Juin 2021
26/05/2021 08:53
Plan de lecture quotidienne :
Esther 1-4 Luc 24 : 36-53
Dieu est saint et mon péché m’empêche d’être en relation avec lui
Transmis par René Barrois le 30/06/2021
À plusieurs reprises, dans la Bible, il est écrit que notre Dieu est un Dieu saint, trois fois saint et c’est ce qui fait sa beauté et sa gloire. Régulièrement dans sa Parole, cela nous est rappelé du début à la fin des Ecritures.
« Qui est comme toi magnifique en sainteté, digne de louanges » (Exode 15 : 11)
(disaient Moïse et les enfants d’Israël)
Quand je parle de la sainteté de Dieu, je veux dire qu’il est spirituellement et moralement parfait dans toutes ses pensées, ses actions, ses motifs et tous les autres aspects de sa personne. Il est absolument sans péché et sans souillures. Il ne peut être que la pureté même.
« Je suis saint moi, l’Eternel votre Dieu » (Lé 19 : 2)
« Nul n’est saint comme l’Eternel » (1 Samuel 2 : 2)
« Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité » (Habakuk 1 : 12-13)
Dieu nous regarde vivre des cieux : il voit tout ce que nous faisons et disons.
« Car il regarde du lieu élevé de sa sainteté ; du haut des cieux, l’Eternel regarde sur la terre… » (Psaume 102 : 20). Rien ne lui échappe.
Le prophète Esaïe, suite à une vision de Dieu qu’il a eu, a pu dire :
« Je vis le Seigneur assis sur un trône élevé…Des séraphins (anges) se tenaient au-dessus de lui…Ils criaient l’un à l’autre et disaient : Saint, saint, saint est l’Eternel des armées…
Et il a ajouté : Malheur à moi ; je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures. » (Esaïe 6 : 1-5)
Dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dans sa vision du ciel, a dit avoir vu, autour du trône et au milieu, 4 êtres vivants remplis d’yeux tout autour et au-dedans qui ne cessaient de dire jour et nuit : « Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le TOUT-PUISSANT, qui était, qui est, et qui vient ! » (Apocalypse 4 : 8)
Une sainte frayeur devrait s’emparer de nous ; nous aussi nous devrions dire :
« Malheur à nous, nous sommes perdus ».
« Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé. »
Nous sommes tous flétris comme une feuille et nos crimes (toutes nos mauvaises actions) nous emportent comme le vent …Aussi nous as-tu caché ta face … (Esaïe 64 :5-6)
Sans Christ dans notre vie, chacun de nous est condamné à une mort éternelle certaine et à l’enfer, nous nous enfonçons dans la boue de notre péché. Une personne dans de la boue, est-elle capable de s’en sortir seule ? Non ! Elle s’enfonce de plus en plus. Il en est de même pour nous.
Nous nous enfonçons de plus en plus dans notre péché, sans pouvoir nous en sortir, sans pouvoir en être délivré.
La Parole de Dieu dit que nous sommes tous naturellement inutiles et rebelles.
« Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. » (Romains 3 : 12)
« Il n’y a point de juste, pas même un seul ; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul…La destruction et le malheur sont sur leur route ; ils ne connaissent pas le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux… » ( Romains 3 : 10-18)
Mais j’ai une bonne nouvelle pour vous : Jésus, le Fils de Dieu est venu ; il est mort sur une croix pour rétablir notre relation avec ce Dieu très très saint qui ne peut voir le péché.
Jésus le Juste a répandu son sang pour nous coupables. Jésus, l’Agneau de Dieu est venu ôter le péché du monde. Il a donné sa propre vie pour nous sauver et désormais, celui qui se repent et qui reçoit Jésus est libéré de cette terrible condamnation. C’est là la clé de notre salut et de notre accès au ciel.
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9).
« Le sang de Jésus (le Fils de Dieu) nous purifie (et continue de nous purifier) de tout péché » (1 Jean 1 : 7).
Réalisez-vous l’absolue nécessité de vous tourner vers Dieu pour régler la question de votre péché une fois pour toutes ? Le Seigneur vous appelle à le faire à l’instant.
Maintenant, pour nous qui avons déjà réalisé ces choses, qui avons confessé notre péché et qui nous en sommes sincèrement repenties, notre relation avec Dieu a été instantanément rétablie. Le Seigneur nous appelle ses enfants ; nous pouvons depuis entrer dans sa sainte présence revêtus de la robe de justice de Jésus, robe blanche immaculée, grâce à son sang qui nous a purifiés. Nous sommes devenus une nouvelle créature par Jésus notre Sauveur et Seigneur. Dieu appelle maintenant chacun de nous à le servir.
D’ailleurs, une fois que j’ai découvert combien Jésus m’a aimé et tout ce qu’Il a fait pour moi en mourant sur la croix, alors mon cœur est touché et je ne désire plus qu’une seule chose, vivre pour lui et le servir. Je ne chercherai désormais qu’à vivre pour lui, pour son honneur et pour sa gloire. Je prends alors également conscience que Jésus n’est pas seulement mon Sauveur, mais qu’il est aussi mon Seigneur !
Et maintenant que nous sommes devenus enfants de Dieu, il nous faut réaliser une chose : que Dieu nous a créés pour que nous soyons saints, que nous menions une vie sainte.
« Mais puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saint dans toute votre conduite » (1 Pierre 1 : 15).
Nous qui sommes chrétiens, n’acceptons jamais rien qui soit contraire à la sainteté de Dieu, simplement par indulgence envers nous-mêmes, Cette sainteté doit se manifester dans toutes nos démarches, notre langage, nos pensées, chaque détail de notre vie doit être placé sous le regard de Dieu. La sainteté ne doit pas seulement être intérieure, elle doit aussi se manifester au dehors. Il faut maintenant que le monde puisse voir que nous appartenons à Christ et que notre vie est différente de la leur. Nous sommes appelés à refléter la sainteté et la pureté de notre Seigneur dans toute notre conduite.
Ne nous décourageons cependant pas dans cette recherche de la sainteté. Quelqu’un a dit : « Tout comme Dieu met du temps pour faire grandir un arbre, il met du temps pour rendre un homme saint, une femme sainte ». La croissance chrétienne dans la sanctification est le processus de toute une vie. Etes-vous impatient par rapport à votre croissance spirituelle ? Rappelez-vous que le Seigneur n’en a pas fini avec vous. Votre effort à vous est de continuer de chercher à lui ressembler toujours davantage ; et c’est lui qui vous mènera à maturité ! - Dorothée Hatzakortzian
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Plan de lecture quotidienne :
Néhémie 11-13 Luc 24 : 13-35
Se retrouver seul
Transmis par René Barrois le 29/06/2021
« Jacob resta seul... » (Genèse 32 : 25).
Il est des moments dans la vie, où l’être humain se trouve seul. Ce peut être le fait des circonstances, des la maladie qui isole, des solitudes liées à l’abandon ou à quelque épreuve, ou la nécessité de se retirer un moment à l’écart pour réfléchir, méditer, mesurer le chemin parcouru, examiner où il mène et avec qui nous y sommes engagés.
Se tenir un moment à l’écart permet aussi de bien reconnaître qui nous sommes, quels sont les pensées, les sentiments qui nous animent, quels sont nos comportements, nos priorité, nos valeurs...mesurer ce que nous apportons à ceux qui nous entourent, nos proches, nos voisins, nos collègues.
C’est encore l’occasion d’examiner à quoi nous employons le précieux temps qui nous est compté, mais aussi quelles sont les influences que nous subissons, quelles sont les fréquentations, les lectures, les conversations, les émissions télé ou autres auxquelles nous nous soumettons.
Se retirer pour faire le point est nécessaire...
Pour les disciples du Christ, cette analyse, cet examen profond s’effectue face aux commandements de Dieu, dans sa présence, tel David qui priait : « Sonde-moi ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi et connais mes préoccupations ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie et conduis-moi sur la voie de l’éternité. » (Psaume 139 : 23-24).
Cependant, le texte que nous méditons : « Jacob resta seul... » (Genèse 32 : 25) évoque des circonstances tout autres.
La situation où il se trouve est celle que tous les hommes et femmes rencontreront un jour ou l’autre, qu’ils le veuillent ou non, ne serait que face à la mort. Mais il sera alors bien tard et les regrets, les remords, ou mieux l’ultime repentance ne donneront pas possibilité de recommencer sur de nouvelles bases.
« Jacob resta seul » Il n’est plus un homme jeune, car les années se sont écoulées, et il est rattrapé par son passé. Lui le garçon doux et aimant pour sa mère (Genèse 25), qui restait volontiers sous les tentes à la différences d’Ésaü toujours parti, montra dès son jeune âge beaucoup d’habilité, de ruse, et finit par attirer son frère dans un piège pour lui faire vendre son droit d’aînesse et la bénédiction qui s’y rattachait. Ésaü s’y prêta sans état d’âme tant il était matérialiste.
Puis quand leur père Isaac crut qu’il allait mourir, Jacob, aidé de sa mère, utilisa un horrible stratagème pour tromper le vieil homme (Genèse 27).
Lorsque Ésaü vint, la tromperie avait eu lieu, et sa colère se déchaîna contre son frère. Il faut que Rebecca fît partir son fils Jacob pour éviter un meurtre ! Elle pensait vraisemblablement lui demander de revenir quelques temps plus tard...mais elle mourut sans le revoir !
Jacob s’en alla, fuyant son frère. Une certaine de Dieu habitait son cœur, mais bien que petit-fils d’Abraham, il ne connaissait pas vraiment l’Éternel.
Ce soir là, il se coucha, une pierre en guise d’oreiller. C’est alors qu’il eut un songe, durant lequel le Seigneur lui parla, et lui fit une promesse. Saisi par la crainte de Dieu, Jacob érigea une stèle et fit une prière qui révélait les sentiments de son cœur calculateur : « Si Dieu est avec moi, s’il me regarde sur la route où je vais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, si je retourne en paix dans la maison de mon père, alors, l’Éternel sera mon Dieu » (Genèse 28 : 16-22).
La prière de Jacob était égoïste et matérialiste. Elle ressemble à celle de nombreux chrétiens qui s’adressent à Dieu que pour lui réclamer encore et toujours sa bénédiction sur eux et les leurs.
S’il est nécessaire d’appeler la bénédiction de Dieu, la prière du chrétien doit aller bien au-delà ce cette demande souvent égocentrique.
La Bible nous montre ensuite Jacob chez Laban, son beau-père. Tous deux hommes rusés, ils tentent de se tromper l’un l’autre... Les années passent et Jacob doit fuir à nouveau dans l’angoisse d’être poursuivi et rattrapé. Cette fuite est le résultat de son comportement, mais elle accomplit aussi, malgré tout, le dessein de Dieu.
En dépit de sa force, de son courage, de sa ruse, Jacob se trouve dans une impasse : il ne peut plus avancer, car il est face à son frère qui arrive avec une armée (Genèse 31: 22-30) ; 32: 7), et il ne peut plus reculer car il est poursuivi par son beau-père Laban, furieux des tromperies de son gendre...
Tous les hommes rusées qui se croient intelligents se trouvent un jour ou l’autre dans une situation inextricable.
Après une explication houleuse, et grâce à l’intervention de Dieu qui convainc Laban de ne point faire de mal à Jacob, celui-ci se réconcilie avec son beau-père, puis s’avance vers son frère, sans solution. Il divisé sa caravane en plusieurs groupes selon l’habitude des bédouin face au danger.
C’est alors que la Bible dit : « Jacob resta seul » Seul sur ce chemin désert, il est sans recours. Durant des années, il s’est fié à ses stratagèmes. Et le Seigneur lui a laissé un temps comme il le fait souvent. Combien d’hommes et de femmes se trompent sur ce temps de patience de Dieu et s’imagine qu’ils n’auront pas de comptes à rendre pour leur attitude et leurs actes.
Jusqu’alors, Dieu a été bon pour Jacob, limitant les conséquences de ses errements sans toutefois lui éviter tous les mécomptes, liés à sa conduite. Mais maintenant le Seigneur l’arrête, et jacob est seul face au choix décisif : il ne peut plus aller plus loin.
Durant cette terrible nuit d’angoisse, il se débat avec sa conscience, son passé, et mesure qu’il n’a plus de ressources. Il désespère. Et l’Éternel lutte avec lui. Cette nuit-là Jacob rencontre Dieu : « Je ne te laisserai pas partir sans que tu ne me bénisse » (Genèse 32: 25-33), dit-il. Jacob est vaincu et reste marqué dans son corps par cette lutte. Mais il est aussi vainqueur car il se lève transformé, béni et il vivra désormais dans l’obéissance au seigneur, à son écoute (Genèse 35: 1-9, 9-15).
À partir de ce moment-là, celui qui est devenu « Israël » qui s’est tenu devant Dieu et a obtenu son pardon, marchera dirigé par le Seigneur qui aplanira son sentier, ainsi qu’il le fit en disposant le cœur d’Ésaü (Genèse 33).
Jacob cheminera toute sa vie avec Dieu, même si tout ne sera pas parfait, et si devenu vieux, il regrettera que sa vie n’ait pas été meilleur en la comparant à celle de ses pères. Il n’en demeure pas moins un homme dont Dieu dit : « Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » (Exode 3: 6).
Dieu nous montre d’autres hommes qui restèrent seuls.
Ainsi en est-il de Saul à Guilgal, lorsqu’il lui fallut attendre le prophète Samuel sept jours durant, face à l’armée ennemi si forte, sa propre troupe, saisie de crainte, diminuant de jour en jour...Il ne savait pas que Dieu l’observait, éprouvait sa fidélité, et il se permit de désobéir (1 Samuel 13: 5-14). Son cœur n’était pas fidèle ; il était devenu trop important à ses propre yeux, et sa place, son ambition, les possessions matérielles...étaient devenues bien plus importantes pour lui que le chemin de Dieu.
