Plan de lecture quotidienne :  2 Chroniques 1-4  ; Luc 12 : 49-59

 

Transmis par René Barrois le : 09/06/2023

 

Ras le bol !

 

« Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris... » ( Philippiens 4.12 )

 

Vous conviendrez avec moi que la vie n’est pas « un long fleuve tranquille » et que les sujets d’être irrités, préoccupés, anxieux ou inquiets sont légion. Nous avons le privilège d’être enfants de Dieu mais ce privilège ne nous garantit pas d’être exempts de contrariétés en tout genre. Si certaines sont bénignes, d’autres sont beaucoup plus sérieuses et nous font passer par de profondes humiliations. Vous, comme moi, nous nous posons souvent la question : « Mais pourquoi ? ».

Paul nous donne un indice : au travers de toutes ces difficultés, il a appris ! Il a appris quoi ? Á demeurer confiant et content quelles que soient les circonstances qu’il doit traverser. Pour n’en prendre qu’une, celle qu’il a vécu à Philippes (Actes 16 : 16 à 25), après avoir délivré une femme d’un mauvais esprit, le voilà en prison injustement en ayant été roué de coups. Quel est son attitude ? Il prie et chante, avec son ami Silas, des louanges à son Dieu ! Difficile de faire plus confiant et content, non ? C’est à ces mêmes Philippiens que Paul dit notre verset. Pas besoin de vérifier l’authenticité de ce témoignage, ils savaient que c’était la vérité.

Mes bien-aimés, j’aimerais que nous soyons encouragés au travers de ce témoignage. Toutes les « tuiles » qui nous tombent sur la tête sont là pour nous apprendre, pour nous former, nous « transformer », nous métamorphoser ! Savoir cela ne va probablement pas enlever notre douleur, mais le savoir va nous faire prendre conscience que tout, absolument TOUT ce qui nous arrive a un but glorieux : nous faire grandir dans notre relation étroite, intime, resserrée, avec notre Papa Céleste.

Que ces quelques lignes vous encouragent à apprendre le contentement et à vivre plus sereinement. C’est ce que notre Papa souhaite de toute éternité. - Claudy

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 26-29 ;  Luc 12 : 22-48

 

Transmis par René Barrois le : 08/06/2023

 

« J’espère que je demeurerai avec vous quelque temps, si le Seigneur le permet. Mais je demeurerai à Éphèse jusqu’à la Pentecôte ; en effet, une porte grande et efficace m’est ouverte, et il y a beaucoup d’adversaires. » (1 Corinthiens 16 : 7-9)

 

Trois ou quatre ans avant la rédaction de cette lettre, Paul avait passé du temps à Corinthe (Actes 18. 11, 18). Maintenant il écrit aux chrétiens qui s’y trouvent, en traitant divers sujets. Il conclut sa lettre en disant qu’il a l’intention d’aller leur rendre visite, mais que pour le moment, il a décidé de rester à Éphèse.

Comment un chrétien à l’œuvre pour le Seigneur sait-il ce qu’il doit faire et où il doit aller ? Après avoir lu cette première lettre de Paul, il est clair pour nous que les Corinthiens auraient pu profiter de son aide ! Ils avaient des problèmes d’orgueil, d’immoralité, de réunions chrétiennes chaotiques. Les riches méprisaient les pauvres, ceux qui avaient des dons se mettaient en avant avec arrogance, et ceux qui étaient sages au point de vue spirituel n’étaient pas honorés. De plus, à Éphèse, Paul rencontrait de nombreux adversaires. Cela correspond à ce qui est décrit en Actes 19 : Paul connaissait une forte opposition, quelquefois violente, de la part des chefs de synagogue, des auteurs de faux miracles, et d’un groupement puissant d’intérêts économiques et religieux qui prenait la défense du culte des divinités grecques.

Cependant, Paul voulait rester encore à Éphèse, parce que, disait-il, “une porte grande et efficace m’est ouverte”. Des portes ouvertes n’ont rien à voir avec des situations confortables, mais elles sont directement des occasions données par Dieu. De nombreuses personnes, à Éphèse et dans la région environnante, étaient intéressées par l’enseignement de la Bible : pendant deux années, elles sont venues remplir une salle publique de lecture pour écouter la “parole du Seigneur” (Actes 19 : 9, 10). Ceux qui ont reçu son message et vu la puissance du Sauveur ont été transformés. Ils ont rejeté les choses qui auparavant avaient de l’influence sur eux, et “la parole du Seigneur croissait et montrait sa force” (v. 20).

Il y a des besoins partout, et il y a souvent beaucoup d’adversaires. Mais Paul était certain que cette porte avait été ouverte pour lui à Éphèse – et non pas qu’il l’avait ouverte lui-même. Quand le Seigneur ouvre une porte, voulons-nous entrer  ? - S. Campbell

 

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 23-25  ; Luc 12 : 1-21

 

Transmis par René Barrois le : 07/06/2023

 

Ne perdez pas de temps !

 

Quant aux autres, sauvez-les avec crainte en les arrachant au feu, en détestant jusqu’au vêtement souillé par leur contact.” (Jude 23 (Bible Segond 21)

 

Comment réagir lorsqu’un être qui vous est cher se retrouve prisonnier d’une situation périlleuse qui risque de le détruire ou du moins de le faire beaucoup souffrir ? Jude nous intime de “sauver d'autres avec crainte”. Le mot sauver vient d’un mot grec qui implique une action immédiate, décisive et continue. Quant au mot frayeur, son étymologie indique un respect profond devant une entité dangereuse, imprévisible et capable de détruire ce qui s’y oppose. Jude nous explique que toute personne qui sciemment désobéit à Dieu se place dans une situation grave et lourde de conséquences. La vie n’est pas un jeu. Aussi Jude nous conseille-t-il une réaction immédiate. Notre responsabilité est de tout faire pour ramener au bercail celui ou celle qui s’est égaré ou s’est rebellé contre l’autorité divine. Nous n’avons pas le choix : nous devons réagir sur le champ, sans tergiverser, et persister dans nos efforts, quel qu’en soit le coût, jusqu’à ce que ceux que nous aimons se retrouvent en sûreté avec Dieu. Sa parole pour vous aujourd’hui est : “Agissez sans attendre, sans perdre une minute !” Les conséquences sont trop sérieuses pour passer outre. Nous devons prier pour recevoir de la sagesse d’en haut puis nous donner corps et âme à cette entreprise de sauvetage afin d’arracher, dès que possible, ceux que nous aimons du filet de mensonges dans lequel ils se sont empêtrés. Souvenez-vous de l’exhortation de Paul : “Saisissez toutes les occasions qui se présentent à vous, car les jours que nous vivons sont mauvais” (Éphésiens 5 : 16). Pourquoi ne pas prier aujourd’hui cette simple prière : “Seigneur donne-moi les paroles que je dois prononcer, inspire les actions que je dois entreprendre. Crée en moi un cœur comme le Tien, accorde-moi Ta sagesse et Ton courage pour que je n’hésite pas à prononcer les paroles nécessaires. Aide-moi à leur exprimer assez d’amour pour pouvoir leur dire la vérité dans toute sa réalité. Sers-Toi de moi comme d’un instrument de Ta grâce pour les toucher le plus vite possible et les ramener à Toi. Au nom de Jésus. Amen”

- Sa Parole pour Aujourd'hui

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 20-22  ; Luc 11 : 37-54

 

Transmis par René Barrois le : 06/06/2023


L’ami importun

Lecture (Luc 11.5-13)

 

L’attitude dans la prière

 

Le meilleur moyen d'apprendre à faire quelque chose consiste généralement à observer quelqu'un le faite correctement. Un jour. un disciple de Jésus l'observa en train de prier, et la puissance spirituelle de la communion du Seigneur avec son Père dut puissamment l'impressionner. Il devait probablement voir le manque d'intensité et de profondeur de sa propre vie de prière. Il demanda donc à Jésus : «Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l'a enseigné à ses disciples» (11 : 1).

Cette question et la réponse de Jésus nous enseignent que la prière ne vient pas naturellement. Il ne s'agit donc point de la simple maîtrise d'une technique, comme la mémorisation d'un théorème mathématique ou l'élaboration du plan d'un exposé. Il faut l'apprendre de Christ, par la grâce au moyen de la foi, et cet enseignement divin vient dans le cœur au travers des influences du Saint-Esprit et de la Parole. Une fois acquise et fidèlement mise en pratique, cette instruction devient le moyen d'une expérience croissante de l'amour de Jésus-Christ. En ce sens donc, nous avons besoin d'apprendre et d'exercer la grâce de la prière de la foi, un monde dans lequel le chrétien s'efforce de grandir.

Il n'est pas difficile d'être un chrétien virtuellement dénué de prière. Il faut au contraire travailler avec foi à la prière, la cultiver et la nourrir, de sorte qu'elle nous devienne plus précieuse que l'air frais, et plus vitale que le plaisir le plus riche de l'expérience quotidienne. En vérité, la croissance chrétienne commence (ou finit) dans notre vie privée de prière. L'attitude de prière est une marque vitale du royaume des cieux dans le cœur.

 

La parabole de l’ami importun (11 : 5-8)

 

Jésus répond à la question du disciple en donnant une prière modèle, la version de Luc du « Notre Père », plus courte que celle rapportée par Matthieu. Les différences entre les deux servent simplement à souligner le fait qu'une simple répétition correcte de mots n'intéresse pas Jésus. Il veut une prière ordonnée mais libre (11 : 2-4).

La parabole qui suit immédiatement cette prière aborde le sujet des réponses à la prière, puis Jésus en applique les leçons (v. 9-13). Il établit avec clarté la certitude que les prières de tout chrétien recevront leur exaucement, et que celui qui prie dans la foi verra la preuve de cette réponse au temps voulu par Dieu.

 

Le visiteur nocturne inattendu (11.5-7)

Imaginez que, tard un certain soir, il vous arrive un visiteur inattendu qui vous prend totalement au dépourvu. Vous voulez lui préparer un repas pour le restaurer après son voyage, mais vous n'avez rien du tout à la maison. et il est près de minuit. Un ami habite au coin de la rue, et vous êtes sûr qu'il vous aidera dans un cas comme celui-ci. Vous allez donc frapper à sa porte et lui demander : «Ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n'ai rien à lui offrir.»

Mais votre ami a fermé la porte, tout le monde est endormi, et lui-même commence à sommeiller. Aussi, avec l'irritabilité hébétée de quelqu'un à moitié réveillé, il lance de l'intérieur: «Ne m'importune pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi nous sommes au lit, je ne puis me lever pour te donner des pains.»

Nul besoin de lui prêter de mauvaises motivations, vous savez combien il est difficile de se réconcilier avec un appel téléphonique nocturne. Vous avez du mal même à vous souvenir de votre propre nom, sûrement encore moins la capacité de traiter votre correspondant de façon rationnelle !

Jésus commence son histoire avec : «Si l'un de vous— » (11 : 5, en grec : tis ex humon). Il est donc légitime de voir toute la parabole comme une longue question de rhétorique. Que feriez-vous dans cette situation ? Abandonneriez-vous ou persisteriez-vous jusqu'à ce que vous obteniez ce que vous voulez ?

 

La persistance paie (11 : 8)

 

Jésus n'attend pas la réponse : « Je vous le dis, même s'il ne se levait pas pour les lui donner parce que c'est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin. » Même si l'amitié n'y arrive pas, la pure hardiesse et persistance l'obtiendront !

N'en est-il pas ainsi dans la vie ? L'enfant qui veut un bonbon ne cesse de harceler sa mère jusqu'à ce qu'il l'obtienne (ou reçoive autre chose !). La persistance est un ingrédient normal et nécessaire pour atteindre un but. C'est la preuve de l'engagement et l'essence de l'effort. Personne ne reçoit de louanges parce qu'il a abandonné après une seule tentative. Si vous n'y arrivez pas d'emblée, essayez, essayez et essayez encore ! Jésus ne se contentait pas de donner une leçon sur la «persistance», comme s'il s'agissait d'une abstraction ou d'une vertu en soi. Il visait un but spirituel concret, en rapport avec la vie dans son royaume. avec la nature de la vie de disciple poussée vers Dieu par la foi.

Si même nos amis humains nous aident à cause de notre persistance et de notre importunité, à combien plus forte raison Dieu pourvoira-t-il à nos besoins si notre prière à rechercher son aide revêt ces deux qualités ! Oui, nous aurons peut-être à harceler un ami ou un conjoint en raison de leur manque de sensibilité. Mais le Seigneur sait ce dont nous avons besoin avant même que nous le lui demandions (Matthieu 6 : 8). Sa sensibilité à l'égard de son peuple surpasse infiniment la profondeur de tout sentiment parmi les hommes.

«Ainsi, dit Jésus, lorsque vous priez comme je vous l'ai enseigné, persistez dans cette prière, avec une foi inébranlable et continuelle dans le fait que votre Père céleste entend et répandra selon sa parfaite volonté pour vous. Même si sa réponse tarde, comme celle de l'ami dans la parabole, sachez qu'elle viendra si vous persistez à crier vers lui.»

Un autre aspect se rapporte à la nature de la prière elle-même. La parabole présente trois éléments applicables à cette relation entre Dieu et son peuple qui s'exprime dans la prière.

Un besoin authentique. Cet homme ne vient pas avec une requête frivole, désinvolte et superflue. Elle n'a pas non plus une importance bouleversante, mais il s'agit simplement du besoin de l'heure et, malgré un moment et des circonstances inhabituels, d'une sorte de besoin normal. Le Dieu qui prend garde à la chute d'un oiseau s'intéresse aussi à l'ordinaire de notre vie.

Un amour altruiste. Cet homme n'aurait pas dérangé son ami ainsi pour son propre besoin. Son action provient de son amour pour le voyageur épuisé.

L'absence d'autres sources d'aide. L'homme n'a nulle autre part où aller, et seul ce voisin peut l'aider. Certains prient alors qu'ils devraient agir. «Je vais prier à ce sujet» sert trop souvent d'excuse pieuse pour ne pas faire ce qui devrait l'être. Nul besoin par exemple de prier pour savoir s'il faut aller à l'église ; allez-y tout simplement ! La prière est la liaison par laquelle la puissance salvatrice de Dieu se répand. en Jésus-Christ, dans l'expérience de tout enfant de Dieu.

 

«J'aime l'Éternel, car il entend ma voix, mes supplications ; 

car il a penché son oreille vers moi ;

et je l'invoquerai toute ma vie.

Les liens de la mort m'avaient environné,

et les angoisses du séjour des morts m'avaient saisi ; 

J'étais en proie à la détresse et à la douleur.

Mais j'invoquerai le nom de l'Éternel :

Ô Éternel, sauve mon âme !» (Psaume 116 : 1-4)

 

Au centre même de cette marque de la vie du royaume qu'est la prière, se trouve la conscience de notre perdition hors du Seigneur. Tout vrai chrétien ne peut que s'écrier :

 

«Tous les travaux de mes mains pour te plaire seraient vains,

lors même qu'en ma détresse mes pleurs couleraient sans cesse, 

ils ne sauraient me laver : Toi seul peux et veux sauver !» (« A toi la gloire », n°241)

 

« Et moi, je vous dis…» (11 : 9-13)

 

Jésus applique immédiatement sa parabole dans la pratique. Sa déclaration revêt toute la force de l'autorité divine. L'Esprit de Dieu confronte l'esprit des hommes. Cette déclaration se rapporte au besoin impératif de persister dans la prière (11 : 9-10) et à la promesse que Dieu bénira richement la prière persistante (11 : 11-13).

 

«Demandez... cherchez…frappez» (11.9-10) Nulle exhortation ici à offrir une prière de temps à autre, et encore moins d'encouragement à réciter quelque mantra «chrétien». Dieu ne se laisse pas impressionner par un simple flot de paroles (Matthieu 6.7). Il faut absolument une prière persistante de piété.

 

1. La prière doit persister vers son but. Jésus donne un triple encouragement à prier : «Demandez... cherchez... frappez.» En toile de fond, se tend une supposition tacite assez troublante. Bien que quelques fois Dieu donne tout de suite ce qu'on lui demande, il ne le fait pas dans la plupart des cas. Jésus doit donc souligner le besoin de persistance. Pourquoi cela ? Tout simplement parce qu'une seule requête ne coûte pas grand-chose.

N'importe qui acceptera de faire au moins un essai. J'ai lu un jour sur une affiche : «Essayez la prière.» Ce n'est pas ce à quoi Jésus pense. N'importe qui peut «essayer» la prière. Mais, de quelle sorte de prière s'agit-il ? A qui, pour quoi ? Jésus avait donné un modèle pour l'ordre de nos prières à son Père. Il exhorte maintenant à la persévérance dans la pratique d'une telle prière théo-centrique.

Afin de persister sans cesse, jusqu'à l'obtention, à son heure, de la bénédiction du Seigneur, il faut une foi chrétienne humble et authentique. L'orgueil et l'incrédulité abandonnent lorsqu'ils ne reçoivent pas de réponse. «Dieu n'existe pas, ça n'a pas marché !», disent-ils. La persévérance, quant à elle, exige de l'amour, de la foi, de la confiance et une sainte persuasion. Cela est vrai dans nos rapports avec les gens. «Oh, je lui ai déjà demandé», disons-nous de celui dont nous avons cherché la faveur. Nous avons besoin de quelque consécration pour continuer à essayer.

 

2. La prière doit grandir en intensité de consécration. Les trois verbes (tous dans un temps qui indique la répétition) impliquent que nos prières ne doivent pas se limiter aux requêtes les plus dénudées. La recherche doit suivre la demande, avant de frapper. Nous n'avons pas ici trois synonymes mais un engagement croissant dans le processus de la prière de la foi.

Nous devons chercher, c'est-à-dire nous exercer davantage dans le but de prier correctement et d'être entendus de Dieu. Ceci inclut la réflexion sur la raison de notre demande. S'accorde-t-elle clairement avec la volonté de Dieu telle que la révèle la Bible ? Existe-t-il quelque obstacle en moi, pensant au témoignage du psalmiste : «Si j'avais conçu l'iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m'aurait pas exaucé» (Psaume 66 : 18).

Y a-t-il un problème à régler ? Me faut-il chercher la réconciliation avec un frère, avant de revenir et chercher la bénédiction de Dieu sur les choses pour lesquelles j'ai prié ? (Matthieu 5 : 24) Les silences de Dieu sont toujours empreints d'invitations à nous sonder nous-mêmes afin de voir si nous vivons réellement la vie de la foi comme nous le devrions (2 Corinthiens 13 : 5).

Puis, il nous faut frapper, continuer avec l'intensité d'un Jacob dans sa lutte à Péniel : «Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni» (Genèse 32 : 26). Le vendeur qui quadrille son territoire et frappe aux portes témoigne de son engagement envers son emploi. De même la persistance apporte la preuve d'un véritable esprit de prière.

Pensez à la femme cananéenne, qui demanda à Jésus de guérir sa fille possédée, et s'entendit répondre : «Je n'ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d'Israël... Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.» S'en alla-t-elle en colère ou déprimée ? Non ! Elle l'implora davantage : «Oui, Seigneur... mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres... -Femme, lui dit Jésus, ta foi est grande qu'il te soit fait comme tu veux» (Matthieu 15 : 21-28).

Pensez à Bartimée, le mendiant aveugle. Plus on cherchait à le faire taire, plus il criait fort : «Fils de David, aie pitié de moi !» Jésus lui dit : «Va, ta foi t'a sauvé» (Marc 10 : 46-52). Pensez aussi à l'apôtre Paul, qui pria à trois reprises afin que son «écharde dans la chair » lui soit ôtée. La bénédiction vint après une prière persistante, non en la disparition de l'écharde, mais en une croissance de la grâce pour la supporter ! «Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse» (2 Corinthiens 12 : 7-9).

 

«À combien plus forte raison le Père céleste…» (11 : 11-13)

 

Finalement, Jésus donne un encouragement sur la certitude des promesses divines en rapport à sa réponse à nos prières fidèles. Il en appelle au caractère paternel et céleste de Dieu, et le fait de manière à accentuer la force de son message. Dans la parabole elle-même, il parlait d'une situation entre amis (11.5-7). Ici, il aborde une relation paternelle et filiale. Il appuie son message en nous amenant à regarder l'attitude de Dieu en rapport à ses enfants. L'argument passe du moindre au supérieur. Si nos pères terrestres savent comment donner de bonnes choses à leurs enfants, «à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent» (11 : 13).

«Quel est... le père qui donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ?» (11 : 11) Le lien avec la parabole est évident. Si l'ami donne trois pains à minuit, quelle sorte de père donnerait une pierre à son fils affamé ? Donneriez-vous «un serpent» à votre fils «au lieu d'un poisson», ou «un scorpion» à la place d'«un œuf» ? Personne ne se moquerait d'une manière si ingrate de ses enfants. Il existe, il est vrai, des pères qui trompent leurs enfants de toutes sortes de façons bizarres, mais ce sont à juste titre des criminels de la pire espèce.

L'argument est imparable. «Si donc, méchants comme vous l'êtes» (et nous savons très bien au fond de notre cœur que nous sommes pécheurs, bien que sauvés par grâce) «vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent» (11 : 13).

Le Dieu saint ne peut pas s’empêcher d'aimer ses enfants ! Remarquez en outre que, à la fois dans le « Notre Père » («Donne-nous chaque jour notre pain quotidien») et dans la parabole de l'ami importun, Jésus nous amène au don du Saint-Esprit ! Oui, nous pouvons et devons prier pour notre pain quotidien ! Mais nous demandons beaucoup plus au Seigneur. Il donne son Saint-Esprit. Il se donne lui-même ! La certitude de sa réponse est absolue.

De même, l'assurance dont les croyants peuvent bénéficier est complète et sans faille. Jésus ne le dit pas ici mais, dans le Saint-Esprit, nous venons à celui qui est le commencement de la prière de foi, ainsi que le plus haut don que Christ puisse accorder en réponse à la prière. Il est «l'Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !», celui-là même, qui rend «témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu» (Romains 8 : 15-16). Il est la raison pour laquelle la prière est «l'air naturel» du chrétien. - Gordon KEDDIE www.batissezvotrevie.fr

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Plan de lecture quotidienne :  1 Chroniques 17-19  ; Luc 11 : 14-36

 

Transmis par René Barrois le : 05/06/2023

 

Ayez à vos reins la vérité pour ceinture...

 

"Ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice." (Ephésiens 6 : 14)

Ces deux parties de l'armure du chrétien se complètent: si nous ne sommes pas ceints de vérité, notre cuirasse est fissurée. Lorsqu' Israël, cette armée destinée à vaincre, est sorti de l’Égypte, le Seigneur lui a dit: "Vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main." Exode 12:11. Le combattant du Seigneur qui veut vaincre sous la nouvelle alliance a également besoin du revêtement que Dieu ordonne.

Il doit veiller à ce que tout son être soit tenu par la ceinture de la vérité; il doit non seulement être lié par la vérité biblique, mais sa vie entière doit exprimer la droiture. Le manque de loyauté dans la vie du chrétien est une fissure: toutes ses autres armes sont alors inefficaces.

La ceinture d'une robe orientale libérait les mouvements, permettait une démarche agile et libre. Cette "ceinture de vérité" signifie que nos attitudes, notre vie, notre marche sont caractérisées par la sincérité, l'absence de tout ce qui est duplicité, hypocrisie. Elle donne au soldat de Christ une tenue virile qui reflète la loyauté de son cœur; elle arrache à l'ennemi un de ses terrains favoris. Soyons sûrs de la posséder dans nos relations mutuelles.

"Revêtez la cuirasse de la justice." Sur le champ de bataille, toutes sortes de ruses, d'appels et de considérations menacent le cœur du combattant. S'il n'est pas protégé par la cuirasse de la justice, les flèches de l'ennemi peuvent l'atteindre et pénétrer dans son cœur Sans cette cuirasse, les sentiments du cœur, les sentiments régénérés, ceux que Jésus-Christ a eus, n'ont aucune protection; la sentimentalité se réveille et toutes les ruses de la fausse charité font succomber le combattant, qui renonce alors à sa vocation originelle. Veillons et prions selon Hébreux 4:12. L'armure complète est indispensable pour surmonter dans le mauvais jour.

Au moment de l'épreuve, quand l'ennemi nous frappe au cœur, quand les flèches des esprits malins volent en plein jour, ayons soin d'être revêtus de la cuirasse de la justice. Affirmons notre position en Christ en nous revêtant de toutes les armes de Dieu. - H.E. Alexander

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Plan de lecture quotidienne :  1 Chroniques 14-16 ; Luc 11 : 1-13

 

Transmis par René Barrois le : 04/06/2023

 

Comment glorifions-nous Dieu ?

 

« Quand ce peuple s’approche de moi, il m’honore de la bouche et des lèvres ; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu’il a de moi n’est qu’un précepte de tradition humaine. » (Ésaïe 29 : 13).

 

Disons-nous « gloire à Dieu ! » avec notre vie, ou seulement avec nos lèvres ?

 

Trop nombreux sont les croyants qui adorent, louent et chantent, mais avec un cœur qui n’est pas consacré au Seigneur. Ils ont un cœur rempli de tradition et de rite religieux, d’égoïsme... Nous mettons la charrue avant les bœufs, nous voulons que Dieu réalise nos priorités, nos caprices, nos fantaisies... Nous pensons que nous devrions être sans cesse l’objet principal de son attention et de son affection. Un tel comportement n’est absolument pas la perspective de Dieu, sa vue est toute différente. Aurions-nous oublié que l’Éternel nous a créés pour sa gloire ? « tous ceux qui s’appellent de mon nom, et que j’ai créés pour ma gloire » (Ésaïe 43 : 7).

Quand Dieu dit de l’homme : « je l’ai créé pour ma gloire » Cela signifie que les enfants de Dieu, ont l’obligation de donner gloire au Seigneur. Peu importe ce que nous vivons, nous sommes tenus de glorifier Dieu de toute notre vie. « Si quelqu'un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu ; si quelqu'un remplit un ministère, qu'il le remplisse selon la force que Dieu communique, afin qu'en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance, aux siècles des siècles. Amen ! » (1 Pierre 4 : 11). « Rendez grâce en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. » (1 Thessaloniciens5 : 18).

Mais lorsqu’on rend gloire à Dieu il y a bien autre chose que la louange. Jésus dit : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5 : 16). Soyons enchantés de l’avantage que nous avons de glorifier Dieu, quoique nous fassions, faisons-le pour la gloire de Dieu (1 Corinthiens 10 : 31).

Ce que nous disons, ce que nous pensons, l’attitude de notre cœur, de notre esprit doivent sans cesse rendre gloire à Dieu.

Nous efforçons-nous de glorifier Dieu en tout ce que nous sommes, avec tout ce qui nous appartient ?

Ce sont des questions sérieuses, car, c’est pour ce but que Dieu nous a créé.

Comment aujourd’hui le peuple qui se réclame de Dieu glorifie-t-il son nom ?

Les gens du monde peuvent-ils conclure que les chrétiens forment un peuple particulier, transformé qui a un comportement qui glorifie Dieu ? 

Bien-aimés si nous arrivons au bout du chemin, sans que nos vies aient été pour rendre gloire à Dieu, alors nous avons manqué l’objectif que l’Éternel attend de ses enfants. - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne :  1 Chroniques 11-13 ; Luc 10 : 25-42

 

Transmis par René Barrois le : 03/2023

Ayez foi en Dieu

 

Si nous avons foi en Dieu, nous ne devons pas seulement croire en Lui lorsque nous rencontrons des événements extraordinaires et que nous sommes confrontés à des tâches impossibles ou à des périls absolus. Non seulement nous devrions connaître Dieu comme notre souverain, notre Seigneur suprême, mais nous devrions aussi le connaître comme les enfants connaissent leurs pères. Nous sommes constamment sous Ses soins et Sa protection. Les puissances du Ciel sont derrière nous et nous soutiennent afin qu'en toutes choses nous puissions vaincre par la puissance Divine. 

 

Nous parlons de la foi et disons que l'homme doit avoir foi en Dieu, mais comment doit-on avoir la foi ? Nous avons la foi en Dieu à travers les choses quotidiennes qui nous entourent. Qu'est-ce que la foi ? La foi est un cœur qui croit en Dieu à travers des circonstances ordinaires. Si nous examinons notre vie quotidienne, nous découvrirons combien de foi nous avons. Une profession de foi vide ne nous aidera pas du tout. La foi se manifeste dans les petites choses de notre vie quotidienne. La Bible abonde de promesses pour chaque sujet. Tant que nous avons la foi, Dieu travaillera pour nous. - TB Joshua

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 9-10  ; Luc 10 : 1-24

 

Transmis par René Barrois le : 02/06/2023

 

Le temps de Dieu

Transmis par René Barrois le : 27/08/Le Maître des Sabliers

« Mes années s’écoulent rapidement... Mes temps sont dans ta main ! » ( Job 16 : 22 et Psaume 31 : 15)

Cet après-midi, je me promène dans les rues de Fénétrange, cité médiévale de Lorraine. Dans le jardin de l’église, je m’arrête devant des pierres tombales très anciennes. Un même motif y revient souvent : un sablier.

Ce sablier, personne ne peut le retourner. Image de notre vie ? Dieu en connaît chaque grain, chaque seconde qui s’écoule insensiblement. Il sait aussi combien il nous en reste en stock. Aucun grain n’en tombe sans sa volonté. Il le maître des sabliers.

Ces pierres tombales ne sont plus très lisibles, juste quelques dates qui encadrent des noms, des vies. Qu’est-ce qui restera ? Et pourtant, Dieu nous donne une vie éternelle, qui ne s’effacera pas.

Ce matin, à la nouvelle du résultat de ma biopsie, j’ai pu dire à mon médecin que ma vie est entre les mains de Dieu, qu’il est mon Seigneur.

