Septembre 2021

29/08/2021 09:20

 

 

Plan de lecture quotidienne :  Ésaïe 6-8 ;  Hébreux 4 :14 à 5 : 10

 

Que dit la Bible de la confession des péchés à un prêtre ?

 

Transmis par René Barrois le : 30/09/2021

 

L’idée de confession des péchés à un prêtre n’est pas enseignée dans les Écritures. D’abord, le Nouveau Testament ne parle pas de prêtres dans le cadre de la Nouvelle Alliance, mais il enseigne au contraire que tous les croyants sont des prêtres. 1 Pierre 2 : 5-9 décrit les croyants comme un « groupe de prêtres saints » et « des prêtres royaux ». Apocalypse 1 : 6 ; 5.10 décrivent les croyants comme « un royaume, des prêtres ». Dans l’Ancienne Alliance, les fidèles devaient s’approcher de Dieu par l’intermédiaire des prêtres, qui étaient médiateurs entre le peuple et Dieu et offraient des sacrifices à Dieu pour le peuple. Cela n’est plus nécessaire : grâce au sacrifice de Jésus, nous pouvons maintenant nous approcher du trône de Dieu avec assurance (Hébreux 4 : 16). Le voile du Temple déchiré en deux à la mort de Jésus symbolise la destruction du mur de séparation entre Dieu et l’humanitéles péchés. Les catholiques citent aussi Matthieu 16 : 19 ; 18 : 18 (lier et délier) comme des preuves de l’autorité reçue par l’Église catholique pour pardonner les péchés. Les trois points cités ci-dessus s’appliquent aussi à ces passages.

Seul Dieu peut pardonner les péchés (Ésaïe 43 : 25). Une meilleure interprétation de Jean 20 : 23 est que les Apôtres ont reçu la responsabilité d’affirmer avec une certitude totale à quelles conditions Dieu pardonne les péchés. Avec la naissance de l’Église, les Apôtres ont déclaré que ceux qui croyaient en l’Évangile étaient pardonnés (Actes 16 : 31) et que ceux qui n’y croyaient pas étaient jugés (2 Thessaloniciens 1 : 8 ; 1 Pierre 4 : 17). En proclamant le salut en Christ (Actes 10.43) et en exerçant la discipline d’église (1 Corinthiens 5 : 4-5), les Apôtres exerçaient l’autorité que Christ leur avait donnée.Encore une fois, la notion de confession des péchés à un prêtre n’est pas enseignée dans les Écritures. Nous devons confesser nos péchés à Dieu (1 Jean 1 : 9). En tant que croyants de la Nouvelle Alliance, nous n’avons pas besoin de médiateurs entre Dieu et nous. Nous avons un accès direct à Dieu grâce au sacrifice de Jésus. 1 Timothée 2 : 5 dit : « En effet, il y  un seul Dieu et il y a aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, Jésus-Christ. » Nous pouvons nous approcher directement de Dieu, sans passer par un médiateur humain. Pourquoi ? Parce que Jésus-Christ est notre souverain sacrificateur (Hébreux 4 : 14-15 ; 10 : 21) et le seul médiateur entre Dieu et nous (1 Timothée 2 : 15). Le Nouveau Testament enseigne qu’il doit y avoir des anciens (1 Timothée 3), des diacres (1 Timothée 3), des évêques (Tite 1 : 6-9) et des pasteurs (Éphésiens 4 : 11), mais pas de prêtres.

Pour ce qui est de la confession des péchés, 1 Jean 1.9 dit aux croyants de confesser leurs péchés à Dieu, qui est fidèle et juste pour nous les pardonner. Jacques 5  : 16 nous dit de nous confesser nos péchés « les uns aux autres », mais c’est différent de la confession à un prêtre, au sens catholique. Ce passage ne fait pas mention de prêtres ou de responsables d’église. De plus, la confession des péchés « les uns aux autres » n’est pas mise en lien avec le pardon.

L’Église catholique romaine fonde sa pratique de la confession aux prêtres essentiellement sur la tradition catholique. Les catholiques citent Jean 20 : 23 : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » pour soutenir que Dieu a donné aux Apôtres l’autorité pour pardonner les péchés et que cette autorité a été transmise à leurs successeurs, les évêques et prêtres de l’Église catholique. Cette interprétation pose plusieurs problèmes :

(Jean 20 : 23 ne parle pas de la confession des péchés.

(Jean 20 : 23 ne promet pas, et ne sous-entend même pas, qu’une quelconque autorité apostolique serait transmise aux successeurs des Apôtres.

Les Apôtres n’ont jamais, dans le Nouveau Testament, agi comme s’ils avaient l’autorité de pardonner.- Got Questions

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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 3-5 ; Hébreux 4:1-13

 

Précieux conseils pour un chrétien qui vient de perdre un être cher !

 

Transmis par René Barrois le : 29/09/2021

 

Le chagrin, la douleur, la peine sont des sentiments tout à fait normaux et nous trouvons plusieurs exemples dans la parole de Dieu tels que Job, Naomie et le roi David. Jésus lui-même n’a-t-il pas lui aussi pleuré devant la tombe de Lazare, son ami.« Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds,…Jésus, la voyant pleurer, elle et les juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému…Jésus pleura ». (Jean 11 : 32-36)

 

Le Seigneur ne reste pas insensible devant cette douleur terrible, ce déchirement pour ceux qui restent sur la terre et qui pour un temps sont séparés de cet être cher qui vient de les quitter. Dans cette situation, il vient partager avec nous le chagrin de ce départ. Jésus est vraiment pour nous chrétiens ce souverain sacrificateur qui sait compatir à nos peines, à nos douleurs les plus profondes.

« Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses…Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce…pour être secourus dans nos besoins ». (Hébreux 4 : 15-16)

Et au bord d’une tombe, combien notre besoin de consolation est grand, et combien le réconfort de l’Esprit de Dieu (qui est un Esprit de consolation) nous est précieux. 

Voici quelques conseils qui pourront nous aider à traverser ces moments si affligeants, si déchirants de la perte d’une personne à laquelle nous étions si attachés :

L’importance d’avoir une juste perception de ce grand chagrin.

Reconnaissons que le chagrin est une réponse naturelle à la souffrance de la séparation de l’être cher perdu. Il est tout à fait normal de pleurer et d’exprimer cette douleur, de faire notre deuil sur une personne qui nous a quittés.

Se rappeler que ce temps de deuil a son but dans le plan du Seigneur pour nous
« Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin ; car c’est là la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à cœur. Mieux vaut le chagrin que le rire ; car avec un visage triste le cœur peut-être content ! Le cœur des sages est dans la maison de deuil, et le cœur des insensés dans la maison de joie. Mieux vaut entendre la réprimande du sage que entendre le chant des insensés ». (Ecclésiate 7 : 2-6)

Ces versets nous soulignent finalement que le chagrin et la peine sont là pour rafraîchir notre vraie perspective de la vie et nous rappellent que notre existence est bien courte et qu’il nous faut davantage compter et mesurer nos jours et ce que nous en faisons.


Se souvenir aussi que les sentiments de chagrin sont temporaires

« ... la grâce de Dieu dure toute la vie; le soir arrivent les pleurs, et le matin l'allégresse ». (Psaume 30 : 5)

Il y aura une fin à cette affliction, à ce grand chagrin. Si cette douleur a un but, elle a aussi ses limites.

 

Savoir que le Seigneur se tient encore plus près de nous dans le deuil

« Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: ta houlette et ton bâton me rassurent ». (Psaume 23 : 4)

 

Quand le roi David était dans la douleur la plus extrême, il priait et disait :

« Quand je suis dans la crainte, en toi je me confie.... Tu comptes les pas de ma vie errante; recueille mes larmes dans ton outre: ne sont-elles pas toutes inscrites dans ton livre ? » (Psaume 56 : 3-8). 

Le fait de savoir que le Seigneur compte nos larmes et les recueille auprès de lui touche vraiment nos cœurs. Il voit notre chagrin, notre affliction et n’y reste pas indifférent, comme il l’a montré devant la tombe de Lazare et en face du grand chagrin de ses sœurs Marthe et Marie. Au contraire, il compatit profondément et nous fait aussi comprendre que tout n’est pas perdu pour nous avec ce départ ; qu’il reste le refuge pour celui qui se confie en lui et qui parvient à affirmer, avec le psalmiste, ces promesses de Dieu : « Éternel, mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie... Puisqu'il m'aime, je le délivrerai; ... je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je le glorifierai ». (Psaume 91 : 14-15)

 

Dans ces moments si difficiles de la séparation d’avec un être qui nous était cher, le Seigneur vient nous rassurer et nous rappeler qu’il saura faire concourir toutes choses pour notre bien.

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent (ensemble) au bien de ceux qui aiment Dieu... ». (Romains 8 : 28)

 

Déverser notre chagrin devant celui qui connait toutes choses

Remarquons ce fait intéressant dans les psaumes : lorsque le psalmiste commence son psaume par des lamentations, des pleurs, il le finit en général par des louanges à son Dieu :

« Jusques à quand aurai-je des soucis dans mon âme, et chaque jour des chagrins dans mon cœur ?... Moi, j'ai confiance en ta bonté, j'ai de l'allégresse dans le cœur, à cause de ton salut; je chante à l'Éternel, car il m'a fait du bien ». (Psaume 13 : 3-6)

 

Lorsque nous répandons notre douleur devant Dieu, il vient déverser sur nous sa puissante consolation, celle qui dépasse toute intelligence, celle qui nous dépasse tellement. Notre cœur souffrant est alors immédiatement apaisé et capable à nouveau d’adorer celui qui nous aime, en disant :

 

« Éternel, j’ai crié à toi, j’ai imploré l’Eternel... Et tu as changé mes lamentations en allégresse. Tu as délié mon sac, et tu m’as ceint de joie, afin que mon cœur te chante et ne sois pas muet. Eternel, mon Dieu, je te louerai toujours ». (Psaume 30 : 8,10-11)

 

Rester en étroite communion avec le Seigneur sera notre force et notre sécurité

Dieu nous comprend. Rappelons-nous cette réalité :

 

« Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève (et quand je pleure) ; tu sais quand je marche et quand je me couche ; tu pénètres toutes mes voies... Tu m’entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi...C’est toi qui a formé mes reins, qui m’a tissé dans le sein de ma mère...Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existât... ». (Psaume 139 : 2, 5, 13,16)

 

Lorsque nous sommes en communion avec lui, nous sommes alors capables d’ouvrir notre esprit à certaines réalités, comme celle que Dieu nous aime, qu’il est fidèle, qu’il contrôle toutes choses et qu’il va faire concourir cette situation pour mon bien, et non pour mon malheur.

 

Partager notre douleur avec d’autres personnes

L’Eglise, la famille du Seigneur est celle qui est toute désignée par Dieu pour soulager les fardeaux de ses membres.

« Porter les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ ». (Galates 6 : 2)

Nos frères et sœurs en Christ ont reçu du Seigneur cette capacité de pleurer avec ceux qui pleurent et d’avoir sa compassion dans leur cœur.

 

« Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. 
Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres… »
(Romaine 12 : 15-16)

 

Il arrive souvent que le deuil nous sépare des autres, qui alors se sentent comme mal à l’aise en notre présence et se retirent. Cela augmente encore nos sentiments de solitude, de tristesse et de malheur. Combien une oreille attentive et quelques simples paroles d’encouragement peuvent alors aider pour apaiser un peu notre si grande souffrance. Il est vrai que partager un peu notre douleur, surtout avec le Seigneur, mais aussi avec nos frères et sœurs en Christ, peut l’atténuer quelque peu.

 

Conclusion

 

La douleur fait malheureusement partie de la vie et de l’expérience humaine. La perte d’un être cher est une partie intégrante de notre existence, et nos pleurs sont notre réponse bien légitime à ce départ. Mais nous avons une espérance en Jésus, et nous savons qu’il est assez puissant pour porter nos fardeaux. Il a dit :

 

« Venez à moi, vous tous qui êtes… chargés, et je vous donnerai du repos...vous trouverez du repos pour vos âmes » (Matthieu 11 : 28-29)

Nous pouvons lui apporter nos blessures les plus profondes, car il compatit vraiment à nos

souffrances et se sent concerné par tout ce qui nous arrive.

 

« Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, (vos douleurs, vos afflictions, tout ce qui vous accable) car lui-même prend soin de vous » (1Pierre 5 : 7)

 

Le Saint-Esprit sait si bien nous apporter réconfort et consolation. Personne ne le fait aussi bien que lui !

 

« Et moi (dit Jésus), je prierai le Père, et il vous donnera un …consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous… il demeure avec vous, et il sera en vous » (Jean 14 :16-17)
« Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide...Jésus, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours »
(Hébreux 6 :19-20)

 

Notre plus grande consolation dans le deuil n’est-elle pas de savoir que Jésus lui-même prie pour nous, puisqu’il est notre grand sacrificateur, notre intercesseur auprès de Dieu, notre Père ! Quelle assurance, quelle espérance et quelle consolation nous trouvons auprès de lui !

 

À lui la reconnaissance de nos cœurs pour le secours si précieux que nous recevons en sa présence, lorsque nous passons par cette si grande affliction qu’est le deuil et qui nous concerne tous, à un moment ou à un autre.

