Autres illustrations de la croissance

Introduction

 

La principale illustration de la maturité chrétienne , dans la Bible, est Jésus-Christ. Il est notre frère aîné. Il a pris la forme d’un serviteur et a obéi sans cesse au Père avec perfection. Il s’est humilié par la mort à la croix. Nous chrétiens, nous devons nous conformer à l’image de Jésus-Christ. C’est le but de la maturité chrétiennes. Le croyant vit sa vit pour faire la volonté de Jésus-Christ, comme le révèlent la Parole de Dieu et le Saint-Esprit. L’image de Jésus-Christ s’applique aux aspects physique, mental et social de nos vies tout comme à l’aspect spirituelle.

 

Mais la Bible illustre notre croissance chrétienne pat d’autres manières. Nous étudierons plusieurs autres illustrations dans cette étude. Nous nous pencherons sur la famille, l’agriculture, la construction. Notre but est de voir le concept de la maturité chrétienne aussi clairement que possible.

 

Quand vous regardez une montagne à distance, elle vous paraît toute proche. Vous pensez pouvoir l’atteindre rapidement. Mais à mesure que vous vous approchez, la distance semble plus grande. Nous appelons cela la perspective ou le point de vue. Nous essaierons de voir notre sujet sous plusieurs angles. Laissez le Saint-Esprit mettre en lumière la bonne perspective.

 

1) Grandissons dans la famille

 

Tout être humain a des parents. Un père et une mère lui ont donné la vie. Ils ont la responsabilité de prendre soin de lui. Un bébé vient au monde et nécessite beaucoup de soins.

 

1- a- Commencer comme bébé

 

Comment un nouveau chrétien peut grandir de l’état de bébé spirituel à celui d’adulte dans la foi ?

 

Avez-vous observé un bébé ? Pensez à tout ce dont il a besoin pour rester en bonne santé et en vie. Les parents s’occupent de lui avec joie, sachant qu’il va grandir et qu’il sera adulte un jour. Un nouveau chrétien est « né de nouveau » (Jean 3 : 3). Les Écritures le considèrent comme un bébé comme un bébé. Il doit prendre de la nourriture spirituelle pour grandir de l’enfance spirituelle à la maturité spirituelle.

La source notre naissance spirituelle est « de naître d’eau et d’esprit » (Jean 3 : 3-6).

En pensant à un bébé, vous vous souvenez peut-être de ses cris quand il avait faim. La Parole de Dieu décrit cette réaction chez le nouveau chrétien. Pierre dit : « désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut » (2 Pierre 2 : 2).

 

1- b- Changer d’alimentation

 

Comment un chrétien peut comprendre les vérités spirituelles plus profondes ?

 

Il est clair que, dans les Écritures, le croyant ne doit pas rester un bébé spirituel ni continuer à se nourrir de lait spirituel. Examinons plusieurs passages de l’Écriture que nous développerons plus tard.

« Pour moi, frères, ce n'est pas comme à des hommes spirituels que j'ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ.

Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporte ; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels.

En effet, puisqu'il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n'êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l'homme ? » (1 Corinthiens 3 : 1-3).

Les chrétiens ont besoins de quitter le lait spirituel, pour prendre de la nourriture spirituelle solide.

Ils ne doivent pas rester enfants. «  Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. » (Hébreux 5 : 14). Car l’homme adulte discerne ce qui est bien et mauvais.

 

Vous vous demandez peut-être : « quelle différence il y a entre le lait spirituel et la nourriture solide ? » D’où vient le lait ? Il vient d’un corps qui a mangé de la nourriture solide. Le lait a suivi le sytème digestif de quelqu’un : la mère par exemple. Le lait est pour un chrétien la vérité spirituelle première, et non la vérité spirituelle plus avancée. Comprendre les vérités plus profondes vient de l’application d’une première vérité déjà connu « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité.

Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1 : 6-7).

 

Paul demande aux Corinthiens «  Frères, ne soyez pas des enfants sous le rapport du jugement; mais pour la malice, soyez enfants, et, à l'égard du jugement, soyez des hommes faits. » (1 Corinthiens 14 : 20). Les croyants ne doivent pas être comme des enfants dans leur jugement.

Nous devons savoir parler, penser et raisonner «  Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant. » (1 Corinthiens 13 : 11).

Vous souvenez-vous du moment où vous avez délaissé les choses de l’enfance, le jouets ou les vêtements, parce que vous n’étiez justement plus un enfant ?

Grandir n’est pas toujours facile ; c’est même parfois douloureux.