Confiez-lui votre vie ! Il vous libérera de l’angoisse due à la progression du sable dans le second hémisphère du sablier ! Et au poids de ce sable, qui pèse de plus en plus. - Francis Schneider

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Plan de lecture quotidienne :  1 Chroniques 7-8 ; Luc 9 : 37-62

 

Transmis par René Barrois le : 01/06/2023

 

Peur de l’avenir, de la solitude, de la maladie, de la vie, de la mort…

 

«Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi…prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16 : 33).

 

Dans ce monde rempli de situations désespérées, de soucis, de maladies, de violences, de détresses, d’injustices, de guerres … combien sont saisis de crainte. Beaucoup ont peur en voyant tout ce qui se passe actuellement sur cette terre et leurs craintes s’expliquent. L’avenir semble tellement difficile, parfois bien sombre pour nombreux de nos semblables, et ce ne sont pas seulement les personnes fragiles ou sensibles qui ont peur ; de nombreux scientifiques actuels tremblent de peur face à l’avenir de cette planète, et pour cause.

 

Nous, chrétiens d’aujourd’hui, sommes également environnés de cette ambiance de frayeur. Chaque jour les médias nous relatent de nouvelles tragédies, nous parlent de nouveaux dangers. Les situations familiales se dégradent de jour en jour : des tensions s’installent parfois entre parents et enfants, voir entre conjoints. Diverses situations tragiques nous sont rapportées ; des cris d’angoisse montent vers Dieu. J’ai entendu plusieurs chrétiens me dire au téléphone qu’ils ne savaient plus de quel côté se tourner, tellement leur situation leur semblait désespérée. Ces personnes exprimaient littéralement leur désespoir quant à leurs circonstances présentes. D’autres ne savaient plus comment envisager l’avenir. Combien il est alors important pour chacun de nous de nous souvenir en qui nous avons cru.

 

Le Seigneur sait dans quel monde nous vivons aujourd’hui. Il réalise tellement mieux que nous les temps difficiles dans lesquels nous sommes. Il connaît chacune de nos détresses, de nos craintes et de nos frayeurs. Il veut nous rappeler l’importance pour nous, chrétiens des derniers temps, de nous appuyer sur Sa Parole et de la prendre au mot quand Dieu nous dit, par exemple :

 

« Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante » (Ésaïe 41 : 10).

« Ainsi parle l’Eternel, qui t’a fait, et qui t’a formé dès ta naissance, celui qui est ton soutien : Ne crains rien… Je suis le premier et je suis le dernier » (Ésaïe 44, 2 et 6).
Et encore : « Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier et le vivant. J’étais mort ; et voici je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts » (Apocalypse 1 : 17-18).

 

Le Seigneur dans le psaume 139, nous rassure une fois de plus en nous rappelant qu’Il nous connaît et qu’Il sait tout ce qui nous arrive. Il sait quand nous nous asseyons, quand nous nous levons, nous nous déplaçons ou quand nous nous couchons. Il ne nous quitte pas des yeux. Il veille constamment sur nous, c’est pourquoi il s’empresse d’ajouter : « Je t’entoure par derrière et par devant, et je mets ma main sur toi » (Psaume 139 : 5). N’oublions pas que le Seigneur lui-même nous protège.

 

Comme quelqu’un qui apprend à nager, efforçons-nous de compter sur lui et laissons-nous porter par la main toute-puissante de notre Dieu. Une personne qui a peur en apprenant à nager coule, mais celle qui n’a pas peur découvre que l’eau la porte. La plus grande difficulté est de faire confiance à l’eau.

 

Il en est de même avec le Seigneur. Combien il est important d’exhorter notre âme en lui disant : « Mon âme, confie-toi en Dieu car de lui vient ton espérance. Oui, c’est lui qui est ton rocher et ton salut, ta haute retraite ; tu ne chancelleras pas… En tout temps, confie-toi en lui, répands ton cœur en sa présence » (Psaume 62 : 6-9).

 

Il est bon de réaliser, en effet, que ce n’est pas par nos propres ressources que nous pourrons faire face à ce qui nous effraye. En apportant ce qui nous nous fait peur au Seigneur, nous serons libérés et purifiés de toute angoisse inutile. Adressons-nous au Seigneur pour être secourus par lui, et laissons sa grâce seule nous secourir.

 

Apprenons à bannir notre crainte ; cela nous conduira vers une foi qui va au-delà de notre besoin de sécurité dans ce monde troublé et brisé. Cette foi trouvera son ancre en Dieu lui-même, en son caractère immuable. Il ne faut pas que notre paix et notre sécurité se basent sur les circonstances changeantes de notre vie, mais en la personne divine de notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ. C’est lui-même qui nous donnera l’assurance que sa grâce est toute suffisante.

 

Qu’il est rassurant de savoir qu’en mon Dieu, je suis protégé, qu’en me tournant vers le Seigneur, mon âme s’apaise, qu’elle est rassurée, consolée. Je réalise alors la véracité de cette Parole : « Voici, j’ai vaincu le monde ». C’est ainsi que, caché en Lui, toute agitation, toute indignation ou déception en moi s’estompent, et que je m’appuie sur son aide. Son Esprit confirme alors en moi que le secours vient de lui et de lui seul, me faisant réaliser que seul ma foi en lui me permettra de m’en sortir.

 

Le Seigneur revient bientôt. Préparons-nous pour ce glorieux événement. Le monde entier est dans sa main. Notre avenir éternel auprès de lui sera glorieux, tellement glorieux !
Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne soyez point effrayés, car il faut que ces choses arrivent… Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom. Mais il ne se perdra pas un de vos cheveux ; par votre persévérance vous sauverez vos âmes… Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche… Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront et de paraître debout devant le Fils de l’homme (Luc 21). « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre … Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » - Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 5-6 ; Luc 9 : 18-36

 

Transmis par René Barrois le : 31/05/2023

 

Dieu regarde au-delà des apparences

 

« Assis à côté du tronc, Jésus regardait... » (Marc 12 : 41-44).

 

Ce texte de l’Évangile contient un grand enseignement, bien plus profond que ce qu’une lecture superficielle pourrait amener à conclure.

Bien entendu, la première et grande leçon concerne la réalité de nos actes et de nos dons pour Dieu.

Au-delà des apparences et des chiffres, Dieu qui lit dans les cœurs et les vies, examine avec attention les motivations profondes et les sentiments véritables. Il mesure la valeur réelle de ce que nous accomplissons et le juge à l’aune de l’amour et du don de soi.

Le Seigneur Jésus-Christ s’est assis en face du tronc – un de ces troncs disposés dans le temple pour recevoir les offrandes - de manière à voir ce que chacun y mettait.

Il ne se préoccupait bien sûr pas des sommes récoltées, comme l’aurait fait, par curiosité ou intérêt, bien des hommes. Tel n’était évidemment pas le but du Seigneur. Il n’aurait pas eu besoin de regarder pour savoir ce que chacun apportait, lui qui lit dans les cœurs et les pensées. Et il observait moins la somme qui était donnée, que la manière dont elle l’était.

Et tout à coup, Jésus a appelé ses disciples et leur a dit : « En vérité, je vous le dis, cette pauvre veuve a donné plus que tous ceux qui ont mis dans le tronc.Car tous les autres ont donné de leur superflu ; mais celle-ci a donné de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre » (Marc 12 : 43-44).

À vues humaines, il ne se passait pas grand chose à ce moment-là. Mais Dieu ne juge pas comme les hommes.

Et l’enseignement que le Seigneur voulait donner à ses disciples était tellement important qu’il les a appelés afin qu’ils viennent immédiatement.

Ils devaient voir, savoir, comprendre comment il évalue chaque chose. Ils devaient acquérir l’échelle des valeurs de Dieu et abandonner celle du monde qui les entourait et les influençait. c’est pourquoi il leur a montré cette pauvre veuve qui passait et les a enseignés.

La Bible nous dit que Dieu est attentif à toutes les actions des hommes, qu’il connaît les pensées des cœurs : « L’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux observent, ses regards sondent les fils des hommes... » (Psaume 11 : 4). « L’Éternel connaît les pensées de l’homme » (Psaume 94 : 11).

Dans le temple ce jour-là, Jésus s’est assis et a regardé : c’est une belle image, symbolique, mais aussi une réalité.

Les hommes qui se trouvaient là n’ont pas su qu’il les regardait et pénétrait leur cœur et leur motivation.

Il n’est pas intervenu, mais il a conclu : « Cette pauvre veuve a donné plus que tous ceux qui ont mis dans le tronc.Car tous les autres ont donné de leur superflu ; mais celle-ci a donné de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre »

Le Seigneur n’a pas jeté de condamnation sur les riches. Il n’a pas dit qu’ils étaient mauvais, ou qu’ils avaient mal agi. Il a seulement noté qu’ils ont donné beaucoup, mais sans pour autant faire d’effort, de sacrifice.

Il a par contre vu chez cette pauvre veuve un réel et profond amour pour Dieu. Elle ne s’est pas occupée de ce que penseraient les autres, elle qui n’avait que quelques pièces à mettre dans le tronc. Elle les offrait de tout cœur, pour Dieu. Et cétaitlà ce qui comptait, ce que le Seigneur Jésus a vu.

Dans le royaume de Dieu l’apparat et l’hypocrisie de ce monde n’ont pas cours.

Ainsi la parabole de l’homme riche et de Lazare nous montre la liberté laissée à chacun d’agir à sa guise. Mais elle dévoile aussi le jugement de Dieu (Luc 16 : 19-31).

Ici-bas les « puissants » comme les « petits », les hommes de religion comme les exploiteurs, les hypocrites comme les débauchés poursuivent leur route...

Il en est ainsi du cours de l’histoire. Il sembleraient que les méchants, les hommes « sans foi ni loi » agissent en toute impunité, c’est ce qui a troublé un instant le psalmiste Asph (Psaume 73), jusqu’à ce qu’il voie la fin des méchants.

Le regard de Dieu suit et prévient que « ce qu’un homme aura semé, ile le récoltera aussi » (Galates 6 : 7) et « après la mort vient le jugement » (Hébreux 9 : 27). 

Dieu n’intervient pas toujours mais laisse les êtres humains suivre leur s chemins, libres de leurs choix.

Pourtant, il observe tous les hommes et par différents moyens il les interpelle.

Et si soudain quelqu’un se laisse interpeller et le cherche il se révèle. Il convainc les cœurs de péché et fait grâce à celui qui se repent : il lui accorde le pardon et la vie éternelle.

Le Seigneur Jésus s’est assis et a observé les hommes qui apportaient leur offrande...

Ce texte nous rappelle un épisode un peu semblable : « L’ange s’assit sous le térébinthe d’Ophra, qui appartenait à Joas, du clan d’Abiézer Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir pour le mettre à l’abri de Madian » (Juges 6 : 11).

L’ange de l’Éternel regardait la manière d’être et de travailler de Gédéon.

Le fait qu’il se soit assis montre l’attention qu’il portait à cette observation. Mais il ne regardait pas seulement le travail de Gédéon, il examinait aussi son cœur.

Le jeune homme ne se savait pas observé, jaugé.

Il accomplissait pourtant, se croyant seul, avec conscience et sérieux les banales tâches quotidiennes.

Exceptionnellement, l’ange est intervenu et a révélé sa présence. Mais il aurait pu s’en aller sans que Gédéon ne le sache.

Il en fut de même pour un autre homme : Éliab, le frère de David. Il a été l’objet d’examens attentifs à son insu.

Et l’Éternel a conclu, et le confie à Samuel : « Ne regarde pas à sa belle mine ni à sa haute taille ; car je l’ai écarté. Ce qui se voit ne compte pas pour l’Éternel ; l’homme ne regarde que l’apparence ; mais l’Éternel regarde au coeur. » (1 Samuel 16 : 7).

Aujourd’hui encore, le Seigneur regarde, écoute, sonde les cœurs pour juger les motivations, les sentiments et les pensées des êtres humains.

Et la Bible dit : « C’est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par le Christ les actions secrètes des hommes » (Romains 2 : 14-16).

Cette profonde et constante conscience de la présence de Dieu habite toujours les chrétiens véritables, où qu’ils se trouvent.

Et la promesse du Christ « Je suis avec vous tous le jours » est pour eux réalité vécue, source de paix, de joie et de réconfort (Matthieu 28 : 20).

Ils expérimentent la promesse contenue au Psaume 32 : 8 : « Je t’instruirai, je te montrerai le chemin que tu dois suivre, je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi »

Quelle merveilleuse promesse pour nous aussi aujourd’hui : le Dieu tout-puissant, qui est notre Père en Christ, ne nous perd jamais du regard.

Ce jour-là ; dans le temple, Jésus s’assit et regarda...

Il connaissait tout ce qui concernait ces hommes riches et cette pauvre veuve. Il connait toutes choses.

Sommes-nous venus à lui, dans sa présence, sa lumière pour être éclairés sur nous-mêmes, sur notre comportement, notre vie ?

Jésus dit : « Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3 : 20).

Oui, si quelqu’un lui ouvre la porte et l’accueille, le Seigneur entre, s’assied et parle : il pardonne, transforme, guide et conduit.

Heureux celui qui aime la présence du Seigneur et qui écoute. - Yvon Charles

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Plan de lecture quotidienne :  1 Chroniques 3- 4 ; Luc 9 : 1-17

 

Transmis par René Barrois le : 30/05/2023

 

Prenez la Parole de Dieu

 

« Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se réfugient en lui. » (Psaume 18 : 31).

 

Je prie pour que vous réfléchissiez sérieusement, de tout votre cœur, à ceci : vous devez être dans le monde, mais non du monde. Soyez une manifestation personnelle du Christ vivant. Tout comme Jésus-Christ se déplaçait sur la terre, vous devez vous déplacer en tant qu’enfant de Dieu, avec puissance et manifestation. Les gens n’ont pas le temps de lire la Bible ; vous devez donc être m’épître vivante, « lue et connue de tous les homme. »

Vous devez être certain que Jésus est la Parole. Vous devez croire la Parole de Dieu et ne pas la changer sous prétexte que les gens ont d’autres opinions.

 

Prenez la Parole de Dieu

 

En prenant la parole de Dieu, vous découvrirez que vous ne voulez rien d’autre parce qu’il n’y a rien de mieux. En elle que vous trouverez tout ce que vous voulez : de la nourriture quand votre âme a faim ; de la lumière dans vos ténèbres ; une générosité de cœur et des pensées inspirées par Dieu.

 

Prière du jour : Seigneur, ta Parole demeure quoique dise l’homme. Ta parole satisfait chacun et mes besoins. Elle est une force pour mon esprit ; elle guide mes pas et inspire mes pensées dans la piété. Amen. - Smith Wigglesworth

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 1-2 ; Luc 8 : 40-56

 

Transmis par René Barrois le : 29/05/2023


La grâce et la vérité

 

« La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. » (Jean 1 : 17)

 

Qu’est-ce que la loi ?

La loi est l’ensemble des obligations et des interdictions que Dieu a données à l’homme par l’intermédiaire de Moïse. Elle est résumée au chapitre 20 du livre de l’Exode et complétée et détaillée dans le livre du Lévitique.

Qui pourrait prétendre avoir respecté toute la loi ? Qui pourrait prétendre n’avoir jamais menti, jamais convoité, avoir toujours aimé son prochain comme soi-même, etc. ?

La loi démontre que l’homme est pécheur et la Bible le confirme : « Il n’y a pas de juste, non pas même un seul … Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 : 11 et 23)

Le seul homme ayant marché sur la terre sans commettre un seul péché est Jésus Christ. L’homme parfait parce qu’il est Dieu a déclaré : « Je ne suis pas venu pour abolir la loi et les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » (Matthieu 5 : 17). Lui seul a aimé son prochain comme lui-même jusqu’à donner sa vie sur la croix. Il n’y a pas de plus grand amour (Jean 15 : 13)

 

Qu’est-ce que la grâce ?

Dieu a donné la loi par l’intermédiaire de Moïse mais la grâce et la vérité sont venues sans intermédiaire par Jésus Christ lui-même, Dieu manifesté en chair. « La Parole devint chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité » (Jean 1 : 14)

La grâce, c’est l’amour de Dieu s’occupant d’êtres qui ne méritent pas d’être aimés, haïssables, et c’est ce que nous étions autrefois, à cause de nos péchés (Tite 3 : 3). La grâce suppose le mal et elle ne peut intervenir que s’il y a culpabilité. Si l’homme n’avait pas désobéi, s’il était resté parfait comme quand il a été créé au commencement à l’image et à la ressemblance de Dieu, il n’aurait pas besoin de la grâce. La grâce de Dieu apporte le pardon et pour qu’il y ait pardon, il faut que justice soit faite, et c’est là que se pose la question :

 

Qu’est-ce que la vérité ?

Pilate a posé cette question à Jésus : « Qu’est-ce que la vérité ? », mais il n’a pas attendu la réponse (Jean 18 : 38)

Dans la phrase qui nous occupe, remarquons que la grâce est mentionnée en premier, puis la vérité, car nous ne pourrions supporter la vérité seule qui dévoile notre état de péché méritant la juste condamnation si la grâce de Dieu n’intervenait pas.

La vérité est que « Dieu est lumière et il n’y a en lui aucunes ténèbres » (1 Jean 1 : 5). A cause de sa sainteté, il ne peut admettre le mal (Habakuk 1 :13) et à cause de sa parfaite justice, il se doit de le punir.

La vérité est que l’homme est pécheur et mérite la juste sentence du Dieu juste et saint : « Le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6 : 23)

La vérité est que « Dieu est amour » (1 Jean 4 : 8 et 16). Il hait le péché mais il aime le pécheur et à cause de son grand amour, il fait grâce à tout pécheur repentant et croyant.

Comment Dieu peut-il intervenir en grâce tout en appliquant la vérité ?

Comment peut-il satisfaire à la fois son amour pour le pécheur et sa sainte justice ?

C’est à la croix qu’il faut aller : C’est là que « la bonté et la vérité  se sont rencontrées et que la justice et la paix se sont embrassées »  (Psaume 85 : 11)

C’est à la croix que se déploie l’amour de Dieu pour le pécheur en même temps que sa justice qui s’abat sur son Fils unique prenant sur lui la condamnation que nous méritons tous.

« Il a été blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités.

Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui

et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris…

L'Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. » (Esaïe 53 : 5-6)

 

L’amour de Dieu nous a donné Jésus,

Et par Jésus la paix fut faite ;

De la justice satisfaite

Les droits sur nous ne s’exigeront plus.

(Hymnes et cantiques n° 70) – La vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 23-25 ; Luc 8 : 22-39

 

Transmis par René Barrois le : 28/05/2023

 

Le Saint Esprit, sceau et arrhes

 

Ayant cru [en Jésus Christ], vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse qui est les arrhes de notre héritage.” (Éphésiens 1 : 13-14)

Nous […] qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons intérieurement, attendant l’adoption, la délivrance de notre corps.” (Romains 8 : 23)

 

Le Saint Esprit vient habiter dans le croyant au moment de sa conversion. Il est une « puissance » (Actes 1 : 8) mais aussi une personne divine. Sa présence est décrite comme :

• Un sceau : le sceau identifie le propriétaire. La présence du Saint Esprit dans le croyant marque son appartenance à Dieu, quand bien même elle n’est pas visible de la même façon que l’était une marque sur un esclave ou une bête : “Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous et que vous avez de Dieu ? et que vous n’êtes pas à vous-mêmes ? » (1 Corinthiens 6 : 19), “Le Saint Esprit […] par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption” (Éphésiens 4 : 30).

Par ailleurs, le sceau authentifie ce sur quoi il est appliqué et ainsi la venue du Saint Esprit chez le pécheur repentant lui donne la certitude intérieure d’être un enfant de Dieu : “L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu” (Romains 8 : 16).

• Des arrhes : (mot d’origine hébraïque qui signifie gage, engagement, caution). Le Saint Esprit est la preuve que Dieu s’engage à accomplir sa promesse. Les arrhes sont comme une avance sur héritage en attendant le paiement du solde. Ce même sens « d’acompte » se retrouve dans l’expression “nous avons les prémices de l’Esprit”.

Nous avons déjà l’Esprit : par lui, nous recevons quantité de bénédictions divines, les prémices, les premiers fruits comme le fait de connaître Dieu comme “Abba, Père” (Romains 8 : 15), mais pas encore la pleine mesure ni la totalité de notre héritage. Car certains aspects de ce salut ne sont pas encore nôtres comme la rédemption de notre corps. La rédemption de nos âmes est effective depuis l’œuvre de Jésus Christ, “par son sang” versé à la croix (Éphésiens 1 : 7) ; la rédemption ou délivrance de notre corps est encore à venir. Sur la terre, nous vivons donc les « déjà » et les « pas encore » de notre salut.

Le Saint Esprit, sceau, signe d’appartenance et arrhes, présence de Dieu en nous (Jean 14 : 16), nous donne à la fois des certitudes quant au présent et des perspectives assurées quant à l’avenir. - Plaire au Seigneur

 

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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 20-22 ; Luc 8 : 1-21

 

Transmis par René Barrois le : 27/05/2023

Changeons tout

 

« Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ; et toutes viennent du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ. » (2 Corinthiens 5 : 17-18)

 

Changeons tout !” Ce slogan se veut attrayant, bien visible sur une affiche électorale… On espère toujours des réformes qui apporteront plus de justice, de sécurité, de liberté, de fraternité. Mais où trouve-t-on cela sur cette terre ?

La Bible nous parle non seulement d’un changement, mais d’un monde nouveau, d’une nouvelle création. La création actuelle est sortie parfaite à la parole de Dieu le Créateur. Mais l’homme, en désobéissant à Dieu, a été privé de la situation heureuse dans laquelle il se trouvait, et la terre est maudite à cause de lui. En rejetant Dieu et sa pensée, il s’est séparé de la source du bonheur et de la sérénité. Le monde est plongé dans le mal, et l’imagination de l’homme laissé à lui-même est “mauvaise dès sa jeunesse” (Genèse 8 : 21). Ce constat nous amènera-t-il à revenir à Dieu ?

Si nous répondons oui, Dieu “change tout”. Il nous donne une nouvelle nature, un nouveau cœur, qui vit de la vie même de Christ. Celui qui croit en Jésus Christ, mort sur la croix, mais aussi ressuscité, est délivré de son état de désobéissance à Dieu. Ses motivations, ses affections, son intelligence sont renouvelées et purifiées. Il devient une nouvelle créature (verset du jour). Il entre dans un processus de profond changement voulu par Dieu. Ce renouvellement divin se poursuivra jusqu’à ce qu’il soit introduit dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, but final du plan de Dieu. Là, Dieu habitera avec l’homme. Il n’y aura plus de souffrance, ce sera le bonheur éternel dans sa présence (Apocalypse 21 : 2-4). Quel changement ! - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 18-19 ; Luc 7: 36-50

 

Transmis par René Barrois le : 26/05/2023

Un coeur de montagnes


« Cieux réjouissez-vous ! Terre soit dans l'allégresse ! Montagnes éclatez en cris de joie ! Car l'Éternel console son peuple, il a pitié des misérables ! » (Ésaïe 49 : 13).


Telles sont les consolations du Seigneur, que non seulement les saints qui en sont les objets, mais les cieux et la terre même chantent ensemble de joie. Il est difficile de faire chanter une montagne, et cependant le prophète en convie tout un chœur. Le Liban et l'Hermon et les lieux élevés de Basan et de Moab, il veut tous les voir psalmodier à cause de la grâce qui est faite à Sion. Et nous, ne pouvons-nous pas changer nos montagnes de difficultés, d'épreuves, de soucis ou de travaux, en occasions de louer notre Dieu ? «Montagnes, éclatez en cris de joie ! »

 

Cette déclaration que Dieu a pitié des misérables est accompagnée comme d'une volée de cloches qui sonnent toutes ensemble. Écoutez leur musique « Réjouissez-vous ! » «Soyez dans l'allégresse ! » « Éclatez en cris de joie ! » Le Seigneur veut que son peuple soit dans la joie à cause de son amour inépuisable. Il ne nous veut ni dans la tristesse, ni dans le doute, mais réclame de nous l'adoration de coeurs croyants. Il ne peut pas nous faire défaut ; comment soupirer ou être maussades comme s'il nous voulait du mal ? Donne-nous, Seigneur, une harpe joyeuse et la voix des chérubins qui chantent devant ton trône ! - C.H. Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne :  Exode 8--9     ;   Matthieu 17 : 14 à 18 : 14

 

Transmis par René Barrois le : 25/05/2023

 

Le point central


« Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai. » (Jean 14 :13)


Est-ce que je m'acquitte fidèlement du ministère de l'intercession ? Dans ce ministère caché, il n'y a aucun piège, aucun danger de vanité ou d'orgueil ; mais il porte du fruit à la gloire du Père. Est-ce que je laisse ma vie spirituelle se dissiper à tous les vents, ou bien est-ce qu'elle est concentrée sur un seul point : l'Expiation ? Est-ce que Jésus-Christ domine de plus en plus tons les élans de ma vie ? Si l'Expiation est le point central de toute ma pensée, sous son influence je porterai du fruit à la gloire de Dieu, dans chaque phase de mon existence.

 

Il faut que je prenne le temps de me recueillir, si je veux saisir ce point central, d'où me viendra toute énergie. Est-ce que je donne à cette pensée ne fût-ce qu'une minute par heure, dans toute ma journée ? "Si vous demeurez en moi", dit Jésus (c'est-à-dire si vous pensez et si vous agissez continuellement en partant de ce point central), "demandez ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez." Est-ce que je demeure en lui ? Est-ce que je prends pour cela le temps nécessaire ? Quelle est la source principale de mon énergie ? Est-ce mon travail lui-même, le service que j'accomplis pour Dieu, mes sacrifices pour les autres, ou bien mon effort de travailler pour Dieu ? Ce qui doit être la source capitale de mon énergie, c'est le sacrifice de Jésus, c'est l'Expiation. Ce qui exerce sur nous la plus forte influence, c'est non pas ce qui absorbe le plus de notre temps, mais ce qui a sur nous le plus de pouvoir. Il faut nous concentrer sur ce qui est essentiel.

 

"Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai." Celui qui demeure en Jésus ne fait qu'un avec la volonté de Dieu, et son choix, qui nous apparaît tout à fait libre, coïncide avec l'éternel décret de la volonté divine. C'est là, dites-vous, un mystère ? une contradiction ? une absurdité ? Oui, sans doute, et pour le croyant c'est une vérité glorieuse. - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 13-15 ; Luc 6 : 17-49

 

Par René Barrois le : 24/05/2023

 

Le Saint-Esprit et le croyant

 

« Quand l’Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans la vérité tout entière, car il ne parlera pas de lui-même, mais tout ce qu’il aura entendu, il le dira, et il vous annoncera les choses à venir » (Jean 16 : 13).

 

[L’œuvre de conviction du Saint-Esprit n'est pas seulement dirigée vers les non-croyants ; elle agit également sur les croyants et sur l'église dans le but de les enseigner,de les corriger et de les conduire dans toute la vérité (Commentaire Bible Esprit et Vie)].

 

Le Saint-Esprit est l’activité actuelle de Dieu parmi nous. Il rend réel dans le cœur et la vie du croyant, tout ce que le Père et le Fils ont rendu possible.

Les exigences de Dieu sont sévères. Malheureusement on y pense peu aujourd'hui.

La vie que Dieu impose n'est possible seulement, grâce au Saint-Esprit, c'est lui qui conduit et contrôle la vie du croyant. Le génie humain n'est pas capable de répondre aux exigences de Dieu pour la vie du croyant, en effet l'homme naturel ne possède pas la capacité de réaliser tous les buts de Dieu dans la vie des croyants.

Le ministère de l'Esprit Saint est à la disposition de chaque cœur, Le cœur est sa demeure, et il n'est pas un simple visiteur de passage présent aujourd'hui puis demain s'en va.

Le Saint-Esprit est présent dans chaque croyant où il a fait sa demeure.

Maintenant regardons ce qu'il peut être pour une âme qui se confie en lui.

 

1) Il est la vigueur de notre vie spirituelle

 

« En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. » (Romains 8 : 2). Il est « l'Esprit de Vie » En tant que tel, il est la divine énergie dans l'âme du croyant pour chaque moment de sa vie. C'est lui qui active et opère dans le cœur du croyant pour le former. Que cette puissance ne rencontre jamais d'obstacles à son œuvre dans la vie de tout enfant de Dieu.

 

2) Il est le sceau de notre assurance

 

« N'attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scelles pour le jour de la rédemption. » (Éphésiens 4 : 30 Darby). Le Saint-Esprit est le cachet officiel qui nous donne la preuve que nous appartenons à Christ. Ce sceau est une marque de sécurité. La fonction d’un sceau est d’enlever tout doute et de donner une certitude. Autrefois, par exemple, on scellait un document ou une enveloppe en versant de la cire chaude qu’on marquait avec un anneau ou un cachet. Le sceau garantissait l’origine du document.

Le Saint-Esprit étant une personne est capable d'éprouver une intense douleur ou une peine comme Jésus l'a éprouvée quand il a pleuré sur Jérusalem (Matthieu 23 : 37 ; Luc 11 : 35).

Dieu mettra un sceau à 144 000 Juifs pour porter le témoignage. Ainsi scellés ils traverseront en sécurité la période de la tribulation, cette terrible période de dévastation. Ils ne pourront pas être détruits par l'Antichrist ou quelconque de ses hordes.

« En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis » (Éphésiens 1 : 13).

 

3) Il est la source de notre puissance

 

« Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » (Actes 1 : 8). Sans la présence du Saint-Esprit nous n'avons ni pouvoir, ni puissance. L'homme est fragile lorsqu'il est abandonné à lui-même ! Jésus-Christ a prononcé une grande vérité lorsqu'il dit : « séparés de moi, vous ne pouvez rien faire du tout. » (Jean 15 : 5 Parole Vivante). Dieu connaît nos faiblesses. La marche avec Dieu n'est pas un long fleuve tranquille. C’est être éprouvé dans notre chair. La vie et ses épreuves, le malin et toutes ses tentations sont présents dans notre quotidien. Nous devons faire constamment des choix qui honorent notre Père et qui sont le reflet de Ses enseignements. Le Seigneur n'a pas permis à ses disciples d'entrer dans le champ missionnaire jusqu'à se qu'il fussent revêtus de la puissance du Saint-Esprit.