 

À celui qui est la vie et la résurrection, à celui qui a vaincu la mort et qui maintenant est assis sur le trône et qui vit aux siècles des siècles, à celui qui est allé nous préparer une place au ciel et nous a promis la résurrection et la vie à ses côtés, à lui soit la gloire, l’honneur et la reconnaissance pour la consolation qu’il nous donne, lorsque nous nous trouvons au bord d’une tombe ouverte qui vient d’accueillir l’un de nos bien-aimés. - Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne :   Ésaïe 1-2 ; Hébreux 3

 

« J’ai fait l’examen de ma conduite »

 

Transmis par René Barrois le : 28/09/2021

 

Lecture : Psaume 119

 

« J’ai fait l’examen de ma conduite , et j’ai dirigé mes pas dans les chemins de ta parole »

Cette affirmation de l’homme de Dieu est une déclaration faite au Seigneur. Elle est aussi un témoignage et une leçon pour nous.

J’ai fait l’examen de ma conduite, et j’ai dirigé mes pas dans les chemins de ta parole.

Il en est qui s’appliquent à observer cette directive, mais d’autres la néglige. Ils ne veulent pas examiner leur conduite, choisissent de ne pas évaluer leur comportement, de ne pas venir dans la lumière de Dieu mais s’enferment dans leurs propres raisonnements, leurs déclarations, leurs manières de voir et se détournent du miroir.

Crains ne pensent même pas qu’il faille s’interroger. Tellement sûrs d’eux, persuadés de se bien conduire, aveuglés par l’orgueil et leur propre justice, ils s’illusionnent sur eux-mêmes... Souvenons-nous du jeune homme riche de la parabole, de la bonne opinion qu’il avait de lui-même, de ses illusions. Placé devant le « révélateur », il découvre la réalité...Il voulait bien disait-il, pensait-il, du chemin de Dieu et il était sincère. Mais il s’aperçoit qu’il est sa propre idole et refusant de renoncer à lui-même, il s’en va. Il préfère comme beaucoup sa propre image à la vérité qui oblige à changer (Luc 18: 18-27).

Autre propos juste, ce pharisien dont le Seigneur parle dans une parabole, il regardait avec mépris un publicain et mettant en avant ses œuvres, priait, remerciant Dieu de ne pas être comme ce publicain. Le regard de Dieu sur cet homme était très différent du sien : il voyait en lui un être suffisant, rempli d’orgueil, d’égocentrisme, de mépris du prochain. Le Seigneur aurait voulu intervenir, mais il ne le pouvait pas et ce serait ainsi tant que cet homme n’accepterait pas de ce voir tel qu’il était réellement et de s’en humilier, s’attendant alors au pardon de Dieu.

Par contre, le publicain profondément repentant n’osait même pas lever les yeux...Il s’en retourna pardonné (Luc 18: 9-14).

On peut refuser de se voir tel que l’on est, et par contre être très critique, voire très dur envers les autres. Le Seigneur nous rappelle au travers de la parabole de la paille et de la poutre : « Pourquoi vois-tu la paille dans l’oeil de ton frère et ne vois-tu pas la poutre qui est dans le tien ? » Matthieu 7: 3).

On peut aussi atténuer le jugement que l’on est, et par contre être très critique, voire très dur envers les autres, user de compassion, de mansuétude pour soi-même, nommer « petit travers », ou « péché mignon » ce qui est faute et péché. C’est là une attitude redoutable. Le Christ a dit : « La lumière est en venue dans le monde, et les hommes ont préféré l’obscurité, parce que leurs œuvres étaient mauvaise. Car celui qui agit mal a de la haine contre la lumière – la vérité – et il ne vient pas dans la lumière, de peur que ses œuvres ne soient réprouvées. Mais celui qui met en pratique la vérité va vers la lumière afin qu’il voit clair que ses œuvres ont été faites en Dieu. » (Jean 3: 19-21).

Si quelqu’un choisit de ne pas se voir tel qu’il est, son jugement s’en trouve faussé, et il n’est plus possible de redresser une telle âme. À terme, elle court à l’égarement, l’errance et la chute sont assurées.

La Bible dit : « Pratiquez la parole et ne vous contentez pas de l’écouter en vous abusant vous-mêmes par vos faux raisonnements.» (Jacques 1: 22).

Nous sommes-nous placés réellement devant Dieu pour nous voir tels que nous sommes ? Regardons-nous notre prochain, nos parents, mari, femme, les frères et sœurs dans la foi ou ceux qui nous entourent, ceux que nous rencontrons, avec le regard de Dieu, c’est-à-dire selon les critères de l’Évangile, ou avec conscience, orgueil, jalousie, envie, mesquinerie voire méchanceté ?

Réalisons-nous que nous serons jugés avec la mesure dont nous nous servons pour les autres et que l’on ajoutera pour nous ? (Matthieu 4: 24).

Dieu regarde : faisons-nous preuve de miséricorde, de bonté, ou de malveillance, de dureté ?

L’homme de Dieu, loin d’écouter les suggestions diaboliques qui poussent à la subjectivité, au mensonge ( telles que Caïn les accepta...) veut, au contraire, se bien conduire en tout, vivre dans la lumière, obéir à la Parole de Dieu : il terrasse sa vieille nature, fait taire l’adversaire et les mauvais conseillers. Il choisit avec détermination la vérité. Il s’examine sans complaisance : « J’ai fait l’examen de ma conduite. »

Comme le fils prodigue égaré, avons-nous mesuré qu’il est nécessaire de faire un examen profond de notre conduite ?

Si nous l’avons fait, nous nous sommes alors relevés dans la lumière du Christ, humbles, pour le suivre. Celui qui aime la vérité veut un diagnostic juste , exact, sur lui-même.

Il fait alors une prière venant du plus profond de son cœur : « Seigneur dis-moi qui je suis, comment tu vois mes pensées, mes raisonnements, mes paroles, mes comportements... » Le Seigneur répondra par sa Parole : « Qu’et-il écrit ? Qu’y lis-tu ? », et il parlera aussi de la vie intérieure, des paroles, des actes, des choix,, de la manière de se comporter envers les autres : faisons-nous preuve de respect, d’amour, de bonté, de gentillesse, de fidélité ?

Que pense de nous le Seigneur ? Sommes-nous tels que nous devrions être, en tant que femme ou mari, que frère dans l’église ?

L’homme de Dieu ne veut pas se tromper, et ne veut pas être trompé. Il prie de façon humble, simple, vraie profonde : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur... » (Psaume 139).

Il prie mais aussi écoute les vrais serviteurs de Dieu et les amis dignes de confiance. Dans le livre des Proverbes il est écrit : « Le juste montre à son ami la bonne voie » (Proverbe 12: 26).

Sommes-nous de ces justes qui se préoccupent du chemin suivi par leurs amis, et, tout d’abord, par leurs enfants ? « Les reproches d’un ami montrent sa fidélité, mais les flatteries d’un ennemi sont trompeuses » (Proverbe 27: 6).

Es-tu humble, aimes-tu la vérité ou préfères-tu les flatteries ? Dans le livre de Jérémie le prophète écrit : « Tes prophètes ont eu pour toi des visions vaines et fausses ; ils ne t’ont pas ouvert les yeux sur ton iniquité, afin de détourner de toi la captivité. Ils t’ont donné des oracles mensongers et trompeurs » (Lamentations de Jérémie 2: 14).

Quelle est notre attitude face à la vérité ? Acceptons-nous les remarques de ceux qui veulent nous éclairer pour notre bien, ou sommes-nous irrités, en colère et détournons-nous l’oreille pour ne pas avoir à changer ? Ce test est sûr, notre réaction dévoile notre état d’esprit.

Le Seigneur qui sonde les cœurs et les vies, répond à celui qui lui demande de l’aide pour se voir tel qu’il est et changer. Il le fait toujours avec miséricorde et vérité. Qui l’écoute, s’humilie et agit pour couper les branches et racines mauvaises, est béni par Dieu, fortifié, guidé.

Mais l’enfant de Dieu qui tolère en lui-même des pensées, des raisonnements, des paroles, des comportements répréhensibles, voit Dieu le corriger comme un père, parce qu’il est son enfant, ainsi que le rappelle l’auteur aux Hébreux : « Mon fils ne méprise pas la correction du seigneur... » (Hébreux 12: 5-13).

Puisse-t-il alors ne pas raidir le cou, mais s’humilier.

Délivré de l’esclavage, du joug de sa nature ancienne, des chaînes hypothéquantes de son caractère, de ce naturel qui veut « revenir au galop », des failles de sa personnalité, de son hérédité, il dira de tout son cœur en louant Dieu comme comme le psalmiste : « Avant d’avoir été humilié, je m’égarais, mais maintenant, j’observe ta parole.» (Psaume 119: 67) et plus, « Il est bon d’avoir été humilié, corrigé, afin que j’apprenne tes commandements » (Psaume 119: 71), et encore, « Je reconnais, Éternel, que tes jugements sont justes. C’est par fidélité que tu m’as humilié » (Psaume 119: 75).

David, lui, a failli sombrer lorsqu’il s’est entêté, refusant de reconnaître son péché, son égarement (Psaume 32: 3-4). Heureusement qu’il ne s’est pas définitivement endurci pour se perdre : « Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché ma faute. J’ai dit, je vais tout confesser au Seigneur et toi, tu as ôté la peine de mon péché » (Psaume 32: 5).

Seule la vérité libère de l’esclavage, des pièges de l’adversaire, de l’influence des personnages mondains – tels les Nicolaïtes dont parlent le Écritures – de l’emprise de son propre tempérament, de sa conscience parfois complaisante, parfois complice.

Mais aussi des ténèbres de ce monde, des craintes, des illusions et affabulations, de la désespérance.

Jésus a dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous serez vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité vous libérera » (Jean 8: 31-32).

Mais une condition demeure. Il faut venir à lui et demeurer en lui. Il faut laisser sa parole nous éclairer sur nous-mêmes, notre cœur, nos comportements, le monde qui nous entoure, et la laisser nous sanctifier.

Le Seigneur Jésus nous appelle à obéir, à agir, à ne pas jouer face au péché : « Si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache- le » (Matthieu 5: 29).

Chacun décide pour lui-même et Dieu observe. Le jeune homme riche se trompait sur lui-même et ne voulant pas renoncer, il est parti...

Saul a préféré tricher, s’entêter, sauver la face et perdre son âme, entraînant aussi ceux qui le suivaient.

Judas a voulu « jouer au plus fin » et se donner pour un autre, jusqu’à sa fin tragique.

Saul de Tarse, lui, a totalement écouté le Seigneur, s’est entièrement remis en question et repenti. Ses yeux se sont ouverts, la Bible dit que des écailles en sont tombées, ce qui image aussi l’aveuglement qui était le sien, et il est devenu St Paul (Acte 9: 18).

Et nous ? Avons-nous écouté le Seigneur comme l’homme de Dieu le fit ? Comme lui, rejetons toute illusion, toute subjectivité, tout endurcissement.

« J’ai fait l’examen de ma conduite et j’ai dirigé mes pas dans le chemin de ta parole » dit le psalmiste.

Un examen profond, clair, avec détermination, sans faille : ainsi font les hommes de Dieu. Inébranlables, humbles et sages, ils ne se laissent pas influencer par les œuvres du monde, mais ils voient toutes choses à la lumière de la Parole de Dieu et sa grâce leur vient en aide ainsi que le décrit le psaume premier.

Transformés tout au long de leur marche, ils glorifient le Seigneur et sont en bénédiction aux autres. - Yvon Charles

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Plan de lecture quotidienne :  Osée 11-14 ; Hébreux 2

 

L'entrée payée

 

Transmis par rené Barrois le : 27/09/2021

 

Beaucoup pensent que les gens ayant cherché à vivre d'une manière honnête auront plus de chance d'entrer au ciel que les méchantes personnes ! Êtes-vous de cet avis ?

Supposons que vous désiriez visiter une exposition. Le billet d'entrée coûte 20 euros. Vous n'avez que 10 euros et moi rien du tout. Qui aura le plus de chance de faire cette visite ? Ni vous ni moi. De la même manière une honnête personne n'a pas plus de droit que celle qui s'est notoirement mal conduit. Mais supposons qu'un ami commun, voyant notre problème, paie l'entrée pour l'un et pour l'autre. Que se passera-t-il ? Eh bien, nous pourrons tous les deux entrer pareillement, c'est évident.

Ainsi le Sauveur est venu pour payer, par le don de sa vie sur la croix, le prix de notre entrée au ciel. Il offre ainsi à vous comme à moi, une entrée qu'il nous est impossible de payer. Seulement, prenez garde que vos 10 euros ne vous rendent pas orgueilleux au point de refuser le billet offert gratuitement et par conséquent de ne pas pouvoir entrer. Le Seigneur vient d'un moment à l'autre pour introduire dans son ciel tous ses rachetés. Puis la porte sera fermée. Avez-vous votre « billet d'admission » ?

La Parole de Dieu déclare : « Il n'y a pas de différence, car tous ont péché et sont privés la gloire de Dieu » (Romains 3 : 23)

Le Dieu saint ne peut admettre dans sa demeure, aucune souillure, si petite soit-elle (Apocalypse 21 : 27). C'est pourquoi, à ses yeux, il n'y a point de différence : il a en horreur le moindre péché. Mais il aime le pécheur, il a prouvé et manifesté son amour pour nous en donnant ce qu’il a de plus cher à son cœur : son Fils unique.

Et si vous pensez obtenir une place au ciel par votre bonne conduite ou par des oeuvres, lisez encore ceci :

   « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu ; non pas sur la base des oeuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Éphésiens  2 : 8-9)

 

Il y a quelques années, je visitais régulièrement un monsieur qui était atteint d’une maladie incurable : la silicose, terrible maladie des mineurs. Malgré son handicap et ses grandes difficultés respiratoires, il était toujours jovial et j’avais beaucoup de plaisir à parler avec lui. La dernière fois que je l’ai vu, il me raconta qu’il était allé à la mairie de son village pour acheter une place au cimetière. Une fois le paiement effectué, il dit à l’employé : « Et bien voilà ! J’ai maintenant ma place au cimetière, puisque je l’ai payée ! Mais savez-vous ce qui est le plus important ? C’est que j’ai aussi ma place au ciel ! Et celle-ci, je ne l’ai pas payée, car je n’aurais pas pu. C’est Jésus qui l’a payée pour moi en donnant sa vie sur la croix ! »

 

Lieu de repos, sainte patrie,
Séjour heureux des rachetés,
Ô ville d’or, cité chérie,
J’aspire à tes félicités.
Oh quel repos ! Près de Jésus,
Peines, douleurs, ne seront plus.