Le fils prodigue se trouva lui aussi bien seul après avoir mené « joyeuse vie » et après avoir épilogué certainement sur la piété de la maison de son père. Ce fut pour lui l’occasion de faire le point, de mesurer la folie de sa conduite et de se repentir (Luc 15: 11-32).
Saul de Tarse, l’homme religieux fanatique, fidèle dans l’observance de la loi de ses pères, mais borné quant à sa foi, se trouva seul dans la poussière sur le chemin de Damas, face à Christ qu’il persécutait, tout en croyant honorer Dieu. Il devint ce jour-là un autre homme et servit le Seigneur jusqu’au terme de sa vie.(Actes 9).
Heureux ceux qui n’attendent pas d’être dans une impasse pour mesurer le chemin parcouru, d’être contraints de réfléchir, de méditer dans l’angoisse et la solitude, ou pire, fac à la mort inéluctable, pour enfin se tourner vraiment vers Dieu. Bien des chrétiens, comme Jacob, sont calculateurs et dirigés par leurs désirs charnels.
Que de graves déboires ils rencontrent alors tout au long de leur existence, dans la vie de leur famille, avec les enfants et petits-enfants. Que de temps perdu et quel mauvais témoignage ils donnent au sein des églises et à l’extérieur... !
À qui sommes-nous semblables, à Jacob, ou pire à Ésaü qui connaissant bien depuis son enfance la foi d’Abraham et d’Isaac, mais dont les intérêts étaient autres ?
Retirons-nous à l’écart s’il en est ainsi, comme Jacob le fit à Yabboq dans cette terrible nuit où il devin Israël.
Et si nous marchons fidèlement dans le chemin du Christ, sachons cependant nous arrêter un temps ! Il faut de temps à autre, faire cesser toutes agitations, tous bruits, « imposer à notre âme le calme et le silence » et prier, écouter, examiner nos vies, sondant la Parole de Dieu afin qu’elle éclaire toutes choses.
Alors nous pourrons reprendre notre chemin, éclairés par la lumière d’en-haut, forts de la force que Dieu donne, et assurés de sa présence. - Yvon Charles
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Plan de lecture quotidienne :
Néhémie 9-10 Luc 23 : 50 à 24 : 1-12
Les deux chemins
Transmis par René Barrois le 28/06/2021
« Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui s’y engagent ; mais étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent. » (Matthieu 7 : 13-14)
Le chemin spacieux est celui qu’un grand nombre emprunte malgré le poteau indicateur sur lequel est inscrit ce mot terrible : PERDITION. Il se franchit sans difficulté car la porte d’accès est large. Il suffit de se laisser aller par le courant entraînant de ce monde comme le chantait Edith Piaf : « Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne... ». On s’y trouve à son aise, se laissant mener par les penchants naturels du cœur, jouissant des plaisirs qu’offre le monde, évitant de penser à la destination finale : la perdition ! Tel est l’avenir de tout pécheur non repenti : « Car le salaire du péché, c’est la mort » nous dit la Bible (Romains 6 : 23) et « après la mort vient le jugement » (Hébreux 9 : 27)
Grâce à Dieu qui ne veut par la mort du pécheur, « mais plutôt qu’il se détourne de sa voie et qu’il vive » (Ézéchiel 33 : 11) un autre chemin est ouvert : celui qui mène à la vie.
Étroite est la porte s’ouvrant sur ce chemin qui mène à la vie, car on ne peut y passer qu’après s’être débarrassé des bagages du moi, de la propre justice, de la religion, etc. et après avoir déposé le fardeau de ses péchés à la croix où Jésus s’en est chargé. Peu nombreux sont ceux qui le trouvent parce que peu nombreux sont ceux qui le cherchent. « Cherchez et vous trouverez », dit Jésus ; « Celui qui cherche trouve. » (Matthieu 7 : 7-8)
Ami(e), vous êtes placé aujourd’hui à une bifurcation : le chemin large qui mène à la perdition et le chemin resserré qui mène à la vie. Lequel allez-vous suivre ? « Que vous alliez à droite ou que vous alliez à gauche, tes oreilles entendront une parole derrière toi disant : C’est ici le chemin, marchez-y. » (Ésaïe 30 : 21). C’est la voix de Dieu qui te dit, en cet instant même : « Regarde, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur ... J’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin que tu vives » (Deutéronome 30 : 15,19)
Quel est ce chemin qui mène à la vie ? C’est Jésus Christ. Lui-même a dit : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi. » (Jean 14 : 6)
La seule condition nécessaire et suffisante pour avoir la vie éternelle et avoir accès au ciel, dans la maison du Père, est de venir à Jésus Christ le Sauveur, lui confessant votre état de pécheur et croyant qu’il a souffert et est mort sur la croix pour expier vos péchés.
Il est le chemin, il est aussi la porte. « Moi, je suis la porte, a-t-il encore dit ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. » (Jean 10 : 9). Le lourd et encombrant fardeau de vos péchés qui vous empêche d'accéder au chemin par la porte étroite, Jésus l'a porté à votre place à la croix.
Au chapitre 8 du livre des Proverbes, il est question de la sagesse qui n’est autre que Jésus, la sagesse éternelle qui s’est incarnée il y a un peu plus de 2000 ans :
Livre des Proverbes (chapitre 8)
La sagesse ne crie-t-elle pas, et l'intelligence ne fait-elle pas retentir sa voix ?
C’est au sommet des hauteurs, près de la route, c’est à la croisée des chemins qu’elle se place.
À côté des portes, à l'entrée de la ville, là où l'on passe pour entrer, elle crie :
« Hommes, c’est à vous que je crie, et ma voix s'adresse aux fils des hommes ! [...]
Écoutez, car j’ai de grandes choses à vous dire, et mes lèvres s’ouvrent pour enseigner ce qui est droit !
Car ma bouche proclame la vérité, et mes lèvres ont en horreur le mensonge.
Toutes les paroles de ma bouche sont selon la justice ; elles n’ont rien de pervers ni de tortueux.
Toutes sont claires pour celui qui a de l'intelligence, et droites pour ceux qui ont trouvé la connaissance.
Recevez mon instruction et non de l'argent, et la connaissance plutôt que l'or précieux.
Car la sagesse est meilleure que les perles, et rien de ce qu'on peut désirer ne l'égale. [...]
« Moi, j'aime ceux qui m'aiment, et ceux qui me recherchent soigneusement me trouveront.
Avec moi sont les richesses et la gloire, les biens durables et la justice.
Mon fruit est meilleur que l'or fin, même que l'or pur ; et mon produit est préférable à l'argent de choix.
Je marche sur le chemin de la justice, au milieu des sentiers de la droiture,
pour faire hériter les biens réels à ceux qui m'aiment, et pour remplir leurs trésors.
[...]
« Et maintenant, mes fils, écoutez-moi : bienheureux ceux qui gardent mes voies !
Écoutez l'instruction, et soyez sages, ne la rejetez pas !
Bienheureux l'homme qui m'écoute [...]
Car celui qui me trouve a trouvé la vie, et il obtient la faveur de l'Éternel.
Mais celui qui pèche contre moi nuit à son âme. »
Ami(e), peut-être êtes-vous encore sur le chemin large. Jésus, la sagesse, se tient au carrefour et vous invite à suivre le chemin resserré qui mène à la vie. Répondez maintenant à l’appel de Celui qui vous aime et veut vous sauver de la perdition. Il vous offre la vie, la vie éternelle, un héritage incorruptible dans le ciel (1 Pierre 1 : 4)
Cela ne vaut-il pas beaucoup mieux que la perdition éternelle ? - La Vérité Sûre
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Plan de lecture quotidienne :
Néhémie 7-8 Luc 23 : 26-49
La foi sera éprouvée
Transmis par René Barrois le 27/06/2021
« Étant donc justifié par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ; c’est à lui que nous devons d’avoir eu (par la foi) accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la persévérance, la persévérance une fidélité éprouvée. » (Romains 5 : 1-4).
Voulez-vous avoir une bonne histoire à raconter ? En voici une : considérez la mis à l’épreuve comme un sujet de joie complète.
Quand l’épreuve est terrible, quand vous vous dites que personne n’est éprouvé comme vous l’êtes, considérez cela comme un sujet de joie complète. Lorsque vous sentez que quelque choses d’inhabituel s’est produit et que vos repères ne sont plus les mêmes, considérez cela comme un sujet de joie complète. Quand l’épreuve est si dure que vous ne pouvez plus trouver le sommeil, considérez cela comme un sujet de joie complète. Dieu a quelque chose de divin pour vous dans l’épreuve.
Quand vous ne savez plus quoi faire vous êtes sur le bon chemin.
Après qu’il eut été éprouvé, Abraham put offrir Isaac. Auparavant cela lui aurait été impossible. Dieu le fit passer par toutes sortes d’épreuves. Et cela dura vingt-cinq ans. Il est appelé le « père des croyants » parce qu’il n’a jamais baissé les bras dans l’épreuve. Nous avons la bénédiction aujourd’hui parce qu’un homme a osé croire Dieu sans s’éloigner de lui pendant vingt-cinq ans.
Prière du jour : Jésus, quand je suis assailli par les difficultés, affrontant les tentations, les épreuves, quand je ne sais plus quoi faire, je veux m’appuyer entièrement sur toi. Amen. - Smith Wigglesworth
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Plan de lecture quotidienne :
Néhémie 4-6 Luc 22 : 66 à 23 : 1-25
Empêchez-le !
Transmis par René Barrois le 26/06/2021
« J'exhorte donc, avant tout, à faire des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces pour tous les hommes, pour les rois et tous ceux qui sont haut placés… Je veux donc que les hommes prient en tout lieu. » (1 Timothée 2. 1-2, 8).
Dans un village du Bangladesh, une femme vient trouver un missionnaire pour lui demander d'empêcher son voisin chrétien de continuer à prier pour elle.
– Et comment savez-vous qu'il prie pour vous ? demanda le missionnaire.
– Eh bien ! jusqu'à présent, en adorant les divinités hindouistes, j'étais tout à fait tranquille, mais depuis quelque temps, je ne le suis plus. D'ailleurs, il m'a dit une fois qu'il priait pour ma famille, et voilà que mes deux filles ainsi que mon fils sont devenus chrétiens. S'il continue à prier, il pourrait bien me rendre chrétienne moi aussi. Il fait toujours arriver les choses avec ses prières. Il faut absolument que quelqu'un l'arrête…
La Bible nous dit : “ Priez l'un pour l'autre… La fervente supplication du juste peut beaucoup. Élie était un homme ayant les mêmes penchants que nous ; il pria avec instance pour qu'il ne pleuve pas, et il ne tomba pas de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois ; il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit ” (Jacques 5. 16-18).
“ Le Seigneur est proche ; ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus ” (Philippiens 4. 5-7). - La Bonne Semence
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Plan de lecture quotidienne :
Néhémie 1-3 Luc 22 : 39-65
Craignez seulement Dieu
Transmis par René Barrois le 25/06/2021
De sorte que nous pouvons dire avec confiance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ce que l'homme pourrait me faire. (Hébreux 13:6)
Puisque Dieu ne nous laissera ni ne nous abandonnera point, soyons contents de notre part. L'Éternel est à nous : nous aurons donc toujours un ami, un trésor, un refuge. Avec une assurance semblable, nous pouvons être parfaitement indépendants des hommes. Sous cette haute protection, nous ne serons jamais tentés de nous courber devant nos semblables. Dieu est notre assurance et nous pouvons lever la tête.
Qui craint Dieu n'a rien d'autre à craindre. Tenons-nous dans une sainte frayeur devant le Dieu vivant, et toutes les menaces dont pourra user le plus superbe des persécuteurs, n'auront pas plus d'effet sur nous que les sifflements du vent. L'homme ne peut plus, de nos jours, faire ce qu'il faisait à l'époque où l'apôtre citait ce passage. Les roues et les bûchers ne sont plus de mode maintenant et le Géant Pape ne peut plus brûler les hérétiques. Si les disciples de faux docteurs emploient la moquerie et le dédain, ne nous en étonnons pas ; car les enfants de ce monde ne peuvent aimer la semence céleste. Alors que faire ? Supportons le mépris du monde, il ne brise aucun membre. Dieu nous aide, ne craignons rien. Si le monde fait rage, laissons-le s'irriter ; mais n'en ayons aucune peur. - C.H. Spurgeon
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Plan de lecture quotidienne :
Esdras 9-10 Luc 22 : 1-38
L’abandon à Dieu
Transmis par René Barrois le 24/06/2021
« Alors Pierre se mit à lui dire : "Et nous ! nous avons tout quitté pour te suivre. »
(Marc 10:28)
La réponse du Seigneur revient à dire que l'abandon doit être absolu, et non pas en vue d'un profit quelconque. Méfiez-vous d'un calcul de ce genre : "Je m'abandonne à Dieu pour être délivré du péché, pour devenir saint." Sans doute cela résultera de vos relations normales avec Dieu, mais calculer ainsi, c'est le contraire de l'esprit chrétien. L'abandon doit être absolu, sans viser à rien d'autre. Nous faisons avec Dieu une sorte de commerce. C'est comme si nous disions : "Seigneur, ce n'est pas Toi que je cherche, c'est moi-même. Je me veux pur et rempli du Saint-Esprit." Je veux que tu puisses me placer dans ta vitrine, où je pourrai dire : "Voilà ce que Dieu a fait pour moi !" Si nous abandonnons à Dieu quelque chose avec l'idée que cela nous rapportera davantage, ce n'est pas le Saint-Esprit qui inspire notre abandon, c'est le plus bas intérêt commercial. Gagner le ciel, être délivré du péché, être utile à Dieu, cela ne doit pas entrer en ligne de compte dans le
véritable abandon, qui est l'abandon souverain, à Jésus lui-même.
