Août 2017

31/07/2017 07:34

 

 

Retour à la Parole

Transmis par René Barrois le 19/08

 

« Le sacrificateur Hilkija trouva le livre de la loi de l’Éternel donnée par Moïse » (2 Chroniques 34: 14).

Depuis des lustres, les rouleaux de la loi de Moïse avaient été délaissés. Ils étaient enfouis sous un fatras d’ustensiles divers, et recouverts de poussière. Au moment où le roi Josias a demandé de restaurer le temple, les ouvriers ont retrouvé le livre de la loi de Moïse, et le sacrificateur a amené au roi ce précieux document.

Le roi ne créa pas un musée pour protéger ce rouleau d’une grande valeur, mais il voulut qu’on lui lise le contenu de ce livre. Aussitôt, la Parole fut lue en présence du roi, et cela produisit un réveil spirituel chez ce monarque et ce réveil impacta toute la nation.

La parole ne peut avoir d’effet que dans la mesure où elle est lue et reçue. Vous pouvez avoir une Bible chez vous, mais cela ne suffit pas. Pour qu’elle agisse dans votre vie, il convient que vous preniez un peu de temps pour la lire et la méditer.

Un jour une mère demandait à sa fillette de dix ans de revoir la leçon biblique qui avait été vue lors de l’école du dimanche. Pour cela elle sortit sa Bible de dessus l’armoire, et la posant sur la table, elle dit à sa fille : « Viens étudier le verset dans la Bible de maman, ensuite tu pourras aller jouer ».

La fille lui dit alors : « Si je dois étudier mon verset, je veux l’étudier dans la Bible de grand-mère, qui est plus intéressante que la tienne ».

« Mais non, ce sont les mêmes ! Mais pourquoi dis-tu que la sienne est plus intéressante ? » lui dit sa mère. A quoi sa fille lui répondit : « Je pense qu’elle doit être plus intéressante parce qu’elle la lit beaucoup plus que toi, la sienne doit contenir de belles histoires ! »

Votre Bible est-elle une Bible ouverte, consultée, lue, méditée ou bien est-elle enfouie sous une pile de livres couverts de poussière ? Ne vous sentez pas culpabilisés si vous l’avez quelque peu oubliée. Rien ne sert de se frapper la poitrine pour cette négligence. Soyez positifs, félicitez-vous d’avoir une Bible sous la main, et prenez-la pour en lire un court passage. Prenez cinq minutes pour lire un psaume ou quelques lignes de l’évangile de Jean. Cette lecture va bénir votre cœur.

Une décision pour ce jour : Merci pour ta Parole Seigneur. Je sais qu’elle est une source rafraîchissante pour mon âme. Aujourd’hui, je prends la décision de consacrer quelques instants pour la lire. Amen ! (Paul Calzada).

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Apprenez son repos

Transmis Par René Barrois le 18/08

 

« Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos.» (Matthieu 11: 28)

    Il y a quelques années, après une visite chez l'ophtalmologue, j'attendais avec impatience les lunettes qui feraient disparaître mes migraines et troubles de la vue.

Apprendre son repos, c'est décider de lui faire confiance, une question volonté, d'entraînement...

    Mais quelle déception ! Avec la nouvelle monture, mes maux ne disparurent pas, au contraire. Persuadée d'une erreur de diagnostic, je retournai voir le médecin, dont le conseil me laissa perplexe : je devais persévérer et m'habituer à mes verres.    Il m'expliqua que mes yeux s'étaient accoutumés, depuis de nombreuses années, à compenser, seuls, mes défauts de vision. Les muscles oculaires, surentraînés, continuaient leurs efforts et n'acceptaient pas la correction.    La suite lui donna entièrement raison. En moins d'un mois, à mon étonnement, tout rentrait dans l'ordre. Mes yeux avaient cessé de faire de la résistance et avait appris à se reposer, à laisser les verres travailler pour eux.    Quelle leçon ! Dans le domaine de la foi, c'est la même chose.    Jésus vous invite à lui abandonner vos fardeaux. Il veut s'en charger à votre place. Et pourtant, vous êtes tellement habitué à vous débrouiller sans lui, à combattre seul vos faiblesses, à faire face à vos épreuves comme s'il ne marchait pas avec vous. Il vous faut apprendre son repos.    Combien de fois avez-vous décidé de vous en remettre à lui ? Vous veniez de prier, de lui faire confiance. Et puis, dans la minute suivante, vous avez tout oublié et repris votre douloureux bagage.    Apprendre son repos, c'est décider de lui faire confiance, une question volonté, d'entraînement. Vous avez tout à y gagner. Toutefois, cela ne vous est pas naturel lorsque tout en vous voudrait reprendre le contrôle. Mais laissez Jésus diriger votre vie. Habituez-vous à marcher par la foi et non par la vue, à vous appuyer sur ses promesses, sur sa Parole, certaine.    Recommande ton sort à l'Éternel, mets en lui ta confiance et il agira, dit le Psaume 37.5 ! C'est seulement lorsque vous aurez accompli ce pas de foi que vous que vous gagnerez la bataille.Une prière pour aujourd'hui : Seigneur, aide-moi à m'emparer de tes bénédictions. Je ne veux plus m'épuiser à combattre seul mes problèmes. Je veux entrer dans ce domaine de la foi miraculeuse et féconde, cette foi qui me fera entrer dans ton repos, de façon surnaturelle. Amen. (Solange Raby)