Il leur demande « d'attendre » jusqu'à ce que la puissance de l'Esprit les remplisse tout entier. Après la Pentecôte ils partirent comme des créatures nouvelles avec des résultats qu'ils n'auraient pu obtenir, ceci ne peut s'expliquer par le fait de la puissance du Saint-Esprit.

 

4) Il est l'origine de notre joie

 

« Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. » (Jean 15 : 11).

« Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5 : 22). C'est le sentiment de contentement basée sur l'amour, la grâce, les bénédictions. La source de toute joie vient du Saint-Esprit, qui remplit la vie du croyant d'une joie sainte.

Des milliers de chrétiens peuvent attester cela car il ont en eux une joie inégalable, pleine de gloire.

C'est par la présence et la puissance de l'Esprit de Dieu que le croyant est capable de chanter des chants spirituelles. « Ne vous enivrez pas de vin – cela vous conduirait à une vie de désordre – mais soyez remplis de l’Esprit : ainsi vous vous entretiendrez par le chant de psaumes, d’hymnes et de cantiques inspirés par l’Esprit[a], vous louerez le Seigneur de tout votre cœur par vos chants et vos psaumes . » (Éphésiens 5 : 18-19 Bible du Semeur).

Êtes-vous un chrétien joyeux ?

Le péché peut obturer le robinet de votre joie et tarir votre âme. Confessez votre péché et la joie du ciel débordera de votre âme et sera comme le soleil dans le ciel bleu.

 

5) Il est le secret de notre connaissance

 

« Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. » (1Corinthiens 2 : 10-11).

 

L’homme non-croyant n'a pas la capacité de connaître, d'expliquer ou de voir le contenu spirituel de l’Écriture, par son savoir. Le sens de la vérité n'est pas apparent pour son âme. Il ne peut les connaître parce que c'est spirituellement qu'on les discerne. (1 Corinthiens 2 : 14). Jésus dit : « Quand l’Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans la vérité tout entière » (Jean 16 : 13).

La présence du Saint-Esprit pour le chrétien est le secret de la compréhension spirituelle des Saintes Écritures. Il travail en nous selon sa volonté par un exercice de foi.  

Lorsque nous accomplissons ce travail, nous sommes au sens de l’Écriture, agréable à Dieu bien que cela demande de la persévérance voire des années d'entraînement et d'obéissance, afin d'être « un vase d'honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 2 : 21).

Lorsque nous nous abandonnons au Seigneur, nous devenons des instruments de sa justice ; ainsi nous réalisons qu'il produit en nous le vouloir et le faire en vous pouvons dire : « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été vaine; loin de là, j'ai travaillé plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1 Corinthiens 5 : 10). La grâce de Dieu est la présence et l'amour manifestés en Jésus-Christ donnés aux croyants par le Saint-Esprit qui nous transmet la connaissance de la Parole de Dieu.

Nous devons être comme l'argile entre les mains du divin potier afin qu'il nous façonne selon sa volonté c'est ainsi de que nous serons des vase d'honneur.

 

Caractère de la vie cachée avec Christ en Dieu

 

« Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu » (Colossiens 3 : 3).

Nous devons laisser Dieu porter nos fardeaux, et conduire nos affaires au lieu de nous débattre à le faire nous mêmes.

Beaucoup d'enfants de Dieu plient sous le poids de leurs fardeaux, spirituels ou matériels. Ils accomplissent leur pèlerinage terrestre fatigués et chargés.

Le plus lourd fardeau que nous ayons à porter dans la vie, c'est nous-mêmes. Le Seigneur nous connaît, il veut nous conduire, nous pouvons avoir confiant, il nous aidera.

Disons lui : Seigneur je m'abandonne à toi, j'ai essayé de toute manière de me conduire et de le faire moi-même, mais j'ai toujours failli. Maintenant je t'abandonne tout, prend possession de ma vie. Travaille en moi, transforme-moi selon ton bon plaisir, modèle-moi, façonne-moi. J'abandonne tout entre tes mains, fais de moi un vase d'honneur « sanctifié » propre à ton usage.

« Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. » (Philippiens 4 : 6). La paix de Dieu nous sera accordée par la Saint-Esprit qui nous permettra de garder notre cœur et nos pensées avec Jésus-Christ. Nous serons fortifiés afin que nous puissions réaliser tout ce qu'il attend de nous. La grâce nous sera accordée pour nous secourir dans nos besoins. - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 10-12 ; Luc 6 : 1-16

 

Transmis par René Barrois le : 23/05/2023

 

Le nom de Jésus

 

Pilate fit aussi un écriteau qu’il plaça sur la croix, avec cette inscription : Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs.” (Jean 19. 19)

Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt. — Amen ; viens, Seigneur Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints.” (Apocalypse 22. 20-21)

 

Quel est le nom de celui qui accomplira les promesses faites aux patriarches pour la bénédiction universelle ? Quel est le nom du Messie, du roi promis à Israël ? De celui dont les prophètes avaient annoncé la venue, le lieu de naissance et l’origine divine ? De celui qui concentre en lui-même tous les conseils de Dieu ? Quel est le nom de celui qui doit sauver “son peuple de ses péchés” (Matthieu 1. 21) ? De celui dont Jean-Baptiste, le précurseur, avait annoncé avec force la venue imminente, mais sans jamais dévoiler son nom comme tous les prophètes avant lui ? Avec quel empressement le premier évangile nous révèle ce nom, dans son premier chapitre et à la première ligne ! C’est Jésus !

L’Apocalypse est le livre de l’achèvement. Il se présente comme “révélation de Jésus Christ” (Apocalypse 1. 1) et se termine par une ultime promesse et une ultime bénédiction. De qui ? Du Seigneur Jésus Christ, sur qui seul nos regards se fixent en attendant la réalisation de la promesse de sa venue, l’espérance de l’Église, son Épouse !

Entre ces deux venues, un événement unique s’est produit pour que soit accompli le plan universel de Dieu en salut : la crucifixion de Jésus dont la mort réconcilie toutes choses avec Dieu.

Pilate avait fait placer, sur la croix de Jésus, un écriteau portant le motif de sa condamnation : “Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs”. Pilate, un païen, proclamait le nom de Jésus et l’un de ses titres. Sans le savoir, il accomplissait les desseins de Dieu. Jésus n’était pas crucifié pour ce qu’il avait fait, comme les deux brigands, mais pour ce qu’il était.

Dieu l’a ressuscité et élevé dans la gloire. Un jour, nous assisterons au triomphe de Jésus Christ, quand Dieu aura réduit à l’impuissance tout ce qui s’oppose à sa seigneurie (Philippiens 2. 9-11). Tous les êtres vivants devront alors plier le genou au “nom qui est au-dessus de tout nom”. Ce nom reste celui de Jésus, celui que Dieu lui a donné et que notre Seigneur a reçu à sa naissance. Nous avons, aujourd’hui le privilège de célébrer ce nom merveilleux. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :   2 Rois 8-9  Luc 5 : 17-39

Transmis par René Barrois le : 22/05/2023

Dieu veut nous apprendre à reconnaître sa voix

 

Les chrétiens qui connaissent vraiment le Seigneur ont appris à reconnaître sa voix parmi toutes les autres. Il veut que vous soyez parfaitement convaincu de son désir de s’entretenir avec vous.

Il y a peu de temps, le Seigneur m’a montré que j’hésitais encore quant au fait d’entendre sa voix parler à mon âme. Oui, je sais qu’il parle et que les brebis ont besoin de connaître la voix du Maître, mais je doutais de ma propre capacité à l’entendre. Je passais tout mon temps à « vérifier » la voix que je percevais. Nous sommes sans cesse assaillis par une multitude de voix, alors comment reconnaître celle de Dieu ?

À mon sens, ceux qui veulent entendre la vois de Dieu doivent satisfaire à trois exigences :

Avoir la confiance inébranlable que Dieu désire vous parler. Il veut que vous connaissiez sa voix de façon à accomplir sa volonté. Ce qu’il vous dit n’ira jamais au-delà des limites de l’Écriture.

Des moments de qualité et de calme. Il vous faut être disposé à vous enfermer avec Dieu et réduire au silence toutes les autres voix.

Demander dans la foi. Nous n’obtenons rien de la part de Dieu (y compris le fait d’entendre sa voix) si nous ne croyons pas vraiment en mesure de nous transmettre sa pensée ni capable de nous aider à comprendre sa volonté parfaite.

Jésus-Christ dit : « Quel père parmi vous, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? » (Luc 11 : 11). Si vous demandez une parole à votre Père céleste, pensez-vous un instant qu’il permettra au diable de venir vous tromper ?

Dieu n’est pas taquin ! Il ne permettra pas que le diable vous abuse. Quand il s’exprime, la paix descend et Satan n’est pas capable de contrefaire cette paix. Si vous êtes dans un lieu de paix et de repos parfaits, convaincu que Dieu peut vous parlez, alors vous posséderez une assurance inébranlable. Vous pourrez revenir à lui des milliers de fois, vous obtiendrez toujours la même parole, parce qu’elle est la vérité. - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne :  2 Rois 6-7 ; Luc 5 : 1-16

 

Transmis par René Barrois le : 21/05/2023

 

Un chemin qui s’ouvre pas à pas

 

Entrez par la porte étroite […] car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie.” (Matthieu 7 : 13-14)

Tu élargis le chemin sous mes pas.” (Psaume 18 : 37 Segond 21)

 

La vie chrétienne n’est pas un long fleuve tranquille, elle est parsemée d’obstacles. Mais la main de Jésus est toujours tendue pour aider le croyant à les surmonter l’un après l’autre.

 

La porte étroite et le chemin resserré sont les images utilisées dans la Bible pour décrire la vie chrétienne, ce qui sous-entend qu’il y aura des difficultés.

 

Un chemin difficile

La vie chrétienne ressemble à un sentier de montagne, raide, souvent difficile à discerner et presque toujours barré d’obstacles. Mais c’est sur ce chemin que ton Maître t’invite à marcher. Il n’y en a pas d’autre pour atteindre la cime, c’est-à-dire la gloire céleste. La montée peut être rude, pour le chrétien qui vit dans le confort occidental comme pour celui qui est persécuté pour le nom du Seigneur. Tu as peut-être rêvé d’une superbe route, d’une ascension en voiture confortable, mais il faut déchanter : tu avances seul, à pied, sur un sentier abrupt. Pour autant, Jésus le Berger “marche devant” toi (Jean 10 : 4). Lui-même a dit : “Mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger” (Matthieu 11 : 30). En effet, comme David en a fait l’expérience, Dieu a le pouvoir d’élargir ton chemin, mais sa méthode, c’est de ne l’élargir que sous tes pas.

 

Encore un pas

Il n’enlève pas les obstacles devant toi. Même lorsque la route semble barrée et le passage impossible, il t’invite à avancer : « Tu as encore un pas avant de te trouver bloqué ? Fais-le, tu passeras ». Mais comment ? Non par tes ressources propres, mais par la foi seule. Tu fais alors le pas et tu vois que le chemin s’élargit. Dieu ne change peut-être rien à ta route, mais il te la fait voir autrement : il t’aide à vaincre la fatigue, le découragement, le doute, les mille et un tours du diable. Et alors, appuyé sur lui, pas à pas, tu peux franchir tous les obstacles du chemin et suivre ce que propose l’auteur de l’Épître aux Hébreux : “Rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, courons avec patience la course qui est devant nous, les yeux fixés sur Jésus, le chef de la foi et celui qui la mène à l’accomplissement” (Hébreux 12 : 1-2). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  2 Rois 4-5  Luc 4 : 14-44

 

Transmis par René Barrois le : 20/05/2023

 

Le Futuroscope de Poitiers


« Ouvre mes yeux, et je verrai les merveilles qui sont dans ta loi » (Psaumes 119 : 18)


Un des pavillons du Futuroscope de Poitiers (parc européen de l'image) présente un grand reportage sur le Brésil. La salle circulaire possède 9 écrans de projection simultanée. Le spectateur est ainsi placé au cœur même des paysages de cet immense pays, comme s'il était lui-même en train de le visiter.

 

Cette restitution de la totalité des images d'un champ visuel de 360° degrés émerveille, mais elle rappelle aussi les limites de la vision humaine. Celle-ci est pourtant suffisante pour admirer les beautés de la création.

 

Nous ne pouvons que nous incliner devant le Créateur qui a tout conçu pour sa gloire : "Tout a été créé par lui et pour lui" (Colossiens 1:16). Ce témoignage de la création pousse l'homme à le louer : « Souviens-toi de glorifier son œuvre, que les hommes célèbrent » (Job 36 : 24).

 

Mais, plus précis que celui de la création, le témoignage de la Parole écrite, de la Bible, s'y ajoute. Son message essentiel concerne Jésus-Christ, Dieu devenu homme afin de révéler son amour et de nous sauver.

 

Après avoir contemplé la puissance de Dieu dans sa création, l'homme est invité à ouvrir  « les yeux de son cœur » à son amour : la bonne nouvelle (l'Évangile) de la grâce de Dieu qui offre le salut aux hommes perdus s'ils croient simplement en Jésus-Christ et en son œuvre à la croix.

 

Ouvrons nos yeux aux merveilles de la création, et nos cœurs aux trésors contenus dans la Parole de Dieu. - Graine d'ensemencement

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Plan de lecture quotidienne :  1 Rois 22 ; Luc 4 : 13

 

Transmis par René Barrois le : 19/05/2023

 

Avez-vous prié ce matin ?

 

« Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l'homme. » (Luc 21 : 36).

 

Dans ma jeunesse, j'ai entendu de la part de John Wildrianne de l'institut biblique en Grand Bretagne, ce chant qui m'a marqué pour la vie.

 

« - Ce matin avant l'ouvrage, n'as-tu pas prié, en pensant au sombre nuage qui soudain peut faire rage ?

- Parle à ton céleste Père, il veut entendre ta voix, il répond à la prière de celui qui croit.

- Succombant à la colère, n'as-tu pas prié ? En pensant aux haines amères, tu pardonnes à ton frère.

- Parle à ton céleste Père, il veut entendre ta voix, Il répond à la prière de celui qui croit. »

 

Comme dans ce chant, une question est posée à votre âme ce matin : « avant de commencer la journée, avez-vous prié ? » Vous ne savez pas ce que vous aller rencontrer sur votre chemin aujourd'hui. Tout peut aller très bien, mais tout peut aussi se produire, vous pouvez être placé devant des situations difficiles à résoudre ou à supporter.

Nous venions de nous marier, quand quelques mois plus tard, mon épouse travaillant en pharmacie a été prise dans une rafale de pistolet-mitrailleur. Les policiers tiraient sur des gangsters et les balles ont brisées les vitres du magasin, arrivant jusqu'au comptoir où elle servait une cliente qui reçut une balle dans le dos ; les autres balles furent retrouvées dans les rayonnages de chaque côté de ma femmes ans quelle soit touchée. Ce matin-là, comme chaque matin, nous avions réclamé la grâce de Dieu sur notre journée, et il l'a protégée.

Vous ne savez pas de quoi cette journée sera faite. Au cours des heures qui viennent, vous serez peut-être exposé à un danger. Alors, rappelez-vous le chant : Ce matin avant l'ouvrage as-tu prié ? » - B. Desson

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Plan de lecture quotidienne :  1 Rois 22 ; Luc 3

 

Transmis par René Barrois le :18/05/2023

 

L’ascension de Christ

 

« Jésus les mena dehors jusque vers Béthanie, puis, levant les mains en haut, il les bénit… En les bénissant il fut séparé d’eux et fut élevé dans le ciel. Eux, après lui avoir rendu hommage, s’en retournèrent à Jérusalem avec une grande joie. » (Luc 24 : 50-52)

 

Pendant 40 jours après sa résurrection, Jésus se montre à plusieurs reprises à ses disciples et les prépare à son départ. Quel réconfort pour eux de le revoir et de l’écouter !

Mais le moment est venu pour les disciples, fortifiés par la présence de Jésus, de commencer leur propre service. Ils ne seront pas seuls puisque, avant de partir, le Seigneur renouvelle la promesse déjà faite : « Vous serez baptisés de l’Esprit Saint, dans peu de jours » (Actes 1 : 5 ; Jean 14 : 16). Pour que tout soit bien clair, le Seigneur définit à nouveau leur mission : « Vous serez mes témoins à Jérusalem et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout de la terre » (Actes 1 : 8).

Dans un dernier geste avant son départ, Jésus lève les mains vers le ciel et bénit ses disciples ; puis il est élevé de la terre et disparaît dans les nuées. Mais les disciples ont de la peine à détacher leurs regards du ciel. Leur Maître bien-aimé va-t-il réapparaître ? Deux anges se présentent à eux pour les rassurer et leur dire : « Ce Jésus, qui a été élevé d’avec vous au ciel, viendra de la même manière » (Actes 1 : 11). Maintenant, par la foi, nous voyons le Seigneur “assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux” (Hébreux 1. 3). Là, il reçoit nos prières et prie lui-même pour nous ; là, il compatit à nos faiblesses (Hébreux 4 : 14-16).

Jésus n’a pas abandonné la terre, ni les siens, en allant vers son Père. N’oublions pas sa promesse : « Moi je suis avec vous tous les jours » (Matthieu 28 : 20)… jusqu’à la fin. - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 20-21 ; Luc 2 : 1-52

 

Transmis par René Barrois le : 17/05/2023

 

Pourquoi mourrions-nous ?

Rejetez loin de vous toutes les transgressions dont vous vous êtes rendus coupables, et faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau; car pourquoi mourriez-vous, ô maison d’Israël? En effet, je ne prends point plaisir à la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur l’Éternel; convertissez-vous et vivez ! (Ézéchiel 18 : 31-32)

Regardons attentivement, Dieu nous a donné un si grand Sauveur! Maintenant, à nous de prendre part à ce grand salut. Surtout, ne le négligeons pas. Autrement, comment échapperons-nous? C’est un fait, la grâce a été manifestée; le Christ l’a apportée en même temps que la vérité. Bien entendu, si quelqu’un la méprise, il ne lui reste plus rien à espérer. Après tout, Dieu a livré jusqu’à Son propre Fils pour sauver l’humanité coupable. Que pourrait-Il faire de plus?

Bien sûr, par nature, l’homme est un enfant de colère. Il est pécheur, vendu au péché. Évidemment, sans secours extérieur, son cas est désespéré. Sa seule attente est celle du terrible jugement divin qui doit l’atteindre, tôt ou tard. Or, voici qu’au milieu de la nuit, la lumière a paru. Soudain, un espoir fou s’est fait jour, celui d’une réconciliation possible avec Celui qu’il a tant offensé. Christ est venu lui offrir la paix. Il lui assure que tous ses péchés, si nombreux et si noirs soient-ils, peuvent en un moment être pardonnés. En somme, Il lui offre un nouveau départ, Il lui propose de vivre une vie totalement nouvelle. Quelle heureuse promesse! Quelle perspective extraordinaire! C’est une évidence, jamais homme n’a parlé comme Lui!

À présent, que nous est-il demandé? Le Seigneur répond : « Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Remarquons-le, il n’est question ici ni d’œuvres ni de sacrifices, seulement de foi. Demeurer dans l’amour de Christ, voilà tout ce qui est requis. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature; les choses vieilles sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Dorénavant, pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’Esprit, il n’y a plus aucune condamnation. Et pour cause, ceux que le Fils affranchit sont véritablement libres. Le péché n’a désormais plus aucun empire sur les rachetés. Le diable tentera bien de les en faire douter. Sûrement viendra-t-il susurrer à leurs oreilles: « Dieu a-t-Il réellement dit ? » Peine perdue! Ils résistent au malin et éteignent, par la foi, tous ses dards enflammés. Oui, Dieu fait toujours triompher ceux qui sont en Christ.

Venons à Lui et, certainement, nous l’expérimenterons aussi! Sans plus tarder, convertissons-nous et vivons ! - Message d'amour

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Plan de lecture quotidienne :  1 Rois 18-19 ; Luc 2 : 1-20

 

Transmis par René Barrois le : 16/05/2023

Vivre avec la pensée du tribunal de Christ

« Il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive selon les actions accomplies dans le corps, soit bien soit mal. » (2 Corinthiens 5 : 10)

 

Une jeune chrétienne voulant connaître les différents jugements décrits dans la Bible a été particulièrement contente d’apprendre que, pour les chrétiens, le “tribunal du Christ” n’a rien à faire avec leurs péchés, puisqu’ils ont déjà été complètement jugés à la croix du Calvaire. Cette manifestation devant le tribunal du Christ sera plutôt en rapport avec le rappel des actions faites dans notre corps.

W.F. Vine nous aide à comprendre ce qui est dit au sujet du tribunal, en expliquant la signification du mot grec bema d’où l’expression a été traduite. Il en parle comme d’une plate-forme élevée sur laquelle on prononçait des discours, et où plus tard s’est tenu un tribunal judiciaire. D’autres spécialistes ont employé ce mot bema en référence au plateau des anciens Jeux Olympiques, où l’on évaluait les performances des athlètes et où on donnait les prix.

Qu’est-ce qui a toujours motivé les athlètes olympiques, à cette époque et encore aujourd’hui, à se soumettre à la discipline et à l’entraînement rigoureux nécessaires pour concourir et gagner ? Leur programme journalier, leur nourriture, leurs habitudes, leur vie sociale, leur vie familiale, – tout doit être soumis à ce grand but de concourir dans les jeux et de gagner une médaille. Il peut être difficile de comprendre pourquoi ils ont accepté cela, mais il est certain que lorsque les gagnants se tiennent debout, alors que retentit leur hymne national et que les drapeaux flottent, l’expression de leur visage, parfois ruisselant de larmes sous l’émotion, dit à tous : Il en valait la peine !

Il n’est pas étonnant que l’apôtre Paul ait écrit : “C’est pourquoi… nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables” (2 Corinthiens 5 : 9). Le but, pour nous, ce n’est pas notre salut, mais le plaisir du Seigneur ; ce n’est pas d’être dignes d’aller au ciel, mais d’être fidèles dans le service ; nous ne craignons pas non plus la perte de notre demeure éternelle, mais de n’avoir rien de précieux à mettre aux pieds du Seigneur.

Vivons-nous réellement avec la pensée du tribunal de Christ ? - G.W. Steidl

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Plan de lecture quotidienne :  1 Rois 15-17 ; Luc 1 : 26-80

 

Transmis par René Barrois le : 15/05/2023

Dieu pardonne...

Si nous reconnaissons nos péchés, Il est juste et digne de confiance : Il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute injustice. » (1 Jean 1 : 9 Version NBS)

Tant que vous excusez, minimisez, justifiez ou, pire encore, tentez d’oublier votre péché, Dieu ne peut rien pour vous. Parfois Il permettra que les circonstances vous mettent au pied du mur afin que en arriviez à reconnaître enfin que votre péché ne disparaîtra pas tant que vous ne le Lui aurez pas confessé. David se sentait enfin en paix quand Bath-Schéba vint s’installer dans son palais. Elle attendait un enfant de lui et David envisageait l’avenir avec sérénité. Le passé était derrière lui, il avait réussi à se débarrasser du mari de celle-ci, sans se tacher les mains de sang. Joab, le commandant de son armée, le seul qui pouvait l’accuser, était trop corrompu lui-même pour oser s’en prendre au roi. “Ce que David avait fait déplut au Seigneur” (2 Samuel 11 : 27). Malgré tout David était resté fidèle à Dieu qui le considérait comme “un homme selon son cœur” (1 Samuel 13 : 14). Enfant de Dieu, même si votre péché vous a rattrapé, sachez que Dieu vous considère toujours comme Son enfant, Il ne vous rejettera pas, mais Il vous disciplinera pour vous conduire à mesurer l’impact de votre péché sur votre vie. Il envoya le prophète Nathan pour confronter David à son péché (2 Samuel 12 : 7-9). Puis Il lui déclara : “Maintenant, l’épée ne s’écartera jamais de ta maison, parce que tu M’as méprisé... parce que tu as bafoué le Seigneur en cette affaire, le fils qui t’est né mourra” (2 Samuel 12 : 10, 14). Plus d’un an s’écoula avant que David reconnaisse enfin qu’il avait gravement offensé Dieu et qu’il admette “J'ai péché contre le Seigneur !” (v.13). Dieu lui accorda Son pardon, comme Il vous l’accordera, car vous faites partie de Sa famille. Il ne vous retirera pas Son salut, Il vous pardonnera et vous purifiera. Mais Il n’effacera pas les conséquences de votre péché. Le reste de la vie de David fut caractérisé par la tragédie et la solitude. N’attendez pas d’avoir perdu votre paix et la joie de votre salut pour reconnaître votre péché devant Dieu. Il a besoin d’entendre vos lèvres confesser devant Lui votre péché (Lisez Psaume 51 : 9-13). - Sa Parole pour Aujourd'hui

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Plan de lecture quotidienne :  1 Rois 10-11 ; Luc 1 : 1-25

 

Transmis par René Barrois le : 13/05/2023

 

Demeurez en Christ à tout moment

 

« En ce jour-là, entonnez le chant de la vigne au vin capiteux. Moi, l'Éternel, j'en suis le gardien, je l'arrose à chaque instant. De peur qu'on ne l'attaque, nuit et jour je la garde ». (Esaïe 27 : 2-3)

 

La vigne était le symbole du peuple d'Israël au milieu duquel le vrai Cep devait être planté. Le sarment est le symbole de tout croyant qui appartient au Cep. Le chant de la vigne est aussi le chant du Cep et de chacune de ses branches. Et cet ordre est toujours valable pour ceux qui gardent la vigne - puissent-ils l'exécuter et chanter jusqu'à ce que les croyants chancelants en aient appris les joyeux accents et se soient joints au chœur des fidèles – « Entonnez le cantique de ma vigne. Moi, l’Éternel, j'en suis le gardien, je l'arrose à chaque instant. De peur qu'on ne l'attaque, nuit et jour je la garde ».

Merveilleuse réponse, et venant de la bouche même de Dieu, à cette question si souvent posée : est-il possible, pour le croyant, de demeurer en Jésus constamment ? Est-ce qu'on peut vraiment parvenir à une vie de communion ininterrompue avec le Fils de Dieu, ici, dans cette vie terrestre ? Sûrement non, si demeurer en Christ résulte de notre travail, s'il faut le faire avec notre force. Mais ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Si le Seigneur lui-même garde notre âme nuit et jour, s'il veille sur elle et l'arrose à tout moment, alors la communion permanente avec Jésus devient certainement une possibilité bénie pour tous ceux qui font confiance à Dieu, croyant qu'il veut vraiment dire ce qu'il dit et faire ce qu'il a promis. Alors, l'union étroite du sarment et du Cep, jour et nuit, hiver comme été, dans une association vivante et incessante, n'est rien de moins que la promesse, toute simple mais certaine, de notre habitation en Christ.

Dans un certain sens, il est vrai qu'il n'existe pas de croyant qui ne demeure en Christ. Sans cela, il n'aurait aucune vie réelle. « Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors » (Jean 15 : 6). Mais quand le Seigneur nous donne ce commandement : « Demeurez en moi », et promet : « Celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit », il s'agit d'accepter son offre d'un cœur entièrement abandonné, consentant et intelligent, de choisir et désirer cette habitation en lui comme la seule manière de vivre souhaitable. Avons-nous le droit d'espérer que nous serons toujours capables de demeurer ainsi en Christ, volontairement et consciemment ? A cela on oppose deux objections principales.

L'une découle de la nature de l'homme. On dit que notre puissance limitée nous empêche d'être occupés de deux choses différentes en même temps. Le plan de Dieu a placé beaucoup de chrétiens dans les affaires et il leur faut, pendant des heures d'affilée, consacrer toute leur attention au travail qu'ils ont à faire. Comment la pensée d'un tel homme pourrait-elle être occupée par Christ et garder la communion avec lui tout en donnant toute son attention au travail qu'il doit faire ? Ceci revient à considérer que la conscience de demeurer en Jésus exige une telle tension, demande que l'esprit soit tellement occupé des pensées divines que, pour jouir de cette bénédiction, il faut se retirer de toutes les occupations ordinaires de la vie. C'est l'erreur même qui a conduit les premiers moines à aller vivre dans le désert.

Béni soit Dieu, il n'est pas du tout nécessaire de sortir ainsi du monde. Demeurer en Christ n'est pas un travail qui nécessite à chaque instant la concentration de notre pensée ou l'engagement direct et actif de nos sentiments. C'est l'abandon confiant de nous-mêmes sous la garde de l'éternel Amour, dans la foi qu'il va nous entourer, veiller sur nous par sa sainte présence, nous protéger du mal, même quand il nous faut être intensément occupés à d'autres choses. De cette manière le cœur est en repos et en paix, joyeux de se savoir gardé quand il ne peut se garder lui-même.

La vie courante nous donne de nombreux exemples de la façon dont une grande affection peut régner sur une âme et y demeurer tandis que la pensée se concentre sur un travail qui requiert toute notre attention. Pensez à un père de famille, éloigné momentanément de son foyer afin d'assurer la subsistance de ses bien-aimés. Il aime sa femme et ses enfants et désire intensément les retrouver. Il peut y avoir des moments où il est tellement occupé qu'il n'a pas un instant pour penser à eux et pourtant son amour est aussi réel et profond à ce moment-là que lorsqu'il peut évoquer leur image. À tout moment, son amour et le désir de les rendre heureux le stimulent dans son travail et le remplissent d'une secrète joie. Pensez à un roi : au sein du travail, des plaisirs, des épreuves, il agit en tout temps avec la conscience de sa royauté qui l'influence en secret même quand il n'y pense pas. Une épouse, une mère aimante ne perd pas un seul instant la conscience de sa relation avec son mari et ses enfants : le sentiment et l'amour sont là au milieu de toutes ses occupations. Et on penserait qu'il est impossible à l'Amour éternel de prendre possession de nos pensées et d'y demeurer de telle façon que nous n'en perdions jamais la conscience secrète ! Nous sommes en Christ, gardés en lui par sa toute-puissance. Oh, c'est possible, soyons-en sûrs ! Notre habitation en Christ est plus qu'une communion d'amour ; c'est une communion vivante. Au travail ou au repos, la conscience d'être en vie ne nous quitte pas. Et de la même manière, la force puissante de la vie éternelle maintient en nous la conscience de sa présence. Mieux encore : Christ, qui est notre vie et qui habite en nous, maintient par sa présence notre conscience d'être en lui.

