- Une parole de connaissance accordée à un autre : « Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisis...» (Actes 9: 15).

- Un don spirituel en accord avec l’aspiration intérieure existant déjà dans les personnes concernées (« je les ai appelés » : ils l’étaient et le savaient, Actes 13: 2). Dans ce cas, on ne s’arrête pas à la conviction intérieure, ni à la prophétie : On continue de prier et de jeûner pour qu’il y ait un accord général et une confirmation intérieure collective par le Saint-Esprit.

- Timothée a reçu son appel au travers du discernement de Paul avec l’accord de l’Eglise locale qui rendait de lui un bon témoignage (Actes 16: 1-2). Son appel a été accompagné d’exhortations prophétiques particulières « Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que d’après elles, tu combattes le bon combat. »(1 Tim. 1: 18). L’assemblée des anciens lui a aussi imposé les mains. Un don particulier lui a alors été communiqué et sa nature en a été révélée par prophétie.

On est loin de l’esprit révélé dans les textes suivants : 1 Rois 13: 33 : « Quiconque en avait le désir était consacré prêtre » (voir aussi Juges 17: 6-13 ; 18: 4-6).

Primo, vous sentirez avant tout un appel venant de Dieu. Vous sentirez le fardeau d’accomplir certaines taches. C’est plus que vouloir faire une tache quelconque. C’est comme si vous aviez faim et soif d’exercer un certain ministère. Si vous avez réellement été appelés par Dieu, vous ne serez pas satisfaits tant que vous n’aurez pas répondu à Son appel. C’est différent d’être désigné par quelqu’un ou par un comité quelconque. C’est Dieu qui vous appelle.

Secundo, une personne réellement appelée par Dieu se retrouvera en train d’être équipée par Dieu Lui-même pour bien assumer son ministère. Chacun de ces cinq ministères contient une onction spéciale et surnaturelle, permettant a celui qui y est appelé de faire ce que Dieu lui demande de faire. L’onction accompagne et confirme l’appel. Il n’y a pas d’appel sans onction.

S’il n’y a pas d’onction, il n’y a pas d’appel non plus. Si quelqu’un n’a pas l’onction de Dieu pour un ministère quelconque, il aura beau aspirer à ce ministère, passer quatre ans à l’école biblique, se préparant pour le ministère, mais il n’aura aucune chance de réussir réellement.

Tertio, Dieu lui donnera des nouvelles opportunités d’exercer ses divers dons. C’est à ce moment qu’il devra faire preuve de fidélité. S’il gagne la confiance de Dieu, Il lui confiera plus d’opportunités, de responsabilités et de dons.

Si quelqu’un ne sent aucun fardeau ou aucun appel pour un don et ministère quelconque, ou s’il n’a pas une onction spéciale de Dieu qui lui permettrait d’accomplir une certaine fonction, ou s’il ne reçoit aucune opportunité d’exercer les dons qu’il prétend avoir, qu’il sache que Dieu ne lui a pas appelé à ce ministère. Cette personne doit au contraire s’efforcer à être une bénédiction dans son église locale, dans son voisinage, et dans son bureau. Même s’il n’a aucun des cinq dons-ministères, il est néanmoins appelé à utiliser les talents que Dieu lui a donnés, et rester fidèle.

Bien que les cinq dons-ministères servent un but commun, chacun ne doit nécessairement pas occuper une position identique aux autres. Paul écrivit qu’il « existe une diversité de ministères » (1 Corinthiens 12: 5), signifiant que mêmes ceux qui possèdent des ministères ou dons identiques, opèrent différemment. Même le niveau d’onction des serviteurs ayant un ministère identique diffère. Il y a, à titre exemplatif, certains enseignants qui affichent un niveau d’onction loin supérieur aux autres. Il en est de même pour les dons-ministères. Je crois personnellement que chaque serviteur de Dieu peut accroître le niveau de son onction, en restant fidèle aux enseignements de la Parole, intimement consacré à Dieu et être rempli du Saint-Esprit.

 

 

Adapté par René Barrois

 

 

 

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Garder ses pensées

 

Par René Barrois le 16 juillet 2017

 

« Mon fils garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » (Proverbes 4: 23).

Le sens du mot cœur, dans ce verset, est à rapprocher des paroles de Jésus lorsqu’il parle du cœur : « Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies » (Matthieu 15: 19).

Ces deux textes parlent des pensées qui viennent du cœur. Si du cœur peuvent venir les mauvaises pensées, comme le souligne Jésus, c’est aussi du cœur que peuvent jaillir les sources de la vie, lorsqu’on veille sur nos pensées, comme le souligne le sage Salomon.

Dans sa lettre aux Philippiens, l’apôtre Paul écrit : « Réjouissez- vous… Montrez de la douceur… Présentez vos besoins à Dieu… avec actions de grâce… Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4: 4-7).