Quand nous trouvons devant nous nos affections et nos intérêts naturels, que devient Jésus-Christ ? nous lui tournons le dos, la plupart d'entre nous, "Oui, Seigneur, j'ai entendu ton appel. Mais il y a là ma mère, ma femme, ma situation ; je ne puis pas aller plus loin." — "Alors, dit Jésus, tu ne peux être mon disciple."
Pour s'abandonner, il faut aller par delà nos bons sentiments. Mais si nous y parvenons, la grâce de Dieu se répandra sur ceux que vous aurez dû quitter. En vous abandonnant, ne vous reprenez pas. Pour combien d'entre nous l'abandon n'est au fond qu'une velléité ! - Oswald Chambers
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Plan de lecture quotidienne :
Esdras 7-8 Luc 21 : 5-38
Adoration
Transmis par René Barrois le 23/06/2021
« Écoute, Israël ! L'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » (Deutéronome 6 : 4-5).
« Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (Luc 4 : 8).
L’adoration est un aspect essentiel de la vie chrétienne. Elle est très bénéfique à notre vie spirituelle, prenons garde à l’appel du psalmiste : « Prosternez-vous devant l’Éternel » L’adoration est un privilège et une joie, c’est aussi une part importante de notre acquis chrétien, et cela pour plusieurs raisons.
Adoration et relation
Dieu et l’homme désirent se rencontrer. L’adoration conduit Dieu jusqu’à nous et nous et nous élève jusqu’à notre Père céleste, et cette rencontre apporte une joie mutuelle. Il est bon pour cela que nous développions une meilleure relation avec Dieu ceci est un objectif admirable, qui reflète un cœur réellement régénéré, car seuls ceux qui sont en Christ aspirent à une relation avec Dieu.
Jésus dit : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en Esprit et en vérité » (Jean 4 : 24).
Dans son cantique Marie déclare : « Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur. » (Luc 1 : 46-47).
C’est là, la véritable adoration, elle est essentiellement spirituelle et ne demande ni cérémonie, ni rite, ni aucun temps, le croyant le plus humble dans en tout circonstance est capable d’adorer le Seigneur.
Nous adorons pour rencontrer Dieu et accroître notre communion avec lui.
Adoration et louange
L’adoration est notre gratitude envers Dieu pour ce qu’il est, pour sa beauté pour sa grandeur, pour sa puissance et sa majesté. La louange elle fait référence plus aux oeuvres de Dieu, par exemple quand nous lui disons : « Merci Seigneur d'avoir pourvu pour ceci ou cela » C’est ce que le Seigneur nous demande l’adoration et la louange. Ce n’est pas pour lui-même , mais pour notre bien.
Adorer Dieu, implique une connaissance réelle de son amour et de tous ses attributs. Adorer Dieu pour la création c’est bien, mais pas suffisant. C’est la rédemption, et non la création qui nous donne la plus grande révélation de Dieu. Ses œuvres transportent notre admiration et tournent nos pensées vers lui. Mais sa Parole nous le révèle Rédempteur. « Dieu prouve son amour, envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5 : 8).
Ainsi, aimer ce qui est inférieur : « Son pouvoir de Créateur » et ignorer ce qui est supérieur : « Son amour Rédempteur » est folie et montre un sens faussé des valeurs.
Adoration et rédemption
C’est seulement lorsque nous réalisons l’oeuvre parfaite de la rédemption de nos âmes que nous adorons Dieu comme il convient. « sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés...mais par le sang précieux de Christ » (1 Pierre 1-18-19).
« Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier. » (Jean 4 : 19).
Notre adoration est centrée sur Christ , car il est notre médiateur et nous avons accès auprès du Père par le Fils. Ainsi, nous maintenons notre sens des valeurs et nous gardons un niveau constant.
« Venons pour adorer et louer le Seigneur notre Dieu »
René Barrois
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Plan de lecture quotidienne :
Esdras 4-6 Luc 20 : 20 à 21 : 1-4
Jésus est proche
Transmis par René Barrois le 22/06/2021
« L'Éternel est près de tous ceux qui font appel à lui, de tout ceux qui font appel à lui avec sincérité. » (Psaume 145 : 18)
Une dame demanda à un prêtre de venir chez elle, son père étant gravement malade. Arrivé dans la chambre du vieillard, le prêtre aperçut une chaise à côté du lit, d’où il conclut qu’il était attendu.
- Je suppose que vous m’attendiez, dit-il.
- Non, j’ignore qui vous êtes, répondit le malade.
- Je suis le prêtre. Votre fille m’a demandé de vous rendre visite. Voyant cette chaise, j’ai présumé qu’elle était placée là pour moi.
- Ah oui ! la chaise... Voudriez-vous fermer la porte ?
Le prêtre surpris ferma la porte. L’homme lui dit alors :
Jamais je ne l’ai dit à personne, mais ma vie s’est passée sans que je sache prier. À l’église, j’entendais toujours parler de la prière, qu’on devait prier, des avantages qu’on en retire... mais ça m’entrait par une oreille et ressortait par l’autre. De toute façon, je n’avais aucune idée comment prier. Cependant, il y a environ quatre ans, mon meilleur ami m’a dit : « Voyons, José, la prière c’est tout simplement dialoguer avec Jésus. Voilà comme je te conseille de t’y prendre... Tu t’assieds en face d’une chaise vide et tu parles comme si Jésus y était assis ; tout comme nous parlons maintenant. Ce n’est pas une absurdité, car tu sais bien qu’Il a promis : Je suis avec vous tous les jours (Matthieu 28 : 20). »
C’est ainsi qu’un jour j’ai essayé et je m’en suis si bien trouvé que, depuis, je prie jusqu’à deux heures par jour. Toutefois, je prends mes précautions, car si ma fille m’entendait, elle me ferait interner immédiatement.
Le prêtre, sincèrement touché par ce récit, s’en alla, après avoir prié avec José. Quelques jours plus tard, la fille de José lui annonçait le décès de son père.
- Est-il mort en paix, demanda-t-il ?
- Oui, répondit-elle. En partant faire mes courses, je l’ai averti que je sortais et, à mon retour, il était mort. Mais il y a quelque chose d’étrange ; apparemment, avant de mourir, il s’est suffisamment rapproché de la chaise près de son lit pour pouvoir y poser sa tête. C’est dans cette position bizarre que je l’ai trouvé. Croyez-vous que cela veuille indiquer quelque chose ?
Le prêtre, profondément ému, comprenant que cette position correspondait à une dernière prière, murmura : « Si seulement chacun pouvait s’en aller de cette même façon ! » Traduit de l’espagnol - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne :
Esdras 1-3 Luc 20 : 1-19
Rendre grâce en tout temps
Transmis par René Barrois le 21/06 /2021
« Rendez toujours grâces pour tout à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. » (Éphésiens 5 : 20).
Ce thème de l’action de grâces revêt une telle importance dans la théologie de Paul qu’il revient à trois reprises dans Éphésiens 5 : 19-20
« Entretenez-vous par des psaumes, des hymnes et ds cantiques spirituels »
« Chantez et célébrez le Seigneur de tout votre coeur »
« Rendez toujours grâces pour tout à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ »
Nous sommes accablés par tant de problèmes et de détresses que, sans la foi, nous sommes incapables de rendre grâces comme nous le devrions. À mon sens, Paul nous a donné le secret de tout lorsqu’il nous exhorte à rendre grâces « à Dieu le Père »
Il arrive que notre affliction soit telle que nous n’avons pas envie de rendre grâces. Notre cœur s’écrit : « Seigneur, t’attends-tu vraiment à ce que je chante et que je te célèbre alors que je souffre autant ? J’arrive à peine à relever la tête, je peux encore moins te louer et t’adorer. »
Mais le Seigneur dit « Rendez grâces en tout tant ». Il n’est pas toujours facile d’obéir à cet ordre important. Dieu ne se montre pas sévère à notre égard lorsque nous souffrons. Après tout, nous sommes ses enfants. Mais ces paroles sont destinées à nous procurer du réconfort dans ces moments là. Notre attention est à ce point concentré sur nos difficultés que nous perdons bien plus que notre chant. Nous nous absorbons dans la prière pour nous nous-mêmes, nos besoins, notre famille et nous ne portons pas les regards sur les souffrances des autres.
Je veux affronter la journée de demain, déterminé à chanter au Seigneur et lui rendre grâces, pour toutes choses ! Oh, si les milliers de croyants lisant ce message essayaient de chanter avec moi ! Quelle joie ce serait pour le cœur du Père ! Et ensuite, s’appuyer sur cette vérité que Dieu a entendu notre cri. Alléluia !
Notre précieux Seigneur est à l’oeuvre pour trouver un solution à l’instant même. Alors, ce cessons jamais de lui adresser des chants d’amour. - David Wilkerson
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 35-36 Luc 19 : 28-48
Des messages venus du ciel ?
Transmis par René Barrois le 20/06/2021
« Parle, Éternel, car ton serviteur écoute. » (1 Samuel 3 : 9)
« Prenez garde que vous ne refusiez pas celui qui parle... celui qui parle ainsi des cieux. » (Hébreux 12 : 25)
Des astronomes de Harvard ont envoyé un message dans l'espace pour tenter d'y découvrir la trace d'une vie intelligente, et ils attendent une réponse. Leur "oreille" qui a 26 mètres de diamètre est une antenne parabolique située près de Boston. Elle est couplée avec un récepteur complexe et informatisé qui permet d'écouter et d'analyser 128 000 fréquences à la fois, 24 heures sur 24. Peine et argent perdus ! Dix ans plus tard, le cosmos est toujours muet.
Écouter des messages intelligents provenant du ciel est par contre une exercice que les chrétiens devraient faire chaque jour. Mais nous n'avons pas besoin pour cela d'antennes ni d'ordinateur. Nous avons un Maître dans le ciel qui a pris l'initiative de nous parler par sa Parole écrite et l'assistance de son Saint-Esprit. Par ce moyen, nous recevons des communications émanant du Seigneur de l'univers.
L'équipe de Harvard n'a aucune idée de ce qu'elle pourrait entendre. Mais le chrétien est un habitué de ces communications avec le ciel. Les messages envoyés par Dieu nous font toujours mieux connaître le Seigneur Jésus, ainsi que son plan d'amour pour nous sur la terre. Recevez-vous régulièrement des messages d'en haut par la lecture de la Bible et par la prière ? - Graine d’ensemencement
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 33-34 Luc 19 : 1-27
Aimer ou adorer
Transmis par René Barrois le 19/06/2021
« Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu et tu le serviras lui seul. » (Matthieu 4: 10)
Le verbe aimer est employé pour toutes sortes d’usages. Ainsi, Isaac aimait Ésaü, mais en réalité il aimait surtout la nourriture qu’il lui préparait (Genèse 25: 28 ; 27: 4). On peut aussi aimer se reposer mais ne pas du tout rester sans rien faire ; on peut encore aimer ou ne pas aimer le cadeau reçu lors d’un anniversaire ! On entend souvent, par contre, une personne déclarer qu’elle adore tel petit plat ou tel vêtement. Dans ce sens, on utilise ce verbe pour manifester une forte approbation : adorer, ce searait aimer en grand. Mais cette situation est fausse et fautive car seul Dieu mérite notre adoration. En Grec, le mot utilisé signifie : « se prosterner la face contre terre » N’usons donc pas ce terme à tort et à travers. Sa mauvaise utilisation est une illustration de l’idolâtrie ambiante dans nos sociétés. Nos idoles aujourd’hui sont rarement des statuettes en bois, en pierre ou en métal. Elles ont plutôt des thermostats, des claviers ou des écrans. Il est facile de rencontrer ceux qui rendent des cultes à ces idoles modernes : penchés sur elles, ils les regardent, les touchent, attendent des réponses...
Aimer ou adorer ? Les mots ont un sens. Il est légitime d’aimer tel objet ou telle personne et de le faire savoir, mais il est dangereux d’utiliser le verbe « adorer » pour quelqu’un d’autre que Dieu. Il ne s’agit pas de faire des distinguos subtils ou de se laisser aller à des « disputes de mots » , mais « adorer quelqu’un », donc se « prosterner devant lui », c’est se livrer à lui, le laisser durablement nous influencer. Restons libres. Ne laissons pas n’importe qui nous conduire ou nous influencer. - Gérard Fo
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 31-32 Luc 18 : 15-43
Car nous sommes Son ouvrage...
Transmis par René Barrois le 18/06/2021
« Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. » (Éphésiens 2 : 10)
Cette parole est un grand encouragement. Quand nous sommes en face de la faillite de nos efforts ou de nos élans sincères dans la sanctification, disons-nous que non seulement nous sommes Son ouvrage, mais que nous avons été créés à nouveau en Christ. Une vie divine, une vie créatrice est implantée en nous, afin que les choses vieilles tombent. Ainsi l'oeuvre de la grâce opérant en nous fait tomber les anciennes habitudes, les goûts et les chaînes d'autrefois, et voici, « toutes choses deviennent nouvelles » par l'Esprit de vie qui est en Jésus-Christ. La sanctification n'est pas le fruit de nos efforts, mais une vie divine qui croît et qui triomphe; personne n'en peut forcer l'épanouissement.
Mettons cette vérité à l'épreuve; apprenons à marcher avec Dieu. A la fin du jour, passons en revue nos victoires et nos défaites. Sachons que le lendemain, l'Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, cet Esprit créateur, nous fera progresser encore dans la ressemblance à Son image et dans un témoignage qui L'honore.
Non seulement les oeuvres que nous devons pratiquer sont préparées d'avance par Dieu, mais Il nous prépare nous-mêmes à Son service. Toutes les circonstances de notre vie contribuent à notre éducation.