La seconde objection découle de notre état de péché. Les chrétiens ont tellement l'habitude de considérer le fait de pécher quotidiennement comme une chose absolument inévitable qu'ils tiennent pour un fait certain que personne ne peut se garder en communion avec notre Sauveur : nous ne manquerons pas d'être parfois infidèles et de tomber.

Or c'est justement parce que nous avons une nature qui n'est autre qu'une vraie fontaine de péché, que le commandement de demeurer en Christ nous a été donné : c'est notre seule délivrance, mais elle est certaine. C'est justement la vigne céleste, le Christ aimant et vivant en qui nous devons demeurer qui a le pouvoir de nous tenir fermement et qui est à la mesure de notre attente.

Pourrait-il nous donner l'ordre « Demeurez en moi » sans nous assurer la grâce et la puissance qui nous rendent capables d'y parvenir ? Et n'avons-nous pas par-dessus tout, comme vigneron, le Père qui nous gardera de tomber et cela, non dans un sens large et général, mais selon sa propre promesse si précieuse : « Nuit et jour, à tout instant » ? Oh ! si seulement nous regardions à Dieu comme à celui qui garde Israël et dont il est dit : « L'Eternel te gardera de tout mal. Il gardera ton âme » (Psaume 121.7). Alors nous apprendrions à croire qu'habiter en Christ consciemment, à tout moment, nuit et jour, c'est vraiment ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment.

Mes compagnons bien-aimés dans la foi, que votre ambition ne soit pas inférieure à cela. Je comprends bien que ce but vous paraisse difficile à atteindre, qu'il puisse y avoir des périodes de dur combat et de chute amère. Puisse l'église de Christ être ce qu'elle devrait être, puissent les anciens croyants être pour les nouveaux convertis ce qu'ils devraient être : des témoins de la fidélité de Dieu. Imitons Caleb et Josué qui encourageaient leurs frères à prendre possession du pays en leur disant : « Nous prendrons possession du pays, car nous en serons vainqueurs !... l’Éternel nous fera entrer dans ce pays et nous le donnera » (Nombres. 13 : 30 ; 14.8). Puisse l'atmosphère que respire le jeune croyant quand il entre dans la communauté chrétienne être celle d'une consécration joyeuse, confiante, pleine de santé ; alors habiter en Christ lui apparaîtrait comme le développement naturel du fait de lui appartenir. Mais malheureusement, à cause de l'état maladif qui est celui d'une grande partie du corps, les âmes qui aspirent à cette bénédiction sont entravées par l'influence dépressive de la vie et des pensées de

ceux qui les entourent. Je ne dis pas cela pour décourager mais pour avertir et pour vous presser de vous attacher d'autant plus aux paroles que Dieu lui-même a prononcées. Il arrivera peut-être des moments où vous serez prêt à vous abandonner au désespoir, mais ayez bon courage. Croyez seulement. Celui qui a mis la bénédiction à votre portée vous conduira assurément à la posséder.

Les façons d'en prendre possession peuvent être diverses. A quelques-uns, cela arrive comme un cadeau inattendu, comme une révélation soudaine descendant sur l'âme. Cela se produit en période de réveil, soit dans la communion d'autres croyants en qui l'Esprit agit avec efficacité, soit sous la conduite d'un serviteur de Dieu capable de nous guider, et parfois même dans la solitude. Le croyant voit, comme dans une lumière céleste, le Cep vigoureux portant et soutenant les faibles rameaux si sûrement qu'il devient impossible de douter. Il se demande seulement comment il a jamais pu penser que les paroles de la Bible signifiaient autre chose que ceci : demeurer constamment en Christ est le partage de chaque croyant. Il le voit et, par suite, croire, se réjouir, adorer, devient tout naturel.

Pour d'autres, cela vient de façon plus lente et plus difficile. L'âme doit se frayer un chemin jour après jour, au milieu des découragements et des difficultés. Ayez bon espoir. Ce chemin-là aussi conduit au repos. Veillez seulement à ce que votre cœur s'appuie sur cette promesse : « Moi, l’Éternel, nuit et jour, je la garde ». Recueillez de sa propre bouche le maître-mot « à chaque instant ». Il exprime la loi de son amour et la loi de votre espérance. Ne vous contentez pas de moins que cela. Ne vous imaginez pas que les devoirs et les travaux, les soucis et les fautes de cette vie doivent nécessairement entraver votre vie de communion constante. Que la règle de votre expérience quotidienne soit au contraire le langage de la foi : je suis persuadé que ni la mort avec ses craintes, ni la vie avec ses soucis, ni les choses présentes qui nous pressent de toutes parts, ni les choses à venir et leurs ombres épaisses, ni les sommets de la joie, ni les profondeurs de la tristesse, ni aucune créature ne pourra nous séparer un seul moment de l'amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 8.39), en qui il m'enseigne à demeurer. Si tout semble sombre, si la foi défaille, chantez à nouveau le cantique de la vigne : « Moi, l’Éternel j'en suis le gardien, je l'arrose à chaque instant. De peur qu'on ne l'attaque, nuit et jour je la garde ». Et soyez sûr que, si l’Éternel garde le sarment jour et nuit, s'il l'arrose à tout instant, une vie continuelle de communion ininterrompue avec Christ est réellement notre privilège. - Andrew MURRAY (www.batissezvotrevie.fr)

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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 9 ; Jacques 4 : 13 à 5 : 1-20

 

Transmis par René Barrois le : 12/05/2023

 

 Tel fait le riche...

 

"Tel fait le riche et n'a rien du tout, tel fait le pauvre et a de grands biens." (Proverbes 13 : 7)

 

La vue d'en haut sur les choses et les gens est très différente de celle d'en bas. Le texte d'aujourd'hui nous rappelle le dernier avertissement de Christ à Ses enfants: "Tu dis: je suis riche, je me suis enrichi et je n'ai besoin de rien." Où règne cet esprit de satisfaction, de contentement de soi-même, on est tranquille, riche, très riche, enrichi de justice propre... mais en vérité on est pauvre, seul et inutile. Le Seigneur le dit et ajoute qu'il ne faut rien de moins qu'une intervention de Lui-même pour que Ses enfants se réveillent à la réalité, et qu'ils acceptent Son conseil d'acheter du collyre pour leurs yeux, afin de voir.

Que nous enseigne "Tel fait le pauvre et a de grands biens" ? Non pas l'anéantissement de la personnalité, mais bien le contraire: le don complet et intelligent de soi-même à Dieu pour l'amour de Jésus et des hommes; le véritable renoncement à soi-même, pour que les autres soient bénis; le sacrifice vraiment désintéressé de soi, afin que d'autres soient enrichis. Ces actes de consécration ne se font pas en public, mais en privé, au fond du cœur et de la conscience, dans la présence de Dieu, à la lumière des valeurs spirituelles et éternelles. Ils impliquent des décisions prises par amour pour Lui, à une croisée de chemins, là où d'autres choisissent le chemin large.

Jésus-Christ nous en a donné l'exemple, Lui "qui pour vous S'est fait pauvre, de riche qu'Il était, afin que par Sa pauvreté vous fussiez enrichis". 2 Corinthiens 8 : 9. Voilà ce que Dieu nous demande. Ainsi se réalise ce que l'apôtre Paul dit dans 2 Corinthiens 6:10: "Pauvres... nous en enrichissons plusieurs." Seule une vie qui a payé ce prix peut en enrichir d'autres et apporter au monde les grands dons de la grâce. L'Esprit de Jésus-Christ qui nous inspire à le faire est une réalité cachée et puissante. Quand Il agit ainsi en nous, les hommes en voient le fruit. - H.E. Alexander

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Plan de lecture quotidienne :   1 Rois 7-8  ; Jacques 3 : 14 à 4 : 1-12

 

Transmis par René Barrois le : 11/05/2023

 

Seigneur, je ne me lasserai pas de te connaître

 

Dans le merveilleux livre des Proverbes, au chapitre 5 : 1-5, nous lisons ceci : « Mon fils, si tu reçois mes paroles, si tu retiens en toi mes commandements, si tu prêtes une oreille attentive à la sagesse, si tu inclines ton cœur à la raison; oui, si tu appelles l'intelligence, si tu élèves ta voix vers la raison, si tu la cherches comme l'argent, si tu la recherches avec soin comme des trésors, alors tu comprendras la crainte de l’Éternel et tu trouveras la connaissance de Dieu ».

Dans ce passage, la connaissance de Dieu est rendue semblable à de l'argent, et aussi à un trésor caché. Au vu de ces versets, ma conclusion est que la connaissance de Dieu est donc d'une très grande valeur, et c'est ainsi que nous devons la considérer. 

Peut-être avez-vous déjà visité la Tour de Londres, où nous découvrons les bijoux des reines et des rois d'Angleterre. Parmi ces bijoux, il y a un gros diamant. Peut-être que nous aimerions posséder un diamant de cette taille ? Ce doit être l'un des plus gros diamants au monde et c'est un vrai plaisir de le regarder. Des personnes du monde entier viennent chaque année le contempler.

Certains d'entre nous aimerions pouvoir posséder un tel diamant chez nous. Pour d'autres, cela représenterait peu d'intérêt mais nos désirs se porteraient vers d'autres choses : le dernier gadget à la mode, un tissu très précieux, un jeu vidéo, un livre, les dernières chaussures de sport... 

Supposons maintenant que l'objet que vous désirez posséder ait été pris par quelqu'un qui l'a ensuite enterré dans un endroit proche de votre habitation. Vous pouvez le chercher et si vous le trouvez le garder en votre possession. Alors je pense que personne ne pourrait vous retenir de partir à sa recherche. Je ferai certainement ainsi me concernant. Toutefois, nous ne le ferions pas si nous n'attachions à cet objet (diamant, gadget, livre...) aucune valeur. 

Nous apprenons par le livre des Proverbes, que nous devons hautement estimer la valeur de la connaissance de Dieu ! A cause de sa grande valeur, nous devrions la désirer et la rechercher ardemment. 

Il est également à remarquer que la connaissance de Dieu doit être recherchée. Nous ne la trouverons pas sans la rechercher de la même manière que nous rechercherions un trésor caché. Si nous agissons ainsi, cette merveilleuse promesse est pour nous : « vous me chercherez, et vous me trouverez, dit l’Éternel, si vous me cherchez de tout votre cœur » Jérémie 29 : 13.

Comment considères-tu la connaissance de Dieu ? Est-ce une chose parmi tant d'autres dans ta vie ? Ou est-ce réellement ce à quoi tu aspires, ce qui te fait lever chaque matin ? Si nous avons du mal à rechercher Dieu dans Sa parole, à travers la prière, commençons par nous demander si pour nous la connaissance de Dieu représente une très grande valeur à nos yeux ou non ? 

Quand nous avons du temps libre, nous choisissons de dépenser notre énergie dans les choses qui ont de la valeur à nos yeux. Demandons à Dieu sa grâce pour que plus que jamais, la connaissance de Dieu soit d'une très grande valeur à nos yeux. Ainsi, naturellement, sans que cela ne soit un calvaire mais bien au contraire un plaisir, nous passerons plus de temps que jamais à chercher à connaître notre Créateur dans la prière, à travers Sa parole, dans une communion pleine de joie et de vie. 

Enfin, ne nous lassons jamais de chercher. Si tu cherches et que tu as l'impression de ne pas encore avoir trouvé alors cherche encore. Si tu as cherché et que tu as trouvé, cherche encore ! La promesse de Jérémie 29 : 13 sera alors nôtre et nous l'expérimenterons dans une mesure encore plus grande que tout ce que nous avons connu jusqu'à présent. - David Gay

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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 4-6  ; Jacques 2 : 1 à 3 : 1-13

 

Transmis par René Barrois le : 10/05/2023

 

Je n'ai ni tué ni volé

 

« Il n’y a pas de juste, pas même un seul ; il n'y en a pas un seul qui soit intelligent, il n'y en a pas un qui recherche Dieu. » (Romains 3 :10-11)

 

« Je n’ai ni volé, ni tué ; je n’ai jamais trompé ma femme, j’élève mes enfants selon des principes d’honnêteté et de moralité. Pourquoi le Bon Dieu ne m’accepterait-il pas, alors ? Par ailleurs, je n’ai que faire de la religion, ma conscience suffit. » C’est en toute bonne foi que de tels propos sont bien souvent exprimés.

Cela nous rappelle l’anecdote de l’automobiliste français qui roulait bien prudemment à droite sur une route de Grande-Bretagne. Ce qui devait arriver arriva. Il percuta un véhicule qui roulait lui aussi bien tranquillement sur sa gauche selon le code anglais. Malgré sa bonne conscience et sa bonne foi, la justice et les assurances anglaises condamnèrent à ses dépens cet « innocent ».

La Bible déclare que nous comparaîtrons tous un jour devant Dieu où nous serons jugés, non d’après notre loi, nos principes ou nos opinions, mais d’après la justice divine. Les ordonnances et les décrets de Dieu sont inscrits dans sa Parole, la Bible. Par elle, nous apprenons qu’il y a un seul chemin, une seule porte par lesquels nous puissions avoir l’assurance d’être acceptés de Dieu.

Jésus-Christ est ce chemin, cette porte, et nul ne pourra être déclaré innocent et juste en dehors de lui. C’est parce qu’il a versé son sang que nous sommes purifiés de tout péché. (1 Jean 1-7) -Albert Nouguier

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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 2-3  ; Jacques 1 

 

Transmis par René Barrois le : 09/05/2023

 

Le chrétien adulte

 

D'une manière générale la psychologie divise les personnes en deux catégories : les introvertis et les extravertis.

Un introverti est quelqu'un dont les pensées sont tournées sur lui- même. Il juge les situations selon qu'il en est affecté personnellement. Il est particulièrement subjectif dans son comportement. Il a toujours tendance à se replier sur lui-même.

Un extraverti est naturellement l'opposé de celui-ci. Ses pensées sont généralement orientées vers les autres. Il est positif et a une attitude objective, quelles que soient les situations.

En comparant ces deux types de personnes, nous constatons que l'extraverti a le plus souvent une meilleure santé de même qu'un meilleur équilibre mental que l'introverti.

L'introverti, lui, rumine plus facilement sur ses problèmes. Il a de la peine à se débarrasser de ses tensions ou de ses anxiétés. Il souffrira aussi davantage mentalement et nerveusement. Par conséquent sa santé physique sera plus facilement atteinte.

Il existe aussi des introvertis ou des extravertis spirituels. Ils correspondent à ce que la Parole de Dieu nous dit à propos des chrétiens charnels ou spirituels, des chrétiens enfants ou adultes comme mentionné dans les versets ci-dessus.

Le chrétien enfant ou charnel est généralement égocentrique, toujours en réactions et souvent hypersensible et subjectif.

Le chrétien spirituel ou adulte est, lui, positif, objectif et désintéressé.

« Pour moi, frères, ce n'est pas comme à des hommes spirituels que j'ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. » (1 Corinthiens 3 : 1)

« Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme. J’ai mis de côté ce qui était de l'enfant.» (1 Corinthiens 13 : 11)

« Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous. » (1 Corinthiens 16 : 13)

L'apôtre Paul révélait qu'il était un chrétien adulte, lorsqu'il écrivait dans l'épître aux Galates chapitre 2, verset 22 : « J'ai été crucifié avec Christ, et si je vis ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. » « Non pas moi », dit Paul, « mais Christ ». Il n'était pas égocentrique, mais Christocentrisme.

Nous allons maintenant considérer le sujet d'un peu plus près et tirer les différents enseignements provenant de la différence entre un chrétien adulte et un chrétien enfant.

 

ÊTRE BÉNI OU BÉNIR LES AUTRES

 

« Ne rendez point le mal pour le mal, ou injure pour injure ; bénissez au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction. » (1 Pierre 3 : 9)

Très peu de chrétiens ont mal- heureusement répondu à cet appel que Dieu leur a adressé de bénir les autres. Il est évident que tout au long de notre vie chrétienne, nous aurons sans cesse besoin de Sa bénédiction sur nos vies. Cependant, il ne faut pas que cette bénédiction soit une fin en elle-même. Le chrétien est appelé à être béni en vue de bénir les autres.

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ. » (Éphésiens 1 : 3)

Nous sommes déjà bénis en Christ ; maintenant nous sommes appelés à bénir les autres par nos paroles, nos actions, nos prières.

« Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. » (Philippiens 2 : 4 ). Le chrétien enfant est uniquement rempli de lui-même, tandis que le chrétien adulte est aussi là pour les autres.

L'Éternel dit à Abraham : « ... Je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront » Genèse 12 : 3)

Quelle promesse extraordinaire ! II y a là deux vérités inséparables. Nous sommes bénis en vue de bénir et c'est en bénissant que nous serons bénis de Dieu.

 

DEMANDER LA PRIÈRE OU PRIER POUR LES AUTRES

Il y aura toujours des moments dans notre vie où nous aurons besoin de la prière des autres en notre faveur. Même l'apôtre Paul se trouvait dans cette situation. Réalisons cependant que ces occasions particulières ne doivent pas devenir la règle dans notre vie. Ne ressemblons pas à certaines personnes qui sont si absorbées par leurs propres problèmes qu'elles mendient continuellement la prière du plus grand nombre de chrétiens.

Par contre, le centre du chrétien adulte, c'est Christ, et il expérimente une joie profonde lorsqu'il peut prier pour les autres d'une manière vraiment désintéressée.

Cette attitude, source de grandes bénédictions pour l'intercesseur autant que pour les autres, nous la trouvons déjà chez Job. Après 41 chapitres de condamnation, de confusion et de discussions, nous découvrons la clé de sa délivrance et de son rétablissement dans ces paroles : « L'Éternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis ; et l'Éternel lui accorda le double de tout ce qu'il avait possédé. » (Job 42 : 10) Il est tout à fait normal de réclamer la prière des autres quand nous sommes dans le besoin ; mais trouver sa joie à prier avec compassion pour les autres est la règle de vie du chrétien adulte.

 

ÊTRE SERVI OU SERVIR LES AUTRES

« Quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur, et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup.» (Matthieu 20 : 26- 28)

 

Le chrétien enfant cherche consciemment ou inconsciemment à être servi, tandis que le chrétien adulte a pour principal objectif de servir les autres.

Dans notre société, quelqu'un est considéré comme grand dans la mesure où il a beaucoup de gens à son service. Dans le royaume de Dieu, c'est l'inverse : est grand celui qui sert un grand nombre de personnes. Mais le chrétien adulte ne recherche pas cette grandeur ; il considère sa position comme serviteur de tous comme un honneur et un privilège.

 

Le but de la rédemption de Christ est de faire de nous des chrétiens adultes et spirituels cherchant de mieux en mieux à bénir les autres, à prier pour les autres, à servir les autres. Une telle vie portera du fruit qui demeure et glorifiera le nom de notre Maître. Samuel HATZAKORTZIAN 

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Plan de lecture quotidienne :  1 Rois 1  ; 2 Pierre 3

 

Transmis par René Barrois le : 08/05/2023

 

Seul avec soi-même ; et la pensée de l’éternité...

 

Ce matin là était interviewé à la radio un homme dont les propos retirent mon attention : l’une des ses activités consiste à emmener des volontaires – surtout citadins – en pleine nature, seuls loin de tout, souvent au cœur de grandes forêts où nul bruit de la « civilisation » ne se fait entendre.

Là, ils passent un jour et une nuit sans rien faire, sinon écouter le silence peuplé de sons feutrés du monde « sauvage », apprivoiser leurs peurs de l’inconnu, coupés des occupations, de l’activisme moderne, de la technique et de ses machines, de leur vie ordinaire.

Seuls avec eux-mêmes, ils ont tout le loisir de méditer...

Puis, le lendemain, les quelques candidats à cette expérience particulière sont rassemblés afin d’échanger leurs impressions, sentiments et réflexions sur ce qu’ils ont vécu.

Or, interrogés sur les pensées qui les ont habités au cours de ces heures de solitude, la quasi totalité des participants disent avoir surtout réfléchi à la vie et à la mort, la destiné humaine, l’existence de Dieu...

Loin des réalités artificielles du monde « moderne », l’être humain – qui quel qui soit – prend soudain la mesure de sa petitesse, et s’interroge sur le sens de la vie ici-bas. Il entend résonner au tréfonds de lui-même l’écho de cette « pensée de l’éternité, que Dieu lui amis au coeur », ainsi que le disait Écclésiaste (ch. 3 : 11).

Alors aussi, celui qui veut bien ouvrir les yeux et porter un regard honnête sur la création, sa beauté et ses merveilles, réalise que « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient de façon évidente, quand on considère ses ouvrages » (Romains 1 : 20).

L’un des « philosophes » aujourd’hui en vogue dans notre pays affirmait récemment avec tout l’orgueil et la prétention dont sont capables les hommes qui veulent mesurer toutes choses à l’aune étriquée et faussée de leur pensée et de leurs capacités humaines si limitées :

« Il n’y a que trois types de personnes :

ceux qui savent que Dieu n’existe pas, et ne croient donc pas ; ce sont les athées.

Ceux qui ne savent pas si Dieu existe, mais qui ne croient pas ; ce sont les agnostiques.

Ceux qui ne savent pas si Dieu existe, et qui croient ; ce sont les chrétiens. »

La sommaire élégance de cette formule à l’emporte-pièce cache l’indigence de la pensée, et sa profonde erreur. Cet homme parlait de ce qu’il ne connaît pas !

Et combien il devrait se remémorer le témoignage que les soldats britanniques des deux Guerres mondiales ont légué aux leurs, en forme de sentence proverbiale : « There are no atheists in the cockpits or the foxholes » (« Il n’y a pas d’athées dans les cockpits ou les trous d’hommes. » ; face à la mort, l’homme redevient homme, et ne se croit ni ne se fait plus « dieu »...

Libre à lui, à l’heure ultime comme tout au long de sa vie, de faire la sourde oreille à l’appel de Dieu, ou, au contraire, de lever les yeux vers le Père céleste qui se révèle alors d’en haut et l’accueille.

Celui-là peut dire, comme l’apôtre Paul, paisiblement et inébranlablement : « Je sais en qui j’ai cru » - Samuel Charles

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Plan de lecture quotidienne :  2 Samuel 23-24  ; 2 Pierre 2

 

Transmis par René Barrois le : 07/05/2023

Voir la gloire de Dieu dans la face de Christ

 

« Le Dieu qui a dit que du sein des ténèbres brille la lumière, c’est lui qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ. » (2 Corinthiens 4 : 6)

 

Lors de la conversion d’une personne, la première action de Dieu est identique à celle du début de la Genèse : c’est l’introduction de la lumière. Au commencement, Dieu commande : “Que la lumière soit” (Genèse 1 : 3) ! Au moment de la création, “l’Esprit de Dieu planait sur la surface des eaux” (v. 2). Il apporte maintenant la Parole de Dieu à la conscience et au cœur de l’individu : la lumière pénètre dans l’être intérieur. Dans la Genèse, Dieu a séparé la lumière d’avec les ténèbres (v. 4). Il travaille maintenant dans nos cœurs pour que nous fassions la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal.

Dans notre vie quotidienne, quand nous recevons des informations sur un sujet, notre façon de l’envisager est alors complètement modifiée. Notre perception et notre vision du sujet ont changé ; il nous apparaît sous un jour nouveau.

Sur le plan spirituel, “les yeux de notre cœur” sont éclairés (voir Éphésiens 1 : 18). La lumière céleste, envoyée par Dieu, “a brillé dans nos cœurs”. Elle nous fait connaître quelques rayons de la gloire de Dieu. Ici, nous ne parlons pas de sa gloire en création, que “les cieux racontent” (Psaume 19 : 1) et que, dans une certaine mesure, la science peut découvrir et expliquer. Il s’agit d’une gloire bien plus excellente, celle de la personne même de Dieu et de ses caractères. Elle n’est pas dévoilée par l’étendue des cieux, ni proclamée par le jour et la nuit. Cette gloire est écrite dans un autre livre et révélée par un autre “langage” (v. 2-3). Nous la voyons briller “dans la face de Christ”. Il ne s’agit pas seulement du rayonnement de sa gloire quand il était sur la terre, mais aussi de celle qu’il a dans le ciel, où il se trouve maintenant.

Si nous voulons comprendre la vie du Seigneur Jésus sur la terre, et sa mort, nous devons d’abord le contempler dans le ciel. Sa gloire actuelle est la réponse de Dieu à la honte qu’il a connue sur la terre. Il est assis maintenant sur le trône du Père, Premier-né d’entre les morts, Chef de la nouvelle création. C’est la position que Dieu lui a donnée en réponse à sa mort sur la croix, où il avait pris la place des pécheurs morts dans leurs fautes et dans leurs péchés (Éphésiens 2 : 1), pour qu’ils puissent être “réconciliés avec Dieu” (2 Corinthiens 5 : 20). - d’après H.F. Witherby

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Plan de lecture quotidienne :  2 Samuel 22 ; 2 Pierre 1

 

Transmis par René Barrois le : 06/05/2023

 

Que celui qui est sans péché lui jette le premier la pierre. (Jean 8 : 7)

 

 

Tu es peut-être de ceux qui jettent facilement la pierre à ton prochain.

Devant toi, volontairement ou involontairement, tout le monde passe, et tu distribues avec autorité tour à tour la louange… mais surtout le blâme.

Voici un acte que tu n'approuves pas, une attitude qui te paraît douteuse, et aussitôt de ta main fiévreuse part la pierre blessante : parole, acte, attitude…

Je vois que tu as l'habitude de ce genre d'exercices, car le coup a porté, la blessure, visible ou invisible, saigne au cœur de celui que tu as frappé… et tu vas satisfait, drapé dans ta dignité de magistrat qui n'accepte pas d'appel, heureux du devoir accompli.

Et même si tu n’agis pas et ne dis rien, l’accusation reste dans ton cœur, tes sentiments restent négatifs.

Je ne te dirai qu'une chose : « As-tu parfois regardé à l'attitude du Maître ? Est-ce de Lui que tu tiens ce sacerdoce ? Ah ! Malgré ta profession de foi, je crains que, en fait, tu ne Le connaisses pas et que tu ne sois qu’un chrétien de nom ! »

L'amour seul relève…

Le Maître, lui-même, bien qu'étant sans péché, ce qui n'est pas ton cas ni le mien, pardonne, et au lieu de lancer la pierre, tend une main charitable.

Ton rôle de juge te tient place de sainteté, et tu ne vois pas, dans ton orgueil, que c'est toi qui as besoin de la grâce de Dieu, de sa miséricorde !

Rappelle-toi la parabole du pharisien et du publicain (Luc 18 : 9 à 14) :

Le pharisien priait ainsi en lui-même : “Ô Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes qui sont rapaces, injustes, adultères, ou même comme ce publicain…”

Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine disant : “Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur ! ”

A ton avis, lequel des deux fut justifié ?

Sois sévère pour le mal, mais indulgent pour le pécheur, sévère vis-à-vis de toi et miséricordieux envers ton prochain. Laisse les pierres sur le chemin et tends à tous, surtout à ceux qui sont tombés, une main charitable.

Adapté d’un message du pasteur Henry Soulié  (Vers la paix) - 1925

 

Jésus dit :

« …Ne jugez pas et vous ne serez pas jugé ; ne condamnez pas, et ne serez pas condamnés ;

acquittez, et vous serez acquitté ; donnez, et il vous sera donné : […]

car de la même mesure dont vous mesurerez, il vous sera mesuré en retour. […]

Le disciple n’est pas au-dessus de son maître,

mais tout disciple bien formé sera comme son maître.

Et pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère,

et ne t’aperçois-tu pas de la poutre qui est dans ton propre œil ?

Ou comment peux-tu dire à ton frère :

"Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil"

toi qui ne vois la poutre qui est dans le tien ?

Hypocrite, ôtes d’abord la poutre de ton œil,

et alors, tu verras clair pour ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. » (Luc 6 : 37-42)

La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 20-21 ; 1 Pierre 5

 

Transmis par René Barrois le : 05/05/2023

 

La foi, c’est la victoire

 

« Prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin. » (Éphésiens 6: 16).

 

Rappelez-vous que Dieu notre Père désire intensément que nous ayons toute la pleine manifestation de sa puissance de sorte que nous n’ayons besoin de rien d’autre que de son Fils. Nous avons une Rédemption parfaite. Nous avons toute la puissance de la justice. Nous devons comprendre que nous pouvons connaître toute la puissance divine, détrônant le pouvoir de l’ennemi.

Si vous êtes affligés de quelque manière que ce soit, ne pensez pas un seul instant que le diable vous en veut. Non, ce n’est pas à vous qu’il en veut. Le diable n’a rien contre vous. Il est contre le Christ vivant et il veut le détruire. Si vous êtes rempli du Christ vivant, le diable tient à vous mettre hors course, détruisant ainsi la puissance de Christ.

 

Dites ceci : « Maintenant, Seigneur, veille sur cette propriété qui t’appartient.» Alors le diable restera à l’écart.

 

Quand s’approche-t-il ? Quand vous détrônez Christ, c’est-à-dire quand vous ne le laissez pas occuper la place qu’il mérite à la direction de votre vie, de votre cœur, de tout votre être, alors l’adversaire prend le pied sur vous. Je prêche la foi, et je sais qu’elle vous soutient si vous osez croire. Vous serez fort si vous croyez. La foi, c’est la victoire. Toujours ! Gloire à Jésus !