Encore une fois, cœur et pensées vont ensemble, et il est précisé que cœur et pensées seront gardés en Jésus-Christ. Ici, l’apôtre nous donne quelques indications précieuses pour veiller sur nos pensées afin qu’elles soient gardées dans ce qui plaît à Dieu. Remarquons une chose très importante, c’est que Dieu veut se mettre de notre côté pour garder nos pensées. En effet, il est bien dit que c’est « la paix de Dieu » qui gardera nos pensées.

Pour que Dieu nous communique sa paix, il nous est donné quelques recommandations, toutes à notre portée, et qui nous incombent :

Premièrement : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ». Les bougons, les râleurs, les mécontents, les grincheux, les pleurnichards, ceux qui se lamentent continuellement de leur sort… auront du mal à avoir des pensées gardées en Christ.

Deuxièmement : « Que votre douceur soit connue de tous ». Les amers, les sarcastiques, les caustiques, ceux qui mordent… ne pourront garder des pensées ancrées en Jésus.

Troisièmement : Ceux qui savent faire confiance à Dieu en toutes circonstances, en lui remettant « tous leurs besoins, et en lui rendant grâces pour toutes choses », seront aidés par « la paix de Dieu », pour que leurs pensées soient gardées dans ce qui est bien et agréable à Dieu.

 

 

Ma prière pour ce jour : Seigneur, merci de m’avoir libéré des pensées mauvaises qui remplissaient mon cœur ; maintenant, désirant garder mes pensées centrées sur Jésus, je te prie pour que la joie du salut, la douceur de Christ, et la confiance en Dieu remplissent ma vie. Amen ! (Paul Calzada)

 

 

 

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Principe de surveillance

Par René Barrois le 15 juillet 2017

 

« À tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, on donne une marque sur la main droite ou sur le front, [afin] que personne ne puisse acheter ou vendre, sinon celui qui a la marque de la Bête, ou le nombre de son nom. » (Apocalypse 13: 16-17).

De nos jours le terrorisme devient de plus en plus virulent sur notre planète. On pourrait se réjouir que nombre d’attentats puissent être évités par l’exploitation rigoureuse de maigres informations : images d’une caméra de surveillance, géolocalisation d’un portable, décryptage de messages codés sur internet… Ces technologies nouvelles nous semblent providentielles, et d’un certain point de vue elles le sont ! Cela commence par nos nouveaux passeports biométriques, munis d’une « puce » qui rassemble des données identitaires telles que nos empreintes digitales, notre photo numérisée… On présente un but louable pour justifier ces nouvelles méthodes sécuritaires : mieux lutter contre le terrorisme par exemple. Mais elles s’inscrivent dans un vaste mouvement de collecte informatique de toutes les informations concernant les citoyens que nous sommes.

Un journaliste écrivait récemment : « Tant que nous bénéficions de garanties démocratiques minimales, ce fichage peut encore passer pour un mal nécessaire ; mais qu’arriverait-il demain, si un régime autoritaire, voire dictatorial, venait au pouvoir ? » Le croyant, lui, voit plus loin dans ce principe de surveillance ! Il y voit la future domination de la Bête (un dictateur sous la puissance de Satan) qui s’emparera de ces données technologiques pour répertorier tous les habitants de la terre, connaîtra tout sur chacun et pourra ainsi les dominer et les gouverner d’une main de fer. Tout paraît se mettre en place pour ce moment proche, avec toutes les persécutions qui l’accompagneront pour frapper ceux qui refuseront “la marque de la Bête”.

L'enfant de Dieu qui voit arriver ces choses sait qu’il aura été enlevé dans les cieux avant qu’elles ne se mettent totalement en place au service de la Bête ; il sera « pour toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4: 17). Mais que ceux qui sont tièdes ou remettent toujours au lendemain un contact bénéfique avec Dieu ouvrent les yeux ! Ce principe de surveillance est un signe avant-coureur de la domination satanique et des années de tribulation où il sera trop tard pour se mettre en règle avec Dieu. Tout montre l’imminence du retour du Seigneur pour enlever son Église. « C’est pourquoi, comme dit l’Esprit Saint, aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 3: 7). (Plaire au Seigneur)

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Le travail de Jésus sur la terre

Par René Barrois le 14 juillet 2017

 

Lecture: Luc 4: 14-22

 

    Jésus est venu sur la terre pour révéler l’amour du Père et apporter le salut aux hommes. Il a démontré une extraordinaire puissance et une inégale, même sur la maladie et la mort.

Hébreux 13: 8, il est toujours le même approchons-nous de lui par la foi pour recevoir ce qu’il veut nous donner.

Verset 14 à 18 : Jésus est revêtu de la puissance du Saint-Esprit (Matthieu 3: 16-17 ; Actes 10: 38) ; Il est venu avec cette puissance pour sauver, guérir, délivrer, libérer.

Verset 15 : Jésus enseigne (Jean 14: 6). Il est la Parole vivante, la Vérité.