C'est ainsi que nous entrons dans la voie du service auquel Dieu nous destine. Nous expérimentons que le travail qui nous est confié est semblable à une maison construite selon un plan minutieux, où tout se trouve à sa place. Nous n'avons rien à forcer, mais simplement à y entrer, à marcher dans ce qui s'ouvre devant nous. Et quand nous serons conscients d'être dans l'oeuvre préparée d'avance pour nous, nous verrons aussi que nous ne sommes qu'au début de ce que Dieu peut faire par nous. Nous ne voulons pas mettre de limite à Son plan; car s'Il peut continuer Son oeuvre en nous, et si nous continuons à nous reposer sur l'oeuvre qu'Il a accomplie pour nous, Il développera les possibilités de service de notre vie au-delà de tout ce que nous pouvons même demander et penser. - H.E. Alexander
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 29-30 Luc 17 : 20 à 18 : 1-14
N’arrête pas de prier, persévère
Transmis par René Barrois le 17/06/2021
« Il me dit: Daniel, ne crains rien, car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t'humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause de tes paroles que je viens. » (Daniel 10 : 12).
Tes prières sont comme des bombes à retardement… Elles font des dégâts dans le camp de l’ennemi. Alors continue de prier !
Selon le dictionnaire, la bombe à retardement est une bombe munie d'un système qui la fait exploser après un certain temps.
Bien que de nos jours, les bombes à retardement aient une connotation négative ou parfois même péjorative, il n’en est pas moins vrai qu’elles produisent étonnement et stupeur…
Dans le passage que nous avons cité plus haut, nous voyons Daniel qui a fait cette expérience de prières à « retardement ». En effet, il nous est dit que Daniel à eu à cœur de s’humilier et prier ; certainement plusieurs jours se sont écoulés et Daniel ne voyait pas de résultat, ni de signe concret.
De même, dans notre vie, il arrive bien souvent des moments où nous avons l’impression que nos prières ne traversent pas le plafond de notre maison. Il arrive des moments où on se dit qu’on a tellement prié pour un sujet sans voir l’exaucement… Ne vous est-il jamais arrivé, en tant que chrétien, de vous demander même si Dieu entend vos prières ? Vous avez jeûné, prié, demandé l’aide de frères et sœurs pour vous soutenir dans la prière, et toujours RIEN !
Laissez-moi vous annoncer une bonne nouvelle : vos prières sont des bombes à retardement dont l’explosion se fera au temps marqué par le timing du Père. Vos prières sont une semence incorruptible ! Vos prières sont un investissement spirituel que vous amassez dans votre compte bancaire céleste ! Quelle bonne nouvelle !
En relisant notre passage ci-dessus, nous voyons que certainement Daniel avait déjà peur, et c’est pourquoi lorsque l’ange est venu vers lui, il lui a dit tout d’abord « ne crains rien ». L’ange avait raison de lui dire de ne rien craindre car « dès le premier jour… » où il a simplement eu à cœur de s’humilier et prier, Dieu avait déjà entendu ses paroles.
Notre Dieu n’est pas sourd mes frères, il ne souffre pas non plus d’Alzheimer pour oublier nos prières. Dès le premier jour où nous Lui avons soumis sincèrement ce sujet de prière (qui est conforme à Sa volonté), il en a pris note. Ce sujet de prière explosera par un exaucement au temps marqué. C’est une puissante bombe à retardement ! Oui la prière ouvre des portes… Continue de prier !
Souvenons-nous d’Elie qui, après avoir prié afin qu’il ne pleuve pas durant trois ans et demi, a prié son Dieu pour que la pluie tombe de nouveau. Il est intéressant de remarquer que la pluie n’est pas revenue d’un coup. Il a fallu que son serviteur monte jusqu’à sept fois du côté de la mer avant de voir un minuscule nuage annonçant enfin la pluie (1 Rois 18.44). Voici ce qui nous est dit ensuite : « En peu d'instants, le ciel s'obscurcit par les nuages, le vent s'établit, et il y eut une forte pluie… » (1 Rois 18 . 45).
Si tu t’étais relâché dans la prière en général ou si tu avais cessé de prier pour un sujet en particulier, mon encouragement pour toi est cette exhortation de Jésus : « Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu'il faut toujours prier, et ne point se relâcher. » (Luc 18 :1). N’arrête pas de prier ! - Richard Bayard
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 26-28 Luc 17 : 1-19
Où est Jésus ?
Transmis par René Barrois le 16/06
« Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait cela à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » (Matthieu 25 : 40)
Connaissez-vous la série de livres « Où est Charlie » ? Le lecteur doit retrouver, à l’intérieur de chaque image, un petit personnage, Charlie, perdu dans une foule colorée ou un dessin rempli de détails.
Beaucoup de personnes disent qu’elles croiraient en Jésus si seulement elles pouvaient le voir.
« Où est Jésus ? C’est très simple : il est dans votre prochain. »
D’autres cherchent Jésus dans toutes sortes de pèlerinages, de séminaires, d’études, d’enseignements, d’expression artistique, de lieux de cultes, etc. Cette quête n’est pas mauvaise en soi mais elle est tout à fait insuffisante pour trouver Jésus.
Jésus lui-même enseigne que, lorsqu’il viendra dans sa gloire, il fera le tri entre ceux qu’il connaît et ceux qu’il n’a "jamais connus", entre ceux qui savent et ceux qui ignorent où il se trouve.
Voulez-vous trouver Jésus ? C’est extrêmement simple, vous le découvrirez en :
1/ nourrissant ceux qui ont faim et soif, que leur besoin soit physique ou spirituel,
2/ accueillant l’étranger, celui qui est seul, rejeté, sans famille, le migrant, etc.
3/ revêtant celui qui est nu, qui a perdu sa dignité, qui n’a plus rien,
4/ visitant le malade, celui qui souffre, qui est à l’hôpital, qui porte sa peine,
5/ allant vers celui qui est en prison, une prison physique, psychique ou spirituelle.
Jésus a quitté son ciel de gloire, sa position de Roi, son confort, sa richesse, pour s’identifier aux plus pauvres, malheureux, souffrants, rejetés… de cette terre. Non seulement pour s’identifier mais pour prendre leur place et leur offrir la dignité, l’acceptation, la guérison, la restauration, le bonheur, l’amour.
Où est Jésus ? C’est très simple : il est dans votre prochain. Aimez-le et vous aimerez Jésus. Nourrissez, accueillez, revêtez, visitez Jésus chaque jour.
Jésus est si facile à trouver !
Une décision pour aujourd’hui :
Seigneur Jésus, je veux te voir aujourd’hui. Montre-moi qui aider concrètement, pour qui prier, qui aimer, qui accueillir. Je décide de te trouver dans celui et celle que tu mets devant moi. - Solange Raby
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 23-25 Luc 16
Je m’encourage en m’appuyant sur l’Eternel mon Dieu !
Transmis par René Barrois le 15/06
Le roi David, à Tsiklag, avait fait une invasion avec ses gens et en revenant du combat, il trouva sa ville brûlée, ses femmes, leurs fils et leurs filles emmenés en captivité. Alors, David et le peuple élevèrent leur voix et pleurèrent jusqu’à ce qu’ils n’eurent plus la force de pleurer. David fut alors dans une grande angoisse, car le peuple parlait de le lapider, car tous avaient de l’amertume dans l’âme, chacun à cause de ses fils et de ses filles.
Et comment David s’en est-il sorti ? Il nous est dit que :
« David reprit courage en s’appuyant sur l’Eternel son Dieu » (1 Samuel 30 : 6)
Dans une autre version ce passage est traduit ainsi :
« David s’encouragea lui-même en s’appuyant sur l’Eternel son Dieu. »
Combien de fois nous nous trouvons nous-mêmes dans une situation de désespoir total semblable à celle de David, et combien il est alors utile pour chacun d’entre nous de savoir comment nous encourager nous-mêmes.
Comme lui, nous pouvons nous trouver tout à coup dans une solitude extrême, à cause d’une situation déterminée qui nous dépasse infiniment. Il est alors indispensable pour nous d’avoir des ressources spirituelles personnelles qui nous permettront de trouver un moyen de nous en sortir.
Comment m’encourager, me fortifier moi-même ?
1) Je me fortifie en me rappelant ce que Dieu a fait pour moi.
Tournons un peu notre regard vers le passé et répétons avec le psalmiste :
« Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits » (Psaume 103 : 2)
Adressons-nous à notre âme et demandons-lui de compter les multiples bienfaits que le Seigneur nous a si fidèlement donnés, en commençant par le grand salut, le grand pardon qu’il nous a accordé, les nombreuses fois où il nous a protégés, guéris, délivrés, rassasiés de biens ; les multiples occasions où il a manifesté sa présence à nos côtés et réjouit notre cœur.
Nous nous apercevrons alors bien vite, en énumérant les bienfaits de la grâce de Dieu, combien notre Seigneur a été bon pour nous et nous reprendrons courage.
Avec le prophète Samuel, nous pouvons dire à notre tour :
« Jusqu’ici l’Eternel nous a secourus » (1 Samuel 7 : 12) Jusqu’ici l’Eternel m’a secouru, béni soit son grand Nom et sa fidélité !
Prenons conscience de sa présence à nos côtés, de sa miséricorde et de sa compassion sans bornes, de sa fidélité à l’œuvre chaque jour dans notre vie.
2) Je me fortifie en me souvenant de ce qu’Il m’a promis.
A certaines occasions précises de notre existence, alors que nous cherchions sa face pour un problème, une souffrance, une épreuve particulière, le Seigneur nous avait fait des promesses. Repassons dans notre cœur ces moments bénis où il a répondu à nos cris, où il a montré qu’il s’occupait de nous et qu’il avait un plan, des bénédictions en vue pour nous...
Il est dit d’Abraham que lorsqu’il repassa en son cœur la promesse que Dieu lui avait faite, il en fut fortifié et il fut en mesure de rendre gloire à Dieu.
Malgré que sa femme ne fût plus en âge d’avoir des enfants, Abraham ne douta point de la promesse que le Seigneur lui avait faite de lui donner un fils.
« Mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice ! » (Romains 4 : 20-22)
En croyant aux promesses du Seigneur, nous l’honorons et il vient à notre secours. Comme Abraham, nous sommes alors fortifiés dans notre foi et capable d’en entrevoir l’accomplissement.
Et qu’en est-il de Josué ? Combien de fois l’Eternel ne lui a-t-il pas répété :
« Fortifie-toi et prends courage…. L’Eternel ton Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprendras »(en anglais : partout ou tu iras) (Josué 1 : 9)
Après la mort de Moïse, Josué s’est senti bien petit pour conduire le peuple d’Israël. C’est pourquoi le Seigneur lui a fait de nombreuses promesses pour le rassurer de sa présence à ses côtés.
Le Seigneur fait de même pour nous. Et comme il a exhorté Josué à se fortifier lui-même dans les promesses qu’il lui avait faites, il nous adresse également cet ordre, lorsque notre situation devient difficile, voir impossible à gérer :
« Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi (toute Ma Parole), afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras… Ne t’ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage… » (Josué 1 : 7-9)
Apprenons à obéir à cet ordre de notre Seigneur de nous fortifier nous-mêmes en Lui. Les promesses du Seigneur sont oui et amen. Il n’est pas un homme pour mentir, ce qu’il a dit, il l’accomplit. Honorons le Seigneur en croyant en ses promesses !
3) Je me fortifie en me plongeant le plus souvent possible dans sa Parole.
La Parole de Dieu est et sera toujours pour nous la source intarissable et infaillible de notre force.
Si nous voulons nous fortifier dans notre très sainte foi, combien il est important de venir boire à la source divine, qui non seulement désaltère notre âme, mais la fortifie.
C’est la raison pour laquelle elle nous rappelle instamment que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu, et que toutes les Ecritures sont inspirées de Dieu pour nous nourrir, nous exhorter, nous édifier, nous instruire.
La Parole de Dieu est esprit et vie. Elle nous donne toujours la force dont nous avons besoin pour continuer notre route.
David, lorsqu’il fut obligé de se réfugier dans la forêt pour échapper au roi Saül qui le poursuivait et cherchait à lui ôter la vie, se fortifia et fortifia sa confiance en Dieu, en recevant la parole que le Seigneur lui adressa au travers de son ami Jonathan (fils du roi Saül). Jonathan lui dit :
« Ne crains rien, car la main de Saül, mon père ne t’atteindra pas. Tu règneras sur Israël… » (Samuel 23 : 16-17)
A combien de reprises le Seigneur ne nous a-t-il pas adressé une parole personnelle d’encouragement au travers d’un verset biblique, (parfois aussi d’une prophétie ou parole de connaissance donnée). La Parole de Dieu est vivante et efficace, forte et puissante pour nous renouveler dans nos moments les plus difficiles. N’hésitons pas à nous y plonger pour y puiser le renouvellement spirituel et même physique dont nous avons besoin tout au long de notre pèlerinage terrestre.
4) Je me fortifie en me décidant d’obéir à tout ce qui est écrit dans les Ecritures
Comment pourrions-nous réclamer de la force et du courage au Seigneur pour être fortifiés dans notre être intérieur si nous ne sommes pas prêts à obéir à tout ce qu’il nous dit dans sa Parole ?
Le prophète Samuel a exhorté le roi Saül en lui disant :
« Voici l’obéissance vaut mieux que les sacrifices et l’observation de sa Parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie… » ( 1 Samuel 15 : 22-23).