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Jésus est notre phare dans la nuit de ce monde !

Transmis par René Barrois le 17/08

 

« Jésus parla encore au peuple, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8: 12)

 

    Malgré les moyens modernes de navigation, les phares restent toujours en vigueur, car ils représentent le système de sécurité par excellence. Imaginez la joie des marins d’autrefois quand ils voyaient cette lumière rassurante après avoir navigué pendant des semaines sur les flots agités! Ils se sentaient revivre. Ils anticipaient la joie des retrouvailles avec leurs bien-aimés! De même, Jésus est la Lumière rassurante au sein des ténèbres. Quand il vient dans notre vie, il change tout pour le meilleur.

    Les photos de phares frappés par la mer en furie sont toujours très impressionnantes. On dirait que la mer se jette sur eux comme pour les détruire. Parfois, on ne les voit plus du tout. Ils sont comme submergés… Et pourtant, lorsque les flots se retirent, on peut constater qu’ils sont toujours là!

    Cela nous fait penser au Seigneur Jésus, qui est venu comme la Lumière au sein des ténèbres. Les ténèbres ne l’ont pas reçu; à Gethsémané, puis à Golgotha, les vagues furieuses de l’enfer se sont acharnées contre lui. Dans ce jardin, puis sur cette croix, notre Sauveur a pris les coups à notre place! Mais en fin de compte, lorsque les flots se sont retirés, on a pu constater qu’il était toujours là, plus solide que jamais!

    À cause de l’horizon, les phares de ce monde – même les plus hauts – ont une portée forcément limitée. Mais il n’en est pas de même pour notre Seigneur Jésus-Christ. Il a dit: « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12 :32). Non seulement Jésus a été élevé sur la croix pour notre salut, mais il a ensuite été élevé au plus haut des cieux: aucune ligne de l’horizon ne l’arrête. Il est tellement élevé qu’il peut attirer tous les hommes à lui!

    Malgré les calomnies qui continuent à pleuvoir sur lui, rien ne peut ébranler notre Phare, et à son image, rien ni personne ne doit nous empêcher de briller dans ce monde ténébreux. Nous sommes prévenus que « le malheur atteint souvent le juste », mais aussi que « l’Éternel l’en délivre TOUJOURS ». L’oeuvre de la croix tiendra bon pendant l’éternité, et si nous suivons notre Maître, rien ne pourra jamais nous ébranler ! (Un Massage d’Amour).

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Méditer la Bible avec profit

Transmis par René Barrois le 16/08

 

« J'ai de la joie en ta parole, comme un homme qui trouve un grand butin » (Psaume 119. 162)

Méditer

Un prédicateur a dit un jour : "On peut lire la Bible en 78 heures, à vitesse normale, de la Genèse à l'Apocalypse". évidemment, il est impossible de lire les 66 livres des Saintes Écritures d'une traite. L'esprit humain n'en est pas capable. Mais il faut tenir compte d'un élément beaucoup plus important : la Bible est un trésor inépuisable pour autant qu'on la médite. Le terme "méditer" signifie "soumettre à une longue et profonde réflexion". Les Juifs murmurent la loi : "Bienheureux l'homme... qui a son plaisir en la loi de l'éternel, et médite (littéralement "murmure") dans sa loi jour et nuit" (Ps. 1. 1, 2).

