Au-delà des vérités fondamentales

 
 

Introduction

 

Nous Ne vous êtes-vous jamais perdu ? Peut-être était-ce en forêt, dans la campagne ou dans une ville inconnue ? Vous avez continué à marcher puis, repassant à un endroit que vous reconnaissez, vous avez soudain réalisé votre erreur : vous veniez de tourner en rond. Au lieu d’avancer, vous aviez décrit un cercle.

 

Vous pouvez agir de même dans la vie chrétienne. Beaucoup de croyants refusent de croître. D’autres ne semblent pas trouver leur chemin. Ils veulent avancer mais tournent en rond. La Parole de Dieu enseigne aux chrétiens un principe très important. Nous devons établir ce que nous avons appris et ensuite aller de l’avant. Nous ne devons pas répéter sans cesse la même leçon. Ne restons pas à l’étape de l’enfance. Le fondement de notre expérience chrétienne doit être fermement établi. Ensuite, nous devons commencer à bâtir au-delà des vérités fondamentales.

 

Nous Ne vous êtes-vous jamais perdu ? Peut-être était-ce en forêt, dans la campagne ou dans une ville inconnue ? Vous avez continué à marcher puis, repassant à un endroit que vous reconnaissez, vous avez soudain réalisé votre erreur : vous veniez de tourner en rond. Au lieu d’avancer, vous aviez décrit un cercle.

 

Vous pouvez agir de même dans la vie chrétienne. Beaucoup de croyants refusent de croître. D’autres ne semblent pas trouver leur chemin. Ils veulent avancer mais tournent en rond. La Parole de Dieu enseigne aux chrétiens un principe très important. Nous devons établir ce que nous avons appris et ensuite aller de l’avant. Nous ne devons pas répéter sans cesse la même leçon. Ne restons pas à l’étape de l’enfance. Le fondement de notre expérience chrétienne doit être fermement établi. Ensuite, nous devons commencer à bâtir au-delà des vérités fondamentales.

 

 

 

1) La maturité construire et comprendre le départ

 

    Plusieurs fois, nous avons évoqué Hébreux 5 : 11-14 dans notre étude. Ici, en écrivant à un groupe de chrétiens du 1er siècle, l’auteur parle de leur immaturité. Il désirait leur enseigner d’importantes vérités. Mais ces vérités ne pouvaient être reçues parc que ces chrétiens n’avaient pas grandi au-delà de l’enfance. Il leur disait qu’il fallait enseigner sans cesse les premières leçons du message de Dieu, mais se nourrissaient seulement de lait.

 

    1-1 Voir le but

 

Décrire la foi qu’exige la maturité chrétienne

 

    Hébreux 6 : 1 poursuit la discussion sur la marche en avant et dit ceci : «  C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes » La plupart des traductions disent : « Avançons ver la perfection ou la maturité » Nous ne devons pas poser de nouveau le fondement renoncement aux œuvres et de la foi en Dieu.

 

    Quel progrès pourrait-on faire sur un bâtiment si les ouvriers travaillaient sans cesse au fondement ? Aucun ! La question est ridicule. De même aucun professeur ne peut atteindre son objectif s’il doit poser les bases de son enseignement jour après jour.

 

    Les grand maîtres, à l’époque du Nouveau Testament, divisaient leurs élèves généralement en trois groupes :(1) les débutants, (2) ceux qui faisaient quelques progrès, (3) ceux qui faisaient de grands progrès. Le but du croyant est de faire partie de ceux qui croissent vers la maturité : ceux qui n’ont pas besoin de revenir sans cesse sur les premières leçons. Ceci doit être votre désir. Vous devez souhaiter aller de l’avant.

 

    Nous avons étudié ce but de la maturité sous plusieurs angles. Nous devons devenir comma Jésus-Christ, accepter notre rôle sous sa seigneurie. Nous devons grandir dans la compréhension, être parfois un maître, plutôt de de nous laisser sans cesse instruire. Souvenez-vous que la maturité chrétienne ne parle pas d’une connaissance parfaite. Ce n’est une conduite sans péché. Elle demande une foi croissante et responsable. Au cours des années, plus nous apprenons à connaître Jésus-Christ, mieux nous parvenons à comprendre qui il est réellement. Plus nous connaissons Christ, plus nous le reflétons dans nos vies. Les fautes passées doivent disparaître. De nouvelles vertus doivent apparaître et se développer.

