1-3) La croix...

 

La croix (1)

 

« Bien qu’il fût Fils, il a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert. » (Hébreux 5 : 8)

« Il convenait pour Dieu, de qui tout procède et par lui tout subsiste, que, amenant de nombreux fils à la gloire, il rende accompli le chef de leur salut par des souffrances. » (Hébreux 2 : 10)

 

1-3 a) la croix...apprendre l’obéissance et être rendu accompli

 

La divinité de Fils éternel de Jésus, va-t-elle lui permettre d’échapper aux limitations et aux contraintes de la condition humaine ? Pas du tout ! Jésus se place au niveau des plus humbles et il endure les conditions de vie la plus difficile.

Christ a appris par expérience la souffrance et le prix à payer qui résultent souvent d’une obéissance fidèle à Dieu au milieu d’un monde totalement corrompu. « Il s’est abaissé lui-même étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix » (Philippiens 2 : 8)

Cette obéissance se montre en particulier dans les heures précédant la croix quand, à Gethsémané, il est parfaitement soumis à son Père. Il connaît toutes les

souffrances qu’il va endurer et il accepte de subir la colère divine en portant nos péchés. Il

 

est devenu le Sauveur parfait et un souverain sacrificateur à cause de son obéissance et de la mort qu’il a enduré pour que nous héritions la vie éternelle. Tout a été accompli « Quand Jésus eu pris le vinaigre, il dit : C’est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit son esprit. » (Jean 19 : 30)

 

1-3 b) la croix...pour ôter la colère de Dieu

 

« Dieu prouve son amour envers nous, en ce que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère » (Romains 5 : 8-9) Personne n’a pu, ni voulu faire de Dieu le centre de sa vie, de sa volonté, de ses aspirations. Le constat divin est sans appel : « Tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu. » (Romains 3 : 23).

 

C’est un outrage à l’autorité du Dieu souverain, une trahison envers le Créateur, envers celui qui est infiniment digne de respect ; à qui on doit obéissance. Rebelle, l’homme mérite la mort : « Le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6 : 23). La « mort » signifie une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur. Il s’agit de la réalité terrifiante d’un châtiment permanent, d’un lieu où le « feu ne s’éteint point » (Marc 9 : 44).

L’horreur que Dieu éprouve à l’égard du mal, sa colère est révélée maintenant, comme avertissement aux hommes pour qu’ils acceptent Jésus comme Sauveur.

Aujourd’hui, tous ceux qui croient en la vertu du sacrifice expiatoire de Jésus-Christ peuvent alors dire : « En ceci est l’amour : non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés. » (1 Jean 4 : 10). Dieu a prouvé son amour pour les pécheurs en donnant son propre Fils pour eux.

 

1-3 c) la croix...pour plaire au Père

 

« Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande à Dieu en parfum de bonne odeur. » (Éphésiens 5 : 2).

 

C’est par amour pour son Père que Jésus-Christ est conduit à se présenter comme Serviteur pour accomplir le conseil divin.

Le prophète Esaïe décrit le souffrances du Christ, ce qu’il a enduré de la part de ceux qui auraient dû le recevoir « J’ai donné mon dos à ceux qui frappaient, et mes joues à ceux qui arrachaient le poil ; je n’ai pas caché ma face à l’opprobre. » (Esaïe 50 : 6) Lui, le Juste a pris remplacer les pécheurs « Lui, a porté nos langueurs, et s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous l’avons estimé battu, frappé de Dieu, et affligé ; mais il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités... L’Eternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous... Mais il a plut à l’Eternel de le meurtrir ; l’a soumis à la souffrance. » (Esaïe 53 : 4-6, 10).

 

Le salut du monde a été l’occasion de faire éclater non pas seulement l’amour du Père et du Fils pour l’humanité pécheresse, mais aussi l’amour obéissant du Fils pour le Père.

 

1-3 d) la croix...et la résurrection

 

« Or le Dieu de paix qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, dans la puissance du sang de l’alliance éternelle... » (Hébreux 13 : 20-21).

 

La nouvelle alliance est éternelle, car le sang de Jésus a une valeur éternelle. Elle ouvre l’accès à la résurrection pour ceux qui s’y engagent. Jésus-Christ est le vainqueur de la mort. A la suite, tous les croyant, « ceux qui sont en Christ » ressusciteront le moment venu (1 Corinthiens 15 : 23).

Lorsque le sang a coulé du côté de Jésus, déjà mort, il avait expié tous nos péchés et proclamé : « C’est accompli » L’accomplissement parfait de la volonté de Dieu, c’est ce qui donne à ce sang versé sa puissance de salut et de résurrection.

Le désir de Dieu est que nous soyons pour sa gloire dans le temps présent, comme nous le serons dans l’éternité.

 

1-3 e) la croix...pour montrer la grandeur de l’amour de Dieu

 

« A peine pour un juste quelqu’un mourra-t-il, (car pour l’homme de bien peut-être quelqu’un consentirai même à mourir ; mais Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5 : 7-8).

 

L’amour de Dieu pour les hommes se révèle à la croix en livrant en sacrifice Jésus-Christ qui a si parfaitement honoré son Père. Il a subi les crachats, les coups, les moqueries, les provocations de ceux dont il s’était approché et qu’il avait bénis. Seul, Jésus prend sur lui tous nos péchés. Il les confesse comme étant les siens, il en subit le jugement de Dieu et entre dans la mort. Quel amour merveilleux Dieu a mis en évidence pour nous. A lui gloire, louange et l’honneur éternellement !