 

1- c- Accepter divers rôles

 

Relever trois choses comprises dans le procédé de notre croissance spirituelle

 

Le désir de Dieu concernant l’accomplissement de la pleine stature spirituelle du croyant se retrouve plusieurs fois dans la Bible. Dieu veut que le croyant connaisse son dessein pour chacun de ses enfants. Les apôtres partageaient la même préoccupation, l’intérêt d’un père pour son enfant. Paul et Jean cherchaient en particulier à faire passer le croyant de l’enfance à l’état d’adulte, puis de père.

 

Vous souvenez-vous des changements qui sont intervenus dans votre famille quand vous avez grandi ? Êtes-vous à présent un père ou une mère ? Dans ce cas, votre perspective de la vie diffère sans doute de celle d’un enfant ou d’un jeune.

Lisez 1 Jean 2 : 12-13 « Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom.

Je vous écris, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le malin. Je vous ai écrit, petits enfants, parce que vous avez connu le Père. »

Vous pouvez voir que les situations sont différentes :

- Les petits enfants reçoivent le pardon de leurs péchés, ils sont plus dépendants

- Les les jeunes gens remportent la victoire sur le mal, sont plus actifs

- Les père connaissent Dieu mieux que les autres, ont une meilleur connaissance de Dieu et de ses desseins.

 

Les trois choses comprises dans le procédé de notre connaissance spirituelle sont :

- atteindre les plus hauts niveaux de connaissance

- accepter plus de responsabilité

- accomplir de plus importantes tâches.

Il faut abandonner les choses de l’enfance pour atteindre une plus haute stature.

2) Nous sommes comme un champ de grande valeur

 

Nous savons que certaines terres sont plus riches que d’autres. Une bonne terre particulièrement riche et des plaines bien arrosées sont d’une immense valeur. La vie même du fermier tourne autour de sa terre. Il laboure, nettoie, plante, cultive, arrose, puis il attend. La moisson est sa récompense. Il a travaillé avec acharnement pendant de longues heures. Il mérite la joie dune bonne récolte. Il en est tout autrement quand ses efforts sont vains et que la terre ou le climat le privent de récompense.

 

2- a- Appartenir à Dieu

 

Éphésiens 3 : 17-18 nous montre que nous appartenons à Dieu

 

« en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur »

 

La Bible parle souvent du peuple de Dieu comme étant la vigne ou le champ du Seigneur (Ésaïe 5 : 1-7) ; Jérémie 12 : 10). Dieu nous a choisis et nous sommes sa terre ; Il a planté avec soin la semence dans la terre de nos vies. Il attend et mérite une bonne récolte. Il attend notre maturité toute comme le l’agriculteur veille sur sa moisson.

 

«  Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu » (1 Corinthiens 3 : 9) nous dit que les croyants sont le champs de Dieu. Notez : dans les versets 5 à 8 « a planté », « a arrosé » « a fait croître » c’est Dieu qui fait pousser les plantes.

 

Note : N’oubliez pas que malgré sa puissance de développer en nous la croissance spirituelle, Dieu exige notre coopération pour ce développement.

 

Éphésiens 3 : 17-18 est une prière dans laquelle l’apôtre Paul souhaite que les croyants plongent leurs racines dans l’amour ; Paul ajoute encore : « afin que vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ » Avoir ses racines dans l’amour de Dieu montre que nous appartenons à Dieu, et poursuit l’analogie entre le croyants et un champ de valeur. L’amour de Dieu, comme une terre riche, aide à la croissance. Dans ce passage, Paul demande ce que Dieu attend de nous : la maturité chrétienne.

 

2-b- Remplir nos responsabilités

 

Décrire notre responsabilité envers le champ de Dieu si nous volons récolter la moisson des bénédictions divines.

 

Le croyant est parfois comparé à l’ouvrier du champ de Dieu. Il a la responsabilité de s’occuper de la terre de Dieu. Vous vous souvenez d’avoir lu, dans 1 Corinthiens 3, que Paul a semé, Apollos a arrosé, et ainsi de suite.

 

« Car ainsi parle l'Eternel aux hommes de Juda et de Jérusalem: Défrichez-vous un champ nouveau, Et ne semez pas parmi les épines. » (Jérémie 4 : 3), Dieu demande à son peuple préparer la terre pour semer. Cela signifie que nous pouvons préparer la terre spirituelle de notre vie à recevoir la semence de Dieu. Peut-être dites-vous : « Comment puis-je labourer la terre de ma vie ? Le labourage écrase la terre afin d’éliminer les parties dures. Alors la semence et l’humidité peuvent pénétrer dans la terre et la croissance a lieu. Cette action dans la vie du croyant est un résultat de sa réponse à Dieu. Une telle attitude garde ouvert le sol de notre coeur. Alors le Saint-Esprit nous dira fidèlement, ou montrera, ce qui est mal.