Verset 15 : Jésus est glorifié par tous. A cause de ses œuvres dans notre vie, rendons témoignage autour de nous pour glorifier son Saint Nom.

Verset 18 : Il annonce une bonne nouvelle aux pauvres (Matthieu 5: 3).

Verset 18 : Il guérit ceux qui ont le cœur brisé (Luc 7: 11-17).

Verset 19 : Il proclame aux captifs la délivrance (Luc 8: 26-33 , 13: 16 ; Colossiens 1: 3).

Verset 19 : Il donne la vue aux aveugles (Matthieu 20: 29-34 ; Marc 10: 46-53 ; Luc 7: 21).

Verset 19 : Il renvoie libre les opprimés (Jean 8: 36).

Verset 19 : Il publie une année de grâce (Éphésiens 2: 8-9).

 

    Ayons maintenant les yeux fixés sur Jésus qui peut tout (Matthieu 11: 5). Les verbes au présent nous montrent ce que Jésus fait pour nous aujourd’hui. (Jean-Marc Ferez).

 

 

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L’épreuve de la foi

Par René Barrois le 13 juillet 2017

 

« Afin que notre foi bien plus précieuse que l’or périssable, cependant éprouvé par le feu se trouve être un sujet de louange, de gloire et d’honneur, lors de la révélation de Jésus-Christ. » (1 Pierre 1: 7).

L’or est périssable ; la foi, elle, ne périt jamais. Elle est plus précieuse que l’or, même si ce dernier est éprouvé par le feu. Un jour, j’ai eu l’occasion de voir comment on purifiait le précieux métal.

Un homme prit de l’or qu’il plaça dans un creuset et mit le feu à pleine puissance. D’abord il devint rouge sang, puis son aspect changea et changea encore. Alors l’homme prit un instrument et le passa à la surface de l’or afin d’éliminer toute substance étrangère. Il répéta l’opération plusieurs fois jusqu’à ce que toute scorie soit enlevée. Puis il le mit de nouveau au feu et dit : « Regardez ». Alors là, penché au dessus du creuset, je vit mon visage se réléter. C’était merveilleux. L’épreuve de votre foi est beaucoup plus précieuse que l’or périssable.

Quand Dieu vous purifie ainsi au travers d’épreuves, d’incompréhensions, de persécutions, de souffrances, et que vous êtes accusés injustement, Jésus vous donne la clé : Réjouissez-vous au jour de l’épreuve.

Biens-aimés, quand vous êtes éprouvés par le feu, le Maître vous débarrasse de tout ce qui ne peut refléter son image. Il enlève toute impureté et tout mal de votre vie, jusqu’à ce qu’il voit son visage se réflèter en vous.

Prière : Seigneur, je me réjouis dans mes épreuves et dans mes souffrances car c’est ainsi que tu purifies ma foi afin que ma vie soit en mesure de te refléter. Amen. (Smith Wigglesworth)

 

 

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Être stisfait de ce que nous avons

Par René Barrois le 12 juillet 2017

 

« Mieux vaut le creux de la main rempli, et le repos, que les deux mains pleines, avec le travail et la poursuite du vent. » (Ecclésiaste 4: 6)

Dans notre civilisation de consommation, chacun est avide de posséder davantage ; nous sommes toujours en danger de nous laisser contaminer par la fièvre du « toujours plus » qui sévit !

Elle ne date pas d’hier puisque nos premiers parents, qui pouvaient profiter à satiété de tous les fruits du jardin d’Éden, ont voulu aussi goûter au seul dont ils ne devaient pas manger. Le serpent avait déjà trouvé la clef de la séduction : il a fait miroiter devant eux les avantages qu’ils tireraient de la possession de ce fruit défendu. C’est le même hameçon dont les publicitaires se servent aujourd’hui.

N’oublions pas que le diable veut toujours nous faire sortir de la dépendance de Dieu en attisant nos convoitises naturelles. Il nous pousse à nous comparer de préférence à ceux qui possèdent plus que nous, ce qui crée de l’insatisfaction en nous.

Demandons au Seigneur de nous aider à regarder vers ceux qui sont moins privilégiés que nous sur le plan matériel ! Cela nous aidera à être satisfaits et reconnaissants. Ils sont certainement nombreux nos frères et sœurs ou nos voisins qui s’estimeraient comblés s’ils bénéficiaient de nos ressources et de notre santé.

Quel changement lorsque, avec l’aide de Dieu, nous considérons la vie sous cet angle ! Les éléments de notre confort deviennent des dons de Dieu et nous découvrons de nombreux motifs de reconnaissance et d’actions de grâces.

Les mots d’ordre de notre civilisation de la consommation et ses slogans publicitaires perdent alors leur impact. Nos valeurs et nos priorités changent. Nous goûtons le “repos” intérieur du « comblé » et nous trouverons le temps pour aider les autres.

Cette vraie satisfaction, seul Jésus Christ la donne. Il n’est pas nécessaire de courir le monde pour la trouver, ni de dépenser son argent pour l’acquérir : « Dieu comblera tous [nos] besoins selon ses richesses en gloire dans le Christ Jésus » (Philippiens 4: 19).