Là, j’entrerai, sauvé par grâce,
Là, tu m’attends aux saints parvis.
Viens, me dis-tu, j’acquis ta place
Par ma croix, dans le paradis.
Oh quel repos ! Près de Jésus,
Peines, douleurs, ne seront plus.      La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne : Osée 7-10 ; Hébreux 1

Croire en Dieu

 

Transmis par René Barrois le 26/09/2021

 

« Mon âme, béni l’Éternel ! Que tout en moi (bénisse) son saint nom ! Mon âme, n’oublie aucun de ces bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes fautes; qui guérit toutes tes maladies, qui rachète ta vie du gouffre, qui te couronne de bienveillance et de compassion, qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle. » (Psaume 103 : 1-5).

 

À mon sens, l’Écriture est excessive. Quand Dieu me parle, il dit : « tout ce que tu demandes... » Quand Dieu parle du salut du monde il dit : « Quiconque croit... » Donc j’ai un Dieu excessif, au langage excessif qui veut faire de moi une personne excessive...en sagesse.

Si vous êtes excessif mais que vous manquez de sagesse, vous vous rendrez compte rapidement que vous n’aboutissez nulle part.

 

Vous devez apprendre par dessus tout à détrôner votre moi et laisser Dieu régner en vous.

 

Le problème de nombreuses personnes est qu’elles n’ont jamais détrôné leur moi, pour que Dieu puisse entrer et régner. Mais si toutefois il entre, vous serez le premier à lui céder la place et jamais vous n’aurez envie de reprendre les rênes.

 

Prière du jour : Jésus, par la foi, je veux diminuer afin que tu puisses croître en moi. Amen. - Smith Wigglesworth

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Plan de lecture quotidienne : Osée 1-2   Colossiens 4 : 2-18

Contact avec le ciel 

 

Transmis par René Barrois le 25/09/2021

 

« ...Remplis d'étonnement, ils disaient (de Jésus) : Il fait tout à merveille ; il fait même entendre les sourds et parler les muets. » Marc 7. 31, 37

 

Jésus traversait la région où il avait délivré le démoniaque de Gadara. À ce moment-là, incompris des habitants, Jésus avait été chassé de leur territoire. Mais il revient parmi eux. Il constate que le témoignage de cette délivrance a fait son chemin dans les coeurs puisqu'ils lui amènent maintenant un homme sourd et muet pour qu'il le guérisse. Le Maître ne veut pas que cette guérison soit un spectacle ; aussi tire-t-il cet homme à l'écart de la foule. Il regarde vers le ciel et soupire, puis ordonne : "Ouvre-toi". Aussitôt ses oreilles s'ouvrent, le lien de la langue se dénoue et il se met à parler correctement.

Ce regard de Jésus vers le ciel et son soupir nous font penser que Jésus voyait dans cet homme sourd et muet l'état dans lequel chacun de nous se trouve devant Dieu : sans communication possible avec lui. Sourds à la voix divine, nous ne pouvions rien prononcer d'agréable à Dieu.

La guérison du sourd-muet illustre ce que Jésus est venu réaliser par son oeuvre à la croix : permettre une relation entre Dieu et les hommes, pour que nous puissions chanter les louanges de Celui qui "fait tout à merveille".

Ce miracle, Jésus le réalise encore aujourd'hui. Il ouvre nos oreilles à l'évangile pour que nous recevions la vie éternelle dans un coeur purifié. Mais le souhaitons-nous vraiment ? Laissons agir Jésus pour qu'il nettoie notre coeur du péché, et le remplisse de louange et de reconnaissance par son Esprit. - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne : Osée 1-2   Colossiens 4 : 2-18

 

Le travail tue tu fais pour le Seigneur ne sera pas vain

 

Transmis par René Barrois le 24/09/2021

 

« Vous donc, fortifiez-vous, et que vos mains ne soient point lâches : car il y a un salaire pour ce que vous ferez. » (2 Chroniques 15 : 7).

 

Dieu avait fait de grandes choses pour le roi Asa et pour Juda ; et cependant il ne restait qu'un faible peuple. Leurs pieds étaient bien chancelants dans les voies du Seigneur, et leurs coeurs bien hésitants.

 

Ils avaient besoin de savoir que l'Éternel serait avec eux aussi longtemps qu'ils seraient avec lui ; mais que, s'ils l'abandonnaient, il les abandonnerait aussi. Ils avaient à tirer instruction de leur voisin Israël, en voyant les tristes suites de sa rébellion, et la manière dont Dieu lui faisait grâce aussitôt qu'il montrait de la repentance.

 

Le plan de Dieu était de les affermir dans son chemin et de les fortifier dans la justice. Il en est de même pour nous. Dieu mérite d'être servi avec toute l'énergie dont nous sommes capables.

 

Si le service de Dieu est digne de quelque chose, il est digne de tout. Nous retirerons le meilleur salaire dans l'oeuvre de Dieu, si nous y travaillons avec diligence et détermination. « Notre travail ne sera pas vain auprès du Seigneur, » nous le savons. Fait avec indécision, il ne nous donnera aucun bénéfice. Mais si nous mettons toute notre âme à son oeuvre, nous la verrons prospérer. Ce texte fut donné à l'auteur de ces notes dans un jour de terrible orage, et il résolut de forcer de vapeur, dans l'assurance qu'il allait gagner le port en toute sûreté avec une charge glorieuse de bénédictions. - Charles Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne :  Amos 5-9   Colossiens 3 : 1 à 4 : 1

La vie de Dieu en moi

 

Transmis par René Barrois le 23/09/2021


« Unis à Lui dans sa mort, nous le serons aussi dans sa résurrection. » (Romains 6 : 5)


La résurrection avec Jésus

 

Si j'ai vraiment été crucifié avec Jésus, cela se verra, car je lui ressemblerai. Quand l'Esprit de Jésus pénètre en moi, le contact entre Dieu et moi se rétablit. Grâce à sa résurrection, Jésus a reçu le pouvoir de me faire participer à la vie divine, mais il faut que ma vie soit calquée sur la sienne. Cette vie nouvelle du Christ ressuscité se manifester en moi pat plus de sainteté.

Telle est l'idée maîtresse de l'apôtre Paul, dans tous ses écrits : Une fois la résolution prise de s'unir au Christ dans sa mort, la vie du Ressuscité nous pénètre et nous envahit de toute part. Pour participer ainsi dans notre vie terrestre, de la vie même du Fils de Dieu, il faut une parcelle de la Toute-puissance divine. Le Saint-Esprit, une fois entré en nous, ne souffre aucune limitation, il envahit tout, Il se charge de tout diriger, mon rôle est simplement de marcher dans la lumière, en lui obéissant à mesure. Une fois ma résolution prise, je suis tranquille : je sais que je suis mort au péché, parce que je sens la vie de Jésus présente en moi à tout moment. De même qu'il n'y a qu'une nature humaine, il n'y a qu'une sainteté, celle de Jésus, et c'est elle que je reçois, elle que Dieu me donne. Il met en moi la sainteté de son Fils, et je deviens une nouvelle création, entièrement transformée. - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne : Amos 1-4   Colossiens 2 : 6-23

Causes de la chute spirituelle

 

Transmis par René Barrois le 22/09/2021

 

« C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles. » (Hébreux 2 : 1)

 

Nous devons craindre de partir dans la chute spirituelle, comme c’était le cas de plusieurs de ces Hébreux auxquels il est dit au début du chapitre 2 de la lettre qui leur était adressée.

Si nous quittons le droit chemin, c’est petit à petit que nous « glissons » loin du Seigneur. Nous pensons que tel défaut n’est qu’un « petit » travers. Or, s’il n’est pas confessé rapidement, il risque de s’amplifier. Ne le prenons donc pas à la légère ; il peut devenir une fâcheuse habitude, parfois même une véritable passion qui peut conduire à une grave chute.

 

Voici quelques causes de la chute :

 

L’abandon de l’Assemblée

« Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit : Israël! voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte. » (Exode 32 : 8)

« N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns... » (Hébreux 10 : 25).

 

Dans ces temps de la fin, nous devons affronter beaucoup de difficultés et d’erreurs doctrinales. Nous ne devons pas nous laisser entraîner par ces prédicateurs, docteurs qui prononcent des messages anti-scripturaires qui détournent l’oreille de la Vérité de Jésus-Christ.

 

Les mauvaises fréquentations

« A l'époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son coeur vers d'autres dieux ; et son coeur ne fut point tout entier à l'Éternel, son Dieu, comme l'avait été le coeur de David, son père. » (1 Rois 11 : 4).

« Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs. « (1 Corinthiens 15 : 33).

 

Les mauvaises fréquentations finissent par détourner le croyant pour devenir idolâtre, impudique, adultère etc. Nous ne devons pas nous faire d’illusion, c’est la voie de la perdition éternelle.

 

La compromission avec le monde

« Garde ton cœur plus que tout autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » (Proverbe 4 : 23).

« Vous couriez si bien ! Qui vous a détournés de l’obéissance à la vérité ? » (Galates 5 : 7 Semeur).

 

Certaines décisions « n'ont point de racine » dans le coeur. Les chrétiens zélés qui prennent de telles décisions « croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation. » (Luc 8 13). À l'instar des Galates, certains couraient bien, mais, en considérant leur vie actuelle, non ancrée dans les principes chrétiens, ils ont chuté.

Que Dieu nous donne et à toute son église corps de Christ de sortir de la vie de compromission dans :

l’homosexualité, le concubinage, l’ivrognerie, l’adultère, l’immoralité

le tabac, l’alcool, la jalousie, le mensonge, la haine, la colère, la convoitise

les compétitions, la médisance, la méchanceté, l’orgueil, la rébellion, le non pardon, le jugement, la paresse, l’incrédulité.

Ne soyons pas comme Démas qui a abandonné Paul, « par amour pour le siècle présent... » (2 Timothée 4 : 10).

Et particulièrement de l’amour de l’argent, de la cupidité, de l’avarice, la haine de l’étranger, du mépris de nos aînés dans la foi, ainsi que de tout autre chose qui nous souille et nous empêche de vivre la sainte communion avec Dieu notre Père.

 

La superficialité

« Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu'ils entendent la parole, la reçoivent avec joie; mais ils n'ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation. » (Luc 8 : 13).

Dans cette parabole Christ affirme de manière explicite qu’un croyant engager sincèrement dans la foi, peut ensuite chuter en succombant à la tentation.

 

Le manque de spiritualité

« C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta : C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. » (Jean 6 : 63-66).

 

Quiconque n’a pas une vie spirituelle en cultivant les valeurs que Christ a incarnées, il ne vivra pas la vie abondante, la vie que Dieu approuve. Il faut continuellement se nourrir de la Parole de Dieu et obéir aux commandements du Seigneur. Sinon l’ennemi va doucement s’incruster dans la vie du croyant jusqu’au moment de la chute.

 

La vanité de la vie

« Lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il va dans des lieux arides, pour chercher du repos. N'en trouvant point, il dit: Je retournerai dans ma maison d'où je suis sorti ; et, quand il arrive, il la trouve balayée et ornée. Alors il s'en va, et il prend sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s'y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. » (Luc 11 : 24-26).

 

Les croyants ne doivent pas seulement être délivrés du péché. Après le conversion, la puissance de Satan ne disparaît pas comme par enchantement ; elle demeure une menace constante. La vanité c’est le défaut de la satisfaction de soi-même, se glorifier de ce que l’on a. Ceux qui ne sont pas vigilants dans ce domaine, Satan les entraînera dans la chute.

 

Comment lutter pour ne pas chuter ?

En se laissant guider par la Parole de Dieu.

Ne pas rester dans l’obscurité, mais demander au Saint-Esprit d’éclairer notre marche.

Avoir un appui sûr en portant des chaussures bien adaptées « le zèle que donne l’Évangile de paix » (Éphésiens 6 : 15).

Retenir que Dieu veut relever les siens. - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne : Jonas   Colossiens 1 : 24 à 2 : 5

 

Dieu et ma vie privée

 

Transmis par René Barrois le 21/09/2021

 

« Dix frères de Joseph descendirent en Égypte pour acheter du blé... Quand Joseph vit ses frères, il les reconnut, mais il se comporta en étranger, vis-à-vis d'eux. Il leur parla durement. » (Genèse 42 : 3-7)

 

Comme bien des voyageurs descendant en Égypte en ce temps-là, les frères de Joseph n’ont qu’une pensée : rapporter du blé pour leur famille. Mais ils n’imaginent pas qu’il leur faudra rencontrer un homme qui leur parlera de leur vie privée et les amènera à un examen de conscience, comme le fera Joseph.

Ainsi va l’incroyant. Il veut bien lui aussi des bénédictions de Dieu: le beau temps au bon moment, la pluie quand il faut, une bonne santé, des biens matériels pour faire face aux nécessités, des joies légitimes... Mais quant à envisager que Dieu s’occupe de questions morales, de comportements personnels anciens ou récents, de la vie privée, cela, il n’en veut pas.