 

Prière du jour : Seigneur Jésus par la foi je proclame ta victoire sur le diable. Amen. - Smith Wigglesworth

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Plan de lecture quotidienne :  2 Samuel 18-19 ; 1 Pierre 4

 

Transmis par René Barrois le : 04/05/2023

 

Autorité de Dieu dans un monde en déroute

 

« Le monde entier est plongé dans le mal. » (1 Jean 5 : 19)

« Que toute âme se soumette aux autorités qui sont au-dessus d’elle ; car il n’existe pas d’autorité, si ce n’est par Dieu. » (Romains 13 : 1)

 

La remise en cause de l’autorité et la contestation parfois violente sont fréquentes dans nos sociétés. Sous couvert de liberté individuelle, de défense des droits acquis, les insubordinations civiles se multiplient.

Pourtant, sans autorité, la vie sociale serait impossible : toutes les relations humaines, aussi bien familiales que sociales, nationales, internationales, supposent une autorité.

La Bible nous révèle que, sans l’autorité de Dieu, l’univers ordonné ne subsisterait pas. “Il soutient tout par la parole de sa puissance” (Hébreux 1 : 3).

D’autre part, toute autorité sur la terre est ordonnée de Dieu (voir le verset du jour), même si dans beaucoup de cas ceux qui la détiennent n’en sont pas conscients, et n’en tiennent pas compte dans leurs décisions.

La Bible nous enseigne à nous soumettre aux autorités qui sont au-dessus de nous. Cette soumission est-elle sans limite ? Non ! Mais seulement dans le cas où elle entre en contradiction formelle avec l’autorité de Dieu : “Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes” (Actes 5 : 29).

Le chrétien est appelé à obéir d’abord à Dieu, et à en accepter les conséquences éventuelles. Il ne se rebelle pas contre l’autorité, qui, même défaillante, reste ordonnée par Dieu.

L’apôtre Paul vivait sous l’autorité de Néron qui persécutait les chrétiens, et il les encourageait à prier “pour les rois et tous ceux qui sont haut placés, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et dignité” (1 Timothée 2 : 2).

- La Bonne semence

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Plan de lecture quotidienne :  2 Samuel 15-17 ; 1 Pierre 3

 

Transmis par René Barrois le : 03/05/2023

Son Amour, son Don, son Fils.


« Car Dieu a tellement aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16).


De tous les astres du ciel, l'étoile polaire est la plus utile au marin. Ce texte est une étoile polaire, car il a conduit plus d'âmes au salut qu'aucun autre de l'Écriture. Il est parmi les promesses, ce que la Grande Ourse est parmi les constellations.

 

Plusieurs des mots qui la composent y brillent d'un éclat particulier. Nous y voyons d'abord l'expression de l'amour de Dieu dont le terme TELLEMENT vient marquer la mesure infinie. Puis nous avons le don de Dieu dans sa grandeur et sa gratuité. Ce don, c'est celui du Fils de Dieu, don unique et sans prix de cet amour, qui jamais, ne s'était manifesté aussi complet, que quand ce Fils bien-aimé a été envoyé du ciel, pour venir vivre et mourir pour les hommes. Ce sont là les trois points les plus lumineux.

Puis vient l'unique condition demandée pour le salut, la seule accessible à tout homme coupable croire. Condition qui est largement offerte à tous, sans exception, appuyée qu'elle est par la locution « QUICONQUE. » Beaucoup ont trouvé place dans ce « quiconque, » qui auraient été exclus par tout autre terme moins général. Enfin, voici la grande promesse que celui qui croit en Jésus ne périra pas mais qu'il À LA VIE ÉTERNELLE. Celle-ci réjouit tout homme qui se voit près de périr et sent qu'il ne peut se sauver lui-même. Nous croyons au Seigneur Jésus et nous avons la vie éternelle. - C.H. Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne :  2 Samuel 12-14 ; 1 Pierre 1 : 22 à 2 : 1-25

 

Transmis par René Barrois le : 02/05/2023

 

Élaborez ce que Dieu met en vous.


« Élaborez en vous votre propre salut. » (Philippiens 2: 12)

 


Votre volonté s'accorde avec celle de Dieu, mais dans votre organisme il y a une tendance profonde qui vous rend impuissant à faire votre devoir. Quand le Seigneur entre dans votre pensée, cela éveille en vous la volonté du bien, qui est toujours d'accord avec Dieu. Si vous en doutiez, regardez à Jésus, et vous vous en rendrez compte. Ce qui vous fait dire : "Non, je ne veux pas !" ce n'est pas votre volonté, c'est votre perversité, ou bien votre obstination, qui luttent toujours contre Dieu. La volonté dans l'homme va plus profond que le péché, car la volonté, c'est le caractère essentiel que Dieu s mis dans l'homme, sa créature, tandis que le péché est une perversion qui s'est introduite après coup dans la nature humaine. Chez un homme régénéré, la volonté est une énergie qui provient directement du Tout-Puissant. "Car c'est Dieu qui produit en nous la volonté et l'action, pour l'accomplissement de Ses desseins."

 

Vous avez à élaborer, avec l'aide de Dieu, ce que Dieu met en vous. Vous n'êtes pas l'auteur de votre salut, mais vous avez à l'élaborer, en vous fondant, d'une foi inébranlable, sur la Rédemption parfaite accomplie par le Seigneur. De cette manière, votre volonté s'unit à celle de Dieu, vous agissez en tout selon les desseins de Dieu, et votre âme respire librement Dieu étant la source de votre volonté, vous pouvez aisément vous ajuster à ce qu'il veut de vous. Notre obstination est comme un paquet de préjugés qui refuse d'être éclairé ; il n'y a qu'une chose à faire, le faire sauter à la dynamite, par l'obéissance résolue au Saint Esprit.

Est-ce que j'ai saisi par la foi le Dieu Tout-Puissant, source de ma volonté ? Dieu me demande de faire Sa volonté, et il met en moi tout ce qu'il faut pour la faire. - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 9-11 ; 1 Pierre 1 : 1-21

 

Par René Barrois le : 01/05/2023

 

Comment gagner votre famille à Christ

 

« Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. » ( Actes 13 : 33).

 

C'est une certitude, vous pouvez gagner votre famille à Christ. Croyez-vous en Dieu et Père qu'il répond à la prière ? Sans aucun doute. Vous croyez aussi que  « ... Tout est possible à celui qui croit. » (Marc 9 : 23) ? Donc vous pouvez croire que vos bien-aimés peuvent recevoir le Christ comme Seigneur et Sauveur. La position de Josué était non de servir lui-même, mais aussi sa maison « ...Moi et ma maison, nous servirons l'Éternel. » (Josué 24:15).

 

D'autres exemples de la Parole de Dieu :

La maison entière de Noé a été sauvée du jugement, oui, sa famille entière (Hébreux 11 : 7)

Même Rahab, pécheresse, qui par la foi « Rahab la prostituée, à la maison de son père, et à tous ceux qui lui appartenaient » (Josué 6 : 25). Rahab a cru et toute une famille a été sauvée

Plus loin nous trouvons sous la grâce dans le Nouveau Testament des exemples encourageants.

Actes 10, en réponse aux prières de Corneille, un ange descendit du ciel pour lui parler ; le Saint-Esprit parla aussi à l'apôtre Pierre, le conduisant vers la maison où il devait délivrer le message de vie, à toute la maison, avec de glorieux résultats.

Actes 16 : 14-16, de la même manière toute la famille de Lydie, obéit à l'évangile en recevant le Christ et fut baptisée.

Actes 16 : 31, le geôlier de Philippes reçut le message de foi donné par Paul « Crois au Seigneur Jésus-Christ.. » Si le geôlier croyait au salut de sa famille, vous aussi pouvez y croire.

Bien-aimés, vous pouvez croire que vos enfants peuvent être sauvés, de la même manière les enfants peuvent croire pour leurs parents et les autres membres de la famille.

 

Comment gagner votre famille à Christ ?

 

1) En vivant vous même le Christ Si des membres de votre famille doivent gagnés à Christ, ils doivent voir Jésus dans votre vie et dans vos actions. Ceci impose plus que de l'effort personnel. Vous devez rayonner de la vie de Christ et manifester de l'amour chaque jour. « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Ma vie en tant qu’homme, je la vis maintenant dans la foi au Fils de Dieu qui, par amour pour moi, s’est livré à la mort à ma place. » (Galates 2 : 20). C'est la vie que doit vivre les croyants, mais cela est encore plus nécessaire dans ce cas particulier. Cela implique un abandon total à Jésus-Christ, foi et confiance en lui, Cela en vaut la peine à cause des résultats pour l'éternité.

 

2) En croyant à l'efficacité de la prière – Vous aurez une plus aurez une plus grande puissance pour gagner le vôtres à Christ, en parlant de lui à Dieu, plutôt qu'en parlant à eux de Christ.

Cela demandera de longues périodes passées avec ferveur dans la présence du Seigneur, croyant à la puissance de la prière. Mais cela en vaudra la peine. Même ceux qui sont occupés la journée, peuvent cependant trouver chaque jour un temps pour se consacrer à la prière. Persistez avec foi jusqu'à ce que la victoire soit gagnée, «Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez. » (Matthieu 21 : 22) ou « afin que, par votre conduite » ( 1 Pierre 3:1).

 

3) En demeurant dans une attitude positive de foi – Les promesses du Seigneur sont directes et positives, et vous pouvez vous appuyer sur elles de façon positive pour obtenir des résultats. Celui qui « doute » ne reçoit rien, mais le croyant reçoit sûrement des réponses définies à ses prières «  (Jacques 1: 6-7).

 

4) En coopérant avec l'action du Saint-Esprit dans sa vie – Ceci est de première importance. - Vous devez réaliser que la nouvelle naissance est en Christ et qu'elle est entièrement son œuvre. Nous ne pouvons pas faire entrer de force une âme dans le royaume de Dieu par notre propre volonté. Malheureusement, beaucoup on essayé par leurs méthodes pour être tristement désenchantés. Le travail est celui du Seigneur, et vous devez apprendre à travailler avec lui. Vous pouvez le réaliser au mieux en suivant ces principes :

a) Remettez votre cas au Seigneur.

Nous connaissons le témoignage d'un évangéliste Américain en Australie. Après propre conversion, il fut rendu capable par le Seigneur de conduire sa mère à Christ. Elle, à son tour, s'est acharnée à la conversion de son mari. Elle le poussait à répondre à l'appel du serviteur de Dieu. Mais tout était vain. Alors le Seigneur par le Saint-Esprit parla à son cœur, tandis qu'elle attendait devant lui dans une profonde angoisse : « Est-ce ton travail ou le mien ? » dit-il ? « Ne peux-tu pas me l'apporter ? » Elle le fit immédiatement, en larmes, et le Seigneur commença à toucher le cœur de son mari. Il n'eut pas besoin de flatteries et d'un grand discours pour répondre à l'appel du prédicateur, il courut en implorant du Seigneur le salut. S a conversion a été réelle et durable, et il se réjouirent en famille.

Vous devez impérativement confier votre cas au Seigneur. Souvenez-vous qu'il a dit : « Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part ? » (Jérémie 32 : 27). Comme une réplique, au sujet du salut, Jésus dit : « Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. » (Matthieu 19 : 26).

 

b) N'essayez pas de les conduire à Christ en les bridant

 

Le fait de brider, de sermonner, d'argumenter pour conduire à Christ, cela serait une expérience sans résultat. Un tel comportement n'amènerait que de l'irritation voire de la colère et vous priverait de véritables occasions de les gagner. Les âmes ne sont pas conduites à Christ par la bride, elles sont gagnées.

 

c) Attendez le temps de la réponse

 

Vous pourrez trouver parfois qu'il est dur de ne pas avoir une réponse favorable simultanée. Certaines personnes peuvent être critiques, arrogantes, même injurieuses, mais vous, attendez tranquillement jusqu'à ce que vous pourrez argumenter de la bonne manière, les droits du Seigneur sur leur vie. Vous devez avoir une habileté délicate dans vos paroles et dans ce que vous faites, cela est très nécessaire pour gagner tout être aimé à Christ.

 

Saisissez les occasions particulières

 

Si cela vous est possible dans ces temps de réponse évidente ou dans l'absence d'opposition, conduisez-les dans des réunions d'évangélisation, ou invitez-les à des discutions spirituelles avec les chrétiens chevronnés. Surtout en aucun cas, ne les bousculer pas, vous devez être sensible au Saint-Esprit et coopérer avec lui dans ses directives, dans la foi pour la victoire.

 

5) Par la douceur d'une véritable affection à leur égard - Sans aucun doute, une affection plus qu'humaine est nécessaire. Ces membres de votre famille que vous souhaitez amener à Christ sont peut-être des personnes qui n'inspirent aucune véritable affection, aucun amour. Vous avez besoin « de l'amour de christ qui surpasse toute connaissance » (Éphésiens 3 : 19). Il faut qu'ils voient et sentent votre intérêt aimant pour leur bonheur. Toute dureté, toute irritabilité dans vos paroles ou vos actions peuvent les éloigner davantage. Mais l'amour de Christ surpasse tout amour humain, et il vous l'accorde dans la mesure de vos besoins, tandis que vous demeurez en lui.

 

6- Veillez chaque jour sur vos propres actions – Souvenez-vous que les actions parlent plus fort que les paroles.

 

a) Soyez loyal

 

Premièrement, c'est bien sur ce sujet insister plutôt 10fois qu'une. Trop nombreux sont ceux qui ne réalisent pas la folie de raconter aux autres des petites choses ou les plus grandes qui peuvent lui revenir et exciter dans leur cœur un violent ressentiment contre vous. S'ils sentent, avec raison à des amis ou dans l'église, de leurs attitudes , de leurs action, de leurs fautes, ils ne manqueront pas de réagir désagréablement. Oui, adressez des prières pour eux, mais de la bonne manière. Il faut que vos lèvres soient scellées pour ce qui est des leurs mauvaises paroles et de leurs mauvaises actions.

Deuxièmement, soyez loyale envers votre église et vos pasteurs, ne discutant jamais de manière désagréable sur vos pasteurs ou les représentants de votre assemblée. Une telle pratique en leur présence réussirait à les endurcir pour les choses spirituelles. Lorsque vous parlez, parlez toujours pour louer le Seigneur et son peuple.

 

b) Ne parlez jamais négativement d'eux en leur présence

 

Comparez vos bien-aimés à d'autres personnes, à leur détriment éveillerait en eux un sentiment d'injustice et les plongerait dans l'amertume. Au contraire en chaque occasion possible, parlez en leur faveur et de façon à recevoir une réponse positive de leur part. Dans certaines circonstances il est bon de dire en sa présence des paroles de foi, telles que : « Nous regardons en avant vers le jour où untel servira le Seigneur avec nous » - ou - « Je remercie Dieu pour le temps où untel sert au côté du Seigneur » etc...

Il important de contrôler toutes vos paroles. Les paroles négatives, les remarques abruptes, l'impatience, l'irritabilité, la colère ne doivent sortir de votre bouche. Le Seigneur donne la patience d'en-haut.

 

c) Soyez vrai à la Parole de Dieu

 

Attachez-vous fermement à ce que vous savez être juste et dans la volonté de Dieu, et confiez lui les résultats. Ne faites pas de compromission, elle ne gagnera jamais l'estime de personne. Les choses mauvaises et injustes resteront toujours mauvaises et injustes et le commandement du Seigneur est : « Ne touchez pas à ce qui est impur » ( 2 Corinthiens 6 : 17). Ne vous associer à ceux à qui vous témoignez dans des pratiques contestables dans l'espoir qu'il fléchiront et embraseront avec vous les choses spirituelles, c'est un faux espoir. Montrez dans votre attitude la plus grande affection, mais demeurez ferme à votre Seigneur dans toutes les circonstances. Cela amènera des réactions favorables dans deux directions. Cela commandera son respect quoiqu'il puisse dire et cela amènera aussi le sourire et la faveur du Seigneur sur votre besoin.

 

Finalement, pour vous encourager des millions de personnes non croyantes ont été gagnées à Christ alors que des membres de la famille travaillent en harmonie avec les principes exposés plus haut. Quelque fois l'attente a durée peu de temps pour des conversions. Dès fois cela peu durée de nombreuses et pénibles années pour voir un résultat positif. Souvenez-vous que : « le soir arrivent les pleurs et le matin l'allégresse. » (Psaume 30 : 5).

N'abandonnez jamais, mais tenez avec fermeté dans la foi. - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne :   2 Samuel 7-8  ;  Jude

 

Transmis par René Barrois le : 30/04/2023

 

Qui a oint le Christ ?

[Moïse] versa de l’huile de l’onction sur la tête d’Aaron, et l’oignit, pour le sanctifier.” (Lévitique 8 : 12)

Une femme vint, avec un vase d’albâtre contenant un parfum de nard pur de grand prix. Ayant brisé le vase d’albâtre, elle répandit le parfum sur sa tête.” (Marc 14 : 3)

 

Réitérons le geste d’onction d’une femme anonyme !

 

L’onction dans l’Ancien Testament

Dieu avait donné des instructions détaillées pour installer la sacrificature au cœur du système religieux du peuple d’Israël. Au milieu de tout un cérémonial complexe d’intronisation, Moïse, le représentant de Dieu, versa l’huile parfumée de l’onction sur la tête de son frère Aaron qui, à partir de ce moment, fut le « sacrificateur oint ». Plus tard, de grands personnages d’Israël furent oints par d’autres grands personnages : Saül puis David par Samuel, le dernier des juges et le premier des prophètes ; Salomon par Tsadok ; Élisée et Jéhu par Élie, etc.

 

Jésus, l’Oint par excellence

Mais qui a oint Jésus, “qui est appelé Christ” (Matthieu 1 : 16), c’est-à-dire le Messie, l’Oint par excellence ? Lui-même a donné la réponse au début de son ministère lorsque, dans la synagogue de Nazareth, il s’est appliqué les paroles du prophète : “L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres” (Luc 4 : 18). Mais cette onction restait spirituelle, intangible. Il faut attendre la toute fin du ministère de Jésus, quelques jours seulement avant la Pâque où il allait être crucifié, pour qu’une femme, restée anonyme dans l’évangile selon Marc, oigne Jésus d’un parfum de grande valeur, qui rappelait l’huile parfumée d’autrefois. Loin de la blâmer, Jésus approuve hautement son geste : “Elle a anticipé le moment d’oindre mon corps pour la mise au tombeau” (Marc 14 : 8). La sacrificature de Christ nécessitait la mort du sacrificateur, seule victime acceptable. Aucun haut personnage pour oindre Jésus (qui aurait été assez grand ! ?), mais une femme pieuse que des hommes incrédules ont injustement critiquée.

 

Chaque dimanche…

Notre privilège de chrétien (ne), si humble que nous nous estimions, est de réitérer d’une certaine manière le geste de cette femme : honorer le Christ par le parfum de notre adoration — reconnaître la valeur de sa personne, de son sacrifice et de son service actuel pour nous et l’en remercier. Oignons le Christ par notre louange ! - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  2 Samuel 4-6  ;  Marc 16

 

Transmis par René Barrois le : 29/04/2023

 

Persévérer dans la prière

 

« Dieu ne ferait-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, lui qui use de patience avant d’intervenir pour eux ? » (Luc 18 : 7)

 

Ce verset est la conclusion tirée par le Seigneur de la parabole dite « du juge inique ». Celle-ci met en scène une veuve qui, jour après jour, retourne voir un juge avec la même supplication : « Rends-moi justice contre mon adversaire ». Mais ce juge peu scrupuleux tarde à répondre à la demande insistante de cette veuve. Alors, elle se met dans la tête de l’importuner jusqu’à ce qu’elle obtienne gain de cause. Finalement, de guerre lasse, il s’exécute.

Le texte précise bien que Jésus, par cette parabole, veut montrer que les chrétiens doivent « toujours prier et ne pas se lasser » (Luc 18 : 1). Cette histoire vient immédiatement après une description des temps qui précèdent la deuxième venue du Seigneur. La prescription de prier sans cesse est ainsi liée directement à la promesse de ce retour. En attendant le glorieux retour du Christ, nous qui sommes ses disciples devons faire face au défi de mener une vie juste dans un monde déchu. Nous avons à prier sans relâche pour l’avènement et jusqu’à l’avènement du Sauveur et l’établissement complet du royaume de Dieu. Plus généralement, lorsque nous prions Dieu pendant une longue période sans percevoir le début d’une réponse de sa part, nous pouvons nous laisser aller au découragement. Par ce récit, Jésus dit : « Non, il ne faut pas vous décourager. Ne vous relâchez pas. Continuez à prier. » C’est d’autant plus vrai pour des demandes que nous savons pertinemment être selon la volonté de Dieu : la conversion d’une connaissance, la guérison spirituelle de blessures de l’âme chez des chrétiens, la croissance de ceux-ci dans la connaissance de Dieu et de son amour, notre témoignage. De telles prières qui contribuent à la gloire de Dieu peuvent être répétées sans devenir « de vaines redites » (Matthieu 6 : 7).

Si un juge inique, au cœur méchant, répond aux requêtes incessantes d’une veuve démunie, combien plus le Dieu d’amour réagit-il aux cris des siens. Le disciple peut être certain que Dieu entend ses prières. La réponse divine ne vient pas nécessairement tout de suite. Il est possible que Dieu permette que son disciple soit victime, dans une certaine mesure, d’injustice et de persécution. Mais il ne repousse pas indéfiniment son intervention. Au jour voulu, dans cette vie ou dans l'au-delà, il rendra justice à ses élus.

 

« Ainsi parle l'Éternel, qui fait ces choses, L'Éternel, qui les conçoit et les exécute, Lui, dont le nom est l'Éternel : Invoque-moi, et je te répondrai ; Je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pas. » (Jérémie 33 : 2-3)

 

[ Lorsque tout s’effondre, que tout nous semble sombre. Quand dans notre notre vie tout n'est que lamentation. Quand notre cœur nous condamne, que le poids du péché nous accable... Invoquons, crions vers le Seigneur, car sa promesse se réalisera. Nous entendrons le murmure de sa douce voix qui nous dira « mon enfant je t'aime et je vais guider tes pas.] - Plaire au Seigneur adapté par René Barrois

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Plan de lecture quotidienne :   2 Samuel 1-3  ;  Marc 15 : 21-47


 

Transmis par René Barrois le : 28/04/2023


Réveillez-vous et vivez...maintenant !


 

La plupart d’entre nous continuent à s’attendre à ce que l’avenir leur apporte l’épanouissement espéré. Nous pensons qu’un événement ou un changement de circonstances à venir nous apporteront la paix et la joie désirées. Nous disons : « Il suffit d’attendre... Mon heure arrivera d’une manière ou d’un autre à un moment, quelque part. Je ne sais ce qui se prépare, mais cela viendra. » Nous ressemblons à des enfants qui attendent Noël en comptant les jours.

Dans une saison de sa vie morne et portant à l’introspection, David a écrit que le temps passait trop vite. Il pensait avoir accompli si peu. Tout lui semblait vain. « Oui, l’homme se promène comme une ombre, il s’agite, c’est un souffle ! Il amasse et ne sait qui recueillera. Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? » (Psaume 39 : 7-8).

David était déprimé et sa situation semblait désespérée. Dans la perplexité de son cœur, il s’est écrié : « Seigneur, que puis-je espérer ? »

Tout récemment, je me suis promené dans les collines et le Seigneur s’est adressé de la même manière à mon cœur. « David, qu’attends-tu ? » Pourquoi n’est-ce pas le meilleur jour de ta vie ? Pourquoi peux-tu être comblé et joyeux maintenant ? Il n’est rien que tu n’aies déjà en mon Fils Jésus. »

Cher lecteur, c’est à mon tour de vous poser la question «Qu'attendez-vous ? »

« Oh, j’attends la bonne personne » répondez-vous peut-être. Vous êtes dans l’attente de la personne spirituelle qui, pensez-vous vous sauvera de la solitude et comblera votre âme d’une joie ineffable. Il y a des gens mariés qui sont las de leur conjoint, qui attendent qu’il (ou elle parte au ciel parce qu’ils sont en quête d’un amour romantique qui comblera le vide de leur vie.

Rien ici-bas ne vous sauvera de ce que vous êtes. Si vous croyez que quelqu’un d’autre résoudra votre problème de solitude, vous vous trompez grandement. Il vous faut trouver – maintenant - délivrance, paix espérance et joie.

Jésus-Christ est le seul à pouvoir combler ce vide. Réveillez-vous, allez à lui et vivez ! - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne :  1 Samuel 29-31 ;   Marc 15 : 1-20

 

Transmis par René Barrois le : 27/04/2023


Après douze ans de maladie


« Et Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t'a guérie; va-t'en en paix, et sois délivrée de ta maladie. » (Marc 5 : 34)


Quelle est donc cette femme qui s'approche de Jésus pour avoir un secours attendu depuis douze ans ?

 

Beaucoup d'autres personnes touchaient Jésus sans en recevoir un bienfait quelconque, mais la foi de cette femme met la puissance du Seigneur en activité. Être en contact avec l'Évangile, ou avec des chrétiens fidèles ne communique pas le salut de l'âme. C'est seulement lorsque le cœur reçoit la Parole de Dieu que l'on est sauvé : la guérison du corps en est une image.

 

Jésus s'arrête pour faire sortir de l'ombre celle qui n'aurait rien demandé de mieux que de rester cachée. En tremblant, elle témoigne devant tous et reçoit une réponse du Seigneur :

 

"Ma fille" : une relation est donc établie entre Lui et elle.

"Ta foi t'a guérie" : les besoins de son âme son satisfaits.

"Va en paix" : elle poursuit sa route dans une pleine sécurité.

"Sois guérie de ton mal" : sa guérison est totale et définitive.

 

Il en est ainsi pour le salut de notre âme. Nous sommes sauvés par la grâce, moyennant la foi (Éphésiens 2 : 8) et notre délivrance est garantie. Mais s'il n'y a pas de confession sincère et complète, la joie du salut fera défaut. L'état intérieur détermine notre condition devant Dieu, mais le témoignage de notre vie nous justifie devant les hommes (Jacques 2 : 24). - Graines d'ensemencement

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Plan de lecture quotidienne :  1 Samuel 26-28  ;  Marc 14 : 53-72

 

Transmis par René Barrois le : 26/04/2023

 

Lorsque nous étions sans force...

 

« Car lorsque nous étions encore sans force, Christ au temps marqué est mort pour les impies... » (Romains 5 : 6-11).

 

Ces mots « sans force » peuvent nous paraître étranges et difficiles à comprendre. Pourtant, quel être humain ne désire pas la « force », qu'elle soit physique ou matérielle ? Au niveau des nations, plusieurs se sont dotées d'une « force de frappe » c'est-à-dire de la puissance nucléaire. Le physicien Oppenheimer, qui assuma de grandes responsabilité dans la fabrication des bombes atomiques, déclara peu avant sa mort : « … nous n'oublierons jamais que ces armes nous ont donné le spectacle inhumain de ce qu'est la guerre actuelle : effroyable. Les physiciens ont appris ce qu'est le péché »

Lorsque Dieu déclare dans sa Parole que « nous étions sans force » ne veut-il pas dire que, devant le mal et les exigences de sa Sainteté, l'homme se trouve démuni ? L'apôtre Paul écrit dans son épître aux Romains : « Les hommes se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. » (ch. 1 : 21). Dans le domaine spirituel, malgré l'enseignement religieux reçu durant notre enfance, notre cœur demeure vide, « sans force » Nous sommes comme le boxeur groggy devant son adversaire.

La Bible déclare : « ...ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. » (2 Timothée 3 : 5). Par ailleurs, la Parole de Dieu souligne une réalité extraordinaire : «  quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force.Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1 : 19-20). Aucun artifice, aucun autre moyen ne peut nous tirer de la condamnation du péché. Nous sommes potentiellement vaincus par le mal qui habite en nous. Seul Jésus-Christ qui a accepté de mourir sur le bois de la croix peut nous sauver, nous donner son pardon et la vie éternelle … et nous rendre forts au péché. Ne restez pas sans force ! - L. Botella

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Plan de lecture quotidienne :  1 Samuel 23-25  ;  Marc 14 : 27-52

 

Transmis par René Barrois le : 25/04/2023

 

L’homme est pécheur


« Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » (Jean 3 : 20-21)

 

Dans l’absolu, il est impossible de changer cela. Le fait est que la nature du cœur humain est mauvaise dès sa jeunesse. En revanche, face à ce constat, il y a telle attitude qui est salutaire et telle autre qui conduit invariablement à la mort.

Instinctivement, le réflexe de l’homme consiste à cacher ce qui lui fait honte. D’ailleurs, il se donne beaucoup de mal pour sauver les apparences. Il ne faut surtout pas que paraisse sa nudité. Non, il ne faut pas que les nombreux écueils de son méchant cœur se fassent jour. Pour éviter ce désastre, l’homme multiplie les bonnes œuvres, il donne l’apparence d’une piété indiscutable. Avec tout cela, avec une telle réputation, qui pourrait lui adresser un quelconque reproche? « Tout est bien » serait-il maintenant tenté de penser. Paré d’une telle justice, nul ne pourrait décemment le désapprouver semble-t-il!

Néanmoins, en réalité, tout ceci n’est qu’une vaste mascarade. Malheureusement, telle personne vit dans le déni et se berce de dangereuses illusions. S’endurcir ainsi ne sert de rien, contester la présence du péché ne le fait pas disparaître pour autant. En définitive, pour qui s’obstine dans cette voie, l’issue est fatale.

Maintenant, une autre alternative s’offre à l’homme. Oui, il a la possibilité de reconnaître humblement son état. Naturellement, dans l’immédiat, c’est un choix bien plus coûteux. Et pour cause, tel qu’il est, l’homme doit venir dans la lumière. Là, il n’est plus question de dissimuler ses forfaits. Ici, plus rien ne voile la misère, la laideur de ses actions secrètes est entièrement révélée. Cependant, le pardon n’est accordé nulle part ailleurs. En d’autres termes, il n’y a d’espoir de réconciliation pour le pécheur qu’en plein jour. Par conséquent, inutile de demeurer dans le noir plus longtemps. D’ailleurs, il est illusoire de penser que le Seigneur ignore ce qu’il s’y passe. Bien sûr qu’Il le sait! Seulement, Il invite les pécheurs à l’honnêteté, à être vrais devant Lui. Eux-mêmes doivent venir Lui confesser ce qu’Il sait déjà. Dieu aime la vérité dans le cœur de l’homme. Le mensonge n’obtient jamais Son approbation.