On l’a dit : Nous ne sommes riches que de ce que la mort ne peut pas nous enlever ! (Plaire au Seigneur)

 

 

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La confiance en Dieu

Par René Barrois le 11 juillet 2017

 

« Béni l'homme qui se confie en l'Éternel, et de qui l'Éternel est la confiance! Il sera comme un arbre planté près des eaux; il étendra ses racines vers le courant; il ne s'apercevra pas quand la chaleur viendra, sa feuille sera toujours verte; dans l'année de la sécheresse il ne craindra pas, et il ne cessera de porter du fruit. » (Jérémie 17: 7-8)
    L'eau est l'un des principaux éléments qui entrent dans la constitution d'un arbre; en fonction des variétés, elle représente 30 à 80 % de ses éléments. Pour compenser l'évaporation, l'arbre doit puiser constamment une grande quantité d'eau dans le sol.
Ainsi en est-il du croyant. S'il veut croître spirituellement, il doit boire sans cesse à cette source spirituelle qu'est la personne du Seigneur Jésus. En pratique cela signifie vivre près de lui par la prière, la lecture de la Bible. Le contact avec d'autres croyants ne peut qu'enrichir cette relation.
    Chaque jour vécu dans la proximité du Seigneur nous fait progresser et nous enracine dans son amour (Éphésiens 3: 18). Mais, comme l'arbre est soumis à la chaleur de l'été, nos vies peuvent être troublées par des difficultés: problèmes familiaux, maladie, chômage, ou même incompréhensions entre chrétiens. Il y a des raisons de s'inquiéter, d'être découragé et abattu, mais la Bible affirme: “Il ne craindra pas”, et même “il ne cessera de porter du fruit”. Celui qui a mis sa confiance dans le Seigneur ressent bien les difficultés, il en souffre, mais il reste ferme et paisible. L'épreuve deviendra une nouvelle occasion de faire l'expérience de la grâce de Dieu.
    Le “feuillage” reste vert: ce que l'on voit du chrétien, sa paix, sa sérénité, n'est pas affecté par ce qu'il traverse. Sa confiance en Dieu ne s'est pas évaporée sous la pression des difficultés. Même isolé, il puise directement auprès de Dieu la nourriture pour porter du fruit, c'est-à-dire pour montrer dans sa conduite les caractères du Seigneur. (La Bonne Semence)

 

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Basiquement humain

Par René Barrois le 10 juillet 2017


« Le troisième a le visage d'un homme » (Apocalypse 4: 7)

Même au ciel, Dieu a voulu conserver chez ses adorateurs la trace de leur humanité ; elle n’est jamais une excuse pour ne plus remplir notre fonction d’adorateur ici-bas, puisque au ciel les adorateurs ont aussi un visage d’homme
Au-delà de cette approche des choses, ce visage d’homme (comprenez votre nature humaine), vous y êtes confronté tous les jours ; vos misères vous collent à la peau, vos échecs sont encore là, malgré vos efforts et votre piété.

Vous êtes comme tout le monde, pourtant vous espériez faire mieux, mais voilà, la réalité est tout autre !
Vous n’êtes pas plus fort, ni meilleur que vos pères ; lorsque la tentation vient se coucher à votre porte, vous avez bien du mal à y résister ; lorsque la souffrance vous atteint et que l’épreuve est là, vous doutez, comme n’importe qui ; vous n’avez rien d’extraordinaire en vous, vous avez un visage d’homme et finalement vous constatez que ce qui est vraiment bon chez vous, c’est ce que Dieu a mis lui-même !


A partir de là, deux constats s’imposent. C’est rassurant pour votre humilité de savoir ce que vous valez vraiment ; mais aussi, veillez sur vous-même, prenez soin d’identifier vos points faibles et de vous tenir sur vos gardes. Quand bien même les autres vous mettraient sur un piédestal, vous ne serez jamais rien d’autre qu’un petit humain basique ! Alors prudence !


Une prière pour aujourd'hui
Loin de me décourager, ou de me laisser culpabiliser par mon humanité décevante, je viens chercher un refuge dans tes bras, Jésus. Viens m’aider à me garder moi-même avec ta grâce. J’humilie mon cœur à tes pieds, Seigneur. (Église évanélique d’Aubagne)

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Esclaves de nos machines ?

Par René Barrois le 09 juillet 2017

 

« Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit. » (1 Corinthiens 6: 12)

Connaissez-vous la parabole de Luc 14 ((versets 15 à 24)) ?

C’est l’histoire d’un homme qui donne un festin. Elle illustre l’invitation que Dieu adresse à tous, désirant remplir le ciel, ce lieu de gloire et de bonheur. Mais chose étrange : c’est à qui trouvera la meilleuse excuse pour décliner l’invitation …

– « J’ai acheté cinq paires de boeufs, et je vais les essayer, explique l’invité, excuse-moi, je te prie ».