 

    1-2 Savoir atteindre le but

 

Démontrer que le procédé de la croissance spirituelle du croyant s’ajoute à ses propres efforts

 

    « C’est ce que nous ferons si Dieu le permet, » écrivait l’auteur de Hébreux 6 : 3. Notez que ce passage comprend aussi l’auteur. Son but était d’aller de l’avant, et pas seulement d’exhorter les Hébreux à la faire.

 

    C’est là un point important que l’on doit relever dans Hébreux 6 : 1. Le mot traduit par « allons de l’avant » vient du grec phero. Il signifie « porter » Ici, il est au passif et veut dire : « Laissons-nous porter » vers l’enseignement d’adulte.

 

    On peut faire ressortir deux enseignements de cette étude de mot. Tout d’abord, aller de l’avant ne s’accomplit pas par l’effort personnel seulement. La maturité chrétienne est atteinte sous la direction du Saint-Esprit. La pensée de ce passage est notre consécration personnelle à une influence active. La puissance de Dieu travaille déjà à notre croissance. Nous n'avons qu'à nous y consacrer. Nous devons nous attacher à lui.

 

    La perfection ou maturité chrétienne serait inaccessible si nous devions l'atteindre par nous-mêmes. Mais Hébreux 6 : 1 et bien d'autres passages nous disent que nous serons « portés » vers le but.

 

    Avez-vous jamais essayé de ramer contre le courant ? C'est très difficile. Dans un sens, le croyant doit remonter le courant de ce monde. Mais dans les affaires spirituelles, le courant du Saint-Esprit va vers la maturité du croyant. Nous n'avons qu'à coopérer, par notre volonté, au dessein de Dieu.

 

    Selon Hébreux 13 : 21, c'est le Dieu de paix qui nous donne de faire sa volonté.

Ce passage explique que l'une des raisons importantes de notre marche en avant est que Dieu peut « faire en nous ce qui lui plaît » Le bute est notre maturité et la gloire et le dessein de Dieu !

 

    La deuxième chose que nous devons apprendre de l'étude du mot phero dans Hébreux 6 : 1, est que ce verbe grec est utilisé sous une forme qui montre une action continue. « Être porté » par l'influence active du Saint-Esprit est une action continue. Elle ne survient pas à travers d'une crise particulière. La maturité en Jésus-Christ ne nous vient pas en une seule fois. Vous devez connaître cette vérité. Le but de l'action du Saint-Esprit est la croissance spirituelle jusqu'à une pleine maturité. De la même manière, notre consécration doit être constante et continue. Nous pouvons ainsi traduire ce passage : « Continuons à nous laisser porter vers le but de la maturité. »

 

    1-3 Prendre le départ : une nécessité pour celui qui veut arriver

 

Identifier tout ce que le croyant doit avoir dans sa vie avant d'abandonner quoi que ce soit pour aller vers la maturité chrétienne.

 

Nous attachons une barque à un arbre afin quelle ne parte pas avec le courant. Mais nous devons détacher la barque afin de pouvoir partir nous-mêmes. Ne serait-il pas drôle de voir quelqu'un ramer sans qu'il ait détaché son embarcation ? Il n'irait nul part ! Il faut partir d'un endroit afin d'arriver à un autre.

 

Cette illustration vous paraît peut-être insensée. « Personne ne serait aussi ridicule, » dites-vous. Et pourtant, cela arrive avec certains chrétiens . Chaque croyant sait qu'il doit aller vers la plénitude de la maturité chrétienne. La pleine stature de Jésus-Christ est le but de sa vie. Malgré cela, plusieurs croyants sont encore préoccupés de leur fondement. Ils continuent à se nourrir des premiers enseignements.