Quel est le comportement du chrétien à ce sujet ? Nous sommes parfois disposés à rechercher les bénédictions du Seigneur, plutôt qu’à examiner devant lui notre état moral et spirituel. Cependant, il faut que nous apprenions, comme les frères de Joseph, que notre Seigneur ne peut pas se contenter de donner ses bénédictions, mais qu’il veut établir avec nous une relation heureuse. C’est pourquoi il est nécessaire d’examiner et de régler avec lui les questions relatives à notre état moral.

Cette démarche a été douloureuse pour les frères de Joseph, elle peut l’être aussi pour nous : S'il vous examine, vous approuvera-t-il ? (Job 13 : 9) ; Joseph leur parla durement (Genèse 42 : 7). Pourtant les larmes de Joseph sont sincères, elles montrent sa sensibilité et son amour pour ses frères coupables.

De même, celui qui nous sonde, c’est celui qui nous aime. Sur cette base, au fil des journées de notre vie chrétienne, dans les multiples tentations, dans les pressions auxquelles nous sommes soumis, dans nos échecs... nous ne dirons plus : «Ne t’occupe pas de ma vie privée !». Au contraire, pour connaître les pensées qui nous préoccupent et savoir sur quelle voie nous sommes, nous introduirons Dieu dans cette recherche que nous redoutions tant, avant de lui appartenir. Nous dirons : Examine-moi, ô Dieu, et connais mon coeur, mets-moi à l'épreuve et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise moi et conduits-moi sur la voie de l'éternité (Psaume 139 : 23-24). - Plaire Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Joël  ; Colossiens 1 : 1-23

 

Prier de manière inaudible

Transmis par René Barrois le 20/09/2021

 

« J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’arrache à toutes mes frayeurs...L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et les délivrent... Quand les justes crient, l’Éternel entend, et il les arrache à toutes leurs détresses...De nombreux malheurs atteignent le juste, mais de tous, l’Éternel les délivre. » (Psaume 34 : 5, 8, 18, 20).

 

De tous les psaumes, le Psaume 34 est de loin celui que je préfère. Il évoque la fidélité du Seigneur qui délivre ses enfants de grandes épreuves et crises. Remarquez la déclaration de David : « J’ai cherché l’Éternel...quand un malheureux crie...(v.5, 7). Quand David a-t-il crié ?

Probablement lorsqu’il a feint la folie à Gath et qu’il ne pouvait pas prier de manière audible en présence des Philistins. Ceci nous amène à une importante vérité quant à la délivrance de Dieu. Il arrive que le cri le plus fort soit émis sans voix audible.

Je connais ce genre de « cri intérieur » Nombre des prières les plus violentes de ma vie, mes cris les plus importants, les plus déchirants, les plus profonds, ont été prononcé dans un silence total.

Il m’est arrivé d’être à ce point accablé par des situations qui me dépassaient que mes pensées n’étaient pas assez claires : je ne pouvais pas prier. En certaines occasions, j’ai été incapable de dire quoi que ce soit au Seigneur, mais sans cesse, mon cœur criait : « Ô Dieu, secours-moi ! Je ne sais pas comment prier maintenant, alors entends le cri de mon cœur. »

A mon sens, c’est exactement ce que vécut David lorsque le Philistins le capturèrent. Il semble qu’il ait dit : « Ce pauvre a crié depuis son for intérieur, ne sachant ni quoi ni comment demander, mais le Seigneur m’a entendu et m’a délivré. »

Le Seigneur entendit le cri profond du cœur de David. Il est fidèle et entend les gémissement de tous ses serviteurs, si faibles soient-ils. - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne :  Abdias   Philippiens 4 : 4-23


Comment plaire à Dieu ?

 

Transmis par René Barrois le : 19/09/2021

 

« Soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d'une manière digne du Seigneur, pour lui plaire à tous égards. » (Colossiens 1 : 9-10)

 

« Or, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. » (Hébreux 11 : 6)

 

Vous pouvez mener une vie honorable et mériter l'estime de vos semblables. Pourtant la Bible déclare que "sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu". Vous pouvez avoir, par votre talent, fourni aux autres des satisfactions rares ; si vous n'avez pas la foi, vous ne pouvez plaire à Dieu.

 

Vous pouvez être envié pour votre fortune, ou apprécié pour vos qualités morales. Vous pouvez vous passionner pour des causes justes et généreuses, lutter contre les inégalités sociales. Mais si vous refusez de croire quand Dieu parle, vous ne pouvez pas lui plaire.

Vous pourriez exercer des charges importantes dans votre profession ou dans l'État, diriger les hommes avec autorité ou prestige. Vous ne pouvez pas plaire à Dieu sans la foi.

Vous pourriez distribuer tous vos biens aux malheureux, consacrer toute votre vie à la bienfaisance : si votre amour n'est pas la conséquence de votre foi, nous regrettons de vous dire avec l'Écriture que vous ne pouvez malgré tout plaire à Dieu (1 Corinthiens 13:3; 1 Timothée 1:5).

 

Croyez non seulement en Dieu, en son existence, mais croyez Dieu quand il s'adresse à vous. C'est ce qu'il fait précisément en ce moment. - Graines d’ensemencement

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Plan de lecture quotidienne :  Cantique… 6-8   Philippiens 3 : 12 à 4 : 3

 

Malgré tout...

 

Transmis par René Barrois le 18/09/2021

 

« Si une armée se campait contre moi, mon cœur n’aurait aucune crainte ; si une guerre s’élevait contre moi, je serais malgré cela plein de confiance ! » (Psaume 27 : 3)

 

David développa une véritable confiance en Dieu au point de pouvoir dire : « Malgré toute une armée contre moi, malgré une guerre contre moi, j’ai confiance en mon Seigneur » Il sut marcher sur les traces d’Abraham qui, « espérant contre toute espérance, crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations » (Romains 4 : 18).

Malgré ses manquements (Genèse 12) Abraham mentit au sujet de sa femme Saraï affirmant, à cause de sa beauté, que c’était sa sœur. Dieu envoya alors des plaies sur l’Égypte, et Abraham reconnut son péché. « Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera » (Jacques 4 : 10). Ne laissez pas la culpabilité vous ronger ni le péché vous détruire.

Malgré l’ennemi (Genèse 14) face à des milliers de guerriers, Abraham libéra son neuve Lot avec seulement 318 serviteurs. Malgré sa petitesse et malgré la force de l’ennemi, Dieu le rendit vainqueur !

Malgré leur âge (Hébreux 11 :11). « C’est par la foi que Sara elle-même ; malgré son âge avancé, fut rendu capable d’avoir une postérité » Dieu peut vous permettre d’enfanter des âmes pour lui malgré votre âge.

Malgré le temps qui passe Abraham attendit vingt-quatre ans l’accomplissement de la promesse, et cela fut d’autant plus merveilleux qu’il ne pouvait qu’être le fruit d’un miracle ! Persévérez et sachez patienter malgré le temps qui passe, car « Dieu fait toute chose belle en son temps » (Ecclésiaste 3 : 11)

Malgré l’impossible Sarah était stérile, elle et son époux étaient âgés, et donc l’accomplissement de la promesse d’avoir un enfant semblait impossible...mais malgré cette impossibilité, ils sont devenus la plus grande famille de la terre ! - N. koudougou

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Plan de lecture quotidienne : Cantique… 3-5   Philippiens 2 : 19 à 3 : 11

 

A quoi bon la vie ?

 

Transmis par René Barrois le 17/09/2021

 

Se contenter d'exister ou vivre pleinement

 

Si vivre ne signifie pas profiter de la société de consommation, si « l'argent ne fait pas le bonheur », si avec la libération des mœurs on est toujours aussi « mal dans sa peau » et que le coeur est vide... à quoi bon la vie? A-t-elle un sens? Vaut-elle la peine d'être vécue ?

Eh bien, oui ! Je peux répondre oui ! Il vaut la peine de vivre, non pas seul, pas une vie sans Dieu, mais la vie avec Dieu chaque jour. Vous direz peut-être: « Dieu a créé le ciel et la terre. Il existe mais je ne le connais pas. Il ne s'occupe pas de moi. »

En êtes-vous sûr ? S'il a créé le ciel, la terre et tous ceux qui l'habitent, s'il a veillé à leur bien-être jusque dans les moindres détails, comment pourrait-il s'en désintéresser ensuite?

C'est l'homme lui-même qui a choisi de s'éloigner de Dieu, Adam en tête et nous ensuite. Il appartient aujourd'hui à chaque être humain de décider, de choisir s'il veut ou non une relation personnelle avec Dieu.

Après avoir eu une expérience humaine très riche en Outre-mer comme infirmière dans des dispensaires, je me suis mise à chercher Dieu car au fond de moi restait un vide que je ne voulais d'abord pas reconnaître. Mais certaines difficultés m'ont poussée à réfléchir sérieusement.

J'ai entendu parler de Jésus-Christ, j'ai vu des missionnaires témoigner d'une vie de foi, de pleine dépendance envers Dieu et un jour j'ai compris l'oeuvre de Dieu plus complètement. Il a fait plus que créer le monde. Il est venu sur la terre, en Jésus-Christ il s'est fait homme.

Après une vie entière vouée au bien de ceux qui l'entouraient, il a été cloué sur une croix. Sa mort injuste était une mort expiatoire, pour mes fautes et pour les vôtres.

Ecoutez ce que dit la Bible : « Dieu prouve son amour envers nous, en ce que lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5 : 8). « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16).

Si donc nous acceptons et reconnaissons le don d'amour de Dieu pour nous, nous avons la vie éternelle, et Dieu devient notre Père. C'est encore la Bible qui le dit: « A tous ceux qui l'ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu » (Jean 1 : 12).

Dès lors, Dieu n'est plus impersonnel; notre relation avec lui devient celle d'un enfant avec son père. Il connaît nos besoins, nous pouvons lui parler par le moyen de la prière et l'écouter en lisant sa Parole, la Bible.

Ainsi, la vie a un sens et je dirais même: le seul sens qu'elle doit avoir. Dieu apporte la solution aux questions fondamentales de la vie. Avec lui, on ne peut "vivoter", se contenter d'exister, mais on vit pleinement. Dieu s'intéresse à tout ce qui nous concerne, même à notre avenir. C'est pourquoi il nous dit, toujours dans la Bible : « Vous me chercherez et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur... Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance » (Jérémie 29 : 11,13).

Cher lecteur, toi qui a soif et qui cherche, j'ai trouvé le bonheur, le jour où j'ai laissé Jésus-Christ entrer dans mon coeur. Jésus dit : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3 : 20).

Depuis lors, tout a changé pour moi, et la vie est une aventure: Vivre avec Christ comme guide et ami fidèle, sûr, et avec Dieu comme Père tout-puissant et qui connaît les coeurs.

Enfin, la paix et la sécurité me sont assurées dans ce monde où tout est instable.

Cher lecteur, veux-tu ouvrir la porte de ton coeur ? Entends-tu Jésus, l'Ami, qui frappe ? - F.L.

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Plan de lecture quotidienne : Cantique… 1-2   Philippiens 2 : 1-18

 

Tu as accès à la pensée de Christ

 

Transmis par René barrois le 16/09/2021

 

La vie éternelle est une vie sans fin, mais pas uniquement cela. La vie éternelle, c’est la vie de Dieu qu’on ne peut pas trouver dans notre réalité terrestre. Cette abondante vie d’en-haut ne se trouve qu’en Jésus-Christ, dans la réalité de Son Royaume, la bonne nouvelle annoncée par le Roi.

Jean-Baptiste a prêché : « Repentez-vous car le Royaume des cieux est proche » ( Matthieu 3 : 2), c’est-à-dire : « Change ta façon de penser pour avoir accès à la réalité de Dieu ». C'est penser autrement pour avoir un avant-goût, une expérience de la réalité de Son règne, comme un acompte des biens à venir. 

L’apôtre Pierre dit : « Repentez-vous et convertissez-vous pour que des temps de rafraichissement viennent de la part du Seigneur. » (Actes 3 : 19).Quelles que soient les saisons ou les difficultés que nous traversons, nous pouvons y avoir accès. C’est un temps où nous apprenons à penser comme Christ par la foi : la réalité de Dieu s’installe dans la réalité de nos coeurs malgré la réalité de nos circonstances difficiles. Un temps où l’éternité se connecte au temps de ce monde par la foi en Jésus. Car le but de la repentance, c’est de nous conduire à la foi en Jésus et à Son oeuvre accomplie sur la croix pour que nous puissions être pardonnés et avoir part à Sa vie. 

Tu as accès à la pensée de Christ. Quelle que soit la situation que tu traverses, la pensée de Christ t’armera de courage, d’espoir… Elle te donnera les solutions, la révélation, la sagesse et la force dont tu as besoin pour traverser tes épreuves. Se repentir veut dire : « re-penser » comme Christ afin de ne pas marcher par la vue mais par la foi et permettre à la réalité du Royaume de Dieu, qui consiste à la justice, la paix et la joie, de t’envahir ! 

Car par la foi, Dieu nous change de l’intérieur vers l’extérieur. Au travers de la repentance, nous faisons l’expérience de Sa présence.  Par la repentance, peut-être que ta situation n’a pas changée. Mais ta position en Christ reste elle aussi inchangée. Tu sais alors que tu es assis dans les lieux célestes et que tu es assis dans Son repos. Penser comme Jésus, te fait asseoir dans Sa paix. 

Aujourd’hui, je t’encourage à déclarer sur ta vie que tu as la pensée de Christ. Demande au Saint-Esprit de chercher en Christ la solution, la révélation dont tu as besoin. 

Que Sa Faveur te soit multipliée ! - Steve Rivière

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Plan de lecture quotidienne : Ecclésiaste 9-12   Philippiens 1

 

Le logos Dunamis ! (puissance, miracle...)