Notre attitude n’est-elle pas souvent analogue à celle de cet invité ?

L’homme moderne est souvent tellement absorbé par ses activités qu’il reste sourd à cette invitation de Dieu.

Cinq paires de boeufs de nos jours ce pourrait être une nouvelle machine, une nouvelle voiture, un nouvel ordinateur…

Une invention géniale conçue pour faciliter notre travail, pourrait-elle nous empêcher de nous mettre en règle avec Dieu ? Sacrifier une éternité de bonheur pour une occupation passagère ?

On pense à Esaü échangeant la bénédiction divine contre un plat de lentilles.

Pour nous qui croyons au Seigneur Jésus comme notre Sauveur et Seigneur, se pourrait-il qu’une activité passionnante entrave notre relation avec Dieu ? Qu’elle prenne trop de place dans notre vie ? Qu’elle devienne comme une idole à qui nous sacrifions tout notre temps libre ? Sommes-nous esclaves de nos machines ou bien ne sont-elles que des outils à notre disposition et à la disposition de notre Maître ?

 

 

Cela vaut la peine de se poser la question. (EPUFRANCE)

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Le Seigneur est là

Par René Barrois le 08 juillet 2017

 

« Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus s’approcha, et fit route avec eux… Il leur dit : De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes ? » (Luc 24: 15-17).

Vous avez peut-être connu la mort d’un rêve ou l’effondrement du pont sur lequel reposait votre avenir idéal. Vous souffrez peut-être à cause d’une situation décevante en ce moment-même. Si tel est le cas, vous avez la possibilité de faire l’expérience de l’abondance de sa présence comme jamais auparavant dans votre vie. Sur le chemin d’Emmaüs, deux disciples quittaient Jérusalem, l’âme en peine, pensant que Jésus était mort. C’est fini. Plus d’espoir. Vous pouvez peut-être ressentir la douleur des disciples.

Les deux hommes de cette histoire sont abattus, et c’est à côté d’eux que Jésus vient se tenir pour les renouveler, les fortifier dans leur foi. La vie n’épargne personne. Il pleut sur tout le monde, que vous soyez bon ou mauvais. La différence entre un enfant de Dieu et celui qui ne l’est pas, durant l’épreuve, réside dans le fait que Jésus marche à vos côtés.

Aujourd’hui, le Seigneur est près de vous. Il ne vous abandonne pas, même si vous subissez le poids accablant de votre douleur. Même si vous pensez que votre rêve est brisé, le Seigneur est là.

Lorsque ma première fille est née, elle est restée trois semaines entre la vie et la mort au service réanimation du C.H.U. de Saint-Etienne. Je ne savais pas si elle s’en sortirait, mais j’avais la conviction d’une chose : Jésus était sur la route de mon incertitude. Prenez courage, vous n’êtes pas seul. (Patrice Mortorano)

 

Extrait du livre «SAISIS LA VIE» :https://www.patricemartorano.com/boutique/saisis-la-vie/

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Simple politesse !

Par René Barrois le 07 juillet 2017

 

« Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt. » (Jean 13: 7)

Au premier siècle, la coutume voulait que lorsqu’un invité arrivait dans une maison, le maître des lieux, à cause de la poussière du chemin lui lave les pieds ou les lui fasse laver par un serviteur.

Au cours du dernier repas que Jésus prend avec ses disciples avant son arrestation, il se ceint d’un linge pour leur laver les pieds.

Le geste de Jésus ne semble apparemment pas poser de questions à l’ensemble des disciples. Mais Simon Pierre, intrigué par l’attitude de Jésus qui bouleverse les habitudes, proteste : « Non ! Tu ne me laveras pas les pieds ! » Nous constatons ici encore la spontanéité de ce disciple. Il ne comprend pas et il le fait savoir. Jésus lui dit : « Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt. » Par ce geste, Jésus désire mettre le comble à son amour pour lui et le déclarer pur.

Aujourd’hui, comprenez-vous toutes les actions de Jésus en votre faveur ? Sachez que Dieu agit toujours par amour pour nous et qu’un jour nous comprendrons pleinement le pourquoi des choses. Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part ? (Jérémie 32: 27)

Le plus étonnant, c’est que Jésus ait accepté de pardonner nos péchés en mourant crucifié sur le mont Golgotha, nous ouvrant ainsi, la porte de la vie éternelle. (Jack Mouyon).

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La belle-mère de Pierre

Par René Barrois le 06 juillet 2017

 

« La belle-mère de Simon était en proie à une forte fièvre… S’étant penché sur elle, il (Jésus) commanda sévèrement à la fièvre, et celle-ci la quitta: s’étant levée à l’instant, elle les servait. » (Luc 4: 38-39).