 

Remarquez l'expression d'Hébreux 6 : 1, « sans poser de nouveau le fondement. » Au commencement du même verset, l'auteur dit : « Laissant l'enseignement élémentaire de la Parole de Christ. » La condition nécessaire, pour progresser, est d'abandonner certaines choses. En grandissant, les enfants approchent de l'âge adulte, et doivent abandonner leurs jouets et leur manières d'enfants. Ici le mot « laisser » évoque le passage des leçons élémentaires à une connaissance plus approfondie ; comme ceux qui, à l'école, passent à un nouveau sujet ou à une classe supérieure.

Il serait cependant insensé de bâtir sans s'assurer du fondement. L'auteur de l'épitre aux Hébreux voulait que ses lecteurs reconnaissent leur devoir de progresser. Ils seraient alors sensibles à la solidité de leur fondement. Ensuite, ils pourraient bâtir dessus plutôt que d'en apprendre sans cesse les bases. Nous aborderons brièvement les vérités appelées fondamentales. Notre but est que vous les établissiez dans votre propre vie.

 

1 Corinthiens 3 : 11 nous dit que le seul fondement de l'expérience chrétienne est Jésus-Christ.

 

2) Six pierres dans notre fondement

 

Définir le mot « Catéchisme » en expliquant sa relation avec notre expérience chrétienne.

 

La Bible explique clairement, dans Hébreux 6 : 1-3, que certaines doctrines sont plus fondamentales que d'autres. Ces doctrines sont appelées « les premières leçons » ou « les premières paroles » concernant Jésus-Christ. Le but, si vous vous en souvenez, est de marcher ver la vraie maturité chrétienne. Mais nous ne pouvons espérer le faire sans le sûr fondement de la doctrine chrétienne. Une doctrine est un principe important ou une croyance de la foi chrétienne. En parlant de ce fondement, l'auteur mentionne six doctrines.

 

En lisant attentivement Hébreux 6 : 1-2, nous trouvons six pierres (sujet) de ce fondement ;

 

a Se repentir

b Croire en Dieu

c L'enseignement des baptêmes

d L'enseignement de l'imposition des mains

e La résurrection des morts

f Le jugement éternel

 

Des écrits anciens nous nous apprennent que les chrétiens du premier siècle considéraient ces pierres du fondement chrétien comme un catéchisme. Un catéchisme est composé des points élémentaires de la doctrine chrétienne enseigné à un nouveau chrétien pour le préparer au baptême. Personne ne peut suggérer que ces pierres forment tout l'enseignement initial important destiné au chrétien. Et pourtant , elles représentent le fondement. Vous pouvez voir que ces pierres sont divisées en trois groupes de deux. Le fondement est posé afin de devenir chrétien. Les deux pierres suivantes sont des exemples des pratiques dans la vie chrétienne. Les doctrines concernant l'avenir composent le troisième groupe. Nous les étudierons dans cet ordre.

 

Images de l'avenir > La résurrections des morts > Le jugement éternel

 

Pratiques dans la vie courante > Les baptêmes > L'imposition des mains

 

Conditions pour devenir chrétien > Se repentir > Croire en Dieu

 

    2-1 Conditions pour devenir chrétien

 

Se repentir d'oeuvres inutiles. Décrire la sorte de repentance nécessaire au salut

 

    Pour devenir chrétien la première pierre des conditions fondamentales est de « se détourner des œuvres mortes » (Hébreux 6 : 1). C'est là un acte de repentance. Metanoein est le mot grec pour « repentance » dans ce verset. Ce verbe grec a un sens clair et défini tout au long de l'histoire de la langue. Il signifie « changer d'avis »

    C'est très important. La repentance, dans le Nouveau Testament, souligne la décision plutôt que les sentiments. Certaines personnes voient la repentance comme un sentiment (Verser des larmes, etc.). D'autres voient en elle un rite religieux comme « faire pénitence » Il est possible de pleurer et de faire pénitence sans se repentir. La repentance est une décision intérieure ferme un changement d'esprit, d'avis.