Le Seigneur nous adresse aujourd’hui encore cette même exhortation et attend de nous que nous obéissions à tout ce qui est écrit dans les Saintes Ecritures. Il nous énumère toutes les bénédictions qui en découlent :
« Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel ton Dieu : tu seras béni dans les champs, le fruit de tes entrailles… ta corbeille et ta huche…l’Eternel t’ouvrira son bon trésor, le ciel…Tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l’Eternel, ton Dieu…lorsque tu les observeras et les mettras en pratique et que tu ne t’en détourneras ni à droite ni à gauche… » (Deuteronome 28 : 12-14)
Où pourrions-nous trouver plus de force que dans la Parole de Dieu pour nous fortifier ? Combien il est important pour nous de puiser constamment nos forces dans les Ecritures et de nous appliquer à obéir à la lumière qu’elles nous communiquent.
5) Je me fortifie en sachant m’arrêter et me tenir dans le calme devant sa face.
Il est vital pour chacun de nous si nous voulons nous fortifier dans le Seigneur, d’arrêter quelques instants toutes nos activités pour nous tenir devant la face de Celui qui nous a créés, de Celui qui connait toutes choses et aux yeux duquel rien n’est caché, de Celui qui est la force même qui me sauve (2 Samuel 22 : 3), de Celui qui a dans sa main toute la force et la puissance qu’il nous faut pour être restaurés et renouvelés.
Il est important d’apprendre à faire taire tous les bruits et toutes les voix de cette terre, et de prendre du temps pour se tenir dans le calme et la tranquillité devant le Seigneur notre Dieu, qui a toujours quelque chose à nous dire. Réapprenons à écouter Sa voix dans la méditation et dans le silence de notre cœur.
Comme le prophète Esaïe l’a si bien exprimé :
« C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre Salut, c’est dans le calme et la confiance que sera votre force ». (Ésaie 30 : 15)
C’est dans cette attitude d’abandon total, de calme et de confiance devant notre Seigneur que notre être intérieur sera le mieux renouvelé et que sa force divine nous sera le plus efficacement communiquée.
Si notre cœur est agité ou angoissé et que nous le maintenons dans cette position, comment nous serait-il alors possible de recevoir Sa paix, Sa joie et tant d’autres bienfaits de sa part ? Notre crispation intérieure reste un obstacle majeur à notre renouvellement spirituel. Le calme, la tranquillité, la confiance en lui nous sont indispensables, si nous voulons être renouvelées spirituellement et reprendre courage.
6) Je me fortifie en prenant conscience que c’est Dieu qui me justifie.
Lorsque les hommes se dressent injustement contre moi, si je cherche à me battre moi-même contre leurs injustices, je m’épuise très rapidement. Il est alors temps de réaliser qu’il vaut tellement mieux confier ma cause à mon justicier suprême, à mon avocat divin qui saura défendre mes droits beaucoup plus efficacement que moi.
Reconnaissons nos incapacités dans ce domaine et déposons les armes.
Remettons notre cause entre les mains de notre avocat céleste.
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous » (Romains 8 : 31) « Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie » (Romains 8 : 33)
Le Seigneur est celui qui rend justice à l’innocent et le traite selon son innocence (1 Rois 8 : 32).
Il nous sera plus facile de nous fortifier dans le Seigneur, si nous commençons par déposer nos armes au pied du Seigneur et que nous lui confions notre cause ! Laissons-le-nous justifier Lui-même. Notre justice à nous est si imparfaite, la sienne est suprême et sans défaut, elle est parfaite.
Notre justice n’a jamais toutes les données de la situation. La sienne les possède toutes et nous conduira vers une solution durable.
Sa justice demeure infaillible !
7) Je me fortifie en marchant dans la pureté, la sanctification.
Job a précisément relevé cette réalité. Effectivement, nous nous fortifions puissamment non seulement en purifiant notre vie de toutes souillures au moment de notre conversion, mais aussi en continuant de marcher dans la pureté et la sanctification auxquelles le Seigneur nous appelle tout spécialement à veiller.
« Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus » (Job 17 : 9).
« Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour. » (Proverbe 4 : 18).
Si nous nous efforçons de marcher dans la pureté et la sainteté de Dieu, le Seigneur sera toujours là pour nous accorder sa force.
Nous serons alors en mesure de marcher de force en force et de victoire en victoire avec lui. Dans ce monde si souillé, rempli d’impuretés de tous genres, préservons-nous de toutes ses souillures et veillons plus que jamais et scrupuleusement à la santé de notre âme et ne nous permettons pas de souiller notre corps qui est le temple du Saint-Esprit.
David, dans le cantique qu’il adressa à l’Eternel dans 2 Samuel 22, déclare au verset 21-25 :
« L’Eternel m’a traité selon ma droiture, il m’a rendu selon la pureté, de mes mains ; car j’ai observé les voies de l’Eternel… et je n’ai point été coupable envers mon Dieu. Toutes ses ordonnances ont été devant moi, et je ne me suis point écarté de ses lois. J’ai été sans reproche envers lui et je me suis tenu en garde contre mon impureté. Aussi l’Eternel m’a rendu selon ma droiture, selon ma pureté devant ses yeux »
Puissions-nous, comme David, marcher dans la pureté et la sainteté, afin d’avoir un comportement irréprochable devant le Seigneur qui voit tout et sait tout ce qui se passe dans notre vie. Nous pourrons alors faire, comme lui, l’expérience de la fidélité de Dieu à l’égard de ceux qui veillent à leur sanctification, et nous serons à notre tour fortifiés dans notre marche avec lui.
« Notre force augmentera pendant la marche » (Psaume 84 : 8)
8) Je me fortifie en m’attendant au secours du Seigneur et à son attouchement.
Le fait de nous attendre au secours de Dieu et à son intervention dans chacune de nos circonstances, et de savoir que nous pourrons continuer de compter sur lui tout au long de notre existence sur cette terre, cela ne nous donne-t-il pas déjà de nouvelles forces et de nouveaux espoirs ?
« Heureux, ceux qui placent en toi leur appui… leur force augmente pendant la marche…l’Eternel ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité…
Heureux l’homme qui se confie en toi. » (Psaume 84 : 13)
N’y a-t-il pas là un merveilleux ressourcement rien qu’à la pensée de pouvoir nous tourner vers quelqu’un, lorsque nous sommes en difficulté ou dans la détresse.
Et ce quelqu’un n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit de notre grand et puissant Sauveur. Il ne se fatigue et ne se lasse jamais de nous aider. Il est toujours prêt à nous toucher lorsque le besoin s’en fait sentir, à intervenir lorsqu’il nous voit embourbés dans nos problèmes parfois insolubles au niveau humain.
Il est le grand Dieu Tout-Puissant qui s’est engagé à subvenir à chacun des besoins de ses enfants. Le prophète Daniel s’est lui aussi trouvé en grandes difficultés et il a fait monter un cri de détresse envers son Dieu. Il connaissait son Dieu et savait qu’il pouvait s’attendre à lui en toute circonstance. On s’en aperçoit dans les paroles suivantes, lorsqu’en s’adressant à lui il dit :
« Maintenant les forces me manquent et je n’ai plus de souffle » (Daniel 10 : 17)
Et alors nous voyons le Seigneur intervenir dans son cas:
« Alors celui qui avait l’apparence d’un homme me toucha de nouveau et me fortifia. » (Daniel 10 : 18)
« Il me dit : Daniel, ne crains rien, car dès le premier jour où tu as eu à cœur de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles que je viens » (Daniel 10 : 12)
Ne cessons jamais d’espérer et de compter sur le secours de Dieu. Avec le psalmiste puissions-nous dire nous aussi que :
« Dieu…est le rocher de ma force, mon refuge est en Dieu » (Psaume 62 : 8)
Le Seigneur Jésus s’est toujours penché avec compassion sur tous ceux qui se sont approchés de lui d’un cœur sincère pour recevoir son attouchement.
« Jésus vit la belle-mère de Pierre couchée et ayant de la fièvre. Il toucha sa main et la fièvre la quitta ; puis elle se leva et le servit. » (Matthieu 8 : 11-15)
« On amena vers Jésus un aveugle qu’on le pria de toucher. Il prit l’aveugle par la main… lui mit de la salive sur les yeux, lui imposa les mains… et quand l’aveugle regarda fixement, il fut guérit et vit tout distinctement. » (Marc 8 : 22-25).
Tant d’autres passages dans la Bible nous parlent de la puissance d’un seul attouchement de Jésus et de ses conséquences. Un attouchement de notre grand Dieu Sauveur peut complètement résoudre notre problème, quel qu’il soit.
Pensons à cela et repassons dans notre cœur tous les merveilleux témoignages d’intervention du Seigneur dans la vie d’hommes et de femmes contenus dans les Ecritures, ainsi que tous les témoignages actuels que nous avons entendus de personnes qui se sont attendus à Lui et qui n’ont jamais été déçues. Tout cela représentera certainement une source abondante de renouvellement et de force pour notre âme.
9) Je me fortifie en me tenant dans la prière aux pieds du Seigneur.
L’apôtre Paul exhortait déjà les premiers chrétiens par ces mots :
« Fortifiez donc vos mains languissantes et vos genoux affaiblis » (Hébreux12 : 12).
La prière est la respiration de notre âme sans laquelle il nous est impossible de nous fortifier dans le Seigneur. Pourrions-nous vivre sans respirer ?
Alors, comment fortifier notre âme sans la prière ?
C’est dans la prière et la communion sincère avec le Seigneur que Son Esprit vient fortifier et encourager notre âme.
En ces temps difficiles de la fin, il est encore plus urgent de veiller consciencieusement à notre vie de prière, afin que les difficultés par lesquelles nous sommes appelés à passer ne nous submergent pas, et pour éviter de sombrer dans le désespoir, voir la dépression.
Le Seigneur nous prévient ; il dit à se sujet :
« Prenez garde à vous-même, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès, les soucis de la vie…Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arrivent » (Luc 21 : 34-36)
Avoir la force d’échapper nous indique bien qu’il nous faut chercher à nous fortifier dans le Seigneur, si nous voulons être debout lorsque le Fils de l’homme viendra nous chercher. Fortifions-nous donc sans cesse dans la prière et disciplinons-nous à prendre du temps pour ployer les genoux devant Celui qui nous a tant aimés qu’il a donné sa propre vie pour nous.
Prions aussi pour les autres, pour tous ceux que le Seigneur place sur notre chemin. En priant pour les autres, notre propre âme en sera elle-même fortifiée ; et lorsque nous apprendrons ce que le Seigneur aura fait dans la vie des personnes pour lesquelles nous avons prié, quel encouragement ce sera pour nous, et combien notre cœur en sera fortifié !
10) Je me fortifie en adorant le Seigneur
Adorer le Seigneur sera toujours pour chacun de nous un très puissant moyen de nous fortifier dans le Seigneur. L’apôtre Paul en avait lui aussi saisi l’ultime importance et s’adressant aux Ephésiens, il les exhorta en leur révélant ce qu’il avait découvert lui-même. Il leur dit :
« Je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu’il vous donne selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur…que vous puissiez comprendre… quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3 : 14-19)
Y aurait-il un moyen plus excellent pour nous fortifier dans le Seigneur que de nous courber devant Celui qui tient le monde entier et notre propre vie dans Sa Main ?
Adorer Dieu sera d’ailleurs notre destinée éternelle ; elle sera si glorieuse que cela dépasse toute imagination.
Joignons-nous donc à la multitude des anges dans le ciel pour proclamer avec toute la force de notre être :
« A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau soient la louange, l’honneur, la gloire et la force aux siècles des siècles » (Apocalypse 5 : 12-14)
Aspirons à être remplis de cette force divine, céleste, de cette source inépuisable de rafraîchissement et de renouvellement mise à notre disposition par le Seigneur lui-même.
Puissions-nous faire de l’adoration une habitude quotidienne, nous préparant ainsi à entrer dans ce ciel de gloire où nous continuerons de le faire pour l’éternité. - Dorothée Hatzakortzian
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 20-22 Luc 15 : 11-32
« Souvenez-vous de tout ce qu’il vous a dit »
Transmis par René Barrois le 14/06/2021
« Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre ; et, étant entrées elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent en habits resplendissants. Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre ; mais ils leur dirent : « pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, et qu’il disait : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. Et elles se ressouvinrent des paroles de Jésus. » (Luc 24 : 1-8).
« Souvenez-vous de tout ce qu’il vous a dit », c’est la parole des deux anges adressée aux femmes qui étaient venues au tombeau.
Pourquoi ces femmes dévouées et pieuses étaient-elles désemparées, profondément tristes devant le tombeau ? Parce qu’elles ne s’étaient pas souvenues des paroles du Christ. Elles n’avaient pas écouté assez attentivement ses avertissements, ses paroles prophétiques destinées à les préparer, à les fortifier au sein de la tempête, à leur donner la lumière et l’espérance, la certitude de la victoire lorsque tout serait ébranlé.
Comme tout aurait été pour elles et les disciples s’ils avaient écouté et mémorisé ce que le Seigneur leur avait dit, telle Marie trente trois ans plus tôt qui gardait et repassait sur son cœur les paroles de l’envoyé de Dieu.
L’épreuve aurait certes existé, la tempête aurait pareillement soufflé, mais au sein même de la tourmente, la certitude de la victoire aurait tout éclairé : « Le Fils de l’homme sera livré et crucifié, mais le troisième jour, il ressuscitera. » (Matthieu 20 : 18-19. Aussi les anges, les envoyés de Dieu posent-ils la question : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? » (Luc 24 : 25).
Le Seigneur ne pourrait-il pas nous dire aussi bien des fois : « Pourquoi ? »
Pourquoi cet état d’esprit ? Cet abattement ? Ou ces pensées mauvaises, telles celles qui agitaient Caïn contre son frère et qui s’entend dire : « Pourquoi es-tu irrité ? » (Genèse 4 : 6). Ces « pourquoi » sont autant d’invitations profondes à la réflexion, à regarder en soi-même au lieu de chercher alentour des boucs émissaires...Mais qui écoute ?