Cette femme était “en proie à une grosse fièvre”, dit Luc, le médecin bien-aimé. Image de l'état de l'homme pécheur, agité, sans repos, n'ayant pas la paix avec Dieu. Mais “on le pria pour elle”. Prions aussi pour les âmes qui périssent autour de nous dans ce monde agité! Alors, le Seigneur qui se plaît à répondre à de telles prières, s'est “penché sur elle”. Quelle tendresse dans cette expression! Comme elle nous parle de l'amour qui l'a conduit à s'abaisser jusqu'à nous! Il s'est penché sur notre profonde misère et nous a délivrés: la fièvre “la quitta”. Désormais, plus d'agitation; c'est le repos, la paix avec Dieu. Mais dans quel but avons-nous été délivrés? Quelle est alors notre responsabilité?

S'étant levée… Il y a une activité à déployer.

À l'instant… Ne perdons pas de temps!

Elle les servait… C'est à cela que nous sommes appelés.

En Matthieu 8: 15, il est écrit: “Elle le servait”. En Marc et en Luc: « Elle les servait ». C'est la même chose: notre service concerne le Seigneur et tous les siens. « Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits qui sont mes frères, vous me l'avez fait à moi » (Matthieu 25: 40).

N'est-ce pas par les affections du cœur que nous pourrons comprendre, comme la belle-mère de Pierre l'a compris, ce qu'il convient de faire? C'est bien dans la faiblesse que nous pouvons servir: quelle force y avait-il chez cette femme tout juste guérie de cette grosse fièvre? Nous réalisons quelque peu tout ce que notre service comporte d'imperfections. Mais surtout pour servir, une chose est nécessaire: il faut aimer ceux que l'on sert. C'est l'attachement au Seigneur qui permet de discerner et d'accomplir ce qu'il attend de notre part ! (d'après P. Fuzier)

Seigneur, tu nous formes chaque jour,

Tu veux des témoins de ton amour.

Notre modèle, c'est toi, Seigneur,

Rends-nous fidèles et pleins d'ardeur.

Fais-nous la grâce de vivre pour toi,

De servir humblement, et par la foi.

(R. Demaurex)

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Son amour et notre réponse

 

Par René Barrois le 05 juillet 2017

 

« Bien-aimés, aimons-nous l'un l'autre, car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. » (1 Jean 4: 7, 9, 19).

Jésus bouleverse les valeurs du monde. Il déclare par exemple : « Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas » (Matthieu 19. 6). Il place les enfants au centre du royaume. Il explique que la responsabilité est un service et non un honneur. Il entend le cri de l'aveugle Bartimée, à Jéricho et, alors que tous le repoussaient, lui l'appelle. Il nous dit qu'il sera difficile à un riche d'entrer dans le royaume des cieux.

Les apôtres étaient stupéfaits de ce renversement des idées reçues. Et souvent, nous aussi trouvons qu'elles sont bien difficiles à intégrer dans notre vie moderne centrée sur le « moi » et sur l'intérêt.

Tel est le mystère de l'évangile : Jésus est venu proposer l'amour de Dieu qui ouvre les bras à tous, en commençant par les plus faibles, les pauvres, les malades, les petits.

Si vous voulez suivre Jésus, il n'y a pas d'autre chemin : aimer sans limite, au risque d'affronter ceux que cet amour dérange. C'est cela la substance du message de Jésus : Je vous aime et je vous l'ai montré. La seule réponse que j'attends, c'est votre amour. Et vous me le montrerez en aimant Dieu et en aimant votre prochain.

Demandez à Dieu de mettre cet amour dans votre coeur pour qu'il le remplisse. (La Bonne Semence)

 

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Les œuvres peuvent-elles sauver ?

Par René Barrois le 04 juillet 2017

 

« La foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2: 28)
Ce verset est souvent mal compris et bien des personnes s’en servent pour proclamer qu’il faut faire des œuvres pour obtenir le salut. Remarquons d’abord que cette déclaration de Jacques ne signifie aucunement que les œuvres sauvent, autrement elle contredirait les enseignements de Paul tels que :
« C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 2: 8)
« L’homme n’est pas justifié sur la base des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ » (Galates 2: 16)
« Dieu nous sauva, non sur la base d’œuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde…» (Tite 3: 5)
Quand Jacques dit que la foi sans les œuvres est morte, il rejoint la pensée du Seigneur Jésus : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits… Tout bon arbre produit des bons fruits, mais l’arbre mauvais produit des mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits, ni un arbre mauvais produire de bons fruits » (Matthieu 7: 15-20).
Les œuvres sont les fruits de la foi ainsi prouvée aux yeux des hommes, mais Dieu qui connaît nos cœurs jusque dans les moindres recoins, n’a pas besoin de voir nos œuvres pour savoir si nous avons la foi.
Imaginons que je me présente à un architecte en vue d’une embauche, lui déclarant que je suis un excellent dessinateur. L’architecte va me demander que je lui prouve mes talents en lui montrant ce que je sais faire. Dieu, lui, n’a pas besoin de preuve parce qu’il me connaît et sait si j’ai des talents de dessinateur ou non.
Quelles œuvres pourrions-nous d’ailleurs faire pour gagner la faveur du Dieu saint ? Toute œuvre aussi bonne, aussi grande, aussi sincère soit-elle ne peut rien ôter au fait que nous sommes pécheurs. Seule, l’Œuvre de Jésus Christ accomplie à la croix sauve le croyant à tout jamais. Il l’a accomplie parfaitement, il n’y a rien à ajouter. Vouloir faire des œuvres pour le salut de son âme, c’est vouloir ajouter à l’Œuvre de Christ, c’est donc considérer que son sacrifice n’est pas suffisant.