Cette expression est très instructive. En faisant appel à deux sens, l'ouïe et la vue, le lecteur mémorise mieux les textes et les imprègne plus profondément dans son cœur.

Prendre du temps

L'acte de la méditation réclame du temps. On comprend que ce terme soit généralement absent du langage contemporain, car la vie est si agitée ! La méditation de la Parole serait-elle alors réservée aux croyants qui ont pris leur retraite ou à une élite ? Certes, non! On trouve toujours un moment pour faire ce que l'on aime ! Même si la Parole contient des choses difficiles à comprendre, elle est à la portée de chacun. Les croyants jeunes y trouvent autant de joie à la lire que les plus âgés.

Comment méditer la Parole de Dieu ?

Une approche purement intellectuelle conduit au désastre (2 Corinthiens 10: 12-13), car Dieu veut parler au cœur de l'homme. La Parole de Dieu n'est pas comme un livre scientifique ou un ouvrage philosophique. Ces ouvrages-là ne réclament aucunengagement du lecteur qui les consulte. La Parole de Dieu ne peut être abordée que dans un esprit de prière, en demandant à Dieu de nous éclairer par son Esprit. Se fier à sa propre intelligence rend la Parole incompréhensible.

Le psalmiste prie ainsi : "Ouvre mes yeux, et je verrai les merveilles qui sont dans ta loi" (Psaume 119: 18).

La Parole doit être lue avec le désir sincère d'entendre Dieu parler - Dieu se révèle à ses familiers - et la volonté de mettre en pratique les enseignements reçus (Jac. 1. 22). En la méditant, le croyant ne peut pas penser d'une manière et agir d'une autre, ou se réserver ses opinions, comme s'il lisait un quotidien. La lecture de la Parole demande l'engagement du lecteur. Un accord intellectuel n'est pas suffisant !

En méditant la Parole, je dois me sentir concerné, car Dieu me parle, à moi, aujourd'hui. La tentation est grande d'évacuer l'application personnelle d'un passage en pensant qu'il ne s'adresse qu'aux croyants d'autrefois ou ne concerne que d'autres chrétiens. C'est pour cela que l'épître de Jacques, si simple et si directe, est pourtant difficile à méditer : la tentation est grande de voir une ou des personnes de nos connaissances se profiler derrière chaque verset et de rester aveugle à son propre état.

La Parole est pratique. Elle doit être lue dans le but d'appliquer dans sa propre vie les enseignements reçus (Jacques 1: 22). Comme notre corps physique a besoin d'aliments pour vivre, notre âme doit être constamment nourrie par la Parole de Dieu. Elle est un aliment véritable (Deutéronom 8: 3), délicieux (Psaume 119: 103) et complet (1 Pi. 2. 2). Mais attention ! Jacques dit : « Mettez la parole en pratique, et ne l'écoutez pas seulement, vous séduisant vous-mêmes » (Jacques 1: 22). On devient obèse par excès de nourriture et par manque d'exercice physique, et cette condition conduit, lentement mais sûrement, à toutes sortes de maladies. Il en est de même dans le domaine spirituel.

Quelques exemples à imiter

Le premier cas de méditation personnelle que la Bible nous présente est celui d'Isaac (Genèse 24: 62-67). Venant du "puits du Vivant qui se révèle", Isaac sort dans les champs pour méditer, à l'approche du soir. Dans ces moments de communion avec Dieu, Isaac rencontre pour la première fois Rebecca, sa future femme. Quelle admirable figure que celle de Marie, la mère de Jésus, qui repassait dans son cœur toutes les choses que les bergers avaient dites (Luc 2: 19) ! C'est en priant et en méditant sur un toit au milieu de lajournée, que Pierre est appelé à annoncer l'évangile à Corneille (Actes 10: 19).

Ces quelques exemples montrent, parmi d'autres, queles moments de la journée, les circonstances et les lieux peuvent être très différents pour méditer : les champs, une étable, un toit. Ils nous enseignent aussi qu'il faut être tranquille, si possible isolé, pour méditer (Matthieu 6: 6).

Comment contrôler ses pensées ?

Méditer les enchaînements des pensées de Dieu est d'une grande beauté, mais ne laissons pas notre esprit vagabonder. Comment surveiller nos pensées?