 

    Lisez Luc 15 : 11-32. Vous aimerez cette histoire, elle vous est en doute familière. Exprimez dans vos propres termes la décision intérieure du fils prodigue au verset 18.

 

    Nous avons déjà vu que le pécheur s'est détourné des desseins de Dieu pour sa vie. Chaque pas l'éloignait de Dieu. L'homme pécheur doit changer de deux manières : changer son esprit et changer sa direction. Il doit se détourner de son péché pour se tourner vers Dieu.

 

    Lisez Matthieu 27 : 3-4. Ici, il est question du repentir du Judas, mais ce n'est pas le mot grec dont nous avons parlé. C'est un mot qui signifie : « être désolé, se sentir triste, angoissé » Apparemment Judas n'a pas changé d'attitude intérieure ou extérieure. Le verset suivant dit qu'il « alla se pendre »

 

    Jean-Baptiste a été envoyé pour préparer le chemin de Jésus-Christ. Il a prêché un baptême particulier. Selon Marc 1 : 4, il demande au gens de se détourner de leurs péchés.

Selon Marc 1 : 15, Jésus demande de se repentir, de se détourner de nos péchés.

 

    Partout, dans le Nouveau Testament, la repentance est la première réaction que l'homme doit avoir à l'égard de l'évangile. Dieu l'exige. Vous pouvez noter quelques autres passages qui donnent le même enseignement : Actes 2 : 37-38 ; Actes 20: 20-21 ; Luc 13 : 3.

 

    Il est important de noter que cette première pierre, dans notre fondement chrétien, décrit une certaine repentance. C'est une repentance des œuvres mortes ou inutiles. Vous savez que le monde est « religieux » Chacun adore quelque chose. Et il y a de nombreuses « œuvres religieuses » Les gens espèrent gagner la faveur de dieux divers par des œuvres religieuses. Ce sont des œuvres, inutiles.

 

    Il y aussi des œuvres qui produisent la mort. Selon Éphésiens 2 : 1 la mort spirituelle par notre désobéissance et notre péché.

 

    Colossiens 2 : 13 dit : « Vous qui étiez morts par vos offenses... » Les actes de l'homme le séparent de Dieu. Alors que ces actes ont une forme, ils manquent de puissance pour répondre aux besoins humains – ils parviennent encore moins à satisfaire un Dieu saint.

 

    Croire en Dieu

 

Montrer ce que reçoit quiconque croit au Fils de Dieu

 

    La deuxième pierre des conditions fondamentales, pour qui veut devenir chrétien, est de « croire en Dieu » (Hébreux 6 : 1). Jésus a dit dans Jean 6 : 47 : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle. » Croire, c'est placer notre confiance dans quelqu'un ou quelque chose. Hébreux 11 : 1-2 nous dit : «  Or la foi c'est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration ce celles qu'on ne voit pas. Poor l'avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable. »

 

    L'une des meilleurs explications des Écritures sur l'importance de croire en Christ, pour la vie chrétienne, se trouve dans Jean 3 : 14-212. Je sais que vous aimez ce passage. Il a aidé de nombreux croyants, dans le monde entier. Celui qui croit reçoit au Fils de Dieu a la vie éternelle.

 

    D'après Jean 3 : 18, une personne est jugée parce qu'elle n'a pas cru au Fils unique de Dieu.

 

    Dans la langue originale, l'expression « croire en Dieu » suggère l'idée d'être dirigé vers Dieu. Notre foi est vers Dieu. Le temps du verbe suggère que nous nous appuyons sur cette décision.

 

    Un grand missionnaire, occupé à traduire l’Évangile de Jean dans la langue d'une tribu parmi laquelle il travaillait, ne pouvait trouver un mot pour exprimer le verbe croire. (Vous savez sûrement combien de fois le verbe croire apparaît dans l’Évangile de Jean !) Que faire ? Un jour, un ami vint voir ce missionnaire. Il était épuisé à cause d'un dur labeur sous le chaud soleil. Il tomba sur une chaise et utilisa un mot de sa langue qui signifiait : « Je mets tout mon poids sur cette chaise. Je suis incapable de me soutenir. » Immédiatement le missionnaire s'écria : « Voilà le mot qui convient. » Avait-il raison ? Je le pense. La foi, c'est placer tout notre poids et notre espérance en Jésus-Christ, lui qui est le Fils de Dieu et notre Sauveur. 