En cette heure, il est encore possible de renoncer aux ténèbres, il est encore possible de sortir du sommeil de la mort. À ce propos, écoutons: « Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d’entre les morts, et Christ t’éclairera. » Sans conteste, il est temps, grand temps, de répondre à l’Appel de la grâce! Sans plus attendre, passons des ténèbres à la lumière ! - Message d'amour

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Plan de lecture quotidienne :  1 Samuel 20-22  ;   Marc 14 : 1-26

 

Transmis par René Barrois le : 24/04/2023

 

« J’ai de la joie en ta parole, comme un homme qui trouve un grand butin. » (Psaume 119 : 162

Leçons tirées du Psaume 119

Joie en lisant la Bible

Quand nous découvrons de nouvelles richesses, de nouveaux trésors dans la Parole de Dieu que nous pouvons partager avec d’autres croyants, cela nous réjouit tous. Quand Dieu nous parle par sa Parole (dite ou écrite), nous devons bien écouter. Le psalmiste agissait ainsi avec délices, certain de trouver de nouveaux trésors. Si nous faisons comme lui, nous expérimenterons nous aussi sa joie, semblable à celle de celui qui trouve “un grand butin”.

Le mot butin suggère l’idée qu’il y a eu un combat pour l’acquérir. Cela s’applique certainement à l’étude de la Parole de Dieu, car nous avons besoin d’être de vrais combattants pour “saisir l’occasion [racheter le temps]” (Éphésiens 5 : 16) pour lire et étudier la Bible avec l’aide du Seigneur, et en retirer un gain. Tout comme les mineurs font de grands efforts pour remonter à la surface les minéraux qu’ils recherchent, il en est de même pour nous (voir Job 28).

Si nous faisons des recherches dans la Parole de Dieu, en nous soumettant à elle et en l’aimant, nous serons récompensés, car Dieu bénit de tels efforts. L’Ennemi essaie de nous préoccuper par toutes sortes de choses. Il peut même chercher à nous occuper par de bonnes choses de sorte que nous ne prenons pas le temps, ou que nous n’avons pas l’énergie, de rechercher les trésors de Dieu dans sa Parole.

Quand nous découvrons quelque chose de nouveau dans la Parole de Dieu, quelque chose que nous n’avions pas encore vu, nous en sommes tellement heureux ! Et Dieu trouve du plaisir en nous et se réjouit avec nous.

Il fera bientôt en sorte que même le désert se réjouisse (voir Ésaïe 35 : 1-2), et dans un temps à venir sa joie sera la part de tous sur la terre. Mais notre Seigneur Jésus dans le ciel, par le Saint Esprit qu’il nous a donné, désire que nous connaissions cette joie dès maintenant. - d’après A.E. Bouter

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Plan de lecture quotidienne :   1 Samuel 18-19   ; Marc 13

 

Transmis par René Barrois le : 23/04/23

 

Prier vraiment prend du temps

 

«  Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. » (Galates 6 : 9-10).

 

Accorder à la prière le temps nécessaire est un des gros enjeux de notre génération ! Prendre le temps de prier implique d'être déterminé. Il ne faut pas pas seulement vouloir prier, il faut s'organiser pour pouvoir le faire. Il ne suivit pas de savoir que prier important, il faut donner de l'importance aux moments de recueillement. Un homme disait : « L'un des grands mensonges de Satan est de nous faire croire que nous n'avons pas le temps de prier. » L'un de nos plus grands impératif doit être de se disposer à prier chaque jour. Dieu est infini, on le connaît de façon limitée. Prier peu c'est le connaître peu.

« Des rapides dévotions produisent une foi faible. Des convictions faibles, une piété douteuse. Être petit avec Dieu, c'est être petit pour Dieu...Il il faut du temps pour que le souffle de Dieu pénètre notre esprit. La brièveté coupe le canal qui nous relie à lui. Cela prend du temps dans le lieu secret pour recevoir une pleine révélation de Dieu par sa Parole. » (Bounds).

La force de la prière ne se mesure pas avec une montre, il ne s'agit pas de battre des records de durée dans la méditation, mais de prendre chaque jour le temps suffisant pour lire la Bible et prier, afin de bien être connecté avec Dieu.

Le temps consacré aux choses spirituelles est une force intérieure pour le reste. Notre âme en a besoin. On ne peut pas vivre avec Dieu si on est trop pressé pour prier. Prenez le temps maintenant, laissez-le visiter votre âme et sonder votre cœur, dites-lui ce que vous avez à lui dire, laissez-le vous communiquer sa paix.

Prier est plus qu'une habitude, c'est un contact avec Dieu, mais nous avons besoin de maintenir la bonne habitude de prier ! - T. Lavigne

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Plan de lecture quotidienne :  1 Samuel 16-17  ;   Marc 12 : 18-44

 

Transmis par René Barrois le : 22/04/2023

Ne gaspillez pas votre avenir !

Purifiez-vous, car demain le Seigneur accomplira des prodiges au milieu de vous.” (Josué 3 : 5 BFC)

C’est votre passé qui a fait de vous ce que vous êtes aujourd’hui, mais votre avenir peut vous faire devenir ce que Dieu attend de vous depuis toujours. Josué s’adressait à une nation dont le passé n’était qu’une longue suite d’échecs et de rébellions contre Dieu. Ils avaient été fréquemment condamnés, jugés, punis et avaient retrouvé les faveurs de ce Dieu contre lequel ils avaient si souvent péché de manière éhontée. Ils méritaient vraiment d’être séparés de Lui et privés de bénédictions futures. Pourtant Josué dit au peuple : “Purifiez-vous, car demain le Seigneur accomplira des prodiges au milieu de vous.” Purifiez-vous, remettez votre vie en accord avec les plans divins et vous Le verrez à nouveau à l’œuvre dans votre vie. Au moment précis où l’ennemi semble avoir réussi à vous convaincre que votre passé pitoyable empêche Dieu de vous accorder le moindre avenir, Lui vous demande de vous préparer afin de recevoir bientôt Ses bénédictions. Dieu sait pertinemment de quoi est fait votre passé, mais Il s’intéresse bien plus à votre avenir. Pourquoi gaspillons-nous nos lendemains alors qu’ils sont si précieux ? Quand Jésus a crié : “Tout est accompli” (Jean 19 : 30), Ses disciples n’ont pas compris ce qu’Il voulait dire et ont conclu que toute leur histoire était terminée. C’est pourquoi ils se sont éloignés en catimini pour aller pleurer ailleurs l’avenir qu’ils étaient persuadés avoir perdu à jamais ! Mais avec Dieu, toute fin implique un nouveau commencement, et, trois jours plus tard, l’ange annonçait la résurrection et le nouvel avenir qui s’offrait à eux et qui allait constituer la garantie de l’avenir de tous les croyants. Votre passé est fini ! Tournez la page et ne gâchez pas votre avenir en édifiant des monuments à la gloire de votre piteux passé. Votre passé, acceptez-le, confessez-en les fautes, abandonnez-le entre les mains du Christ crucifié. Puis sanctifiez-vous car, demain, le Seigneur fera pour vous des merveilles ! - Sa Parole pour Aujourd'hui

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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 14-15  ;   Marc 11: 27 à 12 : 1-17

 

Transmis par René Barrois le : 21/04/2023

 

Voici le secret de la foi et de la paix du chrétien.

 

"Il savait ce qu'Il allait faire." (Jean 6 : 6)

 

Voici le secret de la foi et de la paix du chrétien. Quelles que soient les circonstances de celui qui se confie en son Sauveur et qui Lui obéit, Jésus sait d'avance ce qu'Il va faire pour lui. Qu'il ait des difficultés, des souffrances, est nécessaire pour sa croissance spirituelle. Sa vie ne peut pas être autre que celle de son Maître.

 

Chacune de nos nuits a son lendemain; si nous traversons l'obscurité nous nous fortifions en sachant que Jésus sait déjà comment Il va faire éclater la lumière. Dans nos perplexités, quand nous ne savons pas que faire, ni comment agir, il est bon de connaître le repos de la foi et de se souvenir que Jésus sait comment Il interviendra. Il a Son plan tout tracé pour nous et pour les nôtres, et s'Il permet telles circonstances pour nous éprouver, Il mesure la difficulté et saura nous en sortir victorieusement à Son heure.

 

Pour nous, l'épreuve amère et intime est pleine de mystère et de douleurs qui parfois nous submergent, nous écrasent; mais sachons la voir avec le recul du temps. Quand Il nous demande des actes de foi et d'obéissance, sans appui visible, marchons, obéissons comme Abraham qui est parti sans savoir où il allait. Et plus tard, nous verrons que le Seigneur avait pourvu à la sortie du tunnel et qu'Il a fait entrer Son enfant dans une œuvre préparée d'avance pour qu'il y marche en toute simplicité.

 

Oui, Il sait ce qu'Il va faire! Comme aux premiers disciples, Il nous demande de Lui donner ce que nous avons, ne fut-ce que cinq pains et deux poissons, et de faire ce qu'Il nous dit! Il est le Premier, et Il sera toujours le Premier à savoir comment nous faire sortir de l'impasse.

Quand Il nous a appelés dans toute notre faiblesse et notre ignorance, Il savait d'avance ce qu'Il allait faire! "Celui qui Me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie." (Jean 8 : 12) - H.E. Alexander

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Plan de lecture quotidienne :  1 Samuel 11-13  ;  Marc 11 : 1-26

 

Transmis par René Barrois le : 20/04/2023

 

Dieu t'instruira et te montrera la voie que tu dois suivre

« Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi » (Psaumes 32 : 8)

 

Quel merveilleux message n'est-ce pas ? Nous avons là quatre actions bien définies qui nous enseignent.
En premier lieu, Dieu nous 
instruit afin de nous donner la nourriture spirituelle nécessaire pour pouvoir avancer et tenir ferme face à l'ennemi de nos âmes.

J'aime ce passage de Deutéronome 32 : 2 « Que mes instructions se répandent comme la pluie, que ma parole tombe comme la rosée, comme des ondées sur la verdure, comme des gouttes d'eau sur l'herbe ! ». Quelle poésie ! Mais surtout comprenons bien l'importance de ce verset.

Dieu désire que ses instructions soient gravées en nous. Pour que nous puissions retenir la parole de vie, il faut non seulement la lire, mais aussi la mettre en pratique à chaque moment de notre vie, car c'est ainsi qu'elle pourra s'ancrer dans nos cœurs comme une plante qui prend racine et pousse car elle est bien arrosée. L'instruction nous permet d'apprendre entre autre : la patience, la consolation, à prendre courage et à placer notre espérance en Dieu seul (Romains 15 : 4). Proverbes 4 : 13 nous dit « Retiens l'instruction, ne t'en dessaisis pas ; garde-la, car elle est ta vie ». « Tout au long de notre lecture de la Bible l'Éternel insiste sur l'importance de saisir son instruction et de la retenir car elle est indispensable à notre parcours chrétien » (Esaïe 28 : 26 ; Mathieu 11 : 29). Si nous ne connaissons pas les instructions données par le Seigneur et si nous ne les maîtrisons pas (il faut les mettre en pratique pour les connaître), alors nous ne seront pas en capacité d'utiliser correctement les armes spirituelles que Dieu nous a données pour combattre et avancer sur le chemin qu'il a tracé pour nous et qui mène à la croix du calvaire, à la vie éternelle en Jésus notre Sauveur et Seigneur.

Une fois que nous acceptons l'instruction, Dieu peut nous montrer le chemin à suivre. Ce chemin est déjà tout tracé car il se trouve en Jésus-Christ qui est la vie, le chemin et la vérité (Jean 14 : 6). Mais Mathieu 7 : 14 nous dit « Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent ». Il est si facile de prendre la voie express pour rouler au plus vitmais le chemin que nous devons suivre avec le Seigneur est parsemé d'embûches, d'épreuves et parfois de souffrances mais sur ce chemin nous ne sommes jamais seuls car le Saint Esprit dont nous sommes le temple vit en nous et nous encourage et le Seigneur nous tiens la main à chaque instant. Souvent dans l'impatience de nos désirs, nous choisissons de ne pas attendre les plans de Dieu pour nos vies car l'attente nous semble trop longue mais, la conséquence, c'est que nous nous mettons alors en danger et il en résulte des souffrances et des difficultés dont nous nous serions bien passé. Aussi, en méditant la parole de Dieu, nous apprenons à patienter et à prier pour nous mettre à l'écoute de Dieu. A travers la prière où lors des réunions à l'Église, Dieu nous adresse sa volonté pour nos vies par des signes divers (le parler en langues, les prophéties, les songes...). Lorsque nous savons prendre le temps de nous mettre à son écoute, c'est alors que Dieu peut nous montrer le chemin et intervenir dans nos vies pour dénouer bien des situations et donner la guérison du corps et de l'âme.

J'aime reprendre pour exemple Moïse et le peuple que Dieu conduisit vers la terre promise en leur montrant le chemin, la nuit par une flamme de feu et le jour par la nuée (Deutéronome 1 : 31-33). Ce feu qui nous guide sur le bon chemin maintenant brûle en nous à travers le Saint Esprit que le Seigneur nous a laissé en attendant son retour.

Dieu peut ainsi nous conseiller sur nos choix, nous apporter des réponses précises lorsque nous l'écoutons et le laissons agir. Quelque soit la circonstance ou la situation, notre Seigneur répondra toujours présent pour nous apporter la solution la meilleure pour notre vie, mais en son temps. Si nous tournons les regards vers les conseils humains, imparfaits, nous prenons le risque de manquer une bénédiction importante de la part du Seigneur et de perdre ce qu'il avait prévu pour nous. Les Psaumes nous encouragent à regarder au Seigneur et à placer en lui notre confiance (Psaumes 16 : 7 ; Psaumes 119 : 24...). Nous avons le meilleur conseiller qui puisse exister : Jésus (Esaïe 9:5). Et il le fait gracieusement, par amour. Alors pourquoi chercher ailleurs puisque le meilleur est à nos cotés ?

Enfin, nous avons l'assurance qu'en restant sur le bon chemin, en recherchant la présence du Saint Esprit et mettant Dieu en premier dans nos vies, Il gardera toujours son regard d'amour posé sur nous et nous apportera sa protection divine. « Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'éternité » (Psaumes 139 : 24).

Pour terminer ce message, j'aimerais vous laisser un témoignage qui étayera ce que nous venons de voir ensemble.

« J'étais encore jeune fille et je vivais chez mes parents avec ma petite sœur et mon petit frère. Mon frère était parti du coté de Saint-Nazaire lors d'une sortie organisée par l'école. Alors que la nuit était tombée, nous avons reçu un appel de mon petit frère tout affolé. Il avait été l'objet de railleries et de menaces de la part de ses camarades et, pour échapper à leur méchanceté, il avait préféré fuir en pleine nuit alors qu'il ne connaissait pas la région. Heureusement, le Seigneur était avec lui et son regard protecteur ne le quittait pas. Comme il marchait, tout en priant, depuis un certain temps dans les rues sombres et isolées, le Seigneur lui a permit de trouver une cabine téléphonique pour pouvoir nous appeler. Affolé, il ne savait pas où il se trouvait, complètement perdu. Alors, avec mon père, nous nous sommes mis en prière et nous avons appelé le pasteur de Saint-Nazaire pour qu'il puisse retrouver mon frère. Le pasteur ignorait où il pouvait bien être mais il plaça sa confiance en Dieu et tout en conduisant il pria le Seigneur de le guider vers mon frère. De notre coté, nous étions aussi en prière, suppliant le Seigneur de le protéger. Tout à coup le téléphone a sonné et le pasteur nous a annoncé que nous n'avions plus à nous faire de soucis car le Seigneur avait entendu notre prière et guidé son serviteur jusqu'au petit frigorifié et apeuré. Nous avons alors remercié le Seigneur car il nous avait une fois de plus montrer qu'il a toujours les regards fixés sur ses enfants et qu'il garde sa main protectrice sur chacun de nous. Lorsque nous portons en nous les instructions du Seigneur et que nous les mettons en pratique dans nos vies, lorsque nous le laissons nous diriger et que nous faisons appel à lui pour nous conseiller et nous délivrer, il répond toujours et nous apporte la victoire et la délivrance. Nous avons ainsi ramener mon frère sain et sauf à la maison, fortifiés et encouragés de savoir que Dieu est constamment à l'écoute de ses enfants et qu'il est avec nous sur le chemin étroit. »

Je vous encourage donc à placer votre confiance en l'Éternel, a plonger vos regards dans son amour en gardant précieusement tous les préceptes qu'il nous a donnés pour nous fortifier, nous consoler, nous délivrer et nous former. Que le nom de notre Seigneur tout puissant soit loué, adoré et glorifié à tout jamais. Amen - Michelle

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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 8-10  ;  Marc 10 : 32-52

 

Transmis par René Barrois le : 19/04/2023

 

Vivre le jour présent selon la volonté de Dieu

 

« Ne dites-vous pas, vous : Encore quatre mois, et la moisson vient ? Voici, je vous dis : Levez les yeux et regardez les campagnes ; elles sont déjà blanches pour la moisson. » (Jean 4 : 35)

 

De quelle manière Dieu veut-il que nous levions les yeux, que nous regardions les campagnes, que nous moissonnions et récoltions du fruit ? Dieu nous appelle-t-il à regarder vers le passé, en regrettant les occasions manquées, ou à nous souvenir avec nostalgie de la force et de la fraîcheur spirituelles des vaillants chrétiens d’autrefois ? Veut-il plutôt que nous élaborions des projets pleins de zèle et d’énergie spirituelle pour un avenir incertain, un moment où nous serions mieux à même de le servir ? Ou bien Dieu désire-t-il plutôt que nous lui soyons soumis pour accomplir ses plans éternels, ici et maintenant ?

Je me souviens bien d’un cher frère en Christ qui avait une grande carte d’un pays étranger suspendue au mur de sa salle de séjour. Il avait réellement l’intention de partir un jour comme missionnaire dans ce pays. Il en parlait aux gens qui lui rendaient visite, et priait probablement pour cela. Ce qui était tragique, en fait, c’est qu’il ne vivait pas vraiment dans le présent, dans la communion avec Christ, désirant la partager avec d’autres. Sa vie se déroulait dans un avenir qui, finalement, ne s’est jamais réalisé.

Il est possible que nous soyons tous, jusqu’à un certain point, touchés par ce même travers. Voyons, en contraste, l’exemple du Seigneur Jésus Christ dont la nourriture était de faire la volonté de Celui qui l’avait envoyé et d’accomplir son œuvre. Il vivait sa vie un jour après l’autre. Il ne disait pas : Ma nourriture était, ou sera, mais :

« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 4 : 34). La joie de faire la volonté de son Père le poussait à accomplir chaque jour l’œuvre de son Père.

Connaissons-nous cette grande joie d’avoir, en ce moment même, la volonté de Dieu comme nourriture pour nous appliquer à faire ce qu’il nous demande maintenant ? - G.W. Steidl

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Plan de lecture quotidienne :  1 Samuel 3-7  ;  Marc 10 : 1-31

 

Transmis par René Barrois le : 18/04/2023

 

Avez–vous été rejeté par quelqu’un ?

 

Jésus est venu chez les siens, et les siens ne l’ont point reçu (Jean 1 : 11)
Que de personnes, aujourd’hui, sont rejetées par ceux ou celles qui les ont aimés le plus. 

 

Peut-être vous êtes–vous marié, et en ce moment même, celui ou celle que vous avez le plus aimé s’est détourné de vous pour s’attacher à une autre personne ! 

 

Quel désastre dans votre vie. Il vous semble que la terre s’écroule sous vos pieds, que c’est la catastrophe la plus grande qui puisse vous arriver.

Il n’y a certes pas de réponses faciles à une telle douleur. Nous ne pouvons que vous suggérer de regarder à Jésus, vous souvenant que lui-même est passé par ce chemin-là et par conséquent qu’il comprend votre douleur, parce qu’il la connaît personnellement. Il a lui-même été abandonné par ses propres frères, ses concitoyens. Lui qui dans son pays avait béni et guéri tant de personnes autour de lui, a entendu cette même foule crier à Pilate : crucifie-le. Sur la croix, alors qu’il avait pris sur lui nos péchés, s’est senti tellement rejeté, abandonné, qu’il n’a pu que s’écrier : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

 

Peut-être vous trouvez-vous dans une de ces tempêtes de la vie, ressentez-vous la profonde douleur du rejet. Alors rappelez-vous que quelqu’un vous comprend, que quelqu’un réalise ce que vous ressentez : c’est le Seigneur Jésus lui-même. Il vous aime. Vous qui avez cru en lui, souvenez-vous qu’il vous a accepté et qu’il ne mettra jamais dehors celui qui vient à lui (Jean 6 : 37) pour être consolé, réconforté, fortifié. Le fait de réaliser que Jésus prend soin de vous fera certainement toute la différence dans votre situation

Le Seigneur est le soutien de votre vie. Il vous protégera dans son tabernacle au jour du malheur. Il vous cachera sous l’abri de sa tente. Il vous élèvera sur un rocher. Il est votre secours ; il ne vous laissera pas et ne vous abandonnera pas. Il est le Dieu de votre salut. Comme il le dit dans sa Parole : « Si même ton père et ta mère t’abandonnaient, Je te recueillerai ».

 

Si vous vous plongez dans la profondeur de son amour, les tempêtes les plus fortes de votre vie ne sauraient vous ébranler. 

 

Ne permettez pas à vos épreuves de douter de l’amour de Dieu à votre égard, ni de ternir votre relation avec lui.

 

Bien sûr qu’en vous-même vous n’avez pas la force de résister à ces difficultés, à ces problèmes, à ces souffrances, mais si vous vous confiez en lui, c’est lui qui le fera. Il vous portera sur ses bras puissants, vous caressera sur les genoux, comme un homme que sa mère console. Il vous consolera et vos os reprendront de la vigueur comme l’herbe. Il manifestera sa puissance à votre égard. C’est lui, c’est lui qui vous consolera. - Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne :  1 Samuel 1-2 ;  Marc 9 : 33-50

 

Transmis par René Barrois le : 17/04/2023

 

Dieu seul savait...Et il les a mis à l’abri !

 

Il est des passages de la Bible que l’on aime particulièrement à se remémorer, promesses qui sont comme des soutiens pour notre cheminement d’enfant de Dieu sur cette terre...

Le verset 8 du Psaume 34 est au nombre de ces paroles souvent évoquées avec foi : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. »

Affirmation paisible et forte de l’homme de Dieu, David, qui en a expérimenté tant de fois la réalité !

Des chrétiens d’une église d’Indonésie en ont fait récemment l’expérience d’une façon toute particulière et bouleversante : cette assemblée de quelque 400 membres, qui se réunit dans la ville de Meulaboh, dans la province d’Aceh au nord de Sumatra, avait prévu de célébrer l’anniversaire de la naissance de Jésus-Christ par un culte spécial de Noël.

Mais dans le climat de persécution et de violence qui sévit depuis plusieurs années à l’encontre des chrétiens en plusieurs régions d’Indonésie, les musulmans de Meulaboh, très largement majoritaires, leurs interdirent avec menaces toute réunion en ville et dans ses abords ce jour de Noël...

Résolus à se rassembler malgré tout, ces frères et sœurs s’en sont alors allés dans la montagne, afin d’y tenir ce culte, quitte à passer la journée et la nuit là-haut.

C’était le 25 décembre 2004... Et au matin du 26, la ville de Meulaboh était totalement détruite et sa population décimée par l’effroyable tsunami qui a frappé terriblement l’Asie du Sud-est.

Mais là-bas, dans la montagne, les chrétiens avaient été mis à l’abri de la dévastation.

Dans ce fait authentique, transmis par le pasteur Pak Cakya qui œuvre en Indonésie, les incrédules ne voudrons voir qu’un « heureux concours de circonstances », bien que troublant...L’enfant de Dieu sait, lui y « reconnaître la bonne main » de son Père céleste !

Quel encouragement renouvelé à « recommander son sort à l’Éternel et à se confier en lui »... ainsi que le psalmiste nous y exhorte également. (Psaume 37 : 5).

Mais que ce soit alors dans une démarche, un élan de confiance réels et profonds, et une prière de foi montant d’un cœur qui vit dans la communion du Seigneur.

Cela ne signifie pas qu’aucune difficulté ne nous atteindra jamais.

L’auteur inspiré par l’Esprit-Saint dit aussi : « l’épreuve atteint souvent le juste... » ; mais il ajoute, fort à nouveau de son expérience vécue : « ...mais l’Éternel l’en délivre toujours. » Psaume 34 : 20).

Notre Père céleste est Celui qui « fait tout concourir pour le bien » de ceux qui s’attendent à lui, qui transforme même pour eux le mal en bien, comme Joseph le comprit et l’affirma à ses frères (Genèse 45 : 6-8 ; 50 : 20).

Qui aurait pu imaginer que l’interdiction persécutrice faite à ces chrétiens de Meulaboh à Sumatra par les musulmans allait se transformer en leur sauvegarde, à cause de leur fidélité à Jésus-Christ ? .. le savait. « Votre Père sait... » - Samuel Charles

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Plan de lecture quotidienne :   Ruth 1-2-3-4  ;  Marc 9 : 14-32

 

Transmis par René Barrois le : 16/04/2023

 

Des enfants comme modèles

 

Jésus dit : Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas ; car le royaume des cieux est à ceux qui sont comme eux.” (Matthieu 19 : 14)

 

Les enfants sont présentés dans le Nouveau Testament comme des modèles potentiels pour leurs aînés dans 3 domaines au moins de la vie chrétienne.

 

La conversion Jésus, alors que ses disciples se préoccupent de leur position future dans le royaume des cieux, prend un petit enfant dans ses bras et leur dit : “Si vous ne vous convertissez pas et ne devenez pas comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux” (Matthieu 18 : 3). Les adultes se réfugient facilement dans leurs raisonnements qui constituent des obstacles dans leur cœur aux appels de Dieu. Ils sont invités à prendre pour modèles les enfants. Ceux-ci sont dans une dépendance totale car sans ressources propres, et ils montrent une simplicité de cœur et une confiance qui sont celles de la foi.

 

La croissance spirituelle

Pour grandir spirituellement, l’apôtre Pierre prend comme exemple les nouveau-nés : “Débarrassez-vous donc de toute méchanceté et toute ruse, de l’hypocrisie, l’envie et toute médisance, et comme des enfants nouveau-nés désirez le lait pur de la Parole. Ainsi, grâce à lui vous grandirez pour le salut” (1 Pierre 2 : 1-2 Segond 21). Pour un bébé, le lait est un besoin vital, nécessaire à sa croissance, et il sait parfois manifester bruyamment ce besoin. Tout aussi impérieuse devrait être la soif du chrétien de boire à la source divine qu’est la Bible, la Parole de Dieu, pour sa croissance spirituelle. Il lui faut pour cela se « débarrasser » de tout ce qui entrave sa vie d’enfant de Dieu.

 

La louange

Des adultes sont indignés d’entendre des enfants crier dans le temple de Jérusalem : “Hosanna au Fils de David !” Jésus les reprend : “N’avez-vous jamais lu : Par la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu as établi ta louange” (Matthieu 21 : 16). Il y a chez les enfants une spontanéité qui fait souvent défaut aux adultes. Les attitudes des petits n’obéissent pas à des codes et Dieu prend plaisir à leurs élans de cœur, leur faisant l’honneur de proclamer sa « gloire ». Restons dans les dispositions de cœur qui sont celles des petits enfants : elles nous permettront de tendre vers “l’état d’hommes faits” (Hébreux 6 : 1) ! - Plaire a Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Juges 19-21 ;  Marc 8 : 27 à 9 : 1-13

 

Transmis par René Barrois le : 15/04/2023

Jésus dans toute la Bible

 

« Sondez les Écritures, dit Jésus, … ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5 : 39).

 

Les Écritures étaient, au temps où Jésus était sur la terre, l’Ancien Testament. Ce n’est pas seulement le Nouveau Testament qui nous parle de Lui. De la 1ère à la dernière page, la Bible nous présente Jésus, l’Ancien Testament par des ombres, des figures ou des images et le Nouveau Testament nous Le présente dans sa réalité : sa vie sur la terre, sa mort, sa résurrection, son ascension au ciel, l’accomplissement présent et futur de ses promesses.

Déjà au début du livre de la Genèse, « l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme (Adam), qui s’endormit ; il prit une de ses côtes et il forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair. » (Genèse 2 : 21 – 23).

 

Ce récit n’est-il pas une image du Seigneur Jésus qui est entré dans le profond et douloureux sommeil de la mort pour acquérir, à sa résurrection, son Église, appelée aussi son Épouse qui est l’ensemble de tous ceux qui, par la foi, sont placés au bénéfice de sa mort.

 

Remarquons que c’est d’une côte d’Adam que la femme a été formée, l’endroit près du cœur symbolisant l’affection. « Christ a aimé l’église (son Épouse) et s’est livré lui-même pour elle. » (Éphésiens 5 : 25) et elle l’objet de ses affections : il la nourrit et en prend soin (v.29)

En voyant sa femme, l’homme dit : « Voici celle qui est os de mes os et chair de ma chair » et l’apôtre Paul de proclamer : « Nous sommes membres de son corps – de sa chair et de ses os … ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. » (Éphésiens 5 : 30, 32).