« Souvenez-vous de ce qu’il vous a dit » disent les anges à ces saintes femmes qui aiment le Seigneur Jésus et sont là par fidélité, ayant préparé des aromates, mais qui bien que sincères se trompent : leur raisonnement est faussé, et elles ne voient pas les évènements comme elles devraient car elles ont oubliés les paroles du Christ.
Souvenons-nous, aussi...Ne sommes-nous pas parfois oublieux, agités par des préoccupations secondaires, voire vaines ? Lents à comprendre et à croire comme le furent les disciples qui descendaient vers Emmaüs ? Ou encore entrainés par nos réflexes culturels ou religieux, comme ces femmes qui préparaient les aromates pour embaumer le corps alors que le Christ était ressuscité ?
Car il est impossible de travailler de tout son cœur, de se dévouer sincèrement, tout en agissant de façon terrestre ou humaine, en « fabriquant des aromates », sans chercher réellement la volonté de Dieu. Or, ce qui importe, c’est de savoir ce que Dieu pense et attend de chacun.
Apprenons à connaître ce que dit le Christ sur notre monde, sur le péché, sur le sens de la vie, sur la mort et le jugement. Ce qu’il dit à propos de la miséricorde de Dieu, de son accueil, de son pardon, de la lumière,de la vie éternelle.
Et en ce qui concerne l’Esprit Saint, mais aussi la marche au milieu des frères, l’église qu’il bâtit lui-même, et encore la tâche à accomplir, la prière, le miracle, les victoires à remporter, la sanctification indispensable, la victoire finale... Recherchons également ce qu’il pense sur nous-mêmes, sur notre cœur, notre propre marche...
Car « Ce qu’un homme aura semé, il le récoltera » immanquablement... (Galates 8 :7) dit la Bible.
Souvenons-nous de notre rencontre avec Dieu, de l’oeuvre de transformation qu’il a accomplie dans votre vie. Pouvons-nous dire, comme Paul l’écrivait aux Corinthiens, que nous devenus de nouvelles créations, que les choses ancienneses sont passées et que toutes chose sont devenues nouvelles dans notre vie ? (2 Corinthiens 5 : 17).
Dans l’épître aux Éphésiens, Paul écrit également : « Nous aussi nous étions autrefois par nature des enfants de colère comme les autres. Mais Dieu qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus vivants avec Christ. » (Éphésiens 2 : 3-5).
Considérons le chemin parcouru depuis le jour où Christ a croisé notre route, où tout est devenu nouveau pour nous. Depuis lors, que d’expériences, de découvertes, de miracles, de bénédictions mais aussi de leçons reçues. Quelle immense grâce et quel privilège !
Souvenons-nous...
Car la faculté d’oubli de l’homme est grande, et elle peut s’avérer dramatique lorsqu’elle concerne les domaines essentiels de son existence, et plus encore, son devenir éternel.
Le temps s’écoule, temps donné à ce monde des hommes, et aussi temps accordé à chacun d’entre nous.
Chaque année une page se tourne et bientôt le livre de notre vie se fermera. Que sera-t-il écrit dans ce livre, où chaque jour nos pas, nos pensées, nos paroles, nos actes et comportements impriment notre histoire ? Chaque jour est irrémédiablement passée, et nous ne pouvons le ré-écrire. Mais il nous est possible de méditer, de réfléchir, d’examiner ce qui a été, pour bénir Dieu, le remercier pour ses bienfaits et tirer leçon des expériences faites pour ne pas tomber à nouveau dans les mêmes travers, pour commettre les mêmes fautes.
Nul ne sait combien de pages comporte encore le livre de sa vie.
La Bible dit que la vie de l’homme est comme un souffle qui disparaît, comme la fleur des champs qui naît le matin et qui le soir n’est plus (Psaume 103 : 7-8). Mais elle souligne aussi fortement que durant ce temps court se décide notre destinée éternelle.
Saint Paul pouvait dire à la fin de sa vie, regardant les années écoulées, malgré les difficultés du chemin : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Maintenant, la couronne de justice m’est réservée. » (2 Timothée 4 : 7-8).
Ainsi, pour chaque être humain, l’Éternel a préparé un chemin, et il dit au prophète « Avant que tu naisses, je te connaissais » (Jérémie 1 : 5). De même, à tous ceux qui se sont levés pour le suivre, le Seigneur annonce qu’il a préparé de bonnes choses pour qu’ils les pratiquent. (Éphésiens 2 : 10).
Dieu ne dit-il pas aussi : « Je t’instruirai, je te montrerai le chemin que tu dois suivre, je te conseillerai, je garderai mon regard sur toi. » (Psaume 32 : 8).
Et au travers de l’appel qu’il adressa à Abraham autrefois, ne nous parle-t-il pas : «Deviens donc une source de bénédiction. » (Genèse 12 : 2).
Le Seigneur Jésus fixait à ses disciples comme but ultime de leur vie de porter du fruit, et un fruit qui demeure...(Jean 15 : 16). Et il prévient : « Nos œuvres nous suivent... » (Apocalypse 14 : 13).
Sommes-nous à l’école de Dieu et pouvons-nous dire que le Seigneur nous a conduits, instruits, qu’il a gardé son regard sur nous ?
Nous remémorons-nous toutes les fois où il est intervenu pour nous secourir, nous pardonner, nous exhorter, nous enseigner, nous reprendre, nous fortifier, nous bénir, nous guérir ou changer les cœurs et les circonstances en notre faveur... ?
Sommes-nous toujours animés de notre amour des commencements, de la joie et des dispositions de cœur qui nous habitaient, de notre élan vers Dieu, vers les frères et le prochain... ? Combien alors nous étions désireux de partager, d’apporter notre aide alentour, de rendre témoignage à Jésus-Christ... ?
Le temps a passé, les jours sont parfois difficiles, mais le Seigneur n’a pas changé, sa Parole, son appel, le chemin qu’il trace demeurent les mêmes.
Mais peut-être avons-nous changé nous-mêmes ? ...et sommes-nous comme ces femmes dévouées à préparer des aromates, oubliant que le tombeau est vide, que Christ est ressuscité ?
Ou l’incrédulité se serait -elle insinuée en nos cœurs ? Soyons au contraire, comme Paul, remplis de foi, de joie, de paisible certitude.
Et de même ces deux disciples qui descendent vers Emmaüs s’en sont retournés vers Jérusalem malgré la nuit, remplis de joie et de foi, nous pouvons lever les yeux vers le Christ et le rencontrer tout à nouveau, comme le fit Pierre, au matin de la résurrection.
Alors la lumière jaillira une nouvelle fois dans notre vie et redressant la tête, nous marcherons forts et fermes tel Elie descendant de l’Horeb (1 Rois 19).
Mais devons nous garder d’oublier les expériences faites, ainsi que le rappela le Seigneur à Pierre, lorsqu’il lui posa avec insistance par trois fois la question : « M’aimes-tu ? » (Jean 21 : 15-17), soulignant qu’il faut toujours veiller en comptant sur son aide...
Et avec le psalmiste exhortons notre âme à louer Dieu pour sa miséricorde, sa patience, son amour, sa fidélité, et pour tous ses bienfaits.
Souvenons-nous enfin de la fidélité de Dieu qui prépare pour le juste le chemin : «Le juste trouve dans son cœur des chemins tracés d’avance...Des sources jaillissent pour lui, même dans le désert. » (Psaume 84 : 6-7).
« Il est toujours son bouclier », et « plus le juste avance, plus sa lumière grandit en son cœur et sur sa route » (Proverbes 4 : 18) et « même dans sa blanche vieillesse, il servira Dieu, continuant à porter du fruit » (Psaume 92 :15).
Il est avec nous tous les jours et pour toujours. Marchons donc avec foi et fidélité dans le chemin tracé par sa Parole. - Yvon Charles .
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 16-19 Luc 14 : 25 à 15 : 1-10
Dieu vous aime et il vous a tant aimé(e)…
Transmis par René Barrois le 13/06
Ce merveilleux message est tiré de la Sainte Bible qui est la Parole de Dieu. Il est souvent cité dans les prédications tant il est important et clair. Tout l’Evangile est contenu dans ce merveilleux verset, moyen de salut pour de nombreuses personnes. Il a souvent été dit qu’il est le résumé de l’Evangile qui nous montre à quel point Dieu nous a aimés, chacun en particulier étant l’objet de cet amour.
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16).
Relisons ce verset en méditant chaque expression, chaque mot qui a son importance :
Dieu
L’Être suprême, l'Éternel qui n’a ni commencement ni fin, le Créateur des cieux et de la terre et de tout ce qu’ils contiennent
a tant aimé
Le tout puissant Créateur est aussi le Dieu d’amour. Cet amour n’est pas seulement un de ses caractères, il est l’essence même de son être : « Dieu est amour » affirme deux fois sa Parole (1 Jean 4 v.8 et 16). Amour insondable, infini, immuable ! Amour éternel comme Lui est éternel. « Je t’aime d’un amour éternel » nous dit-il à chacun (Jérémie 31 v.3). Non seulement il a aimé, mais il a tant aimé… Qu’a-t-il aimé ? ou plutôt : Qui a-t-il aimé ?
le monde
Tous les hommes, les femmes, les enfants sont compris dans ce monde. Quelle que soit la couleur de votre peau, quels que soient votre religion, votre âge ou votre situation sociale, quels que soient les péchés que vous avez sur la conscience, Dieu vous aime, cher lecteur, chère lectrice. Qui que vous soyez, il vous a tellement aimé…
qu’il a donné
Dieu ne vend pas, il donne. Tout est gratuit de sa part. Que pourrait payer l’homme pour acquérir quelque chose du Dieu d’amour ? La Bible dit : « Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon, car coûteux est le rachat de leur âme, et il faut qu’il y renonce à jamais » (Psaume 49 : 8-9). A des êtres pécheurs qui, par leur rébellion, sont devenus ses ennemis, Dieu a fait un don merveilleux :
son Fils unique
Ce qu’il a de plus cher et de plus précieux, celui qui depuis l’éternité, dès le commencement, avant l’origine de la terre… était auprès de lui son artisan, ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui (Proverbes 8 : 22 à 31). Dieu ne pouvait pas nous faire un plus grand don car qui est plus grand que Jésus, celui par qui et pour qui toutes choses ont été créées (Colossiens 1 v.16) ? En parfait accord avec son Père, il est venu sur cette terre, prenant la forme d’un homme, pour s’offrir lui-même en sacrifice. Pourquoi ?
afin que quiconque
« Quiconque », c’est n’importe qui. Qui que vous soyez, vous, moi… Remplacez ce mot « quiconque » par votre prénom et votre nom, cher lecteur.
croit en lui
Il ne s’agit pas de faire quelque chose pour acquérir quelque mérite, mais de croire. Que pourrions-nous faire pour gagner la faveur de Dieu ? Que pourrions-nous faire pour effacer un seul de nos péchés qui nous séparent du Dieu saint ? Un gardien de prison demanda à Paul et à Silas : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? ». Paul et Silas ne lui répondirent pas : « Fais ceci ou fais cela » mais : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Actes 16 : 31)
« Vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2 : 8)
ne périsse pas,
Telle est la condition de tout homme sans Jésus Christ : Perdu ! « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » et « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 3 : 23 et 6 : 23). Le pécheur est destiné à la perdition, à la mort éternelle, mais « Dieu veut qu’aucun ne périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3 : 9)
mais qu’il ait la vie éternelle.
La vie qui ne finit jamais. « Qui croit au Fils de Dieu a la vie éternelle » (Jean 3 : 36)
C’est une assurance, une promesse certaine. Il n’est pas dit que celui qui croit au Fils « aura » la vie éternelle, ou « peut espérer l’avoir », ou « à condition que »… Non : « Qui croit au Fils A la vie éternelle». Le même apôtre Jean inspiré dit dans une de ses épîtres : « Je vous ai écrit tout cela afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5 : 13)
Cher lecteur, chère lectrice, Dieu vous a tant aimé(e) qu'il a donné son Fils unique afin que si vous croyez en lui, vous ne périssiez pas, mais que vous ayez la vie éternelle.
C'est merveilleux si vous croyez au Seigneur Jésus, le saint Fils de Dieu qui s’est livré volontairement aux souffrances de la croix pour vous sauver. Ce serait terrible si vous ne croyez pas, car « Qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle ; mais qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3 : 36)
« C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres... » (Éphésiens 2 : 8)
« Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 6 : 23)
« Grâces soient rendues à Dieu pour son don inexprimable ! » (2 Corinthiens 9 : 15) – La Vérité Sûre`
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 12-15 Luc 14 : 1-24
La foi sans l’amour
Transmis par René Barrois le 12/06
« Et quand j’aurais (le don) de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. » (1 Corinthiens 13: 2).
Supposons que j’aie toute la foi jusqu’à transporter les montagnes et que je possède une immense ferme ; que les terrains de ma propriété ne soient d’aucun profit parce qu’ils sont pierreux, couverts de rochers, et très accidentés de sorte qu’il m’est impossible d’y cultiver quoi que ce soit. Cependant, parce j’ai la foi sans l’amour, je dis : Je vais utiliser ma foi et enlever cette mauvaise terre. Peu m’importe où je la met, ce qui m’intéresse c’est que mon terrain soit propre. »Donc j’utilise ma foi pour le nettoyer. Le lendemain, mon pauvre voisin vient et me dit : J’ai de gros ennuis. Toute votre terre inculte, pierreuse et rocailleuse est venue se déverser sur la mienne, et ma bonne terre est gâchée. »
Et moi, qui ai la foi sans l’amour, je lui dis : « Servez-vous lde a foi et remettez-la à sa place ! » Il n’y aucun profit en cela.
Si Dieu vous conduit à exercer votre foi alors exercez-la pour sa seule gloire.