 

    2-2 Pratiques dans la vie chrétienne

 

    Notre deuxième groupe de vérités fondamentales concerne Dieu – les pratiques consacrées dans l'église chrétienne. Certaines sont appelées principes ou sacrements. Un sacrement a été donné par Dieu à l'église en vue d'une pratique régulière ; la Sainte Cène ou Communion en est un, par exemple.

 

    L'enseignement des baptêmes

Présenter le but de notre baptême dans le Saint-Esprit

 

    D'après Hébreux 6 : 2, l'enseignement des baptêmes est une partie essentiel de notre fondement chrétien. Il y a plusieurs baptêmes dans les Écritures. Ce sont le baptême de Jean comme signe de repentance, le baptême de Christ, et le baptême de la souffrance. Le chrétien est concerné par trois baptêmes fondamentaux : (1) Le baptême dans le corps de Christ, par la nouvelle naissance ; (2) Le baptême d'eau,comme preuve extérieure de son expérience en Jésus-Christ ; (3) Le baptême du Saint-Esprit. Traiter minutieusement ce sujet donnerait une étude beaucoup plus étendu que cette étude.

 

    Le baptême dans le corps de Christ, est le sujet traité dans 1 Corinthiens 12 : 13 «  Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. »

Soulignez dans votre Bible l'expression un seul corps et un seul Esprit.

 

    Un passage important que nous ne devons pas oublier concernant le sujet de l'union de tous les croyants en Christ. «  Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.

Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus Christ. » (Galates 3 : 26-28).

 

Le deuxième baptême que nous devons connaître est plus facile à comprendre. Il est physique. Je parle du baptême d'eau auquel se soumet le croyant. Tous les chrétiens s'accordent pour dire que le baptême doit avoir un sens. Il ne doit pas être un rite vide de signification (comme serait le baptême d'un non croyant ). Le croyant est né de nouveau, par une œuvre intérieure et invisible. Mais la personne qui fait l'expérience de cette œuvre

reçoit l'ordre de la manifester de manière physique en se faisant baptiser dans l'eau.

 

    Lisez Actes 2 : 38 à l'aide de ce passage nous apprenons que le baptême d'eau est nécessaire parce que Dieu l'a ordonné.

Selon 1 Pierre 3 : 21, le baptême «n'est pas la purification des souillures du corps mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu. »

 

Aucun verset n'illustre mieux que Romains 6 : 1-4 ce qu'est l'eau du baptême. Il enseigne que le baptême d'eau est une identification avec la mort, l'ensevelissement et la résurrection de Jésus-Christ. Les eaux dans lesquelles nous entrons sont comme le tombeau. Par la foi, nous laissons dans ces eaux notre ancienne nature. Quand nous sortons des eaux du baptême, nous faisons partie de la résurrection de Christ. « Nous tous qui avons baptisés en sa mort afin que comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi marchions en nouveauté de vie. » A nouveau, je vous recommande d'étudier ce sujet en détail.

 

    Le troisième baptême que nous devons connaître est celui que Jésus a promis à ses disciples : « Car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes 1 : 5). Jean avait prophétisé ce baptême dans Matthieu 3 : 11-12 : «  Moi je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi... Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.) » Dans Actes 2, nous lisons ce qui s'est produit dans la vie des disciples quand ils ont été baptisés dans le Saint-Esprit.

