5-13) Les balances de Dieu

 

 

Ce n’est pas la quantité de ce que je fais qui pourrait équilibrer les choses, mais la dose qualité que j’y mets. Jésus n’a-t-il pas dit de ne point prier comme les païens qui en priant multiplient de vaines paroles ?

 

Dieu regarde dans le lieu secret de notre cœur, là où personne hormis lui ne voit la sincérité de nos intentions.

 

« Ce peuple m’honore du bout des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi ».

 

Ce n’est pas l’extérieur que le Seigneur recherche, mais l’intérieure.

 

Travaillons à parfaire l’image de l’homme intérieure en nous afin qu’au jour du jugement nous puissions dire à notre créateur :

 

J’ai fait comme tu me l’as dit. . - center blog

 


5-13) Les balances de Dieu

 

Lecture : Daniel ch. 5

 

Lors d’une grande fête qui est donnée au palais, à Babylone. Le roi Belschatsar reçoit les plus grands de son royaume. Le signal est donné, les convives s’assirent le long des tables, chargées de mets succulents, de fruits et de vins en abondance.

C’est une nuit de réjouissance. Le festin temps s’écoule dans la gaîté.

C’est une nuit d’ivresse. Les vins coulent à flot

C’est une nuit d’idolâtrie. Les convives louent les dieux d’or, d’argent, d’airain, de fer, de bois, de pierre.

C’est une nuit de blasphème envers Dieu. Le roi profane les vases sacrées du temple de Dieu pour boire du vin. Le roi blasphème l’Éternel, le Dieu du ciel.

La fête bat son plein. Alors soudain, la fête devient une nuit de terreur. « En ce moment apparurent les doigts d’une main d’homme et écrivirent ...sur la chaux de la muraille. » (v. 5). Ce sont les mêmes doigts qui écrivirent les dix commandements sur les tables de pierre. (Deutéronome 9 : 10). L’écriture qui a été tracée (MENÉ, MENÉ, TEKEL, PARSIN). (Daniel 5 : 25). Daniel donne l’explication de ces mots (Compté, compté, pesé, et divisé) et dit au roi : « Tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé léger. » (Daniel 5 : 27).

A ce moment, la nuit devient une nuit de jugement et de massacre. Les conquérants Perses sont aux portes de la cité et se précipitent dans la salle du festin, massacrant les nobles du royaume, les dames et cette nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué.

 

Tous, nous seront pesés dans les balances célestes.

 

La balance de nos convictions personnelles, c’est-à-dire notre jugement sur nous-mêmes, notre bonté, notre justice « Ne t’abandonne pas à l’orgueil, mais crains. » (Romains 11 : 20). La morale humaine ne fera jamais pencher la balance en notre faveur. Peut-être dites-vous « je ne suis pas aussi mauvais que certain que je connais. » C’est peut-être vrai, mais cela ne vous fera pas entrer dans le ciel. Nos bonnes actions n’amènerons pas la balance à l’équilibre.

La balance de l’opinion publique, c’est-à-dire le jugement des autres sur nous. Ce que les autres disent de nous n’a pas d’importance, ce qui est primordial c’est ce que Dieu pense de nous.

La balance de notre comportement chaque jour, c’est-à-dire, avons-nous un cœur continuellement tourné vers le Seigneur ? Nous devons rester à l’écart de toutes appartenances avec les œuvres du monde. Des désirs dévorants de la nature pécheresse «  N’aimez point le monde ni les choses qui sont dans le monde... » (1 Jean 2 : 15-16). Ne pas plonger dans le mensonge « Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin. » (Matthieu 5 : 37).

Dans ces balances, nous sommes dépouillés de tout ce qui fait poids pour notre éternité. « Et l’Éternel dit à Samuel: Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l'ai rejeté. L’Éternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16 : 7), mais Dieu nous pèse suivant son propre standard divin de justice.

 

Tous les hommes sont trouvés légers dans les balances de divines

 

Ce fut là le verdict concernant Belschatsar, c’est également vrai pour nous. Dieu pèse tous les hommes dans ses balances, les rois, les reines, riches et pauvres, noirs et blancs. Voyez verset du Psaume 62 : 10 « Oui, les êtres humains sont un souffle qui passe ; les hommes, tous ensemble, ne sont que déception ; placés sur la balance, ils pèseraient à eux tous moins que rien. » (Version du Semeur).

« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 : 23). Le verdict de Dieu est impartial.

« Car devant Dieu il n'y a point d'acception de personnes. » (Romains 2 : 11). Les verdicts des hommes sont souvent erronés, leurs jugements penchent d’un côté, mais le jugement du Seigneur est toujours suivant la vérité.

« Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité. » (Romains 2 : 2). Lorsque Dieu nous fait passer en jugement, il a une connaissance parfaite de tous nos faits et gestes.

 

Le verdict contre nous est réversible

 

Bonne nouvelle ! Si il y a repentance, il ya miséricorde. Daniel dit au roi : « Belschatsar, tu n’as pas humilié ton coeur » (Daniel 5 : 22). Si nous nous repentons sincèrement Dieu accepte notre repentance. Bien que trouvés légers et condamnés lorsque nous sommes pesés dans les balances de Dieu. Dieu veut transformer notre déficit, en mettant dans notre plateau l’oeuvre expiatoire de Christ.

Ainsi, le standard de perfection de Dieu sera satisfait et nous serons acceptés.

 

(MENÉ, MENÉ, TEKEL, PARSIN) les balances du ciel ont trouvé Belschatsar sérieusement défectueux, trop « léger » ou «  de faible qualité », révélant sa culpabilité et sa condamnation. De la même manière, la loi sainte de Dieu contre nous en tant que pécheurs « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, au moyen de la rédemption en Jésus-Christ. » (Romains 3 : 23). Mais loué soit Dieu, notre condamnation est effacée par Dieu pour tous ceux qui croient que Jésus est leur Seigneur et Sauveur.

« Il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix » (Colossiens 2 : 14).

Dans le cas de Belschatsar, le verdict de Dieu était suivi du jugement. Le roi a perdu son royaume, sa vie, son âme. Si vous rejetez la miséricorde de Dieu, vous serez trouvé léger au Grand Jour, et le jugement de Dieu sera votre part.

 

Bien-aimés, je vous en conjure par les compassions de Christ, prenez les bonnes décisions. Décidez de suivre le Seigneur, car vous avez tout à gagner. Ne gaspillez pas votre vie en vain, car elle est précieuse. Faites le bon choix. Sans attendre, repentez-vous et revenez dans les voies de Christ ! - René Barrois