12- L'espérance bienheureuse

 

L'espérance bienheureuse

 

« en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ » (Tite 2:13). A laquelle tout chrétien doit aspirer est et notre union avec Jésus-Christ pour l'éternité. Cette espérance peut se réaliser à tout moment (Matthieu 24 : 42 ; Luc 12 : 36 : 40 ; Jacques 5 : 7-9). Ainsi les croyants ne doivent jamais abandonner cette merveilleuse espérance.

Quel arc-en-ciel resplendissant pour un ciel en proie à l'orage ! L'espérance est une émotion joyeuse ; la poésie la chante ! La musique en murmure les grandes aspirations. Mais hélas ! Combien elle ne fait que nous bercer de vaines illusions, que faire naître de vains rêves qui s'évanouissent aussitôt ! Au matin, les fleurs de la vie croissent et fleurissent ; le soir, un souffle mystérieux s'élève ; et les voilà fanées à nos pieds. Les ardentes aspirations d'une vie entière semblaient réalisées, - une vague de calamité nous submerge et emporte tout avec elle.

Mais il y a une bienheureuse espérance, une espérance vive qui ne peut se flétrir, l'espérance de la gloire de Dieu, l'espérance qui ne confond point, l'apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ.

Si nous soupirons sur la terre après le retour un ami absent, séparé de nous pour un temps par de grandes distances ou par la vaste mer ; si nous comptons les semaines et les mois jusqu'au jour ou nous lui souhaiterons la bienvenue, combien le chrétien devrait soupirer après le retour du Frère et de l'Ami par excellence ! «  je reviendrai dit-il, et je vous prendrai avec moi » (Jean 14 : 3). Aussi vrai que Christ s'en est allé au ciel, il quittera la présence de son Père pour venir chercher ses enfants et les emmener avec lui au cielL

Jour bienheureux que celui où Jésus sera glorifié ; où son peuple ne sera plus assujetti ni à la souffrance ni au péché ! Plus de lits de douleurs, plus de fièvres consumantes, plus de tombes ouvertes ni de larmes amères ; et par-dessus tout, plus de coupables éloignements et de cœurs traîtres et infidèles ! Jour ou le corps qui dort sera réuni à l'esprit racheté ; où le sépulcre sera vaincu pour toujours ; où la mort sera engloutie dans une victoire éternelle, et où nous serons pour toujours avec le Seigneur ! « Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. » (1 Corinthiens 15 : 54).

Est-ce que nous aimons son avènement ? Partageons-nous l'impatience anxieuse de ceux qui « attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu » (2 Pierre 3 : 12) Les croyants peuvent précipiter le retour de Christ en désirant ardemment son retour et en priant « Viens, Seigneur Jésus » (Apocalypse 22 : 20). « Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. » (Hébreux 10 : 37). Si nous sommes enfants de Dieu, si nous nous sommes approchés avec une confiance filiale du trône de la grâce, qu'aurions nous à craindre devant le trône de gloire ? Il est vrai que c'est le trône du Grand Dieu ; mais ce Grand Dieu est notre Sauveur. Il est un Rédempteur semble à nous, établi pour juger le monde en justice. Regardons, regardons souvent à cet arc-en-ciel brillant dans un avenir glorieux, car souvenons-nous que c'est à ceux qu'ils l'attendent « il s'est offert une seul fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut. » (Hébreux 9 : 28). Les croyants, sachant que leur souverain sacrificateur est entré dans le sanctuaire céleste pour plaider leur cause, attendent avec une vive espérance sa réapparition pour venir leur donner le plein salut.