Quand le gardien de prison demanda à Paul et à Silas: « Que faut-il que je fasse pour être sauvé? », ils ne répondirent pas: « Fais ceci ou fais cela » mais : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé ». (Actes 16: 29-31).
CROIRE : voilà la condition pour être sauvé. Ce même apôtre dira plus tard à Tite après avoir rappelé que nous ne sommes pas sauvé sur la base de nos œuvres: « Insiste là-dessus , afin que ceux qui ont cru Dieu s'appliquent à être les premiers dans les bonnes œuvres : c'est ce qui est bon et utiles aux hommes » (Tite 3: 8)
Le croyant doit accomplir des bonnes œuvres, non pas pour son salut, mais pour plaire à son Sauveur et par amour pour son prochain. De telles œuvres sont le fruit de la foi. (La vérité sûre).

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Jeunes, priez !

Par René Barrois le 03 juillet

 

« Dieu m'a écouté ; il a fait attention à la voix de ma prière. » (Psaume 66: 19)

« Au jour où je craindrai, je me confierai en toi. » (Psaume 56: 3)

« Fabien, dit une mère à son fils qui quittait la maison pour partir en mer, si jamais tu es en difficulté, prie Dieu ! » Jusque-là il n'avait jamais accepté de mettre sa vie sous la direction de Dieu. Sa mère en souci se disait : s'il voulait au moins penser à lui quand il aura des moments difficiles !

Fabien, énergique comme beaucoup de jeunes de son âge, ne voyait pas la nécessité de prier. De toute façon, il voulait décider lui-même de sa vie.

Cependant, dès la première traversée, il fut contraint de prier. Seul sur le pont, alors qu'il était occupé à une tâche ordinaire qui n'aurait pas fait perdre l'équilibre à un marin expérimenté, il fut projeté par-dessus bord par une secousse brusque et inattendue.

« Ô Dieu, si tu existes, prouve-le maintenant ! » cria-t-il avant de s'enfoncer dans les eaux.

Dieu était attentif. À ce moment-là, un marin venait à sa recherche. Personne sur le pont… Regardant aussitôt la mer, il aperçut la tête de Fabien qui sortait de l'eau. Avec beaucoup d'efforts, il réussit à le sauver in extremis. Fabien, de nouveau en sûreté à bord, parla de sa courte prière, mais rien ne changea dans sa vie.

Pourtant, au retour de cette traversée, il accepta d'accompagner sa mère à une réunion d'évangélisation. Dieu existait bien, n'avait-il pas fait preuve d'une grande bonté envers lui ? Comment pouvait-il rester insensible ? Une voix intérieure lui disait : “Fabien, ne résiste plus !” Repentant, il confessa alors à Dieu qu'il avait souvent méprisé ses appels. Il reçut le pardon et la paix par la foi en Jésus Christ. (La Bonne Semence)

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Pourquoi prier ?

Par René Barrois le 02 juillet 2017

 

« Priez sans cesse » (1 Thessaloniciens 4 : 17).

Pour beaucoup, la prière c’est surtout la récitation de formules, de répétitions... Selon la Parole de Dieu, la prière c’est une démarche vers Dieu, une recherche de sa présence pour lui parler. Il convient donc d’avoir un état d’esprit et un comportement qui convient, car la prière est un droit chrétien de base.

a) C’est un commandement. Dans ce passage de l’Ecriture, nous lisons : « Priez sans cesse ». A cet égard nous devons agir en toute obéissance. Ce n’est pas un ordre aveugle. Il ne s’agit pas de prier pour prier, ce principe frôle la superstition. Jésus, parlant sur le sujet de la prière disait : « En priant ne multipliez pas de vaines paroles, comme le font les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. » (Matthieu 6 : 7). Priez « sans cesse » ne veut pas dire continuellement, mais plutôt, que tout au long de la journée nous adressions à Dieu tout genre de prières quelques soient les circonstances. Paul rappelle dans Colossiens 4 : 2 : « Persévérez dans la prière », c’est-à-dire avec ferveur et résolution. Ce que Dieu cherche c’est la communion avec nous « Invoque-moi, et je te répondrai » (Jérémie 33 : 3).