 

Transmis par René Barrois le 15/09/2021

 

« Le message de la croix est une aberration pour ceux qui se perdent mais pour nous qui sommes sauvés : c’est la puissance de Dieu. » (1 Corinthiens 1 : 18).

 

Ce verset vient probablement bouleverser notre conception du message de la croix ! Nous pensons que prêcher la croix de Christ, c’est un message d’évangélisation. Aussi, nous l’avons exclu de nos rencontres entre fidèles, estimant qu’il n’édifie pas l’église. Pourtant, si je comprends bien la Parole de Dieu, le message de la croix contient la puissance de Dieu pour nous qui sommes sauvés !

Combien d’entre nous prient pour avoir plus de puissance, plus d’onction, plus de charismes, plus d’autorité spirituelle, plus de… Et nous nous offrons le luxe de mettre de côté le « logos » qui va déclencher la « dunamis » de Dieu. Or, nous avons bien besoin de cette puissance de Dieu pour que les perdus soient amenés à la repentance. Le monde n’a pas besoin d’une religion, aussi jolie soit-elle, il a besoin que l’Église démontre la puissance de la croix.

Qu’est-ce qui ne va pas avec nous mes bien-aimés ? Nous n’avons pas assimilé tout le potentiel de l’œuvre de la croix ! Nous nous sommes arrêtés à quelques rudiments comme le salut qui nous sauve de l’enfer. Nous avons négligé de proclamer la justification, la sanctification, la guérison, la victoire sur le péché, la victoire sur le diable, la libération de la Loi et de la malédiction, la puissance de transformation… et tant d’autres qui sont les conséquences de la victoire éclatante de la postérité de la femme (Jésus) qui a écrasé la tête du serpent (le diable – Genèse 3 : 15).

Mes bien-aimés, si nous voulons voir une réforme de l’Église de Jésus-Christ, et il y a urgence, il est indispensable que nous revenions à une pleine compréhension de TOUT le message de la croix. Prenons conscience que toute l’histoire converge vers ce moment unique où le Père et le Fils ont été séparés : la croix. S’il faut donner un an zéro à notre calendrier c’est celui-là car il y a un avant la croix et un après la croix.

Tous s’accordent pour dire que nous sommes à la fin des temps. Une chose est sûre, c’est que l’Élie qui doit précéder le Seigneur proclamera haut et fort le message de la première église : Christ crucifié, puissance de Dieu pour ceux qui croient !

Bonne réflexion. - Ézéchiel 37 Ministères

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Plan de lecture quotidienne : Ecclésiaste 6-8   Éphésiens 6 : 10-24

 

Ne changeons jamais le message de la croix, car il est le seul message qui puisse réellement nous changer ! 

 

Chrétiens, préparons-nous ; Jésus revient ! La cité céleste nous attend là haut ! 

 

Transmis par René Barrois le 14/09/2021

 

« Oui, je viens bientôt » (Apocalypse 22 : 20)

Ce sont les dernières paroles du Seigneur dans la Bible et combien importantes !

 

Quelle grâce et quelle consolation pour nous, les enfants de Dieu aimés par lui, de savoir que le Seigneur vient bientôt pour nous prendre auprès de lui dans son ciel de gloire. Notre pèlerinage dans ce monde enténébré va bientôt prendre fin, car tout montre que la nuit est déjà bien avancée.

 

Même si les ténèbres morales et spirituelles de notre temps nous effrayent parfois, levons les yeux : le Seigneur Jésus apparaîtra bientôt sur les nuées du ciel pour attirer à lui tous ses rachetés et les conduire dans la maison du Père. Notre glorieux Sauveur, l’étoile brillante du matin, Jésus, notre bien-aimé Seigneur revient.

 

Nous, tous les chrétiens rattachés, sauvés lavés par son sang, qui marchons en nouveauté de vie, nous nous écrions aujourd’hui, plus que jamais : « Maranatha, viens Seigneur Jésus ». Oui puissions-nous désirer ardemment, aspirer, languir après lui, avoir cette nostalgie de notre patrie céleste que le Seigneur a lui-même préparée pour nous. Cela produira en nous un saint détachement des choses terrestres et nous conduira dans une nouvelle consécration, une fidélité à son service continuellement renouvelée durant le temps d’attente qui nous reste encore à vivre sur cette terre.

Si nous aimons vraiment le Seigneur, nous nous réjouissons de sa venue. Mais si nous sommes encore attirés par les choses de ce monde, alors cette réalité sera peut-être dans notre tête, mais notre cœur sera incapable de s’en réjouir vraiment. Quelle perte, pour nous et quelle tristesse pour notre Seigneur

 

Christ, notre espérance

 

« On raconte … comment vous vous êtes convertis à Dieu … pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » ( 1 Thessaloniciens 1 : 9-10)

 

Dans les Ecritures, à plusieurs reprises Jésus- Christ est mentionné comme le Seigneur qui revient. Cette réalité fait partie du cœur des Evangiles. Déjà les chrétiens de Thessalonique, qui pourtant venaient de se convertir, attendaient la venue de Jésus. Lorsque le Seigneur reviendra, il viendra tout d’abord pour prendre tous les vrais chrétiens auprès de lui dans la gloire, y compris ceux qui sont morts en Christ qui eux auront été réveillés d’entre les morts.

 

Pour nous, chrétiens d’aujourd’hui, ce retour nous communique 3 heureuses espérances :

Première espérance : nous allons voir Jésus, Celui qui nous a aimés jusqu’à donner sa propre vie pour nous, et nous serons pour toujours, pour l’éternité, auprès de lui.

Deuxième espérance : nous entrerons dans la jouissance parfaite de notre salut, de notre rédemption, car nous recevons un corps spirituel (1 Corinthiens 15 : 44-51)

 

Troisième espérance : nous jouirons d’une relation intime avec Christ et nous nous réjouirons pleinement de la gloire que Dieu lui a donnée.

 

Le Seigneur est notre espérance. Le mot espérance ne veut pas dire que sa venue est incertaine ; il signifie simplement que cette réalité est encore à venir. Aspirons à son prochain retour et attendons-le avec impatience. Bientôt la trompette sonnera et tout ce qui a été prophétisé dans les Ecritures s’accomplira.

 

Le retour du Seigneur est proche

 

Dans une certaine mesure bien réelle, le Seigneur peut revenir à chaque instant. L’important dans notre vie chrétienne, et cela est valable pour chacun d’entre nous, est d’être en mesure de discerner à quel moment il reviendra. Il pourrait nous apparaître comme « le charpentier du village » ou comme « le jardinier », et nous pourrions nous méprendre sur sa venue. Il pourrait nous apparaître au moment où nous accomplissons une tâche humiliante ou une activité déplaisante ou au contraire en train de vivre une victoire, un travail accomplis avec succès.

 

Si nos yeux sont ouverts sur la glorieuse réalité de Son retour, nous le verrons revenir, quelle que soit notre occupation du moment. C’est cette perception de son retour qui donne une réelle valeur à notre vie chrétienne. Mais Il reviendra aussi d’une façon soudaine, quelque part inattendue, et donc notre âme sera tout à coup transportée dans une sphère inconnue.

Pour certains, Il viendra peut-être les rencontrer dans les couloirs de la mort. Le reconnaîtrons-nous alors ? Nos yeux seront-ils alors assez vifs pour que nous soyons capables de lever le sombre voile et nous écrier : « C’est le Seigneur » !

Ce fut l’expérience bienheureuse d’une multitude de chrétiens, qui nous ont devancés. Quand la convocation leur a été adressée, leurs âmes se sont alors avancées, non en victime de la mort, mais en épouse qui rencontre son époux. Ces personnes-là avaient joui d’une intimité avec le Seigneur durant leur vie et le moment de la glorieuse rencontre avec leur Seigneur et Sauveur était arrivé au moment de leur décès.

 

Quelle glorieuse réalité pour tous ceux qui ont réglé le problème de leur relation avec Dieu, qui ont marché avec Lui, sur la terre et qui ont attendu et aspiré à son avènement.

Préparons-nous à sa rencontre

 

Le Seigneur nous a préparé une place, à nous ses rachetés par grâce, dans son ciel de gloire. Il est l’époux qui prépare la cité céleste pour son épouse et toute cette préparation dans le ciel s’opère avec grands soins. Tout se fait dans une grande joie et un grand amour.

Un jour notre époux céleste nous dira : « Venez, car tout est prêt ». Et le Seigneur viendra enlever son épouse qui s’est préparée, elle aussi, pour l’emmener auprès de Lui dans sa gloire.

Nous serons alors tellement enveloppés par Lui que plus rien d’autre ne comptera pour nous. Nous serons tellement absorbés par la présence de notre glorieux époux que nous oublierons pour ainsi dire toute circonstance adverse qui pourrait nous assaillir. Oui, même cela est possible, puisque lui-même nous dit : « Celui qui garde ma Parole ne verra jamais la mort ! » (Jean 8 : 5)

 

Il nous introduira alors auprès de lui. Le dernier voile obscur sera ôté et nous le verrons face à face. Et ce sera là notre maison, car nous serons en paix et satisfaits pour toujours, les aspirations les plus profondes de notre âme seront satisfaites, comblées, et nous découvrirons alors que la maison de notre Père céleste est plus glorieuse que tout ce que

nous n'aurions jamais pu imaginer.

 

Nous serons citoyens de la cité céleste

 

Les citoyens de cette cité seront revêtus de robes blanches. Le citoyen céleste a des habitudes parfaitement pures. Et la pureté dont il est revêtu est un don de Dieu et n’est pas un accomplissement humain. Elle ne peut être obtenu par le sacrifice de nous-mêmes. Cette pureté est devenue la nôtre exclusivement par le sacrifice suprême de notre Seigneur Jésus : « Ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse : 7 : 14).

 

Chaque citoyen du ciel, dans sa nouvelle patrie, aura une palme dans sa main. C’est l’emblème d’une conquête, de la victoire et de la souveraineté de Dieu. Par la grâce de Dieu, tous ces citoyens célestes auront été élevés au-dessus du péché, de l’égoïsme, du diable et de la mort et aurons été rendus capables d’être assis avec Lui sur son trône. La palme dans leur main est le symbole céleste qui affirme que tous leurs ennemis sont maintenant sous leurs pieds.

 

Dans la cité céleste, chaque citoyen chante un chant nouveau. Le peuple de Dieu, dans sa nouvelle patrie, est désormais uni dans la pureté et dans la louange envers son Seigneur. Il chantera : « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur son trône ! » La mélodie de son nouveau chant approfondira et enrichira encore son unité.

Revêtons-nous de cette robe blanche, immaculée de Jésus sans laquelle nous ne saurions entrer dans ce ciel de gloire. Déjà maintenant, joignons-nous à tous ceux qui adorent le Seigneur jour et nuit dans cette cité de lumière et de paix. Notre vie dans la cité céleste

Cette vie dans notre patrie céleste sera en Dieu, en parfaite union avec lui : « Moi en eux, et toi en moi, à fin qu’ils soient parfaitement un » (Jean 17 : 23).

 

Quand, Jésus parle de la maison du Père, c’est juste un autre nom qu’il donne à cette parfaite union que nous aurons avec lui. Ce sera la fusion parfaite de notre vie avec Sa vie. Toutes nos différences en tant qu’individus seront maintenues, mais nous nous imbriquerons parfaitement les uns dans les autres et formerons ainsi une parfaite harmonie céleste en chantant ce chant nouveau et céleste qui nous sera donné.

Déjà sur cette terre, préparons-nous à cette contemplation de la gloire de notre Seigneur. « Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée » (Jean : 17 : 24), a dit Jésus. Oui, et nous pouvons commencer à le contempler dès maintenant.

 

Nous pouvons détourner nos yeux des affreux compromis des hommes pour fixer nos yeux sur la sainteté radieuse de notre Seigneur. Nous pouvons détourner nos regards de nos villes et villages souillés pour les orienter vers les sommets revêtus d’une blancheur vierge et immaculée, vers les hauteurs.

 

Regardons à Jésus, fixons les yeux sur lui ; contemplons sa pureté, sa sainteté, et les choses de la terre pâliront. Nous nous préparerons ainsi en vue de la glorieuse éternité que nous passerons auprès de lui.

 

Et en faisant cela, nous serons assurément transformés : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée… » a dit Jésus (Jean 17 : 22). C’est une possibilité merveilleuse que le Seigneur nous offre pour devenir semblable à lui.

 

Un certain nombre de choses seront absentes dans la cité céleste

 

Il y aura un nombre de choses qui seront absentes dans cette glorieuse cité où le Seigneur nous a préparé une place. Et c’est là la force de notre espérance durant tout notre pèlerinage terrestre.

 

La première de ces choses sera la séparation entre les enfants de Dieu : elle sera inexistante là-haut, car nous y jouirons d’une intimité, d’une relation inconcevable sur cette terre. Là-haut : plus de séparations, de divisions, de heurts, de blessures réciproques.

La deuxième chose absente : plus de douleurs, de souffrances !

Lorsque la construction d’un bâtiment est terminée, on enlève l’échafaudage. Quand un malade est guéri ou une personne est en bonne santé, on peut supprimer les médicaments. Et il en sera ainsi en ce qui concerne toutes nos douleurs et ce qui les accompagne. Aucun citoyen de la cité céleste ne dira jamais plus : « Je suis malade ».Une telle situation y sera inexistante.

 

La troisième chose absente sera la mort. Plus jamais de mort !!!