 

► En lisant le livre de la Genèse, nous trouvons bien d’autres figures de Jésus Christ :

  - Le sacrifice d’Isaac (ch.22)

  - Dans l’histoire de Joseph haï et vendu par ses frères puis élevé à la haute dignité de gouverneur du pays, nous voyons Jésus haï par son peuple, mis à mort puis « Dieu l’a souverainement élevé » (Philippiens 2 : 9)

 

► Dans le livre de l’Exode, il est l’Agneau pascal dont le sang met les croyants à l’abri du jugement divin (Exode 12)

 

► Dans le livre du Lévitique, les offrandes et les sacrifices nous aident à comprendre ce qu'a été le sacrifice de Christ.

 

► Le livre des Nombres nous relate l’histoire du serpent d’airain élevé sur une perche. Quiconque ayant été mordu par un serpent brûlant était guéri simplement en regardant le serpent d’airain. (Nombres 21)

« Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le Fils de l’homme soit élevé afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 14-15)

 

► Le livre de Josué nous présente le capitaine de l’armée de l’Éternel

 

► Le livre de Ruth nous relate son rachat par Boaz, figure du Rédempteur.

 

► Beaucoup de Psaumes nous parlent de Jésus : son abaissement, ses souffrances, sa mort, sa gloire.

 

► Il est la sagesse personnifiée dans le livre des Proverbes (Chapitre 8)

 

► Le bien-aimé du Cantique des cantiques.

► Les prophètes nous parlent à l’avance de Jésus : sa naissance, le lieu de sa naissance, sa marche vers la croix…

 

► Et le Nouveau Testament nous Le présente dans la réalité : Dieu fait homme, l’homme parfait venu nous révéler l’amour divin. Nous Le voyons « allant de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis, car Dieu était avec lui. » (Actes 10 : 38). Il s’est offert lui-même en sacrifice pour payer le prix de nos péchés. Il est ressuscité et glorifié dans le ciel, et il vient bientôt !  

C'est donc la Bible entière qui parle de Jésus Christ. C'est là un des miracles de l'inspiration divine de la Bible.

 

Cher lecteur, chère lectrice, ne lisez pas la Bible seulement pour combler vos connaissances intellectuelles ou pour connaître l’histoire de l’humanité dans tous les temps, mais lisez-la pour voir Jésus, pour le connaître toujours mieux.

« Sondez les Écritures, dit-il, … ce sont elles qui rendent témoignage de moi »

Quand, après sa résurrection, il rencontra des deux disciples d'Emmaüs, « commençant par Moïse et tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, les choses qui le concernent. » (Luc 24 : 27) – La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne :  Juges 17-18 ; Marc 8 : 14-26

 

Justice par la foi

 

Transmis par René Barrois le : 14/04/2023

 

« Et d’être en lui, non avec une justice qui serait la mienne et qui viendrait de la loi, mais Ave la justice qui est (obtenue) par la foi en Christ, une justice provenant de Dieu et fondée sur la foi. » (Philippiens 3: 9).

 

Ô, si je pouvais, par la grâce de Dieu, vous faire comprendre la différence entre notre justice de tous les jours et l’attitude produite par la foi vivante qui ose proclamer et croire en lui ! Car je considère qu’il y a quelque chose selon la justice de la foi que vous ne pourrez jamais obtenir par la justice de la loi.

Il y a quelque chose dans la connaissance et la justice de Dieu qui est plus important que le reste. David nous parle de cela. Paul aussi le fait souvent. Quant à Abraham, il nous est dit qu’il a cru Dieu et que cela fut imputé à justice. Dieu s’est avancé pour dire à tous les démons de l’enfer et à tous les hommes de la terre : « Ne touchez pas cet homme. »

 

Si vous parvenez à la connaissance de la justice de Dieu, si vous parvenez à la connaissance de la foi que procure la justice, vous serez alors prêt à tenir ferme et à faire face à n’importe quelle situation.

 

Vous pouvez être assurés que Dieu va vous délivrer car « tout instrument (de guerre) fabriqué contre toi sera sans effet » (Ésaïe 54: 17).

 

Prière du jour : Seigneur, à cause de la foi, impute ta justice afin que je puisse tenir ferme même contre les forces de l’enfer. Amen. - Smith Wigglesworth

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Plan de lecture quotidienne : Juges 14-16  ;Marc 7 : 24 à 8 : 1-13

 

Transmis par René Barrois le : 13/2023

 

Marcher dans la vérité

 

« Je n’ai pas de plus grande joie que d’entendre dire que mes enfants marchent dans la vérité. » (3 Jean 4)

« Vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur : marchez comme des enfants de lumière (car le fruit de la lumière consiste en toute bonté, justice, et vérité » (Éphésiens 5 : 8-9).

 

La Bible emploie souvent un langage imagé. Elle parle de “marche” pour évoquer notre manière de vivre. Ainsi il est question de marcher dans la lumière, dans l’amour, dans la vérité. La marche dans la vérité et la marche physique ont un point commun : on fait un pas après l’autre. Nos journées sont constituées d’une succession de décisions, de paroles, d’attitudes qui peuvent être vraies ou, au contraire, marquées par la fausseté et l’hypocrisie. De choix en choix, d’instant en instant, se précise peu à peu la situation où l’on se trouve, soit dans la vérité, soit dans le mensonge.

Mais est-il possible de “marcher dans la vérité” sans être croyant, sans se placer dans la lumière du Seigneur ? Qui n’a jamais dit de mensonge, ni rien dissimulé ? Comment marcher dans la vérité ? Il ne suffit pas de lire ou même de citer la Bible correctement. Il faut la vivre, et cela dans tous les domaines. Notre vie forme un tout, au travers duquel la vérité doit briller. Voulons-nous réellement que la vérité imprègne tous les domaines de notre vie pour en contrôler les orientations ? Voulons-nous qu’elle mette en lumière tout ce qui est faux ou injuste ?

Plaçons-nous sous l’influence et le regard du Seigneur. C’est à sa lumière que nous discernerons le bien-fondé de nos actes et de nos paroles. Approuve-t-il ce que nous faisons, ce que nous disons, et même ce que nous pensons ? Il en coûte de reconnaître ce qu’il peut y avoir d’hypocrite ou simplement d’artificiel dans notre vie. Mais c’est le chemin de la liberté, dans lequel le Saint Esprit nous conduira. - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne :  Juges 12-13 ; Marc 7 : 1-23

 

Transmis par René Barrois le : 12/04/2023

 

Affranchissement complet.


« Mais je te délivrerai en ce jour-là, dit l'Éternel, et tu ne seras point livré entre les mains des hommes que tu crains. » (Jérémie 39 : 17).


Quand les fidèles de l'Éternel ont à souffrir pour lui, ils reçoivent de précieux messages de son amour, et parfois ils ont même d'heureuses nouvelles à porter à ceux qui sympathisent avec eux et les aident. Hebed-Melech était un Éthiopien méprisé, mais il avait eu de la bonté pour Jérémie, c'est pourquoi le Seigneur lui envoya une promesse spéciale par la bouche de son prophète. Souvenons-nous des serviteurs de Dieu persécutés, et nous en serons récompensés.

 

Hebed-Melech devait être délivré de la main de ceux dont il craignait la vengeance. Il était un pauvre noir, mais l'Éternel prit soin de lui. Des milliers étaient frappés par les Chaldéens, mais cet humble nègre ne pouvait être atteint. Nous aussi, nous pouvons craindre quelque personne considérable qui nous en veut, mais si, à l'heure de la persécution, nous avons été fidèles à la cause du Seigneur, lui aussi nous sera fidèle. Du reste, que peut faire un homme sans la permission de Dieu ? Il pourra se mordre les lèvres de rage et grincer des dents de dépit, mais ne nous touchera pas. Craignons le Seigneur et nous n'aurons rien d'autre à craindre. Pas un verre d'eau fraîche donné à un prophète de Dieu méprisé ne perdra sa récompense, et si nous nous levons pour Jésus, Jésus se lèvera pour nous. - C.H. Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne : Juges 10-11 ; Marc 6 : 30-56

 

Transmis par René Barrois le : 11/04/2023

 

Ce que Dieu me dit.


« Dieu lui-même a dit : ...Aussi pouvons-nous dire avec assurance... » (Hébreux 13 : 5-6)


Ce que je dis doit se fonder sur ce que Dieu me dit. Dieu dit : "Je ne te laisserai pas." Alors, de mon côté, je puis dire avec courage : "Le Seigneur est mon secours, je n'aurai pas peur." Alors je ne serai plus hanté par la crainte. Si je suis jamais tenté d'avoir peur, je me souviendrai de la promesse de Dieu, et je serai plein de courage, comme un enfant qui s'élance pour accomplir un désir de son père. Il y s bien des croyants dont la foi faiblit quand surgit la crainte ; leur aine ne sait pas respirer la force en Dieu.

Qu'est-ce donc qui vous fait si peur ? Vous n'êtes pas un lâche, vous allez de l'avant, mais la crainte vous tenaille. Vous ne savez où trouver du secours. Dites-vous donc : "Le Seigneur est mon secours, là où je suis, en ce moment même." Avez-vous appris à écouter Dieu d'abord, et puis à régler vos paroles sur les siennes ? Ou bien commencez-vous par dire ce qui vous paraît juste, en essayant après coup d'ajuster à cela la parole de Dieu ? Vous n'aurez qu'une chose à faire : vous emparer de la promesse de Dieu, et puis dire : "Je n'aurai pas peur." Quelque obstacle qui puisse obstruer votre chemin, Dieu a dit : "Je ne t'abandonnerai jamais."

La fragilité de notre foi nous empêche de nous fier à la parole de Dieu. Quand nous sentons notre faiblesse devant les difficultés, ces difficultés deviennent des montagnes, nous ne sommes plus que des vermisseaux, et Dieu n'existe plus. Rappelez-vous que Dieu a dit : "Je ne te délaisserai pas." Et répondez-lui courageusement : "Oui, le Seigneur est mon secours." - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne :  Juges 9 ; Marc 6 : 1-29

 

Par René Barrois le : 10/04/2023

 

Conditions pour entrer dans le royaume spirituel

 

« Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance. » (1 Corinthiens 4 : 20).

 

1- L'humilité : « Heureux ceux qui se reconnaissent spirituellement pauvres,
car le royaume des cieux leur appartient. »
(Matthieu 5 : 3 Bible du Semeur).

Si nous volons entrer dans le royaume du Père, nous devons nous laisser conduire par le Saint-Esprit qui nous révèlent les Saintes Écritures et non par celles que proclament le monde. A l'image de Jésus qui dit : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. » (Matthieu 11 : 29).

Nous devons reconnaître que, dans le domaine spirituel, nous ne pouvons entrer dans le royaume de Dieu par nous-mêmes. Nous avons besoin d'une vie de la puissance et de la grâce vivifiante que donne l'Esprit Saint.

 

 2- La compassion : «  Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ; » (Matthieu 25 : 34-35).

Pour entrer dans le royaume du Seigneur il est impératif d'avoir un cœur rempli de de miséricorde, sympathie, pitié.

 La Bible nous révèle Jésus plein de compassion devant la tombe de Lazare. Il pleure avec ses amis (Luc 11 : 33-35). Jésus est ému de compassion devant la souffrance des autres, Jésus a guéri les foules (Matthieu 14 : 14), ainsi que les malades qui venaient à lui individuellement (Marc 1 : 40-41). Il voyait les foules comme des brebis sans berger et sa compassion l'a poussé à leur enseigner les vérités dont les faux bergers d'Israël s'étaient détournés.

 La Bible dit clairement que la compassion est un attribut de Dieu et de ses enfants. La compassion est nécessaire pour entrer dans le royaume de Dieu.

 

3- La persévérance et l'endurance : « Jésus lui répondit : Celui qui regarde derrière lui au moment où il se met à labourer avec sa charrue n’est pas prêt pour le royaume de Dieu. » (Luc 9 : 62 Bible du Semeur).

Tel est le chrétien qui regarde, vers ses désirs, ses regrets vers ses relations premières, ou vers le monde, n'est pas prêt pour le royaume de Dieu.

Une fois de plus, le Seigneur nous rappelle que notre vie doit être toute entièrement consacrée à l’œuvre de Dieu et que rien ni personne ne doivent s’interposer. Attention ! à ne pas nous laisser séduire par les conseils alléchants des hommes ou à ne pas succomber dans des compromis avec les œuvres du monde. Nos yeux doivent être continuellement fixés sur Jésus et d'être attentif à sa voix. Voilà ce qui est bon pour entrer dans le royaume de Dieu.

	« fortifiant l'esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. » (Actes 14 : 22).
	Le monde présent est mauvais. Il est l'ennemi de l’Évangile. Les croyants devront passer par beaucoup de tribulations tout au long de leur vie. Pour entrer dans le royaume spirituel ils doivent mener un combat spirituel contre le péché et la puissance de Satan. Il faut beaucoup de persévérance et d'endurance  pour entrer dans la gloire près du Seigneur.

4- Foi et amour : « Écoutez, mes chers frères et sœurs, Dieu n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres dans ce monde pour qu’ils soient riches dans la foi et qu’ils héritent du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment  » (Jacques 2 : 5).

 

Jacques dit du royaume qu’il est « promis à ceux qui ont la foi et qui aiment Dieu ». La plupart de ceux auxquels Jacques s’adressait auraient soutenu résolument que le royaume était promis aux Juifs exclusivement à eux. Il est démontré maintenant que c’est une erreur. Les pauvres les Gentils occupent une place particulière dans le cœur d Dieu. Souvent, se sont eux qui, dans ce monde, sont les plus riches dans foi, en amour et en dons spirituels. Il est promis à ceux qui ont la foi et aiment Dieu hériterons de la vie spirituelle dans le royaume de Dieu. - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne : Juges 7-8 ; Marc 5 : 21-43

 

Transmis par René Barrois le : 09/04/2023

 

Mourir pour ressusciter ! (2)

 

 « Jésus leur répondit: L'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. » (Jean 12 : 23

 

 Sans mort, pas résurrection possible ! Il ne s'agit pas bien sûr de mourir physiquement, mais de renoncer à soi-même : « Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. » (Matthieu 16 : 24-25). C'est seulement de cette façon que vous pourrez vivre une résurrection et entrer dans une vie nouvelle en Christ : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5 : 17).

 

Si, jusqu'à présent vous avez voulu suivre Jésus en continuant d'aimer cette vie que le monde offre, si vous vous êtes persuadé que vous êtes né de nouveau alors que vous n'êtes jamais passé par la mort de votre « moi », il n'est pas trop tard pour en f aire le constat, vous ressaisir et demander à Dieu de briser votre orgueil, votre chair, de changer radicalement votre manière de penser et de parler, afin que tous cela soit crucifié avec Christ et que vous puissiez ressusciter avec lui.

Oui, Jésus, le Fils de Dieu, a accepté d'être ce grain qui est mis en terre, qui meurt. Il ne l'a pas fait par amour de la souffrance, mais parce que le fruit en valait la peine.

En fêtant Pâques, vous fêtez votre salut, la vie éternelle, mais surtout la possibilité de vivre une vie nouvelle en Christ, car sa résurrection l'a rendue possible. - L. Goillot

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Plan de lecture quotidienne :  Juges 5-6 ; Marc 5 : 1-20

 

Transmis par René Barrois le : 08/04/2023

 

Mourir pour ressusciter ! (1)

 

« Jésus leur répondit: L'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. » (Jean 12 : 23-25).

 

Ces paroles de Jésus font référence à la fête de Pâques. Il va devoir mourir, comme ce grain de blé, afin de porter un fruit extraordinaire dont nous bénéficions encore aujourd'hui ! Ce fruit, c'est celui de la vie éternelle, du salut accordé à tous ceux qui croient en lui et se repentent de leurs péchés pour faire sa volonté.

Veillons à mesurer la portée de cette fête ! Nous nous réjouissons de la résurrection de Jésus et du fait que, par conséquent, il soit vivant aujourd'hui en nous ! Nous avons raison de le faire, car c'est la dimension finale d Pâques, mais n'oublions pas le préalable : il a d'abord fallu que Jésus meure, il a d'abord fallu que le grain meure pour porter du fruit !

Comprenons donc le processus que nous devons entamer pour accompagner Jésus dans sa résurrection et vivre dans une nouveauté de vie. Cela nous est impossible si nous n'acceptons pas de mourir à nous-mêmes, si nous aimons trop cette vie d'ici-bas. Ne serait-ce pas folie d'annoncer que quelqu'un est ressuscité alors qu'il n'a jamais été mort ? Bien de personnes fréquentant les églises prétendent vivre en nouveauté de vie mais refusent de mourir, c'est-à-dire de renoncer à leur volonté personnelle pour accomplir celle de Dieu.

Ainsi, sans mort, pas de résurrection possible ! Ami, si vous voulez réellement suivre Jésus, Pâques vous en montre le chemin. Le Fils de Dieu a accepté de mourir pour porter un beau fruit, celui de votre salut et de la vie éternelle. En retour d'une telle grâce, vous devez vous aussi, accepter de mourir. - L. Goillot

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Plan de lecture quotidienne : Juges 3-4 ; Marc 4 : 21-41

 

Transmis par René Barrois le : 07/04/2023

Passer du temps avec Dieu

« Quand tu pries, entre dans ta chambre, et, après avoir fermé la porte, prie ton Père qui demeure dans le secret ; et ton Père, qui voit tout dans le secret, te récompensera. » ( Matthieu 6 : 6)

L’Alliance Évangélique (fusionnée depuis avec le CNEF) a publié les résultats d’une enquête réalisée en 2016 auprès de 15 000 personnes se disant chrétiennes. Nous vous livrons quelques extraits.

Parmi elles :

90 % disent lire la Bible régulièrement ;

31 % disent prier et lire la Parole de Dieu tous les jours ;

87 % admettent qu’il faut passer du temps avec Dieu ;

44 % disent avoir des difficultés à passer du temps avec Dieu ;

49 % disent prier uniquement pour leurs besoins ;

63 % reconnaissent être distraites pendant le temps passé avec Dieu.

Cette enquête nous interpelle chacun personnellement ! Nous pouvons aussi nous poser la question : comment passer du temps cœur à cœur avec Dieu ? Dieu désire communiquer avec chacun des siens quand nous prions ou quand nous lisons sa Parole : il veut déverser son amour, ses conseils en nous et désire que nous ouvrions notre âme devant lui. Comprenons que le temps de prière est toujours pour notre bien et aussi pour ceux que nous lui apportons : mais surtout pour le plus grand plaisir de notre Père. Le face-à-face avec sa parole nous fait prendre conscience des progrès à réaliser. Louons Dieu pour tous ses bienfaits journaliers, la reconnaissance nous fait du bien !

Nous pouvons nous adresser à Dieu à tout instant du jour, en toutes circonstances, même si dans l’idéal il convient que cela se passe dans le privé, dans l’intimité avec lui, dans le secret de sa présence, dans le silence, porte fermée sur toutes nos activités extérieures (nos occupations) et intérieures (nos pensées, nos sentiments). Daniel “s’agenouillait sur ses genoux trois fois le jour, et priait et rendait grâce devant son Dieu” (Dan. 6. 10). Nous pouvons dire avec respect qu’il avait des rendez-vous avec Dieu. Bon exemple pour nous !

Établissons un diagnostic : sur nos 24 heures, quel pourcentage y a-t-il pour Dieu ? Est-ce que nous consacrons un temps régulier journalier avec lui ? Combien de temps mettons-nous à part pour Dieu ? Comment la qualité et la durée de ces moments avec lui évoluent-elles ?

J.-C. Ryle, un évangélique anglais du 19e siècle disait : « Aucun temps n’est mieux dépensé chaque jour que celui que nous passons à genoux. » - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  Juges 1-2 ; Marc 4 : 1-20

Transmis par René Barrois le : 06/04/2023

 

Connaître Dieu commence par connaître Jésus

 

Ile est impossible de connaître Dieu dans sa plénitude avant de voir Christ comme Dieu désire que nous le voyons. Jésus dit : « Celui qui m’a vu, a vu le Père » (Jean 14 : 9). Il nous faut voir Jésus non d’après un enseignement humain, mais tel que l’Esprit nous le révèle, tel que Dieu veut que nous le connaissions et le considérions.

Ma bibliothèque contient un grand nombre d’ouvrages sur Jésus, écrits par de bons auteurs. Je crois cependant qu’ils sont nombreux à n’avoir jamais vu Jésus comme Dieu l’aurait voulu.Voici comment, à mon sens, Dieu désire que nous voyions son Fils : « Tout don excellent et tout cadeau parfait viennent d’en-haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement, ni ombre de variation » (Jacques 1 : 17).

Jésus est un don dans lequel Dieu a déposé toutes ses ressources : « Il a donné son Fils unique » (Jean 3 : 16). Christ est le don excellent et parfait de Dieu pour nous, venu directement du Père.

Dans l’Ancien Testament, Dieu a fait de nombreux et merveilleux dons au peuple d’Israël dans le désert : une nuée pour le protéger de l’ardeur du soleil ; une colonne de feu la nuit pour le rassurer et le conduire ; de l’eau à boire jaillie du rocher ; un rameau pour transformer des eaux amères ; un serpent d’airain pour le guérir des morsures de serpents. Toutes ces bonnes choses n’étaient rien que des ombres.

Qui étaient le rocher d’où l’eau jailli ? Qui était le feu ? La manne ? Le serpent d’airain ? Tout ce que Dieu a accompli en faveur d’Israël, il l’a fait par Jésus. C’est la vérité : Jésus était chacun de ces dons.

« Frères, je ne veux pas que vous l’ignoriez ; nos pères ont tous été sous la nuée, ils ont tous passé au travers de la mer...Ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. » (1 Corinthiens10 : 1-4)

Nous avons aujourd’hui bien plus qu’une ombre. Nous avons substance véritable – Christ lui-même- il vit en nous ! - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne :  Josué 23-24 ; Marc 3 : 13-35

 

Transmis par René Barrois le : 05/04/2023

 

Merci, Seigneur


« Mon âme, bénis l'Éternel ! Et que tout ce qui est au dedans de moi, bénisse son saint nom ! Mon âme bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! C'est lui qui pardonne... » (Psaumes 103:1-3)

 

 

Merci, Seigneur, pour ta lumière,
Merci pour tous les clairs matins,
Merci d'entendre ma prière,
D'être mon soutien.
Merci, Seigneur, pour tous mes frères et sœurs,
Merci de les avoir donnés.
Merci, car si l'amour s'altère
Tu veux pardonner.
Merci, Seigneur, pour toute joie
Merci pour mes divers travaux
Mercie, car quand soudain je ploie
Tu prends mes fardeaux.
Merci, Seigneur, pour la vieillesse,
Merci pour les petits enfants
Merci pour tes promesses,
Pour tes soins constants.
Merci, Seigneur, pour ta parole,
Merci, par elle tu m'instruis.
Merci, car elle est ma boussole,
Elle me conduit.
Merci, Seigneur, pour ta présence,
Merci pour ton parfait salut
Merci des dons que tu dispenses
À tous tes élus.
Merci, Seigneur, pour ta puissance,
Merci de nous donner l'Esprit.
Merci pour ton amour immense
Qui partout nous suit. - Graines d'ensemencement

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Plan de lecture quotidienne : Josué 20-22 ; Marc 2 : 23 à 3 : 1-12

 

Transmis par René Barrois le : 04/04/2023

 

Bâtir l’Église

 

« Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16 : 18).

 

J'ai entendu cette anecdote qui m'a fait réfléchir. Un ecclésiastique racontait qu'un passant interpella trois ouvriers travaillant au pied d'une cathédrale. Au premier, il dit : « Pardon monsieur, que faites-vous ?; « Vous voyez bien que je taille des pierres ! Au second, il posa la même question : « Pardon monsieur, que faites-vous ? ; « Je travail pour gagner mon salaire ! » Au troisième, il fit de même : « Pardon monsieur, que faites-vous, ? ; « Je construit la cathédrale ! » Cette histoire peut faire sourire, mais lorsqu'on écoute chaque ouvrier, chacun a sa raison s'être sur le chantier.

Pour notre part, lorsque nous sommes dans l’Église, quelle est notre raison d'y être ?

 

Y sommes-nous pour écouter la prédication, des témoignages, ou pou « tailler des pierres », c'est-à-dire critiquer tout ce qui se fait ?

 

Y sommes-nous pour recevoir « salaire » en récupérant toutes les gratitudes émanant de l’Église , alors que c 'est à nous d'apporter notre offrande qui doit être agréable à l’Éternel.

 

Y sommes-nous au contraire pour construire l’Église ? La pierre est un des matériaux qui sert à la construction d'un édifice, mais ce n'est pas cette pierre là que Jésus donne en exemple. Nous sommes chacun des pierres vivantes qui servent à l'édifice, corps de Christ. Ces pierres doivent être fortifiées, perfectionnées, affermies, et devenir inébranlables pour que l'édifice spirituel soit établi dans l'éternité.

Oui, c'est bien avec nous , ses enfants rachetés par grâce, que Jésus, le Sauveur du monde, le Rocher, bâtit son Église, et il la bâtit, non sur l'apôtre Pierre mais sur la fondation, le Roc qu'il est lui-même ! - B. Desson

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Plan de lecture quotidienne :  Josué 16-19 ; Marc 2 : 1-22

 

Transmis par René Barrois le :  03/04/2023

 

Ta Parole est la vérité

 

« Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité; ta parole est la vérité » (Jean 17 : 14-17)

 

Tout dans ce monde est instable et volatile. Nous l’apercevons sans mal, rien n’y est digne d’une parfaite confiance. Incontestablement, il n’est pas ici-bas de rocher si solide que l’on puisse s’y appuyer sans risquer de sombrer! Certes, ce n’est pas dans les discours des hommes, et dans leur prétendue sagesse, que nous trouverons un équilibre et de l’assurance pour traverser cette vie.

Non, notre seul refuge se trouve dans la Parole de Dieu. Le Seigneur Jésus a affirmé que le ciel et la terre passeront mais que Ses paroles ne passeront pas. Quelle déclaration! Voilà le Rocher sur lequel bâtir! Bien sûr, nous le constatons, le monde se moque et ne reçoit pas ce témoignage. Eh bien, peu importe! Le nombre ne fait pas nécessairement raison. Pour ce qui nous concerne, serrons la Parole de Dieu dans notre cœur. Nous ne serons pas confus. Croyons-le, ce que Dieu dit, Il l’accomplit aussi!

Dorénavant, ne craignons plus, qui garde Sa Parole ne peut plus être trompé par le mensonge. Quelle arme y a-t-il contre la vérité? Les diables peuvent bien ajouter tromperie sur tromperie pour nous perdre, nous tiendrons fermes. Considérons ceci, les Écritures révèlent qui est Dieu, qui nous sommes, mais aussi les intentions de Dieu envers l’homme. Évidemment, nous le saisissons immédiatement, il s’agit là de notre grande et précieuse liberté !

Sans connaître Dieu, sans connaître Sa pensée, qui vivra heureux et en paix? Maintenant, nous éprouvons par expérience que cette parole est vraie: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (Jean 8 : 2)Les paroles qui sortent de la bouche de Dieu, telle sera notre nourriture, telle sera notre satisfaction! Oui, indiscutablement, la Parole de Dieu est notre richesse, notre grand trésor. À présent, nous comprenons aisément le psalmiste et, avec reconnaissance et actions de grâce, nous associons notre voix à la sienne pour nous exprimer ainsi : « Ta Parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. » (Psaume 119 : 105) - Message d'amour

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Plan de lecture quotidienne :  Josué 13-15;  Marc 1 : 21-45

 

Transmis par René Barrois le : 02/04/2023

 

Gethsémané, Gabbatha, Golgotha

 

Des chiens m’ont environné, une assemblée de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds.” (Psaume 22. 16).

 

Gethsémané

C’est un jardin sur la montagne des Oliviers où Jésus a l’habitude de se rendre. Il y entre le jeudi soir précédant la pâque avec ses disciples. Rapidement, il s’isole pour mener un combat spirituel d’une intensité sans égale, proche d’une agonie. Gethsémané signifie « pressoir à huile ». Dans ce moment, Jésus est « pressé » de tous côtés, assailli par les puissances spirituelles de méchanceté qui voudraient le faire renoncer à sa mission de mener à bonne fin l’œuvre du salut. Rempli d’effroi à la pensée d’être fait péché pour nous, il se soumet à la volonté de son Père. Les “chiens” l’environnent déjà, avec son disciple Judas venu le trahir et une troupe de soldats agressifs : “C’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres”, leur dit-il (Luc 22 : 53).

 

Gabbatha

C’est un espace découvert, appelé le Pavé, où Pilate rend ses arrêts. Là est prononcé le jugement le plus inique de toute l’histoire de l’humanité. À l’issue d’un procès religieux puis d’un procès civil, tous deux émaillés de procédures illégales et de faux témoignages, le Fils de Dieu, exempt de tout péché, est condamné à mort. Contre le “saint Serviteur” de Dieu, se sont assemblés “aussi bien Hérode que Ponce Pilate, avec les nations et les tribus d’Israël” (Actes 4 : 27). “Une assemblée de méchants” l’entoure et se dresse contre lui jusqu’à sa mort à Golgotha.

 

Golgotha

C’est le lieu de supplice où la croix de Jésus Christ est dressée, où les hommes percent ses mains et ses pieds. À Golgotha, monticule appelé “lieu du crâne” (ou calvaire), l’Homme de douleurs (Esaïe 53 : 3) laisse sa vie et est fait malédiction pour nous, pécheurs. Mais, derrière les apparences, il y a une réalité qui nous sauve, car là, Jésus brise la tête du serpent, Satan (Genèse 3 : 15) : il devient “le Sauveur du monde”, le chef, la tête de l’Église. Le chrétien peut alors dire avec reconnaissance : « Cette croix me sera toujours chère, Elle est gloire et victoire pour moi » (E. Oemkens).