b) Pour résister et tenir ferme contre Satan. Paul nous révèle que « Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprit mauvais et méchants. » (Éphésiens 6 : 12). Le combat que nous livrons contre les forces spirituelles de Satan demande une prière intensive de notre part, en priant « par l’Esprit ». Gloire à Dieu, car Satan a été désarmé et vaincu par notre

Seigneur Jésus-Christ « Il a dépouillé les dominations et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles à la croix. » (Colossiens 4 : 6). Par la prière le croyants se réfugient en Dieu et ils se confient en Lui pour refouler le diable « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation, l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. » (Matthieu 26 : 41).

c) Pour ses propres besoins. Qu’ils soient matériels ou spirituels. La Parole de Dieu nous encourage dans ces domaines « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toutes choses faites connaître à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. » (Philippiens 4 : 6). Cet aspect de la prière est donc légitime, déchargeons-nous sur le Seigneur de toutes nos difficultés et de nos inquiétudes ; mais veillons à ce que nos prières ne se bornent pas à des demandes pour satisfaire nos désirs. « Vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demander mal, afin de satisfaire vos passions. (Jacques 4 : 3).

d) Pour reconnaître nos fautes. Il nous arrivera, le long de notre pèlerinage chrétien de satisfaire la tentation et de péché. N’hésitons pas à confesser de suite à Dieu les fautes dont l’Esprit nous rend conscients. Il est important de reconnaître nos péchés et de rechercher le pardon et la purification auprès de Dieu, « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner, et nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1 : 9).

e) Eviter les inquiétudes. Nous sommes assaillis de toutes sortes de problèmes et de soucis : problèmes d’argent, soucis de santé, d’assurance de l’emploi, soucis familiaux, problèmes d’ordres spirituels « Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ; qu’il prie. » (Jacques 5 : 13).

f) Pour présenter les besoins des autres. Ceux des frères et sœurs dans la foi comme ceux de personnes encore incroyantes, ceux de nos familles, ceux des autorités qui nous gouvernent... « J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour les hommes... » (1 Timothée 2 : 1-4).

g) Pour l’adoration et la louange. C’est l’aspect le plus élevé de la prière. Nous nous oublions nous-mêmes pour penser à Dieu et lui dire notre profonde reconnaissance et admiration « Chaque jour je te bénirai, et je célèbrerai ton nom à toujours et à perpétuité. » (Psaume 145 : 2), « Priez en tout temps par l’Esprit, avec toutes sortes de prières et supplications. Veillez-y avec une entière persévérance. Priez pour tous les saints. » (Éphésiens 6 : 18). (René Barrois)

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S’attendre à Dieu

 

Par René Barrois le 01 juillet 2017

 

« L’Éternel est bon pour ceux qui s’attendent à lui, pour l’âme qui le cherche. C’est une chose bonne qu’on attende, et dans le silence, le salut de l’Éternel. » (Lamentations de Jérémie 3: 25,-26)

De nombreux versets de la Bible nous enjoignent à nous attendre à l’Éternel. Ils sont accompagnés :

d’un encouragement : « Attends-toi à l’Éternel ; fortifie-toi, et que ton cœur soit ferme : oui, attends-toi à l’Éternel » (Psaume 27: 14).

d’une promesse : “Attends-toi à l’Éternel et il te sauvera” (Proverbe 20: 22)

d’une action à mener : « Attends-toi à l’Éternel, et garde sa voie » (Psaume 37: 34).

Dans bien d’autres versets, le fidèle rappelle qu’il s’est attendu à l’Éternel : « C’est à toi que je m’attends tout le jour » (Psaume 25: 5) ou « Les yeux de tous s’attendent à toi » (Psaume 145: 15).

Mais, qu’est-ce que « m’attendre à Dieu » ?

M’attendre à Dieu, c’est plus que compter sur lui, c’est orienter toute mon attention sur lui dans une anticipation intense, pleine d’espérance de ce qu’il va accomplir pour moi. Cela implique de lui faire confiance de tout mon être, au lieu de m’évertuer à vouloir tout contrôler par moi-même. C’est vivre en comptant sur lui chaque jour et à chaque heure. C’est comme cela d’ailleurs que Dieu avait prévu que nous passions notre existence terrestre. L’être humain avait été conçu pour qu’il garde conscience de la présence divine dans toutes ses activités quotidiennes.

Dieu a promis de nombreuses bénédictions à celui qui s’attend à lui : des forces renouvelées, la possibilité de traverser la terre sans se laisser abattre par les circonstances, la conscience, toujours en éveil, de sa présence active… S’attendre à Dieu permet aussi de lui rendre grâce continuellement, de vivre dans une dépendance absolue vis-à-vis de lui et d’être disposé à faire sa volonté en toutes circonstances. Une telle attitude permet d’avoir des relations intenses et profitables avec notre Père.

Mon Dieu, donne-moi de m’attendre à toi tout le jour et tous les jours. Tu as promis : « Ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes comme des aigles ; ils courront et ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas » (Esaïe 40: 31). Quel programme ! (Plaire au Seigneur)


 

 

 

 

 

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