 

1-3 f) la croix... ; qui montre l’amour de Christ

 

« Christ nous a aimé et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu en parfum de bonne odeur. » (Éphésiens 5 : 2).

 

Pour tous ceux qui croient, la mort de Christ est la preuve de son amour pour eux. Il a manifesté une riche abnégation envers les pécheurs, il n’y a pas de plus grand amour que de donné sa vie (Jean 15 : 13), c’est l’expression suprême de l’amour de Christ.

Chaque croyant doit mesurer personnellement l’amour de Christ, quand il a réalisé son incapacité à être juste devant Dieu et qu’il saisit par la foi que Jésus s’est livré pour le sauver de son état de perdition. Nous devons réaliser l’amour inaltérable de Jésus pour l’ensemble des rachetés. Vivons dans la conscience renouvelée de l’amour de notre Seigneur et Sauveur !

 

1-3 g) la croix...pour nous libérer de la Loi et de Satan

 

« Vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui ; il nous a pardonné toutes nos fautes, il a effacé l’obligation écrite contre nous, qui consistait en ordonnances et nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix : ayant dépouillé les pouvoirs et les autorités, il les a donnés en spectacle, triomphant à la croix. » (Colossiens 2 : 13-15).

« Il a effacé l’obligation écrite contre nous ». Cela se réfère à la loi de Moïse, c’est-à-dire aux commandements qui enseignaient au peuple à vivre selon la droiture mais qui ne pouvaient pas donner la vie « Maudit qui n’accomplit pas les paroles de cette loi, en les pratiquant ! » (Deutéronome 27 : 26) L’ancienne alliance comme moyen de salut a été cloué sur la croix. Les croyants ne sont plus soumis à la loi mosaïque : ils sont morts à la Loi.

Ne nous remettons pas sous d’autres lois ou règles humaines que nous forgerions nous-mêmes dans le but pour plaire davantage à Dieu. L’apôtre Paul le recommande dans le chapitre 2 de sa lettre aux Colossiens. « Ayant dépouillé les pouvoir et les autorités, il les a donnés en spectacle, triomphant d’eux à la croix. » A l’esclavage de la Loi, s’ajoutait celui de Satan et des puissances maléfiques. A la croix, Christ a triomphé de toutes les puissances démoniaques du monde.

Ils les dépouillées de l’emprise qu’elles sur les hommes et les femmes qu’elles tenaient en captivité. Pour nous encourager, nourrissons-nous de la Parole de Dieu « Si Dieu est pour nous qui sera contre nous ? » (Romains 8 : 31) ; « Vous êtes de Dieu et vous les avez vaincus parce que celui qui vit en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » (1 Jean 4 : 4).

Bénissons le Seigneur Jésus-Christ de nous avoir procuré par sa victoire sur la croix, une délivrance si complète sur tout ce qui pourrait nous enchaîner et d’avoir désarmé Satan de tout pouvoir sur nous !

 

1-3 h) la croix...pour payer la rançon

 

« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre. » (Marc 10 : 45).

 

Le terme « rançon » sous-entend le prix payé pour obtenir la liberté des autres. Dans l’expiation rédemptrice de Christ, sa mort est le prix payé pour la libération des hommes et des femmes qui étaient sous la domination du péché.

Le don de la vie de Jésus constitue un acte unique et inimitable dans son aspect de sacrifice expiatoire pour effacer le péché et annuler la culpabilité afin de nous racheté de la mort spirituelle (Romains 3 : 25).

Si le Maître a agi de la sorte; à combien plus raison nous devons nous mettre au service les uns des autres !

 

1-3 i) la croix...pour nous revêtir de la justice de Christ

 

« Celui qui n’a pas connu le péché, il a été fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui. » (2 Corinthiens ; Romains (1 : 19).

 

Ici la justice ne se réfère pas à la justice légale, mais à l’expérience de la justice des enfants de Dieu en tant que nouvelle création, c’est-à-dire à leur caractère et à leur moralité fondée sur leur foi en Jésus. Ils sont dirigés par « l’amour de Christ », devenu une nouvelle créature (2 Corinthiens 5 : 17). la justice de Dieu est manifestée et expérimentée par les croyants dans ce monde en demeurant en Christ.

Maintenant les croyants peuvent déclarer qu’ils sont en Christ, « n’ayant pas ma justice qui vient de la Loi, mais celle qui est par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu, moyennant la foi. » (Philippiens 3 : 9).

Il ne reste plus rien devant Dieu qui puisse constituer une barrière pour le pardon de ceux qui viennent à lui. La croix est à la fois la base de notre pardon et celle de notre justification.

Dieu ne pouvait pas nous sauver autrement !

Les cinq vérités de la croix : (1)

La croix révèle la culpabilité de l’homme et la méchanceté de son cœur.

La croix révèle l’horreur absolue de Dieu à l’égard du péché.

La croix révèle que seul le sang de Jésus a le pouvoir de nous purifier de nos péchés.

La croix révèle l’amour extraordinaire de Dieu envers sa créature rebelle et perdue.

L’amour irrésistible de la croix nous bouleverse et nous transforme complètement. - René Barrois

(1) « Le triomphe de la croix » Samuel et Dorothée Hatzakortzian