 

    Ne soyez pas troublé si l'on aborde le sujet de cette expérience dans le Saint-Esprit de plusieurs manières. Dans Joël 2 : 28-29, il est question de répandre le Saint-Esprit ; Dans Éphésiens 5 : 18, d'être remplis ; dans Osée 6 : 3, de la pluie du printemps, ainsi que dans Jacques 5 : 7. Les passages suivants nous parlent d'autres croyants 'en dehors des premiers disciples) qui ont été baptisés dans le Saint-Esprit : Les Samaritains dans Actes 8 : 14-17, l'apôtre Paul dans Actes 10 : 44-48, et les disciples Éphèse dans Actes 19:1-7. Le baptême du Saint-Esprit a pour but d'exalter Christ, de produire des dons et fruits spirituels dans notre vie et de nous revêtir de puissance pour le service de Dieu.

 

    L'enseignement de l'imposition des mains

 

Décrire les bénédictions et responsabilités qui accompagne la pratique de l'imposition des mains

 

    Une autre pratique chrétienne que la Parole de Dieu considère comme un vérité fondamentale est la doctrine de "l'imposition des mains » (Hébreux 6 : 2). Dans la pratique juive de l'Ancien Testament, ce rite était utilisé pour transférer symboliquement la culpabilité de l'homme sur l'animal. Il était aussi utilité pour transférer une bénédiction à une personne, ou pour manifester sa consécration à un service particulier. La pratique des deux dernières coutumes s'est poursuivie dans le Nouveau Testament. Voyons-les brièvement. Jésus a béni les enfants en leur imposant les mains (Marc 10 : 16), et d'autres ont imposés les mains à des personnes pour leur transmettre une bénédiction au nom du Seigneur Jésus-Christ. Des chrétiens ont reçu le Saint-Esprit lorsqu'un apôtre leur imposer les mains (Actes 19 : 6).

 

    D'après Jacques 4 : 14, lorsque les anciens de l'église ont oint d'huile les malades la bénédiction reçu fut la guérison physique et le pardon des péchés.

 

    L'imposition des mains était utilisée pour mettre à part une personne qui se donnait à un service particulier. Ceci est appelé parfois l'ordination. « Ordonner » signifie simplement placer quelqu'un dan sune position officielle ou lui accorder une responsabilité.

 

    Dans Actes 6 : 1-6, sept hommes sont destinés à prendre en main la responsabilité d'une tâche.

    Dans Actes 13 : 1-3, le Saint-Esprit demanda que deux hommes fussent mis à part pour un service spécial, ce fut Barnabas et Saul (Paul).

 

    Le Saint-Esprit pense qu'il est important que nous ayons une connaissance de base de ces trois sortes de baptêmes et de la pratique de l'imposition des mains.

 

    2-3 Images de l'avenir

 

    Nous arrivons maintenant aux dernières vérités des six pierres fondamentales de notre doctrine chrétienne. Ce sont : « la résurrection des morts et le jugement éternel » (Hébreux 6 : 2). Ces vérités prises ensemble soulignent la permanence de nos actions présentes. Elles parlent du sens de notre vie ici-bas dans l'ordre éternel. Ce sont les pierres de base qui parlent avec force de la responsabilité de l'homme.

 

    La résurrection des morts

 

Relever la garantie que les croyants ressusciteront

 

    Il y a toujours eu des controverses dans le monde sur l'enseignement de la résurrection des morts. Même à l'époque de Jésus, un groupes de Juifs ne croyant pas à le résurrection. C'est un enseignement qui place la responsabilité sur l'homme. Certains ne veulent pas savoir qu'il y aura une résurrection. Et pourtant, tout au fond de l'esprit humain demeure l'espérance d'une vie après la mort.

 

    La résurrection de Jésus-Christ est très importante pour chacun de nous. 1 Corinthiens 15 : 12-28 est un passage des Écritures qui montre la relation entre notre résurrection et celle de Jésus.

 

    Dans 1 Corinthiens 15 : 15, Paul déclare que, si nous ne sommes pas appelés à ressusciter, Christ n'est pas ressuscité non plus.

 

    Soulignons ce que Paul dit à ce sujet dans 1 Corinthiens 15 : 20. « Mais, en réalité, Christ est bien revenu à la vie et, comme les premiers fruits de la moisson, il annonce la résurrection des morts. » (La Bible du Semeur).