 

Pouvez-vous penser à un moment récent de votre vie où le Saint-Esprit vois a convaincu de péché ? C’était peut-être à propos de quelque chose que vous dit ou à la suite d’une colère ou d’un mauvais sentiment envers un autre chrétien. Comment avez-vous réagi ? Vous êtes-vous excusé ? Avez-vous résisté à cette conviction de péché ? Une attitude de véritable humilité est la repentance sous la conviction de Dieu.

Se repentir signifie « se détourner de » On trouve une illustration de la repentance amené par la conviction divine dans la prière suivante :

 

Merci, Saint-Esprit, de m’avoir révélé ce péché. Je regrette

d’avoir mal agi. Je me repens et me détourne du mal. Merci

de m’avoir pardonné grâce au prix du sacrifice de Jésus-Christ.

Je te loue , ô Père.

 

Par le brisement et la repentance la « terre » de ma vie est prête et ouverte à une croissance spirituelle.

 

« Semez pour la justice, moissonnez pour la bonté, défrichez-vous un champ nouveau ! C’est le moment de rechercher l'Éternel, jusqu'à ce qu'il vienne et déverse pour vous la justice. » (Osée 10 : 12). C’est là un magnifique commandement de Dieu à son peuple. Il faut semer la justice pour récolter la miséricorde.

 

3) Nous sommes un édifice de Dieu

 

Peut-être y-a-t-il un très bel édifice près de chez vous ? S’élève-t-il au – dessus de tous les autres bâtiments ? Est-il ^lus beau que les autres ? Il a été certainement construit par des ouvriers qualifiés. Sa perfection montre qu’il a été fait selon un plan minutieusement exact. Les gens aiment l’admirer. D’autres bâtiments sont construis plus rapidement, avec moins de précision et des matériaux moins coûteux. Ils durent moins longtemps. On peut voir la différence.

« Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. » Les croyants sont l’édifice de Dieu.

 

3- a- Le fondement et la construction

 

Dans 1 Corinthiens 3 : 9-12, Paul souligne trois choses :

 

- L’édifice de Dieu

- Le fondement de l’édifice de Dieu

- Les matériaux de l’édifice de Dieu

 

Notez la différence entre la composition du fondement de cet édifice et la composition de l’édifice qui repose sur ce fondement. Au verset 11 nous voyons que Jésus-Christ est le fondement sur lequel repose l’édifice. Le verset 12 cite six matériaux qui peuvent être utilisés pour l’édifice de Dieu :

L’or, l’argent, les pierres précieuses, le bois, le foin et le chaume.

 

Nous avons vu plus haut que nous sommes à la fois le champ de Dieu et le gardien du champ. Nous comprenons maintenant que nous sommes à la fois son édifice et ses ouvriers. Il est important que l’homme exerce sa libre volonté dans le choix des matériaux qu’il va utiliser pour construire l’édifice de Dieu. Dans un certain sens, le grand édifice sur lequel nous oeuvrons est l’église (le corps de Jésus-Christ dans le monde – non un édifice physique). D’un autre côté, notre propre corps est une église.

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?

 Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6 : 19-20), Votre corps est comparé au temple du Saint-Esprit.

 

3- b- Comment construire l’édifice de Dieu

 

Lisez 1 Corinthiens 3 : 13-17, Paul dit que le travail sera jugé selon la qualité. L’illustration du jugement de Dieu sur notre travail dit qu’au jour de Christ, toute œuvre humaine sera exposée et révélées par le feu. Nous apprenons aussi que si l’oeuvre bâtie par quelqu’un sur un fondement subsiste, il recevra sa récompense.

 

Tous les jours, je dois choisir comment et quoi construire. Le fondement ne peut être changé. C’est Jésus-Christ notre Seigneur. Le Père a un merveilleux plan pour mon édifice chrétien. Il me dit, dans sa Parole, quelles doivent être mes habitudes, paroles, attitude et personnalité. Il a prévu ce qu’un chrétien doit être. Quand je bâtis selon ses directives (les ordres précis de son plan), l’édifice de ma vie sera beau et durable. Si je néglige le plan de Dieu et si je choisis des matériaux qui ne lui plaisent pas ‘le bois, l’herbe ou la paille), mon édifice ne survivra pas au feu et je ne deviendrai jamais un chrétien adulte.

 

Peut-être voulez-vous prier avec moi :

 

Père, ton plan est le meilleur. Les matériaux que tu as choisis sont le meilleurs. Je désire que l’édifice de ma vie soit à ta hauteur. Je veux être conforme à ton Fils Jésus-Christ dans mon corps, mon âme et mon esprit. Amen.

 

Dans la prochaine étude nous allons voir les obstacles et aides à la croissance chrétienne.