« Le dernier ennemi qui sera réduit à l’impuissance, c’est la mort » (1 Corinthiens 15 : 26). Et dans l’Apocalypse 21 verset 4, il est dit : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses auront disparu ». Oui la mort laissera tomber sa faux et relâchera sa main qui ne pourra plus jamais détruire, et cela pour l’éternité. La mort elle-même mourra, ainsi que toutes les œuvres qui s’y rattachent. Les choses anciennes auront disparu.

 

Dans la cité céleste, nous serons conviés aux noces de l’Agneau pendant lesquelles sonneront les cloches de la victoire définitive sur la mort et son cortège funèbre. Quelle espérance que la nôtre !

 

Chers enfants de Dieu, préparons-nous à rencontrer notre « époux divin », notre Sauveur et Seigneur de gloire. Notre espérance de nous retrouver un jour dans le ciel qui nous convie et où tout sera merveilleux, au-delà de toute description, car les mots nous manquent, cette espérance-là nous portera au travers des tribulations et des difficultés terrestres les plus grandes.

 

Levons nos yeux, car notre rédemption finale approche. Le Seigneur revient sur les nuées du ciel. Préparons-nous à sa rencontre et efforçons-nous de lui être fidèle et agréable en toutes choses. Le ciel qui nous attend en vaut bien la peine ! Gloire, gloire à celui qui a payé un tel prix pour nous faire partager sa gloire pour l’éternité. Quel avenir est le nôtre : soyons-en conscients et reconnaissants.

Comme un chant nous le dit si bien, notre Seigneur nous dit aujourd’hui comme tout à nouveau : « En avant, courage, peuple du Seigneur ; si Satan fait rage, Je suis vainqueur. Veille, lutte, prie, saisis par la foi, l’immortelle vie de Jésus ton Roi » - Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne : Ecclésiaste 3--5   Éphésiens 5 : 22 à 6 : 9

 

« Ce que tu trouves à faire, fais-le... »

 

Transmis par René Barrois le 13/09/2021

 

« Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec la force que tu as » (Ecclésiaste 9: 10)

 

Paul écrivait aux Corinthiens, à propos de son travail et de celui d’Apollos : « Nous sommes ouvrier avec Dieu » (1 Corinthiens 3: 9).

Certes, nous ne sommes ni Paul ni Apollos, mais nous avons cependant chacun pour notre part à travailler avec Dieu comme nous y exhortent de nombreux textes de la Bible.

Que nous ayons reçu, ainsi que l’évoque la parabole un, deux, ou cinq talents, nous sommes tous appelés à être une pierre vivante dans l’église du Christ, agissant pour son œuvre et la venue de son règne. Membre utile du corps de Christ, nous vivons de sa vie, sarments devant porter du fruit, et ce dans le temps qui nous est accordé durant notre passage ici-bas ainsi que nous le montre le Psaume premier.

Le Seigneur disait de ses disciples qu’il les avait envoyés pour qu’ils portent du fruit, et un fruit qui demeure pour l’éternité (Jean 15: 16).

Dans le livre de l’Ecclésiaste se trouve cette parole très significative : « Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec la force que tu as »

Cette exhortation s’adresse à tous, à chacun. Nul ne peut s’y soustraire, ou refuser de se sentir concerné...jeunes ou vieux : car dans ce domaine il n’est pas de retraite ; le cœur ne peut cesser d’aimer, de désirer servir ; le zèle demeure même si les capacités, les possibilités diffèrent selon les âges. Et nous pensons à la promesse du Christ ; à «  ce verre d’eau » donné avec amour au prochain et le Seigneur déclare que celui qui agit ainsi ne perdra pas sa récompense. Geste si petit et pourtant précieux pour celui qui en bénéficie, et grand dans l’acte qu’il révèle aux yeux de Dieu.

Chacun peut ainsi se rendre utile, il suffit de porter un peu d’attention aux autres, à leurs besoins, aimer et vouloir agir.

Cet enseignement est très fortement mis en évidence par le Seigneur Jésus dans cette parole : « J’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire. J’étais étranger et vous m’avez recueilli, j’étais sans vêtements, et vous m’avez vêtu, j’étais en prison et vous êtes venus me voir... » (Matthieu 25: 35-36) et au contriare, la terrible constatation : « J’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger... » etc., s’dressant aux matérialistes égoïstes de ce monde, mais également aux personnes qui fréquentent les temples et les église mais dont le cœur est sec, imperméable à la compassion.

« Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec la force que tu as »

« Tout » : c’est simple et vaste. Il ne s’agit pas de tergiverser, de poser des questions mais d’être attentif et agir.

« Tout ce que tu trouves à faire... » Pour trouver, il faut chercher, regarder, vouloir voir ce qui doit être fait et non détourner la tête pour éviter d’agir. Peut-être s’agira-t-il tout d’abord de toutes petites choses, telles ramasser un papier qui traîne, fermer une fenêtre qui claque, apporter de l’aide à une personne qui peine sous un lourd fardeau ; puis dans la suite du temps, d’actions bien plus importantes...

« fais-le avec la force que tu as » C’est-à-dire avec tes possibilités. Il ne s’agit pas de se mêler de ce qui ne nous regarde pas, ou poussé par l’orgueil, l’ambition, l’envie d’obtenir une place, un travail, s’imaginer être ce que l’on est pas, manquant de réalisme... ou même poussé par de bons sentiments, vouloir faire selon ses propres désirs ce que l’on est pas capable de réaliser...être prudent aussi car la naïveté pourrait conduire à de graves mécomptes ! Il faut être simple, lucide, avec une vision juste de soi-même et de la tâche que nous pouvons accomplir. Il faut aussi agir avec courage, persévérance, et dans la foi en l’aide du Seigneur.

Il est nécessaire, en effet, d’avoir confiance en Dieu, en sa grâce. Souvenons-nous de l’oeuvre qu’accomplit Gédéon, et si nous ne sommes pas Gédéon, si nous n’avons ni son appel ni sa mission, il n’n demeure pas moins que nous devons aussi marcher avec la force que nous avons, ainsi que l’y invitait le seigneur : « Va, avec la force que tu as » (Juges 6: 14).

Réalisons que si nous nous sommes confiés en Dieu et voulons de tout notre cœur lui être agréable, le servir avec humilité et fidélité dans le chemin qu’il a tracé pour nous, il nous dira comme à Gédéon : « N’est pas moi qui t’envoie ? » (Juges 6: 14). Il sera avec nous, quelque petit que nous soyons, et quelque modeste, que puisse paraître notre tâche.

« Faites tout pour la gloire de Dieu » ‹dit la Bible (1 Corinthiens 10: 31). On retrouve ici le même absolu : tout.

Il faut pour y parvenir s’être levé pour suivre le Christ, être devenu un enfant de Dieu et s’être placé à son école, dans la communion des frères. Sinon que pourrions-nous faire ? Certainement ce que désire et produit la nature charnelle, parfois sous couvert religieux.

Rappelons-nous de la foule qui suivait Gédéon pour monter au combat, les 32000 hommes que Dieu regardait attentivement et dont il n’a gardé finalement que 300 (Juges 7)...

Le Seigneur ne voulait-il pas les autres ?

Là n’est pas la question : ils n’étaient pas prêts à combattre. Trop lâches, ils auraient fui et découragé les autres au moment du combat, ou trop occupés par leurs propres affaires, par leur petite personne, ou trop sûrs d’eux, ou indisciplinés, ils auraient causé des difficultés passé le premier moment d’enthousiasme...Et beaucoup ont profité du choix qui leur était laissé pour se retirer. Dieu laisse le choix de le suivre ou de refuser...

D’autre n’ont pas résisté au test que le Seigneur leur a fait passer, car ils n’ont pas pris les moyens pour devenir tels qu’ils auraient dû être pour que l’Éternel puisse se servir d’eux.

Cette attitude se trouve à toutes les époques, et combien parmi ceux qui disent servir Dieu s’installent dans la routine et refusent d’en sortir, comme les chrétiens de l’église de Laodicée ! Or, à ceux qu’ils l’appelle, le Seigneur dit toujours comme à Simon Pierre : « Je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4: 19) ; « Je vous ferai... »

Nous ne sommes pas Pierre et nous n’avons pas son ministère, mais nous avons la promesse de l’aide de Dieu : c’est lui qui fera de nous des sources de bénédiction, nous transformera, nous rendra capables d’être utiles si nous le suivons réellement.

« Notre capacité vient de Dieu » dit Paul aux Corinthiens (2 Corinthiens 3: 15), et rappelons-nous encore de ce que la Bible dit à propos des hommes qui devaient construire le tabernacles : le Seigneur « les a remplis d’habilité pour faire toutes sortes de travaux » (Exode 35: 35), « Tous les hommes habile en qui le Seigneur a mis de la sagesse, de l’intelligence pour qu’ils sachent faire tous les travaux... » (Exode 36: 1).

Est-ce à dire alors que nous n’avons pas notre part à faire, qu’il ne nous faille pas nous perfectionner ?

Loin sans faut. Il nous faut toujours apprendre, nous appliquer pour nous améliorer en tous domaines, car la Bible dit : « Dieu à en horreur ceux qui font son œuvre avec négligence, avec molesse » (Jérémie 48: 10).

Dans l’oeuvre de Dieu, il n’y a pas de place pour la presse, le laisser-aller, la superficialité, la routine ou le travail réalisé sans application, ou sans la joie de servir. Ces manières d’agir seraient une forme de mépris pour le Seigneur et son service.

Or, Dieu « a préparé d’avance des œuvres bonnes pour que nous les accomplissons » (Éphésiens 2: 10). il a un plan pour nous, pour que nous puissions travailler tandis que nous le pouvons.

Hier est passé, qu’avons-nous fait ? Ou pas fait ? De quelle manière avons-nous agi ? Si le bilan n’est pas bon, le Seigneur veut pardonner à celui qui se repent et qui tire leçon pour devenir vigilant.

Demain ne nous appartient pas mais aujourd’hui le Seigneur nous presse : « Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec la force que tu as », « travaille pendant qu’il fait jour»...

Alors tu seras un frère au milieu de tes frères, utile à ton prochain, « un ouvrier » qui fait tout de bonne manière, tout « pour la gloire de Dieu », parce que tout mérite d’être bien fait.

Alors « ta force augmentera pendant la marche » selon la promesse contenue au Psaume 84: 8, forces spirituelles, mais aussi capacités en tous domaines. Tu grandiras pendant la marche, par la grâce de Dieu et en sa sainte compagnie.

Écoutons ce que dit le Seigneur et travaillons, combattons, prions, puis agissons avec courage et humilité, avec joie et persévérance.

« Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec la force que tu as », « Va, avec la force que tu as... » - Yvon Charles

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Plan de lecture quotidienne : Ecclésiaste 1-2   Éphésiens 5 : 3-21

 

 

Où en est la nuit ?

 

Transmis par René Barrois le 12/09/2021

 

« Sentinelle, où en est la nuit ? Sentinelle, où en est la nuit ? La sentinelle répond : Le matin vient, et aussi la nuit.  

Si vous voulez vous informer, demandez ; convertissez-vous et venez ! » (Ésaïe 21 : 11-12)

 

Ce dialogue a été écrit par le prophète Ésaïe un peu plus de 700 ans avant la venue de Jésus Christ sur la terre, autrement dit, avant le temps où Dieu fait grâce à tout pécheur repentant et croyant au Seigneur Jésus.

Un prophète est un porte-parole de Dieu et la prophétie est la révélation de Dieu sur les événements à venir, transcrite dans la Bible. L’apôtre Pierre précise que les prophètes de l’Ancien Testament recevaient les révélations divines non pour eux-mêmes, mais pour nous (1 Pierre 1 : 12) et il ajoute dans sa 2ème épître : « Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur » (2 Pierre 1 : 19)

N’avons-nous pas besoin, dans ce monde d’obscurité spirituelle, de cette lampe qui brille pour éclairer nos pas sur le sentier sur lequel nous avons à marcher ? « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » écrivait le psalmiste (Psaume 119 : 105). Cette lumière - la Parole faite chair (Jean 1 : 14) - est venue dans le monde en la personne de Jésus, mais les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises (Jean 3 : 19)

Au temps d’Ésaïe, le peuple marchait dans les ténèbres (Ésaïe 9 : 1). Quand Jésus vint sur la terre, le peuple était assis dans les ténèbres (Matthieu 4 : 16)

Dans la vision d’Esaïe, Dieu donna l’ordre de placer une sentinelle. Une sentinelle est une personne de confiance qui reste éveillée pour surveiller et prévenir en cas de danger, comme l’évangéliste qui annonce la bonne nouvelle tout en avertissant du danger ceux qui ne croient pas.

La fidèle sentinelle de la vision d’Esaïe est interpellée par les moqueurs qui lui crient :

« Sentinelle, où en est la nuit ? Sentinelle, où en est la nuit ? »

L’apôtre Pierre nous avertit que dans les derniers jours - et nous sommes - il y aura des moqueurs avec leurs railleries disant : où est la promesse de son avènement (retour de Christ) ?...

La réponse de la sentinelle est solennelle et pressante : « Le matin vient, et aussi la nuit. Si vous voulez vous informer,demandez ; convertissez-vous et venez. »

« Le matin vient... » : il vient pour les croyants qui attendent leur Sauveur et Seigneur Jésus selon sa promesse : « Je viens bientôt » (Apocalypse 22 : 12)

« ...et aussi la nuit » : la nuit éternelle pour les moqueurs et les incrédules.

Pour ceux et celles qui attendent le matin : « La nuit est avancée, le jour approche. Rejetons donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière. » (Romains 13 : 12). Et soyons des sentinelles, avertissant les pécheurs et les invitant à venir au Sauveur.

Amis, prenons courage !

Bientôt va se lever

Un matin sans nuage :

A l’éternelle plage

Nous allons arriver.