Alors quand vous prierez, Dieu vous répondra merveilleusement. Rien ne vous empêchera d’être son instrument. Non seulement les dons sont disponibles, mais Dieu est glorifié en Jésus quand vous priez selon l’analogie de la foi, Jésus a dit : « Quand vous priez en croyant du cœur, le Père sera glorifié dans le Fils. »
Prière du jour : Père céleste, remplis-moi de ton amour pour que je puisse te servir et glorifier ton nom à chaque fois que l’exerce la foi. Amen. - Smith Wigglesworth`
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 5--7 Luc 13 : 1-21
Dans une maison d’arrêt
Transmis par René Barrois le 11/06
« Auparavant j’étais un blasphémateur, un persécuteur et un violent… Le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. » (1 Timothée 1. 13, 15)
« Oubliant ce qui est derrière et tendant avec effort vers ce qui est devant, je cours droit au but. » (Philippiens 3 : 13-14)
Le visiteur était particulièrement stressé, en entrant dans la salle où l’attendait tout un groupe de détenus. Il avait proposé de parler avec eux de l’évangile, la bonne nouvelle annoncée dans la Bible, et beaucoup avaient accepté d’assister, par intérêt… ou pour oublier leurs problèmes quotidiens pendant une heure ou deux…
Il était tellement stressé… qu’il trébucha en s’approchant de sa chaise, et tomba, suscitant l’hilarité générale. Honteux, il avait envie de repartir.
Pourtant, il resta et prit la parole : “Ce qui vient d’arriver devant vous est l’illustration parfaite de ce dont je voulais vous parler aujourd’hui. On peut tomber et perdre l’estime de tous… puis se relever et continuer à avancer. Il n’est pas trop tard. Jésus Christ est venu pour sauver ceux qui sont perdus.” Partant de là, il lui fut facile d’annoncer à l’auditoire soudain redevenu sérieux que personne n’est tombé assez bas pour être hors d’atteinte de l’amour de Dieu. Quand la justice humaine nous condamne, Dieu, le juge suprême, connaît notre situation exacte aussi, mais il a une ressource unique pour pardonner nos péchés, tout en étant juste. Il le fait parce que Jésus Christ a été condamné à notre place. Celui qui accepte ce sacrifice de Jésus pour lui devient totalement juste devant Dieu ; les offenses faites à Dieu, bien plus graves que celles faites aux hommes, lui sont pardonnées. Quels que soient sa situation et son avenir sur la terre, il peut renaître, se relever et repartir à zéro, avec la confiance qu’il est désormais accompagné par Dieu lui-même. Cela vous intéresse ? - La Bonne Semence
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 5--7 Luc 13 : 1-21
La confiance engendre la joie.
Transmis par René Barrois le 10/06
« Certainement notre coeur se réjouira en Lui, parce que nous avons mis notre confiance en son Saint Nom. » (Psaume 33 : 21)
Sur la plante de la foi pousse la fleur de la joie du coeur. Elle ne fleurit pas toujours tout d'abord, mais elle vient en son temps. Confions-nous en l'Éternel dans nos heures de tristesse, et au jour marqué, il répondra à notre confiance en nous donnant la joie du Seigneur pour fruit de notre foi. Le doute engendre la souffrance, mais la confiance amène la joie.
L'assurance exprimée ici par le Psalmiste est, en réalité, une promesse dont une sainte confiance nous garantit l'accomplissement. Approprions-nous la donc. Si nous ne pouvons nous réjouir en cet instant, aussi sûr que le Dieu de David est notre Dieu, nous aurons lieu de le faire bientôt.
Méditons sur le Saint Nom de ce Dieu, afin que nous ayons d'autant plus confiance, et que nous nous réjouissions d'autant plus sûrement. Il a pour caractère d'être saint, juste, miséricordieux, fidèle, invariable. Un Dieu semblable n'est-il pas digne de notre confiance ? Il est tout sage, tout-puissant, et toujours et partout présent. Ne pouvons-nous pas nous reposer sur lui avec abandon ? Faisons-le dès maintenant et sans réserve. Jéhova-Jiré pourvoira ; Jéhova-Shalom enverra la paix, Jéhova-Tsidkenu justifiera ; Jéhova-Schamma sera toujours là, et avec Jéhovah-Nissan, nous vaincrons tous nos ennemis. Ceux qui mettent leur confiance en ton Saint Nom se réjouiront en Toi, Seigneur ! - C.H. Spurgeon
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Plan de lecture quotidienne :
2 Chroniques 1-4 Luc 12 : 49-59
L’abandon à Dieu
Transmis par René Barrois le 09/06
« Alors Pierre se mit à lui dire : "Et nous ! nous avons tout quitté pour te suivre. »
(Marc 10:28)
La réponse du Seigneur revient à dire que l'abandon doit être absolu, et non pas en vue d'un profit quelconque. Méfiez-vous d'un calcul de ce genre : "Je m'abandonne à Dieu pour être délivré du péché, pour devenir saint." Sans doute cela résultera de vos relations normales avec Dieu, mais calculer ainsi, c'est le contraire de l'esprit chrétien. L'abandon doit être absolu, sans viser à rien d'autre. Nous faisons avec Dieu une sorte de commerce. C'est comme si nous disions : "Seigneur, ce n'est pas Toi que je cherche, c'est moi-même. Je me veux pur et rempli du Saint-Esprit." Je veux que tu puisses me placer dans ta vitrine, où je pourrai dire : "Voilà ce que Dieu a fait pour moi !" Si nous abandonnons à Dieu quelque chose avec l'idée que cela nous rapportera davantage, ce n'est pas le Saint-Esprit qui inspire notre abandon, c'est le plus bas intérêt commercial. Gagner le ciel, être délivré du péché, être utile à Dieu, cela ne doit pas entrer en ligne de compte dans le
véritable abandon, qui est l'abandon souverain, à Jésus lui-même.
Quand nous trouvons devant nous nos affections et nos intérêts naturels, que devient Jésus-Christ ? nous lui tournons le dos, la plupart d'entre nous, "Oui, Seigneur, j'ai entendu ton appel. Mais il y a là ma mère, ma femme, ma situation ; je ne puis pas aller plus loin." — "Alors, dit Jésus, tu ne peux être mon disciple."
Pour s'abandonner, il faut aller par delà nos bons sentiments. Mais si nous y parvenons, la grâce de Dieu se répandra sur ceux que vous aurez dû quitter. En vous abandonnant, ne vous reprenez pas. Pour combien d'entre nous l'abandon n'est au fond qu'une velléité ! - Oswald Chambers
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Plan de lecture quotidienne :
1 Chroniques 26-29 Luc 12 : 22-48
La paix avec Dieu
Transmis par René Barrois le 08/06
« Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre ; mais ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est point ici, mais il est ressuscité. » (Luc 24 : 5-6).
Depuis des millénaires, et par tous les moyens possibles, l’homme a essayé de s’améliorer - par la religion, la philosophie, la science - et il a fait de grands progrès. Mais, devant le péché,il est toujours resté et reste encore impuissant. Alors, il inventé des lois, des traditions ; s’est mis sous la tutelle des chefs spirituels ; il s’est efforcé de suivre le plus fidèlement possible ce qu’on lui enseignait, mais il n’est jamais parvenu à obtenir ce qui lui manque : la paix avec Dieu. Être en paix avec Dieu, cela signifie que la question du péché a été réglée.
C’est le péché qui sépare l’homme de Dieu « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 : 23). Tout le reste l’en rapproche. La création provoque son émerveillement. La vie l’enchante. Et, en plus il avance dans la découverte de ce monde merveilleux, plus il constate que tout existe en fonction de son bien-être. Pourtant, il sent que quelque chose lui manque : il n’a pas la paix avec Dieu.
Quand l’homme n’a pas la paix avec Dieu. Il est en guerre avec lui-même et avec son prochain.
C’est parce que l’homme n’a pas encore accepté que la paix a déjà été faite il y a longtemps. Le Seigneur Jésus a fait la paix. Il est notre paix. Et il nous annonce cette paix (Éphésiens 2 : 15, 14, 17). « … Ayant fait la paix par le sang de sa croix » (Colossiens 1 : 20).
Pour être libéré du péché, il faut faire une rencontre personnelle avec le seul homme qui a été plus fort que le péché : Jésus . Sur la croix, Christ a combattu et vaincu la puissance du péché. Jésus libère de l’emprise des ennemis qui tenaient la race humaine dans l’esclavage. « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5 : 17) : Jésus transformera votre vie. - René Barrois
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Plan de lecture quotidienne :
1 Chroniques 23-25 Luc 12 : 1-21
Besoins essentiels
Transmis par René Barrois le 07/06
« Nous ne cessons de prier Dieu pour nous vous. Nous demandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toutes sagesse et intelligence . » (Colossiens 1 : 9)
Paul et Timothée ne connaissaient pas les chrétiens de Colosses. Cela ne les empêchait pas de prier sans cesse pour eux et particulièrement pour leurs besoins spirituels. Épaphras, un Colossien, leur avait parlé de l’amour de ses frères en Christ, avec des détails sur les difficultés qu’ils rencontraient au milieu d’une population très mélangée, composée de païens idolâtres, de Grecs volontiers portés sur la philosophie et de Juifs dont les pratiques religieuses ou mystiques étaient plus que douteuses.
Les Colossiens, comme tout nouveau converti au christianisme, pouvaient être tentés d’introduire dans leur foi des éléments de leurs anciennes convictions. Comment concilier la foi chrétienne avec les cultures différentes qu’ils côtoyaient ? Voilà pourquoi Paul et Timothée demandaient à Dieu que leurs chers frères de Colosses soient remplis de la connaissance de la volonté de Dieu en toute sagesse et intelligence spirituelle.
La sagesse, c’est-à-dire la connaissance des principes divins, immuables et universels, par exemple l’absolue sainteté de Dieu ou le salut par la seule grâce de Dieu.
L’intelligence spirituelle pour traduire ces principes dans la vie de tous les jours, d’une manière pratique.
De nos jours, tous les enfants de Dieu sont confrontés à des difficultés semblables à celles des Colossiens. Notre environnement culturel nous pose de nombreux problèmes pour mettre en pratique notre foi. Pensons, par exemple, aux différentes coutumes concernant le mariage, ou la nourriture, ou les vêtements, ou la consommation de boissons alcoolisées...
Comme Paul et Timothée, nous pouvons donc prier pour que tous les frères et sœurs croissent harmonieusement en sagesse et intelligence spirituelle. Dans tous les pays, que de changements de mentalité et de comportement sont intervenus au cours des dernières décennies, et que de tentations offre le monde ! Quand l’immoralité s’étale au grand jour, quand le mariage n’est plus honoré, oui, nous avons bien besoin de prier, de supplier le Seigneur pour que nous soyons tous remplis de la connaissance de Dieu en toute sagesse et intelligence spirituelle. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne :
1 Chroniques 20-22 Luc 11 : 37-54
Le repos promis de Dieu
Transmis par René le Barrois 06/06
« Il reste donc un repos de sabbat pour le peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu se repose des siennes. » (Hébreux 4 : 9-10).
Peut-être vous demandez-vous : « que signifie entrer dans le repos promis ? À quoi pourrait-il bien ressembler dans ma vie ? »
Je prie pour que Dieu fasse tomber les écailles de vos yeux et vous permette de vous saisir de cette réalité spirituelle. En termes simples, entrer dans son repos signifie croire pleinement que Christ a accompli toute son œuvre de salut pour nous. Nous devons nous reposer dans sa grâce salvatrice, uniquement par la foi.
Tel est les propos de Jésus lorsqu’il nous exhorte : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11 : 28). Cela signifie la fin de tous nos efforts charnels, humains pour obtenir la paix. C’est aussi s’appuyer totalement sur l’oeuvre de Jésus pour nous.
Nous ne luttons pas contre la chair et le sang. L’Ancien Testament est clair : le combat se situe dans le domaine spirituel.
Le peuple d’Israël n’ a jamais cessé de faire à Dieu des promesses vides et futiles. « Nous voulons servir, l’Éternel. Nous ferons tout ce que tu nous ordonneras... » Mais l’Histoire a prouvé qu’il n’eut ni la volonté ni la capacité de tenir parole. Dieu dut le dépouiller de toute foi en lui-même.
Tout ce dont nous avons besoin doit nous venir de la présence de notre Seigneur. Paul déclare : « En lui nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Actes 7 : 28). Ce verset parle de communion ininterrompu. Par la victoire de la croix, notre Seigneur s’est rendu disponible pour nous à toute heure du jour et de la nuit.
Nous avons tous une décision à prendre :
« Je veux le repos de Christ. Je veut être délivré de toute chair. Ainsi, je vais aller de l’avant en sa présence et revendiquer ma possession. Je désire que Jésus soit mon tout, mon unique source de satisfaction, le repos de mon âme. » - David Wilkerson
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Plan de lecture quotidienne :
1 Chroniques 17-19 Luc 11 : 14-36
En prison
Transmis par René Barrois le 05/06
« L'Éternel est bon... pour l'âme qui le cherche. » (Lamentations de Jérémie 3 : 25)
« Au jour de ma détresse, j'ai cherché le Seigneur ; ma main était étendue durant la nuit et ne se lassait point ; mon âme refusait d'être consolée. » (Psaume 77 : 2)
Le détenu est là debout, devant l'aumônier de la prison. Il tient une lettre à la main.
« Monsieur l'aumônier, j'ai voulu vous voir une dernière fois. »
« Qu'est-ce qui vous arrive ? Vous n'êtes pas malade ? »
« Voilà huit ans que je vois le ciel au travers des barreaux. Jusqu'à présent, je tenais le coup. Quelqu'un pensait à moi, m'écrivait, m'attendait. Voici la dernière lettre. Ma femme m'a abandonné. Ma vie n'a plus de sens. »
L'aumônier connaît le détenu. Il n'est pas de ceux qui jouent la comédie du suicide pour obtenir une amélioration de leur sort.