 

    L'apôtre Pierre dit  que le croyant reçoit une vie nouvelle avec une espérance vivante (1 Pierre 1 : 3-5).

 

    Le désir principal de Paul était de « Connaître Christ et la puissance de sa résurrection » (Philippiens 3 : 10). Nous aussi, nous devons avoir le désir de connaître Jésus-Christ dans la puissance de sa résurrection. Souvenez-vous que, dans Romains 4 : 2, même notre baptême d'eau établit un lien entre la résurrection de Christ et notre propre « vie nouvelle ». Que Dieu soit loué !

 

    2-4 Le jugement éternel

 

Expliquer pourquoi notre foi dans le sacrifice de Christ nous délivre du châtiment de la mort éternelle

 

    La résurrection des morts et le jugement éternel sont, comme nous l'avons dit, les deux vérités fondamentales. Actes 17 : 31 est un verset qui en parle clairement :

«Il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts. » 

 

    Il reste devant l'homme l'opération de Dieu. Ce sera le jugement qu'il prononcera par Jésus-Christ.

 

    Il y a au moins sept jugements particuliers dans les Écritures .

Ce sont :

 

1. Le jugement de la croix où Christ, en tant que substitut, a subi le jugement de Dieu que devait subir le pécheur. A ce jugement, le substitut a été exécuté. Ainsi tous ceux qui croient dans son sacrifice sont délivrés du châtiment de la mort éternelle (Jean 5 : 24).

 

2. Le jugement ou châtiment du croyant qui persiste dans la désobéissance volontaire. Nous avons vu ce point dans la section « Le mauvais exercice de la volonté », dans (obstacles et aides à la croissances). Peut-être serait-il bon que vous révisiez cette étude et relire Hébreux 12 et 1 Corinthiens 11 : 31-32.

 

3. Le jugement d'Israël (Ézéchiel 36 : 16-21).

 

4. Le jugement des croyants au jour du tribunal de Christ. Peut-être aimeriez-vous revenir à la partie « les motivations de la croissance » et revoir l'enseignement de 2 Corinthiens 5 : 10.

 

5. Le jugement des nations (Matthieu 25 : 31-46).

 

6. Le jugement des anges déchus (Jude 6).

 

7. Le jugement devant le grand trône blanc qui est le lieu du jugement pour le monde non croyant (Apocalypse 20 : 11-15).

 

Les deux dernières vérité de base sont importantes pour nous car elles nous aident à vivre en ayant à l'esprit des valeurs éternelles. Nous n'avons pas d'exercice particulier avec notre étude des jugements ; mais il serait bon de réviser les passages dont il est question ici pour raffermir ces vérités.

 

    Résumé

 

    Rappelez-vous que ces vérités sont le fondement même de l'expérience chrétienne. Nous devons aller de l'avant vers la maturité sans revenir sans cesse sur la pose de ce fondement comme des enfants qui construisent, reversent et recommencent leurs pâtés de sable. Le croyant doit cependant s'assurer de son fondement. Nous ne pouvons bâtir plus haut tant que le fondement n'est pas solide, mais une fois qu'il est établi, il est temps de le laisser pour autre chose. Je pense que l'auteur de l'épître aux Hébreux montrait à ces derniers que la doctrine chrétienne et l'expérience chrétienne sont nécessaire à la croissance spirituelle.

 

    Le brigand à la croix, la femme au puits, l'apôtre Paul et le geôlier de Philippe - TOUS avaient fait des expériences différentes mais précises. Nous aussi, nous devons savoir que nous avons fait une véritable expérience avec Jésus-Christ, par le Saint-Esprit. La doctrine est aussi importante. Il y a de nombreux chrétiens, comme Apollos dans le Nouveau Testament, qui enseignaient la Parole sincèrement mais sans une réelle connaissance.

 

    Nous devons « aller de l'avant » pour bâtir notre édifice qui est la véritable personnalité chrétienne. C'est la vie, reflet de Christ en nous, qui compte réellement. C'est l'édifice par-dessus le fondement. On peut le voir et ainsi glorifier notre.