 

Voyez déjà le rivage

Apparaît dans le lointain,

Brille aux rayons du matin.

Amis ayons bon courage,

Car le repos est certain.

 

Pour ceux et celles qui, n'ayant pas d'espérance, n'attendent pas le matin du jour éternel, l’appel de la grâce se fait encore entendre aujourd’hui :

« Convertissez-vous et venez ! »

« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 3 : 7)

« Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut. » (2 Corinthiens 6 : 2) - La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 29-31   Éphésiens 4 : 17 à 5 : 2

Le bond de la foi

 

Transmis par René Barrois le 11/09/2021

 

« Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?» (Jean 11 : 40)

 

Aujourd’hui vous devez vous élancer dans les promesses. Il vous faut croire que Dieu ne vous abandonne jamais, qu’il lui est impossible de manquer à sa Parole. Il est Dieu pour l’éternité.

Non pour un jour mais à jamais

Il garde sa promesse à toujours ;

Pour tous ceux qui croient, qui obéissent,

Il garde sa promesse à toujours.

Il n’y a en Dieu ni changement ni ombre de variation. Il reste le même. Il manifeste sa gloire divine.

À Marthe et Marie Jésus a dit : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »

 

Nous devons comprendre qu’il y aura des temps d’épreuve, mais ils ne sont là que pour nous rendre un peu plus semblable au maître.

 

Il fut tenté en toutes choses, tout comme nous le sommes, cependant il n’a point commis de péché. Il a tout enduré ; Il est notre exemple.

 

Prière du jour : Seigneur, je veux faire ce bond de la foi pour pouvoir contempler ta gloire. Amen. - Smith Wigglesworth

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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 27-28   Éphésiens 4 : 1-16

 

L'excellence du Fils de Dieu

 

Transmis par René Barrois le 10/09/2021

 

« Dieu, dans ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils (Jésus-Christ). Il l'a établi héritier de toute chose et c'est par lui aussi qu'il a créé l'univers. Le Fils est le reflet de sa gloire et l'expression de sa personne, il soutient tout par sa parole puissante. » (Hébreux 1 : 2-3)

 

Ce verset mentionne quelques titre de Jésus-Christ :

- « Le Fils » : Après avoir parlé par le moyen des prophètes, tout au long de l'histoire relatée dans l'Ancien Testament, Dieu s'est adressé directement aux hommes par le moyen de son Fils. Lui est "la Parole" la pleine et définitive révélation de Dieu.

- « Héritier de toute chose » : Dieu, dans ses plans éternels, avait prévu de placer tout ce qui est créé sous l'autorité de son Fils. « Le Père aime le Fils et a tout remit entre ses mains » (Jean 3 : 35). Le monde lui appartient par décret divin, et il y régnera un jour.

- « Créateur de l'univers » : C'est par son Fils que Dieu a créé l'univers. La puissance créatrice est en lui, l'artisan de la création : « Tout a été créé par lui et pour lui. Il existe avant toutes chose » (Colossiens 1 : 16-17).

- « Le reflet de sa gloire et l'expression de sa personne » : Le reflet  de la majesté de Dieu l'éclat de ses perfections, parviennent jusqu'à nous par son Fils. Comme l'empreinte d'un tampon en montre les moindres détails, Christ est la représentation exacte et complète de la nature même de Dieu. « Celui qui m'a vu a vu le Père » a dit Jésus (Jean 14 : 9).

- « Il soutien tout par sa parole puissante » : Non seulement « tout a été créé par lui », mais « tout subsiste en lui » (Colossiens 1 : 16-17). Par sa parole puissante, il soutient l'univers et le fait de subsister selon les plans éternels, par exemple notre respiration de chaque instant.

Il est digne de recevoir, puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange ! (Apocalypse 5 : 12). - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 24-26   Éphésiens 3

 

L'honneur du service

 

Transmis par René Barrois le 09/09/2021


« Celui qui garde le figuier mangera de son fruit, aussi celui qui garde son maître sera honoré. » (Proverbes 27: 18)

 

Celui qui cultive un figuier aura des figues pour sa peine, et celui qui sert un bon maître en reçoit de la considération comme récompense. Le Seigneur Jésus est le meilleur des maîtres, et c'est un honneur que d'être admis à faire la moindre chose pour lui. Le service de certains maîtres ressemble à la culture d'un arbuste sauvage qui ne rend que des fruits amers. Mais servir le Seigneur, c'est cultiver un figuier qui ne donne que les figues les plus douces. Son service est un délice ; il y a, à la longue, certitude d'avancement, et dans la réussite, on trouve bénédiction ; son salaire, c'est la gloire à venir.

Nos plus grands honneurs, nous les recueillerons en la saison où les figues seront mûres, dans le monde à venir. Les anges, qui sont maintenant nos serviteurs, nous y porteront quand notre tâche sera terminée. Le ciel où est Jésus sera notre maison d'honneur, une béatitude éternelle notre portion d'honneur, et le Seigneur lui-même notre compagnon d'honneur. Qui peut imaginer tout ce que signifient ces mots : « Celui qui sert son maître sera honoré ? »

Seigneur, aide-moi à te servir : et en même temps à laisser de côté tout désir d'être honoré, jusqu'à ce que tu m'honores toi-même. Que ton Saint-Esprit fasse de moi un patient travailleur et un humble serviteur. - C.H. Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 22-23   Éphésiens 2 : 11-22

 

La résolution d'anéantir en moi le péché.

 

Transmis par René Barrois le 08/09/2021


« Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que cet organisme de péché soit anéanti en nous, de manière que nous ne soyons plus les esclaves du péché. » (Romains 6 : 6).


La crucifixion avec Jésus

Ai-je pris cette résolution ferme, de tuer le péché en moi ? Il faut beaucoup de temps pour en venir là, mais c'est le grand point tournant de toute ma vie, quand je prends cette décision qu'à l'instar de Jésus, mis en croix pour le péché du monde, mon propre péché doit être, je ne dis pas seulement repoussé ou refoulé, mais, comme Jésus, crucifié. Cette décision, personne ne peut la prendre pour un autre que pour lui-même. Les plus profondes convictions religieuses ne suffisent pas, il faut la décision de tuer en nous le péché.

Prenez-vous bien en main, recueillez-vous devant Dieu, et dites à Jésus : "Seigneur, prends-moi avec toi dans ta mort jusqu'à ce que le péché soit mort en moi." Paul ne nous parle pas ici de ce qui lui arrivera plus tard, mais bien de ce qui lui est arrivé, de son expérience profonde, tranchée, précise. Suis-je prêt à me laisser labourer par l'Esprit de Dieu jusqu'à ce que j'aie compris ce qu'est le péché en moi, le désir qui va contre Dieu ? jusqu'à ce que j'aie accepté le jugement de Dieu sur mon péché, qui doit être crucifié, mis à mort, comme Jésus ? Il faut que j'accepte, il faut que je me décide.

En suis-je venu là ? Ai-je obtenu le glorieux privilège d'être crucifié avec le Christ, jusqu'à ce que ma propre vie ait entièrement fait place à celle du Christ ? "Crucifié avec le Christ,ce n'est plus moi qui vis : c'est Lui qui vit en moi." - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 20-21   Éphésiens 1 : 15 à 2 : 10

 

Conséquences de la chute

 

Transmis par René Barrois le 07/09/2021

 

« Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, Vous ne les avez point observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l'Éternel des armées. Et vous dites: En quoi devons-nous revenir ? » (Malachie 3 : 7).

 

Un grand nombre d’enfants de Dieu rechutent, ce n'est pas un péché ordinaire. II y a de ces péchés qu'on commet par entraînement ou qui sortent d'un côté peu connu du coeur ; il n'en est pas de même de nos rechutes. Cela provient d’un manque de consécration, une grande faiblesse dans la vie spirituelle, les compromis avec les œuvres du monde.

Repli égoïste sur soi-même : « Celui dont le cœur s’égare se rassasie de ses voies, et l’homme de bien se rassasie de ce qui est en lui. » (Proverbe 14 : 14). Celui dont le cœur s’égare s’est détourné du Seigneur pour suivre sa propre voie égoïste. De telles personnes ramasseront le fruit de la douleur et de la détresse. Dans Osée L’Éternel dit : «  mon peuple est enclin à s’éloigner de moi. » (ch. 11 : 7). Dans Ésaïe Dieu rappelle qu’il y a le malheur pour ceux qui pèchent, qui sont chargés d’iniquités (ch. 1 : 4).

Indifférence religieuse : « Parce que l’iniquité sera accrue, l’amour du plus grand nombre se refroidira. » (Matthieu 24 : 12). Dans ces temps de la fin, nous vivons une incroyable immoralité, la rébellion contre Dieu, l’abandon de la moralité. La perversion sexuelle, la drogue...

Inaptitude à entrer dans le royaume : « Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. » (Luc 29 : 62). Nul ne peut travailler convenablement pour le Seigneur si ses pensées sont ailleurs. Ceux qui entament une œuvre pour Dieu, doivent être résolus à persévérer jusqu’au bout, sinon ils ne feront rien de bon. Regarder en arrière, c’est reculer, c’est aller à la perdition. Il n’y a que celui qui persévère jusqu’à la fin qui sera sauvé !

Esclave des ordonnances anciennes : «  mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? » (Galates 4 : 9). Après avoir reçu la grâce, c’est retourner aux rites et cérémonies religieuses inefficaces du passé.

Déplaire à Dieu : « En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. » (2 Pierre 2 : 20). Quelle grande tristesse de voir certains ont été rachetés de la puissance du péché, puis ont dévier de la grâce pour retourner à ce qu’il avait vomi.

Perte de l’enthousiasme : « Ce que j’ai contre toi c’est que tu as abandonné ton premier amour. » (Apocalypse 2 : 4). C’est avoir perdu l’amour ardent et la consécration à Christ et à sa Parole. Il ne suffit pas de connaître une bonne doctrine, mais l’amour pour Jésus-Christ doit être une consécration sans partage.

 

Nous devons être fidèles à la Parole de Dieu avec une authentique consécration au Seigneur - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 18-19   Éphésiens 1 : 1-14

 

Les trois dernières fêtes de l'Éternel (6)

 

Transmis par René Barrois le 06/09/2021

« Le premier jour du septième mois, vous aurez un jour de repos proclamée au son des trompettes et une sainte assemblée... Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations. Vous aurez une sainte assemblée, vous vous humilierez... Le quinzième jour de ce septième mois ce sera la fête des tentes en l'honneur de l'Éternel qui durera 7 jours. » (Lévitique 23 : 24-34).

Le septième mois de l’année (septembre ou octobre), trois fêtes se succédaient :

La fête des trompettes

Au son éclatant des trompettes (Nombres 29 : 1), le peuple est convoqué pour offrir des sacrifices à l’Éternel. Plus de trois mois se sont écoulés depuis la fête de la Pentecôte ; la moisson et les vendanges sont terminées. C’est le moment pour le peuple d’Israël de se tourner, avec reconnaissance, vers son Dieu. Cette fête nous parle du besoin que nous avons d’être réveillés dans nos affections pour Christ (Éphésiens 5 : 14).

Le jour des expiations

C’est une fête importante : le grand sacrificateur offre des sacrifices pour lui-même, sa famille et tout le peuple. Elle est caractérisée par cette prescription : Vous vous humilierez. Le grand sacrificateur entre ce jour-là dans le lieu très saint pour y déposer le sang d’un taureau sur le propitiatoire (couvercle) de l’arche. C’est ce jour-là également qu’un bouc, symboliquement porteur des péchés du peuple, est envoyé dans le désert (Lévitique 16).

Pour nous, «nous avons été rendus saint par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes» (Hébreux 10:10). Son sacrifice n’a pas besoin d’être répété, mais nous devons veiller à confesser nos fautes : Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de tout mal (1 Jean 1:9).

La fête des tentes

Contraste frappant avec la fête précédente, la consigne de l’Éternel devient : Vous célébrerez donc une fête en l'honneur de l'Éternel pendant 7 jours, car c’est la fête du repos après avoir recueilli le rapport de leur terre (Lévitique 23:39,40). Les fils d’Israël se confectionnent des huttes en branchages de palmiers et autres arbres, qui leur rappellent leur séjour dans les tentes du désert. Chaque jour, des sacrifices sont offerts ainsi que des offrandes volontaires et la fête se prolonge le huitième jour.

Pour nous chrétiens, qui sommes « bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ! » (Éphésiens 1 : 3), « réjouissons-nous toujours dans le Seigneur » (Philippiens 4 : 4). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  Proverbes 16-17   Galates 6

 

 

la fête des semaines (Pentecôte) (5)

 

Transmis par René Barrois le 05/09/2021

 

« Depuis le lendemain du sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d'autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième sabbat et vous ferez à l'Éternel une offrande nouvelle. Vous apporterez de vos demeures deux pains pour qu'ils soient agités de côté et d'autres ; ils seront faits avec deux dixième de fleurs de farine, et cuits avec du levain, ce sont les prémices à l'Éternel. » (Lévitique 23 : 15-17).

 

La fête des semaines ou fête de la moisson est célébrée 50 jours après celle de la gerbe tournoyé, c’est pourquoi on l’appelle Pentecôte. La fête de la gerbe se situe au début de la moisson des orges et la Pentecôte à la fin de celle des blés. Ces deux fêtes commencent le lendemain d’un sabbat, le premier jour de la semaine, un dimanche.

À la Pentecôte, tous ceux qui composent le peuple, y compris les pauvres et les étrangers, se réjouissent. Les plus fortunés partagent volontairement leurs biens et se souviennent ainsi qu’ils ont été serviteurs en Égypte (Deutéronome 16 : 9-12). De nombreux sacrifices sont offerts : holocaustes avec leur offrande de gâteau et leur libation, sacrifices pour le péché et sacrifices de prospérité. Une partie de ces derniers est partagée entre ceux qui les offrent, leur famille et leurs voisins : une heureuse communion règne ainsi entre tous.