« Votre vie de détenu, maintenant que vous êtes abandonné de tous, me touche profondément. Et pourtant Dieu ne veut pas vous abandonner. Il vous cherche. Il veut vous rencontrer. Je crois que l'heure est venue pour que vous vous tourniez à lui. Je vais prier pour vous et vous demander à vous quelque chose : lisez l'Évangile que je vous donne ».
Deux jours plus tard, un dimanche matin, l'homme est là dans la chapelle où l'aumônier présente l'Évangile. Son visage rayonne. Dans la solitude de la cellule, Dieu a rencontré le désespéré. Il lui a donné plus que la liberté qu'il espérait : le salut de son âme. - Graine d’ensemencement
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Plan de lecture quotidienne :
1 Chroniques 14-16 Luc 11 : 1-13
Tes choix déterminent ta destinée
Transmis par René Barrois le 04/06
"Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés ?" (1 Rois 18: 21)
La Bible vous mettra toujours face à vos responsabilités, elle vous invitera à prendre les bonnes décisions. Depuis Adam et Eve, dans le jardin d’Eden, avec le célèbre arbre de la connaissance… jusqu’à ce précieux conseil : “Il y a devant toi deux chemins, la vie et la mort... Choisis la vie”.
Accomplir l’appel de Dieu est un choix, votre choix. Il y a toujours un temps, plus ou moins long, entre le moment où Dieu fait une promesse et celui où elle s’accomplit. Lorsque vous acceptez le Seigneur, vous recevez non seulement le pardon de vos péchés mais également une destinée. Néanmoins, il vous incombe de prendre les bonnes résolutions afin que l’appel de Dieu puisse se réaliser sur votre vie.
Ce que vous serez dans dix ans est déterminé par vos décisions d’aujourd’hui. Quel est votre appel ? Que faites-vous pour l’accomplir ? Quelles sont vos fréquentations ? Quel temps prenez-vous avec Dieu à travers sa Parole et la prière ? Comprenez ceci : ignorer votre communion avec Dieu, entretenir un péché secret, se plaire avec des critiqueurs… sont de véritables facteurs d’échecs. Cela produit un avortement du plan de Dieu pour votre vie. Les hommes et le diable ne pourront jamais vous empêcher de saisir la vie que Dieu a pour vous. En réalité, le seul capable de le faire, c’est vous-même : par de mauvais choix ou par de mauvaises attitudes.
A travers le Psaume 1, David donna un conseil plein de sens à ceux qui désirent porter du fruit : “Heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs et ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel et la médite jour et nuit ! Il ressemble à un arbre planté près d’un cours d’eau : il donne son fruit en sa saison, et son feuillage ne se flétrit pas. Tout ce qu’il fait lui réussit”. Alors quel est votre choix ? Une prière pour aujourd’hui Seigneur, je fais le choix de t’obéir en décidant de m’engager, amen. - Patrice Martorano
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Plan de lecture quotidienne :
1 Chroniques 11-13 Luc 10 : 25-42
Mon Seigneur et mon Dieu !
Transmis par René Barrois le 03/06
« Thomas Lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20 : 28)
Pour Thomas, la tentation de vouloir voir le Seigneur était bien naturelle; Il était ressuscité, quoi de plus normal que de Le voir ? Mais le Seigneur lui répond: « Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru. »
C'est de la foi du disciple que dépend sa connaissance de l'amour et de la puissance de Dieu; les grandes et précieuses promesses, dont la possession ouvre de telles perspectives à nos vies, sont offertes à la foi. C'est pourquoi, heureux ceux qui n'ont pas vu, senti ou éprouvé une sensation quelconque, mais qui ont cru au témoignage que Dieu a rendu à Son Fils ! (1 Jean 5 : 10).
Devant les mains percées de Jésus, toute l'incrédulité de Thomas s'évanouit, et il comprend qu'Il n'est pas seulement son Maître, mais son Seigneur et son Dieu.
Est-Il votre Seigneur ? Il veut l'être, et sans rival... Y en aurait-il un dans votre vie? C'est peut-être un interdit choyé et caché que personne ne connaît. Si nous voulons connaître la puissance du Ressuscité, il nous faut veiller à ce qu'Il ait la première place en toutes choses. Alors II nous conduira dans le train de Son triomphe et, à mesure que nous Le suivrons, pas à pas, Il Se servira de nous pour publier Sa victoire sur Ses ennemis en tout lieu dans le monde. ((2 Corinthiens 2 : 14-15).
C'est seulement après la résurrection que le Nom de Jésus se trouve précédé du titre « Seigneur » ; la première mention de ces deux noms mis ensemble se trouve dans Luc 24:3. Ce titre était réservé à César; tout homme prétendant vouloir le porter était punissable de mort, et nous comprenons pourquoi ce titre excitait la colère des ennemis de Christ. De même aujourd'hui, le fait d'accepter la seigneurie du ciel sur notre vie peut exciter la haine du monde. Et cependant, le Seigneur veut être notre Seigneur dans toute l'acception de ce terme.
Aujourd'hui, le meilleur service que nous puissions rendre à nos semblables, c'est de livrer entièrement et sans réserve notre vie au Seigneur ressuscité. Acceptons librement Sa seigneurie; alors Il pourra nous employer comme Il le voudra, et la puissance de Sa résurrection coulera hors de nous comme des fleuves d'eau vive. - H.E. Alexander
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Plan de lecture quotidienne :
1 Chroniques 9-10 Luc 10 : 1-24
Lorsque tu es confus, Dieu peut te montrer le chemin que tu dois suivre
Transmis par René Barrois le 02/06
« Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. » (Jean 12 : 26)
Vous est-il déjà arrivé de perdre le cap de votre vie ? D’être dans la confusion et de ne plus connaître la direction à prendre ni l’endroit pour être au service de Dieu ?
Nous cherchons et nous essayons de connaître le meilleur en fonction de notre travail, notre famille ou bien notre église, mais Jésus nous rappelle quelque chose d’important : Le meilleur endroit pour le servir est être dans notre destinée, c’est là où Lui se trouve.
Nous pouvons chercher l’endroit où Dieu nous veut avec insistance alors que le premier endroit où il aimerait nous voir, c’est auprès de Lui. Il veut faire de nous ses partenaires, et pour cela nous devons être en communion avec Lui et marcher sur le chemin qu’Il a tracé. Etre au bon endroit c’est avant tout marcher dans l’obéissance et nous conduire comme Lui-même s’est conduit.
J’aime l’histoire d’Élie qui nous révèle qu’être au bon endroit est important, et parfois même une question de survie ! Elie venait d’annoncer à Achab qu’il n’y aurait ni rosée, ni pluie sinon à sa parole. Et Dieu lui dit d’aller se cacher près du torrent de Kerith où il pourrait boire de son eau et que des corbeaux viendraient le nourrir à cet endroit même. La provision et l’accompagnement de Dieu pour Elie se trouvait là-bas. Les corbeaux ne sont pas venus à lui mais il a du se déplacer à un endroit précis pour être dans le plan de Dieu. On voit même qu’ensuite le torrent fut à sec et qu’il dut à nouveau changer d’endroit pour aller à Sarepta.
Quand nous sommes dans la confusion nous cherchons parfois des réponses, mais au mauvais endroit. Nous attendons les corbeaux pour venir nous nourrir alors que nous devons nous déplacer pour aller à leur rencontre. C’est là où Jésus se trouve que sont les réponses et la vérité concernant nos interrogations. La vérité n’est pas un concept ni simplement une idée mais une personne : Jésus.
C’est auprès de Lui, de son cœur que nous serons au bon endroit car c’est là qu’Il nous prépare à marcher dans ses pas et dans son plan. C’est aussi auprès de Lui que les désirs malsains et les intérêts insignifiants du monde perdront leurs saveurs car Il est au-dessus de tout cela.
Le Psaume 34 : 8 nous rappelle : « Goûtez et voyez combien l'Éternel est bon ! »
C’est à ce moment-là que nous pourrons être au bon endroit et le servir avec un esprit bien disposé afin de suivre Son exemple.
Prions ensemble : Père, merci d’avoir ouvert la voie et de m’avoir montré l’exemple. Je veux te suivre et être là où tu te trouves car je sais que c’est la meilleure place pour moi. Aide-moi à aller de l’avant car je ne veux pas perdre de temps au mauvais endroit. Amen - Nathan Fereyre
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Plan de lecture quotidienne :
Parler l’un à l’autre
Transmis par René Barrois le : 01/06
« Il y avait aussi Anne, une prophétesse… Très âgée… veuve parvenue à l’âge de quatre-vingt-quatre ans -, elle ne quittait pas le temple, servant Dieu en jeûnes et en prières, nuit et jour. Arrivée elle aussi à ce moment-là, elle louait le Seigneur, et parlait de lui à tous ceux qui, à Jérusalem, attendaient la délivrance. » (Luc 2 : 36-38)
Quarante jours après la naissance de l’Enfant Jésus, Joseph et Marie l’ont amené au temple « pour le présenter au Seigneur » (Luc 2 : 22). En effet, Dieu avait ordonné que tout premier-né mâle lui soit présenté (Exode 13), et il avait aussi ordonné qu’une femme soit purifiée quarante jours après avoir donné naissance à un fils (Lévitique 12). Une offrande devait être présentée pour sa purification. Le sacrifice que Marie et Joseph ont apporté témoignait de leur pauvreté.
Pendant cette cérémonie, une veuve âgée, Anne, qui était prophétesse, est arrivée. En voyant l’Enfant, cette femme pieuse loue le Seigneur. Elle se met alors à « parler de lui à tous ceux qui, à Jérusalem, attendaient la délivrance ».
Quel exemple pour nous ! Cette femme âgée, prophétesse – par l’intermédiaire de laquelle Dieu parlait à son peuple -, restait dans le temple et alentour, et elle connaissait toutes les personnes de la ville qui attendaient la délivrance. Dans quelle proximité du Seigneur sommes-nous ? Connaissons-nous tous les croyants de notre voisinage ? Parlons-nous avec eux de Celui que Dieu a promis, et qu’il a envoyé pour être notre Sauveur ? Est-il si précieux pour nous que nous nous sentons poussés à partager avec les autres ce que nous avons en lui ?
Anne était au nombre de ceux qui « craignaient l’Éternel et parlaient l’un à l’autre », que le Seigneur écoutait et inscrivait dans son « livre de souvenir » ; elle faisait partie de ceux qui pensaient à son nom et étaient pour lui un « trésor particulier » (voir Malachie 3 : 16-17). Il est remarquable que Dieu se serve de deux personnes âgées :
- un homme pieux, Siméon ; il n’est pas présenté comme prophète mais il bénit les parents qui présentent leur enfant au Seigneur et a une parole de la part du Seigneur pour Marie (v. 25-35) ;
- une femme pieuse qui est prophétesse et s’adresse aux autres pour parler du Seigneur.
Chacun, chacune, a sa place et son service selon le choix souverain de Dieu, et pas forcément selon ce que nous imaginerions à priori. - d’après E.P. Vedder
Plan de lecture quotidienne :
1 Chroniques 7-8 Luc 9 : 37-62
Parler l’un à l’autre
Transmis par René Barrois le : 01/06
« Il y avait aussi Anne, une prophétesse… Très âgée… veuve parvenue à l’âge de quatre-vingt-quatre ans -, elle ne quittait pas le temple, servant Dieu en jeûnes et en prières, nuit et jour. Arrivée elle aussi à ce moment-là, elle louait le Seigneur, et parlait de lui à tous ceux qui, à Jérusalem, attendaient la délivrance. » (Luc 2 : 36-38)
Quarante jours après la naissance de l’Enfant Jésus, Joseph et Marie l’ont amené au temple « pour le présenter au Seigneur » (Luc 2 : 22). En effet, Dieu avait ordonné que tout premier-né mâle lui soit présenté (Exode 13), et il avait aussi ordonné qu’une femme soit purifiée quarante jours après avoir donné naissance à un fils (Lévitique 12). Une offrande devait être présentée pour sa purification. Le sacrifice que Marie et Joseph ont apporté témoignait de leur pauvreté.
Pendant cette cérémonie, une veuve âgée, Anne, qui était prophétesse, est arrivée. En voyant l’Enfant, cette femme pieuse loue le Seigneur. Elle se met alors à « parler de lui à tous ceux qui, à Jérusalem, attendaient la délivrance ».
Quel exemple pour nous ! Cette femme âgée, prophétesse – par l’intermédiaire de laquelle Dieu parlait à son peuple -, restait dans le temple et alentour, et elle connaissait toutes les personnes de la ville qui attendaient la délivrance. Dans quelle proximité du Seigneur sommes-nous ? Connaissons-nous tous les croyants de notre voisinage ? Parlons-nous avec eux de Celui que Dieu a promis, et qu’il a envoyé pour être notre Sauveur ? Est-il si précieux pour nous que nous nous sentons poussés à partager avec les autres ce que nous avons en lui ?
Anne était au nombre de ceux qui « craignaient l’Éternel et parlaient l’un à l’autre », que le Seigneur écoutait et inscrivait dans son « livre de souvenir » ; elle faisait partie de ceux qui pensaient à son nom et étaient pour lui un « trésor particulier » (voir Malachie 3 : 16-17). Il est remarquable que Dieu se serve de deux personnes âgées :
- un homme pieux, Siméon ; il n’est pas présenté comme prophète mais il bénit les parents qui présentent leur enfant au Seigneur et a une parole de la part du Seigneur pour Marie (v. 25-35) ;
- une femme pieuse qui est prophétesse et s’adresse aux autres pour parler du Seigneur.
Chacun, chacune, a sa place et son service selon le choix souverain de Dieu, et pas forcément selon ce que nous imaginerions à priori. - d’après E.P. Vedder
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