 

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Plan de lecture quotidienne :  Josué 10—12 ; Marc 1 : 1-20

 

Transmis par René Barrois le : 01/04/2023

 

Un morceau de bronze

 

« [Ézéchias] mit en pièces le serpent d’airain que Moïse avait fait… et il l’appela Nehushtan. » (2 Rois 18 : 4)

 

Dans le désert, l’Éternel avait dit à Moïse de faire un serpent d’airain et de le mettre sur une perche (Nombres 21. 7-9). Tous les Israélites qui le regardaient étaient guéris de la morsur)e du serpent et vivaient. Dans l’Évangile de Jean, le Seigneur se réfère à cet incident du désert comme à un type de son œuvre à la croix : “Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé” (Jean 3 : 14).

Au début de son règne, Ézéchias, un roi pieux, a été poussé à purifier Juda et Jérusalem de toutes les idoles qui s’étaient accumulées sous les rois précédents (2 Rois 18). L’une des idoles qu’il détruit est justement le serpent d’airain que Moïse avait élevé dans le désert ! Ce qui avait été le moyen de la délivrance pour les Israélites était devenu un objet de vénération idolâtre. Ézéchias, ce roi fidèle, l’appelle Nehushtan, un mot hébreu signifiant morceau d’airain (ou : bronze). Ce terme indique exactement ce qu’il est : un simple morceau de métal sans vie.

Transformer ainsi en idole ce que Dieu a donné, a caractérisé l’histoire du peuple de Dieu, comme nous le voyons bien des fois. La tendance du cœur de l’homme, c’est d’oublier Celui qui donne la bénédiction, d’abandonner la foi vitale dans le Dieu vivant, et d’idolâtrer l’instrument de la délivrance (voir Juges 8. 24-27). De quelque côté que nous nous tournions, nous voyons cela, que ce soit dans les récits de l’Écriture ou dans l’histoire de l’Église. Dans celle-ci, nous trouvons des endroits sur la terre qui sont sanctifiés, des reliques religieuses, des symboles ; même ceux que l’on a appelés les saints sont devenus de vains objets d’adoration. Le symbole de la croix lui-même est idolâtré, sans qu’il y ait une foi vivante dans l’œuvre accomplie là par le Seigneur pour sauver des pécheurs.

Qu’il est merveilleux que le Dieu vivant ait envoyé un Sauveur réel pour qu’il soit élevé sur la croix pour le salut de pécheurs voués à la mort ! Avez-vous regardé à Lui ? Non pas regarder une image du Sauveur sur la croix, s’attacher à une représentation ou donner de la valeur à un symbole, mais simplement et réellement vous tourner vers lui par la foi, et dire avec une profonde reconnaissance, comme l’apôtre Paul : “Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2 : 20) ! “Enfants, gardez-vous des idoles” (1 Jean 5 : 21). - d’après B. Reynolds

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Plan de lecture quotidienne : Josué 7-9  ; Actes 28 : 17-31

 

Transmis par René Barrois le : 31/03/2023

 

Avez-vous une vision ?

 

Quand il n'y a pas de vision, le peuple est incontrôlable ; heureux celui qui garde l'enseignement” (Proverbes 29 : 18 NBS)

 

Quand les problèmes commencent à nous assaillir, c’est le plus souvent notre vision qui passe aux oubliettes, car nous ne voyons pas la vie telle qu’elle est dans la réalité, mais à travers le prisme de nos émotions. La Bible dit : “Quand il n'y a pas de vision, le peuple est incontrôlable (vit sans freins et sans conseils)”. Mais quand Dieu vous donne une vision pour sous-tendre votre vie, vous commencez à voir les choses à Sa manière à Lui. Moïse “vit” la Terre Promise alors que tout son entourage ne voyait que le désert et avait envie de tout abandonner pour retourner en Égypte (Hébreux 11 : 27). Et il avait compris qu’il n’y arriverait qu’au temps fixé par Dieu, qu’en fonction des plans divins, et en ne faisant qu’un pas après l’autre. L’accomplissement de la plupart de nos tâches semble impossible lorsque nous nous laissons écraser par leur ampleur. Par contre, si nous les divisons en petites étapes successives et que nous focalisons notre attention sur la première, nous nous étonnons vite des progrès accomplis. Il est beaucoup plus facile de s’engager à accomplir une tâche douloureuse ou pénible pendant toute une journée, que de s’engager à accomplir exactement la même tâche, jour après jour, pendant un mois. Tous les drogués en phase de réhabilitation vous diront la même chose ! Un leader chrétien a dit : “Vivre en fonction d’une vision, tout comme faire preuve de courage ou de discipline, est une qualité que peut développer en soi qui- conque s’engage à faire beaucoup d’efforts pour l’intégrer à sa vie de tous les jours.” Un poète a écrit : “Deux hommes étaient accoudés à la fenêtre de leur cellule. L’un ne voyait que de la boue par terre, l’autre que des étoiles dans le ciel.” Et vous, que voyez-vous dans votre avenir ? Croyez-vous que Dieu vous accordera la réussite sans que vous ayez à lever le petit doigt ? Certainement pas. Votre vision, pour se réaliser, a besoin de votre foi et pour se développer, de votre persévérance et de votre travail assidu ! Ce verset : “Nous avons la pensée du Christ” (1 Corinthiens 2 : 16), suggère que Dieu exprime Ses pensées au travers des nôtres. Quel immense privilège ! Jésus dit à Simon Pierre : “Avance en eau profonde, et jetez vos filets pour pêcher” (Luc 5 : 4). Puisque nous sommes des enfants de Dieu, Sa providence échappe au contrôle des maîtres de ce monde ! Avez-vous une vision ? - Sa Parole pour Aujourd'hui

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Plan de lecture quotidienne :   Josué 5-6  ; Actes 28 : 1-16

 

Transmis par René Barrois le : 30/03/2023

 

« QUE DIRAI-JE ? PERE, DÉLIVRE-MOI… ? »  (Jean 12 : 27)

 

Peu de martyrs ont cherché le martyre. Ils l'ont accepté parce qu'ils y ont vu la volonté de Dieu ; mais tout d'abord ils avaient dit, comme leur Maître : « si possible, que cette coupe s'éloigne ! »

Jésus n'est pas un surhomme, ni même un stoïcien ; il n'a pas ce hautain mépris de la douleur qu'affichent certains sages ; comme un « simple homme », il demande que l'épreuve lui soit épargnée ; et son premier élan est le même que celui de n'importe quel enfant en face du danger : « Père, délivre-moi ».

Il savait bien pourtant qu'il lui fallait souffrir, et que « le Fils de l'Homme serait mis à mort », mais contre cette évidence se dresse sa chair d'homme, notre nature à nous qu'il a adoptée telle quelle et par où jusqu'au bout il est tout près de toi.

De là cette prière incomparable qui montre la route à la tienne, qui commence dans l'angoisse et le trouble pour s'achever dans l'harmonie parfaite. qui dit d'abord : « Père, délivre-moi ! » et qui conclut : « Père, glorifie ton nom ! »

C'est en priant que tu découvriras la voie où ton Maître te veut, et en priant tu recevras la force d'y marcher. Il ne demande pas que d'avance tu sois résigné ; Dieu n'est pas un tyran qui vous dicte ses ordres ; il est le Père aimant qui s'émeut de ta plainte et qui trouve normal qu'on ait recours à lui pour être délivré ; « ce n'est pas volontiers qu'il humilie et qu’il afflige les enfants des hommes ».

Apporte-lui ton trouble, et ta détresse, ta « prière pour toi » sans honte ou fausse dignité. Il t'exauce toujours : soit que sa volonté se plie à ta demande ; soit qu'il transforme ta demande, que son Esprit pénètre ton esprit, qu'il te fasse sentir ce qu'il attend de toi, et trouver toi aussi l'assurance et la paix dans la prière de Jésus : « Ta volonté soit faite ! »

 - Philippe VERNIER www.batissezvotrevie.fr

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Plan de lecture quotidienne :  Josué 3-4  ; Actes 27 : 27-44

 

Transmis par René Barrois le : 29/03/2023

 

Celui qui cherche la gloire de Dieu …

 

"Fais-moi connaître Tes voies... Fais-moi voir Ta gloire !" (Exode 33 : 13, 18)

 

Celui qui cherche la gloire de Dieu ne désire que Sa volonté et Son chemin. Veillons, car notre Seigneur n'a-t-Il pas dit: "Si ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé ?" (Matthieu 6 : 22. V.O.) Quand la vue n'est pas voilée, quand l’œil ne regarde que dans une direction, tout l'être suit cette direction. Que notre regard soit sain et franc pour voir ce chemin que Dieu montre à ceux qui ne cherchent que Sa gloire.

 

Votre sentier n'est peut-être pas facile, mais pourvu que cela soit le Sien! Alors la sécurité est parfaite et Sa gloire paraîtra. Dieu a montré Ses voies à Moïse, mais ce chemin était rempli d'obstacles. Conduisant Son peuple par la colonne de nuée et de feu, Dieu manifesta Sa gloire, réduisit à néant les obstacles et donna au peuple de triompher des difficultés. Il en sera de même pour vous. Le désert et la solitude sont les conditions dans lesquelles Il fait voir Sa gloire à Son enfant qui obéit à Son appel.

 

Quelle est la réponse de Dieu à la requête de Moïse ? "Je ferai passer devant toi toute Ma bonté." Au milieu des circonstances où se trouvait Son serviteur - au point de vue humain, elles ne pouvaient être plus difficiles - Dieu ouvre les écluses de Sa grâce. Vous vous êtes réfugiés en Lui; et Lui, de Son côté, tourne vers vous Son regard favorable. Il agit en grâce pour vous au fur et à mesure de vos besoins. Gardez donc votre cœur ouvert à cette merveilleuse grâce et ne vous y habituez jamais.

 

A quelle condition Dieu nous montre-t-Il Son chemin et nous fait-Il voir Sa gloire? Elle est simple: "Il est un lieu près de Moi... Je te mettrai dans la fente du rocher" (V.D.) L'apôtre Paul nous dit que ce rocher qui suivait le peuple était Christ. 1 Corinthiens 10 : 4. Prenons notre place dans la fente du rocher, c'est le seul lieu où nous soyons vraiment en sécurité. La communion avec Jésus-Christ est le secret de la persévérance et de la fidélité. C'est là, dans ce lieu près de Lui, que le Seigneur nous montrera Son chemin et nous fera voir Sa gloire. - H.E. Alexander

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Plan de lecture quotidienne :   Josué 1-2  ; Actes 27 : 1-26

 

Transmis par René Barrois le : 28/03/2023

 

Forces renouvelées

 

« Les jeunes gens seront las et se fatigueront, et les jeunes hommes deviendront chancelants ; mais ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles ; ils courront et ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas » (Esaïe 40 : 30-31).

            Les jeunes gens sont souvent caractérisés par l’énergie et la vigueur pour surmonter de grands obstacles. C’est Dieu qui leur donne de telles capacités. Mais elles ont leur limite : ceux qui ont le plus grand dynamisme se trouvent parfois sans aucune force quant aux choses spirituelles. Ils peuvent réussir avec succès des quantités de tests qui prouvent leur supériorité physique sur la majorité des concurrents ; mais quand ils sont testés par la vivante Parole de Dieu, ils sont trouvés défaillants, non pas physiquement, mais spirituellement.
            Cependant, une force spirituelle est disponible pour tous ceux qui, quel que soit leur âge, s’attendent au Seigneur par la foi. Une telle attente implique la dépendance : il faut faire confiance au Seigneur pour le renouvellement constant et indispensable des forces. C’est un vrai miracle, car ce n’est pas naturel ; mais c’est une expérience que l’on vit réellement.

                        « Ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles »

            Nous ne pouvons évidemment pas prendre ces mots au sens littéral, mais ce qu’ils expriment a bien plus de valeur. C’est ce que Colossiens 3 : 1 nous invite à réaliser : « Cherchez ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ». Christ est celui qui captive tellement le cœur que toutes les bénédictions cachées en Lui deviennent essentielles et vivantes pour l’âme. Recherchons-nous auprès de Dieu la grâce de vivre ainsi, bien au-dessus des circonstances qui nous entourent ?

                        « Ils courront et ne se fatigueront pas »

            Ainsi, dans cette attitude, dans la dépendance de la foi, nous pouvons obéir à ce que nous dit Hébreux 12 : 1-2 : « C’est pourquoi… rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, courons avec patience la course qui est devant nous, les yeux fixés sur Jésus ». Plutôt que de nous lasser de cette course, ayons la patience et l’endurance pour la courir.

            « Celui qui dit demeurer en lui doit lui-même aussi marcher comme lui a marché » (1 Jean 2 : 6). En marchant ainsi, nous ne faiblirons pas en chemin et nous ne serons pas découragés. - L.M. Grant

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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 33-34  ;  Actes 26 : 19-32

 

Transmis par René Barrois le : 27/03/2023

 

10 versets pour nous libérer de nos peurs !

Même au milieu de la tempête, lorsque tout semble noir, le Seigneur est près de nous. Dieu ne nous abandonne jamais. À la lecture de ces 10 versets, laissons sa présence nous rassurer et sa voix apaiser notre cœur. Le Père qui nous aime prend soin de nous, il est le même hier, aujourd’hui et demain et nous pouvons mettre notre confiance en lui. Aucune tempête ne peut lui résister et en lui nous pouvons être libérés de nos peurs !

« Au jour où je t’ai invoqué, tu t’es approché, tu as dit : Ne crains pas ! Seigneur, tu as défendu la cause de mon âme, tu as racheté ma vie. » (Lamentations 3:57-58)

« Il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. »  (Matthieu 8:26)

« L'Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent avec sincérité. »  (Psaume 145:18)

« L'Éternel donne la force à son peuple ; L'Éternel bénit son peuple et le rend heureux. »  (Psaume 29:11)

« Car je suis l'Éternel, ton Dieu, qui fortifie ta droite, Qui te dis: Ne crains rien, Je viens à ton secours. »  (Ésaïe 41:13)

« Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler ; Car la bouche de l'Éternel des armées a parlé. »  (Michée 4:4)

« Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! »  (Romains 8:15)

« Tu seras affermie par la justice ; bannis l’inquiétude, car tu n’as rien à craindre, et la frayeur, car elle n’approchera pas de toi. »  (Ésaïe 54:14)

« Mais celui qui m’écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. »  (Proverbes 1:33)

« Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »  (Philippiens 4:6-7) - (Infos Chrétiennes

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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome   31-32  ; Actes 26 : 2-18

 

Transmis par René Barrois le : 26/03/2023

 

L’impact de la Parole de Dieu

 

Car la parole de Dieu est vivante et opérante […] elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit […] et elle discerne les pensées et les intentions du cœur […] tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire.” (Hébreux 4 : 12 -13)

 

La Parole de Dieu nous interpelle et éclaire notre vie intérieure.

 

L’auteur de l’épître parle dans le passage précédent du repos que Dieu a proposé à son peuple en l’installant dans le pays promis. Mais le doute, les révoltes, les regrets, la désobéissance expliquent qu’il ne l’a pas connu. L’auteur invite alors les chrétiens “à entrer dans ce repos-là, afin que personne ne tombe en imitant une semblable désobéissance” (4. 11). Ce repos est bien sûr d’ordre spirituel grâce au salut acquis par la rédemption à la croix, qui nous permet d’être en paix avec Dieu

Le verset évoque la puissance de la Parole de Dieu, utile pour atteindre ce repos que nous pouvons expérimenter dès ici-bas. Elle nous révèle en effet non seulement les pensées générales de Dieu concernant la rédemption par exemple, mais se présente aussi comme une parole “vivante et opérante […] pénétrante” qui met à jour nos motivations profondes. Elle évoque cette lumière sur notre vie intérieure, capable de discerner “les pensées et les intentions du cœur”.

Pour connaître durablement ce repos intérieur, il faut se laisser pénétrer par la Parole de Dieu. Elle montre ce qu’il y a au fond de notre cœur : nos problèmes intérieurs, nos réelles motivations, tout ce qui nous entrave dans notre vie et nous culpabilise. C’est l’expérience faite par Saul de Tarse sur le chemin de Damas quand il entend cette voix du ciel : “Je suis Jésus que tu persécutes” (Actes 9 : 6). Il change alors de regard sur Jésus et prend conscience de son indignité : “Moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’assemblée de Dieu” (1 Corinthiens 15 : 9). En lisant la Parole de Dieu, nous serons éclairés sur nos mauvais sentiments. Elle nous permet alors de les juger et d’en être délivrés. “Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier” dit le psalmiste (Psaume 119 : 105). Quelle délivrance et quel repos nous goûtons alors ! Nous sommes invités à en faire l’expérience bienfaisante tout au long de notre vie. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 29-30 ;  Actes 25 : 13 à 26 : 1

 

Transmis par René Barrois le : 25/03/2023

 

Tu es au service du Seigneur et des tensions se sont malheureusement installées au sein de ton couple...

 

Tu es peut-être un chrétien ou une chrétienne engagée, voir même un serviteur de Dieu ou encore l’épouse d’un pasteur, d’un évangéliste, d’un missionnaire. Tu constates que des tensions se sont installées entre ton conjoint et toi et tu ne sais comment faire pour rétablir ta relation avec lui. Que faire, comment réagir ?

Tu as tout à coup une foule de choses à lui reprocher et l’ennemi, par-dessus le marché, t’a donné un bon coup de main pour cela. Ou alors ce sont des choses absolument banales, insignifiantes, sans réelle importance qui vous ont conduits à vous quereller, et cela a peut-être dégénéré en de violentes disputes !

 

Malheureusement, nombreux sont les couples chrétiens, voir même les couples de serviteurs de Dieu aujourd’hui, qui ont cessé de mettre leur force en commun pour résister à leur adversaire. Ils sont désunis et se suspectent, s’envient, voir même se combattent l’un l’autre. Un véritable mur s’est dressé entre eux. Comment, dans une telle situation, espérer remporter la victoire sur l’ennemi de votre famille.

 

Combien il est alors important de se rappeler que Satan mettra tout en œuvre pour diviser votre foyer : car ce qu’il craint le plus, c’est un couple qui marche et agit en harmonie devant le Seigneur. Il cherchera, à tout prix, à engendrer en chacun des conjoints des conflits, de mauvais sentiments l’un à l’égard de l’autre et il utilisera tout son arsenal de ruses pour tenter de vous diviser.

Il sait aussi qu’il aura plus de chance à y parvenir en vous attaquant séparément, et en cherchant, d’une façon ou de l’autre, à vous dresser l’un contre l’autre, en vous poussant à vous quereller, au point même de vous inciter à la violence (du moins en paroles) l’un à l’égard de l’autre. Plus vos querelles seront agressives, violentes mêmes, plus l’ennemi sera content. Il suscitera toujours des opportunités de vous faire mutuellement des reproches, de vous disputer, même de vous quereller.

Hélas ! Que de couples chrétiens, même parfois de serviteurs de Dieu, se font ainsi piéger par les intrigues apparemment inoffensives du diable. Certains, même à la fin de leur vie, ne parviennent pas à réaliser qu’en cédant ainsi à ses tentations, ils sont en fait tombés dans les pièges du malin.

 

Le passage suivant des Ecritures convient si bien à une telle situation, lorsque l’apôtre Paul nous exhorte en disant : « Je vous exhorte … à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur avec patience, vous supportant les uns les autres avec amour, vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. »

Combien il est important que les disciples du Seigneur, en particulier le couple de serviteurs de Dieu, soient unis et le restent ; qu’ils s’entraident et qu’ils fassent front ensemble à leur ennemi commun, réalisant qu’ils sont en première ligne sur ce champ de bataille.

 

Un autre verset dans l’épître à Timothée, chapitre 2, versets 24-26 vous aidera à remettre les choses en place dans votre esprit, et à rectifier votre attitude à l’égard de votre conjoint, avec lequel vous vous êtes disputés. Dans ce passage, l’apôtre Paul exhorte un jeune serviteur de Dieu en lui rappelant ceci : « Il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles (encore moins avec son épouse) ; il doit, au contraire, être affable pour tous (en particulier à l’égard de son épouse), … doué de patience ; il doit redresser avec douceur les adversaires (dans ce cas particulier, son épouse), dans l’espérance que Dieu leur (lui) donnera la repentance (s’il y a eu erreur de sa part) pour arriver à la connaissance de la vérité, et que revenus à son bon sens, il (ou elle) se dégagera des pièges du diable, qui s’est emparé de lui (ou d’elle) pour les soumettre à sa volonté ».

Une autre réalité à considérer dans une telle situation de tension, de querelles au sein du couple est de se rappeler que : « même la VERITE, dite sans AMOUR, ne reste qu’un dogme qui ne touche pas le cœur. En vous adressant à votre conjoint, efforcez–vous de lui dire les vérités que vous voulez lui communiquer avec amour, car c’est seulement lorsqu’elles sont dites avec amour que l’Esprit de Dieu pourra les utiliser pour changer l’esprit de votre conjoint. LA VERITE dite avec AMOUR est difficile à rejeter.

Si, entre époux, nous parvenons à nous dire la vérité avec amour, comme nous l’exhorte l’apôtre Paul dans l’épître aux Éphésiens, chapitre 4 et verset 15, nous croîtrons à tous égards en Christ. En agissant ainsi, et grâce à l’assistance du Saint-Esprit, notre couple se consolidera et s’édifiera dans l’amour du Seigneur.

 

Dire la vérité ne doit jamais être séparé de l’amour que les conjoints ont l’un pour l’autre. Combien il est important de se rappeler aussi que le véritable amour consiste à sacrifier ses propres intérêts en faveur de l’épanouissement de votre conjoint. En fait, l’amour et la vérité sont deux jumeaux inséparables. La vérité peut blesser, il est vrai, mais l’amour sait en soulager la douleur.

Combien il est indispensable d’apprendre à parler avec amour, si nous voulons que notre épouse ou notre époux nous écoute. Car si nous lui disons la vérité en étant nous-mêmes remplis d’orgueil, de propre justice, l’esprit de notre conjoint n’en sera que blessé. Si nous l’accompagnons, au contraire, de notre amour, il ne pourra qu’en être éclairé, édifié et enrichi. Sans amour, la vérité ne fera que le rabaisser, le décourager, voir même le démolir. Combien nous devons tous veiller à l’esprit dans lequel nous sommes avant de nous adresser à notre conjoint.

Rappelons-nous aussi que si nous aimons véritablement la personne à laquelle nous nous adressons (et là il s’agit de la personne la plus proche que le Seigneur nous ait confiée) nous devons également savoir l’écouter. SAVOIR ECOUTER FAIT PARTIE DE L’AMOUR. L’amour écoute !

 

Toi qui te trouves dans cette situation et qui lis ces lignes, puisses-tu faire monter vers le Seigneur cette prière : « Seigneur, pardonne-moi d’avoir donné accès à l’ennemi en me querellant avec celle ou celui qui est à tes yeux, mon plus proche prochain. Je veux apprendre à penser, parler et agir, animé de ta patience, avec amour et douceur, même et surtout lorsqu’il s’agit de redresser ou d’exhorter, connaissant mon rôle de serviteur ou de servante, d’exemple, afin que ton Nom soit glorifié dans ma vie. Je veux veiller à garder en tout temps mon âme dans un esprit de douceur et de pardon continuel. La chair est faible, il est vrai, mais je veux compter sur l’assistance de ton Esprit qui me rappelle que je peux tout par celui qui me fortifie ». - Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 28 ;  Actes 25 : 1-12

 

Transmis par René Barrois le 24/0382023

 

Ces petits à qui on vole leur enfance...

 

L’obésité, et en particulier celle des enfants et des jeunes, est devenue en quelques années l’une des principales préoccupations en matière de santé publique dans les pays riches...Beaucoup moins médiatisé, et pour l’heure moins répandu, un mal opposé progresse parmi les plus jeunes générations : l’anorexie, trouble profond et grave du comportement alimentaire.

Au Royaume- unie, au Canada, en Allemagne, en France... un nombre grandissant de pédiatre s’alarment de voir non seulement des adolescentes mais de plus en plus d’enfants de 5 à 7 ans être conduit dans leurs cabinets ou hospitalisés pour des refus de s’alimenter, un amaigrissement excessif, et même des cas de dénutrition sans que les situations de pauvreté ou de difficultés familiales ne soient en cause.

En 2010, par exemple, sur 2000 enfants de 5 à 15 ans hospitalisés en Angleterre pour anorexie, 600 avaient moins de 13 ans...

L’origine de ces troubles peut être divers, expliquent les experts, tout en soulignant que la multiplication des cas d’anorexie précoce est en partie liées à la pression sociale et médiatique : la promotion de la minceur, l’image idéalisée des mannequins maigres...

Neuf fois sur dix, en effet, les jeunes anorexiques sont des filles. « Nous voyons des fillettes qui ont commencé un régime de leur propre chef à 9-10 ans, avant que la maladie se déclare... » explique le Dr Muriel Asch, pédopsychiatre de l’hôpital Robert Debré, à Paris.

Il est scandaleux que malgré le décès de mannequins littéralement mortes de faiblesse nos société aux mœurs corrompue laissent perdurer des modes malsaines et malfaisantes, au sens le plus fort : mortifère ! On imagine ce qu’il serait si de tels comportements étaient induits par quelque précepte religieux...

Mais sans aboutir à des extrêmes aussi tragiques, « l’image » de la femme « sex symbole » c’est-à-dire objet de consommation que véhicule nos sociétés obsédées, se voit jusque dans la manière dont les mamans inconscientes ou irresponsable ? Habillent leurs toutes petites filles. Des enseignantes en école maternelle voient arriver en classe des fillettes habillées en véritable « pin-up », à un âge où la sexualité leur est totalement étrangère.

Leurs attitudes même miment ce qu »elles voient à la T.V. Ou à la maison, leurs propos ce qu’elles y ont entendu... des choses qu’elles reproduisent par imitation, sans rien y comprendre, mais conditionnent dès leur plus jeune âge.

Ce sont des enfants auxquels l’on vole leur enfance, des petits dont on viole les consciences et salit les âmes...

« Malheurs à qui sera pour l’un de ces petits une occasion de chute » a dit Jésus.

Combien de parents chrétiens doivent-ils veiller à l’image que leur propre façon d’être, de se comporter, de vivre, de s’habiller construit dans l’esprit et le cœur de leurs enfants !

Ils sont appelés à être pour eux des exemples, des modèles, des signes et témoins d’une autre, d’une tout autre réalité :

« Sel de la terre et lumière du monde » pour eux les premiers... Et sel qui refuse « de perdre sa saveur », quelles que soient les pressions ambiantes ! - Samuel Charles

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Plan de lecture quotidienne :   Deutéronome 25-27  ; Actes 24

 

Transmis par René Barrois le : 23/03/2023

 

Irons-nous tous au paradis ?

 

Dans les années 70, un chanteur interprétait une chanson que l’on entend encore parfois :

« On ira tous au paradis,

Qu’on soit béni qu’on soit maudit, …

Toutes les brebis et tous les bandits…

Avec les saints et les assassins,

Ce chant pourrait apaiser certains esprits trop crédules, mais que dit la Bible ? Qu’est-ce que le paradis ?

Le paradis terrestre

Quand l'Éternel Dieu eut créé l’homme, il le plaça dans un jardin en Éden (jardin de délices) où tout était merveilleux avec « des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger » (Genèse 2 : 9). Mais dès que l’homme eut désobéit à Dieu en mangeant du fruit de l'arbre défendu, il ne pouvait plus rester dans ce paradis et il en fut chassé (Genèse 3 : 23)

Dieu plaça des chérubins (des anges) agitant une épée flamboyante pour garder le chemin de l’arbre de vie (Genèse 4 : 24). C’est une grâce de Dieu qu’il empêchât l’homme d’accéder à l’arbre de vie afin qu’il ne vive pas éternellement dans son état de misérable pécheur qu’il est devenu par sa désobéissance. Mais Dieu, dans son amour, ouvrira un autre chemin, merveilleux, qui conduira le pécheur repentant dans un autre paradis :

Le paradis céleste

Dieu n’a pas mis fin de façon définitive à ses relations avec les hommes. Bien que « tous aient péché et soient privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 : 23), il veut les introduire dans le paradis céleste, lieu de délices et de bonheur sans fin. Chacun, qu’il ait fait le bien ou le mal, qu’il ait été un voleur, un bandit ou un assassin, etc. chacun peut y avoir sa place, mais – et c’est là que le texte de la chanson est trompeur –  il y a une condition indispensable : la repentance, c’est-à-dire la confession de notre état de pécheur et le regret sincère des fautes commises, et la foi au Seigneur Jésus qui, sur la croix, a expié tous nos péchés. C’est à un brigand repentant qu’il a annoncé : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23 : 43)

Dans le paradis terrestre, en Éden, dès que l’homme eut péché, l’accès à l’arbre de vie fut interdit. Dans le paradis céleste, il y a aussi un arbre de vie mais à celui-là nous pourrons en manger le fruit (Apocalypse 2 : 7)

« Bienheureux ceux qui lavent leur robe (ceux qui sont donc purifiés dans le sang de Jésus) afin qu’ils aient droit à l’arbre de vie et d’entrer par les portes de la cité (du paradis). » (Apocalypse 22 : 14)

Mais il ne faut pas omettre la suite ce merveilleux verset qui parle des chiens, des magiciens, des débauchés, des meurtriers, etc. qui resteront dehors. Les flammes de l’enfer évoquées ironiquement par le chanteur ne sont pas un mythe inventé, mais l’image d’une réalité terrible que connaîtront tous ceux et toutes celles qui n’auront pas cru au Fils de Dieu (Jean 3 : 36)

Ami lecteurs, amies lectrices, où passerez-vous l’éternité ?

Dans le paradis céleste, pour toujours avec Jésus et tous ses rachetés ?

Ou en enfer, pour toujours avec le diable et ses anges ?

Le dernier jour que vous vivrez sur la terre, le Seigneur pourra-t-il vous dire :

« Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » 

Ou : « Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. » (Matthieu 25 : 41) ?

C’est aujourd’hui, maintenant que vous devez choisir, car vous ne savez pas ce que vous apportera demain.

« Regarde, vous dit Dieu, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur … J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin que tu vives » (Deutéronome 30 : 15 et 19) – La Vérité Sûre

 

Transmis par René Barrois le : 12/03/2022