Jésus est ressuscité le jour de la fête de la gerbe. Que s’est-il passé pendant les cinquante jours qui ont suivi sa résurrection ? Pendant quarante jours, Jésus instruit ses disciples, leur enjoint d’attendre à Jérusalem la venue du Consolateur et remonte au ciel. Le cinquantième jour, jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit descend sur les disciples (Actes 2). C’est le commencement de l’Église de Dieu, composée de tous ceux qui croient, quelle que soit leur race ou leur origine (1 Corinthiens 12 : 13). C’est aussi le commencement de l’action de l’Esprit dans le croyant : il habite en lui (1 Corinthiens 6:9) ; il le conduit dans toute la vérité (Jean 16 : 13) ; il caractérise sa marche (Galates 5).

L’Église se souvient de Jésus-Christ et de son œuvre à la croix dont les sacrifices mentionnés plus haut sont des images. Les croyants, unis par l’Esprit Saint, partagent avec leurs frères et sœurs en Christ, leur communion avec un Seigneur mort et ressuscité. Le sacrifice de prospérité est un symbole de cette joie et de cette communion des saints qui sont une bénédiction de grande valeur pour toute l’Église sur la terre. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  Proverbes 14-15   Galates 5 : 16-26

 

Fête de l'Éternel : la gerbe des prémices (4)

 

Transmis par René Barrois le 04/09/2021

 

« Transmet ces instructions aux Israélites : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au prêtre la première gerbe de votre moisson... Le jour où vous présenterez la gerbe, vous offrirez en holocauste à l'Éternel un agneau d'un an sans défaut. Vous y joindrez une offrande de 4 litres et demi de fleurs de farine pétrie à l'huile, comme offrande passée par le feu dont l'odeur est agréable à l'Éternel, et vous ferez une offrande d'un litre de vin. » (Lévitique 23 : 10-13)

 

Au début de l’année juive, l’orge est la première céréale qui mûrit, alors que le froment ne se récolte que plus tard. C’est donc à ce moment-là que les Israélites offraient la gerbe des premiers fruits de leur moisson d’orge, ou gerbe des prémices, probablement le jour qui suivait le sabbat de la Pâque, c’est-à-dire un dimanche.

 

Or c’est le premier jour de la semaine que Christ est ressuscité, vainqueur de la mort : il est la vraie gerbe des prémices (1 Corinthiens 15:20). La gerbe, qui devait être présentée devant l’Éternel, nous parle ainsi de tous les aspects de l’œuvre de Jésus et de ses gloires multiples. Elle était offerte pour que l’Israélite soit agréé, ce qui nous parle de Christ, ressuscité pour notre justification (Romains 4 : 25).

 

À cette présentation de la gerbe étaient associés un holocauste, une offrande de farine pétrie à l’huile et un litre de vin.

 

Un holocauste, c’est-à-dire un sacrifice tout entier pour Dieu : il nous parle de la consécration entière de Christ à Dieu.

 

De la fleur de farine pétrie à l’huile : dans son humanité, Jésus, toujours conduit par le Saint-Esprit, a été parfait du commencement à la fin de sa vie.

 

Un litre de vin : pour la première fois, il est prescrit d’offrir du vin avec les sacrifices. La joie, symbolisée par le vin, accompagne la résurrection du Seigneur : Les disciples furent remplis de joie quand ils virent le Seigneur (Jean 20 : 20).

Pour offrir la gerbe des prémices, il fallait être entré dans le pays de Canaan. La résurrection de Jésus ouvre, pour tous ceux qui croient en lui, le chemin pour sortir du monde où règne la mort et pour entrer dans toutes les bénédictions spirituelles qui sont dans les lieux célestes en Christ (Éphésiens 1 : 3). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 12-13   Galates 4 : 21 à 5 : 1-15

 

Fête de l'Éternel : la fête des pains sans levain (3)

 

Transmis par René Barrois le 03/09/2021

 

« Le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l'honneur de l'Éternel. Vous mangerez pendant 7 jours des pains sans levain. Le premier jour, vous aurez une sainte assemblée ; vous n'effectuerez aucun travail pénible. Pendant 7 jours, vous offrirez à l'Éternel des sacrifices passés par le feu. Le septième jour, il y aura une sainte assemblée, vous n'effectuerez aucun travail pénible. » (Lévitique 23 : 6-8)

 

La Pâque, célébrée le 14e jour du premier mois de l’année juive, était immédiatement suivie, du 15e au 21e jour, de la fête des pains sans levain. Les Israélites avaient une convocation générale le premier et le septième jour, ne mangeaient pas de pain levé et sacrifiaient chaque jour un animal sur l’autel de l’holocauste.

Cette période de sept jours nous parle de la durée entière de notre vie d’enfant de Dieu, une vie caractérisée par ces trois prescriptions :

Les Israélites consacraient entièrement les premier et septième jours à l’Éternel, Nous avons, nous aussi, des rendez-vous réguliers avec le Seigneur pour la louange, la prière ou l’édification. De plus, le Nouveau Testament nous enseigne que la motivation de toute notre vie, c’est vivre pour Christ. Nous travaillons, certes, pour gagner notre vie et secourir les faibles (Actes 20 : 35), mais non pour satisfaire nos convoitises, ni pour nous installer dans le confort d’une vie matérielle comblée.

Les Israélites ne devaient manger que du pain sans levain. Le levain fait gonfler la pâte et donne au pain une bien meilleure apparence. Le Nouveau Testament nous apprend que le levain est le symbole du mal et, en particulier, de tout ce qui met exagérément en valeur notre apparence extérieure, par exemple l’hypocrisie, la vantardise, la recherche du pouvoir (Matthieu 16 : 6 ; 1 Corinthiens 5 : 8). Toute notre vie, veillons donc à juger toute tendance de ce genre qui germerait dans nos pensées. Cultivons l’esprit d’abaissement et de service qui a caractérisé Jésus-Christ dans toute sa vie. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  Proverbes 10-11   Galates 3 : 26 à 4:1-20

 

Fête de l'Éternel : la Pâque (2)

 

Transmis par René Barrois le : 02/09/2021

 

« Voici les fêtes de l'Éternel, les saintes assemblées que vous proclamerez à la date fixées pour elles. Le quatorzième jour du premier mois, au coucher du soleil, ce sera la Pâque de l'Éternel. » (Lévitique 23 : 4-5)

Après les neuf plaies envoyées sur l’Égypte, l’Éternel décide de frapper un grand coup sur les Égyptiens qui tiennent son peuple en esclavage: un ange va passer dans toutes les maisons du pays pour faire périr tous les premiers-nés. Problème: les Israélites ne sont pas meilleurs que les Égyptiens ; comment les mettre à l’abri du jugement ? Réponse de Dieu : avant la nuit fatale, chaque famille israélite égorgera un agneau sans défaut et aspergera de son sang l’encadrement de la porte de sa maison. Ensuite, tous se tiendront dans la maison, pendant que l’ange, en voyant le sang, épargnera les premiers-nés. C’est cette même nuit que les Israélites quitteront l’Égypte en direction du pays promis. Voilà l’événement dont la Pâque, célébrée d’année en année, est le souvenir pour toutes les générations des Israélites.

Pour nous, chrétiens, la Pâque nous parle de Christ dont le sang a été versé pour nous, le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache (1 Pierre 1 : 19) : Notre pâque, Christ, a été sacrifiée (1 Corinthiens 5 : 7). Dieu a trouvé une pleine satisfaction dans l’œuvre de Christ, de telle sorte qu’il peut offrir le pardon des péchés à tous ceux qui se mettent à l’abri du sang de Jésus Christ. Encore faut-il que chaque personne se repente (Actes 17 : 30), un acte d’obéissance indispensable pour se mettre à l’abri de sa colère.

L’Israélite, dans sa maison, se nourrissait de l’agneau rôti au feu. Le chrétien, aujourd’hui, se nourrit d’un Christ qui a donné sa vie, c’est-à-dire qu’il le considère dans la beauté de son sacrifice, de son dévouement suprême à son Père, de son amour jusqu’à la mort pour sauver des rebelles. De même, quand, ensemble, nous partageons le pain et buvons à la coupe du repas du Seigneur, nous nous souvenons de Christ dans l’offrande qu’il a faite de lui-même à la croix.

L’importance que Dieu accorde au sacrifice de son Fils éclate lorsque celui-ci est présenté, au ciel, dans la grande et glorieuse salle du trône comme un agneau qui se tenait là, comme immolé (Apocalypse 5 : 6). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 8-9   Galates 3 : 15-25

 

Fêtes de l'Éternel : le sabbat (1)

 

Transmis par René Barrois le 01/09/2021

 

« Voici quelles sont mes fêtes : On travaillera 6 jours, mais septième jour est le sabbat, le jour du repos ; il y aura une sainte assemblée. Vous ne ferez aucun travail, c'est le sabbat de l'Éternel dans toutes vos maisons. » (Lévitique 23 : 1-3).

 

Avant d’instituer les sept fêtes que devait célébrer son peuple, l’Éternel rappelle que l’aboutissement de son plan d’amour est de le faire participer à son propre repos. Le sabbat est une belle figure de ce repos. Les fêtes de l’Éternel décrites dans ce chapitre racontent, symboliquement, l’histoire de l’action de Dieu sur la terre pour amener son peuple à ce repos. C’est le repos qui suit une œuvre achevée, parfaitement terminée.

Au moment de la création, Dieu s’est reposé en constatant sa perfection. Mais le péché entre dans le monde par la désobéissance de nos premiers parents. Dès lors, plus de repos pour Dieu. Après l’œuvre de la création, il en commence une nouvelle : celle de la rédemption qui libère l’humanité de la domination du diable et du péché. C’est pourquoi, quand Jésus est accusé de violer le sabbat, il répond : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et moi aussi je travaille (Jean 5 : 17).

Chaque samedi, les Israélites pieux pouvaient donc se souvenir que leur vie souvent difficile comportait un espoir et, mieux qu’un espoir, la certitude qu’il existe un repos de Dieu où ils entreront quand le Messie établira son règne.

Et pour nous chrétiens ? Ce monde corrompu par le péché ne nous apporte aucun repos. Du reste, notre vocation n’est pas de chercher le repos ici-bas, puisque notre vie est cachée avec le Christ en Dieu (Colossiens 3:3). Mais, par la foi, nous pouvons nous reposer sur l’œuvre de la rédemption accomplie à la croix, une œuvre achevée, parfaite aux yeux de Dieu. Nous bénéficions ainsi, dès maintenant, du repos de la conscience et du repos du cœur (Hébreux 4 : 3).

Nous ne célébrons donc pas le sabbat du septième jour mais, chaque dimanche, nous célébrons l’œuvre du Seigneur et regardons vers le repos dans lequel il va nous introduire pour toujours dans la maison de son Père. - Plaire au Seigneur

 

 

 

 

Plan de lecture quotidienne :

 

Fête de l'Éternel : la Pâque (2)

 

Transmis par René Barrois le : 02/09/2021

 

« Voici les fêtes de l'Éternel, les saintes assemblées que vous proclamerez à la date fixées pour elles. Le quatorzième jour du premier mois, au coucher du soleil, ce sera la Pâque de l'Éternel. » (Lévitique 23 : 4-5)

Après les neuf plaies envoyées sur l’Égypte, l’Éternel décide de frapper un grand coup sur les Égyptiens qui tiennent son peuple en esclavage: un ange va passer dans toutes les maisons du pays pour faire périr tous les premiers-nés. Problème: les Israélites ne sont pas meilleurs que les Égyptiens ; comment les mettre à l’abri du jugement ? Réponse de Dieu : avant la nuit fatale, chaque famille israélite égorgera un agneau sans défaut et aspergera de son sang l’encadrement de la porte de sa maison. Ensuite, tous se tiendront dans la maison, pendant que l’ange, en voyant le sang, épargnera les premiers-nés. C’est cette même nuit que les Israélites quitteront l’Égypte en direction du pays promis. Voilà l’événement dont la Pâque, célébrée d’année en année, est le souvenir pour toutes les générations des Israélites.

Pour nous, chrétiens, la Pâque nous parle de Christ dont le sang a été versé pour nous, le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache (1 Pierre 1 : 19) : Notre pâque, Christ, a été sacrifiée (1 Corinthiens 5 : 7). Dieu a trouvé une pleine satisfaction dans l’œuvre de Christ, de telle sorte qu’il peut offrir le pardon des péchés à tous ceux qui se mettent à l’abri du sang de Jésus Christ. Encore faut-il que chaque personne se repente (Actes 17 : 30), un acte d’obéissance indispensable pour se mettre à l’abri de sa colère.

L’Israélite, dans sa maison, se nourrissait de l’agneau rôti au feu. Le chrétien, aujourd’hui, se nourrit d’un Christ qui a donné sa vie, c’est-à-dire qu’il le considère dans la beauté de son sacrifice, de son dévouement suprême à son Père, de son amour jusqu’à la mort pour sauver des rebelles. De même, quand, ensemble, nous partageons le pain et buvons à la coupe du repas du Seigneur, nous nous souvenons de Christ dans l’offrande qu’il a faite de lui-même à la croix.

L’importance que Dieu accorde au sacrifice de son Fils éclate lorsque celui-ci est présenté, au ciel, dans la grande et glorieuse salle du trône comme un agneau qui se tenait là, comme immolé (Apocalypse 5 : 6). - Plaire au Seigneur

 

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