Le contrôle des pensées commence par celui des sentiments (Psaume 73: 21-22). A cause de l'amertume de son cœur, Asaph était devant Dieu comme une brute, stupide, sans connaissance. Sa méditation était devenue un travail pénible, jusqu'à ce qu'il remplace ses préoccupations par une occupation : il entre dans « les sanctuaires de Dieu ». Alors, il comprend... (v. 16 et 17).

Notre esprit doit être dompté en amenant nos pensées captives à l'obéissance du Christ (2 Corinthiens 10: 5), dans un esprit d'humilité (1 Cororinthiens 4: 6 ; 2 Corinthiens 3: 5), restant attaché à la Parole, "la sûre norme des paroles de vérité"

(Proverbe 22: 21).

Meubler l'esprit de choses ''nobles" est un puissant moyen pour l'empêcher de vagabonder (Esaïe 32: 8). La nature a horreur du vide... Si notre esprit n'est pas occupé

de choses saines, spirituelles (Philippiens 4: 8), il est vite souillé par de mauvaises pensées qui s'empressent de remplir ce vide.

Que faire si on n'a pas envie de lire la Bible ?

Commencez par dire tout simplement : Merci Seigneur pour ta Parole, et forcez-vous à lire un passage. Puis posez-vous les questions suivantes : Que m'enseigne le texte que je lis concernant le Père, la Personne et l'œuvre de Jésus Christ, le Saint Esprit ? Y a-t-il un exemple à suivre ou à éviter, un ordre auquel obéir, un avertissement, une réponse à mes questions, une promesse, un sujet d'actions de grâces pour aujourd'hui et pour le jour du Seigneur ?

Si vous n'avez toujours pas envie de poursuivre votre lecture, alors confessez vos péchés à Dieu et pardonnez aux autres le mal qu'ils vous ont fait. Vous trouverez alors beaucoup de joie et de profit à méditer la Parole de Dieu.

Pour conclure

Le meilleur moyen pour apprécier la Parole est de l'enseigner à d'autres. C'est ainsi qu'on la comprendra et qu'on en jouira le mieux !

Dieu a parlé, écoutons-le ;

Ce qu'il promet, croyons-le ;

Ce qu'il ordonne, pratiquons-le ;

Ce qu'il nous révèle, proclamons-le ! (Marc Horisberger)

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Susceptible ?

Transmis par René Barrois le 15/08

 

« Le fruit de l'Esprit est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. » (Galates 5: 22)

« Une réponse douce détourne la fureur, mais la parole blessante excite la colère. » (Proverbes 15: 1)

    La susceptibilité est un trait de caractère qui trouble, et même envenime nos relations : avec nos proches, nos collègues, nos voisins. Et nous en sommes les premières victimes! La susceptibilité, chez le chrétien, est un des indices qui montre qu'il ne vit pas assez près de Jésus, l'homme doux et humble de cœur. La douceur, dans la Bible, est le caractère de celui qui n'insiste pas sur ses droits.

    Une sensibilité exacerbée, des blessures intérieures accumulées, des injustices… font que l'on peut tout voir sous un jour déformé, qu'un rien blesse, que tout paraît manque d'égard, moquerie ou malveillance… C'est une source permanente de profonde souffrance, pour celui qui en est affecté comme pour son entourage.

    Quelle aide a le chrétien pour voir et ressentir autrement ?

– Penser à Jésus son Sauveur : « Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il n'a pas été trouvé de fraude ; qui, lorsqu'on l'outrageait, ne rendait pas l'outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2: 21-23).

    Et s'efforcer de l'imiter : « Revêtez-vous… d'affection miséricordieuse, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience, vous supportant l'un l'autre et vous pardonnant les uns aux autres, si l'un a un sujet de plainte contre un autre ; comme le Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même. Par-dessus tout cela, revêtez-vous de l'amour, qui est le lien de la perfection » (Colossiens 3: 12-14). (La Bonne Semence)

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Crois seulement

Transmis par René Barrois le 14/08

 

« Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles dit au chef de la synagogue : sois sans crainte, crois seulement. » (Marc 5: 36)

 

Crois seulement, crois seulement.

Tout est possible, crois seulement.

Crois seulement, crois seulement.

Tout est possible, crois seulement.

 

    Ce qui fait l’importance de ce choeur, c’est le mot seulement. Je voudrais arriver à vous faire réaliser que lorsque vous vous débarrassez de vous-même et de tout secours humains, et que vous ne dépendez plus que de Dieu, vous parvenez à ce stade où vous allez pouvoir jouir d’une grande force spirituelle et d’un succès continuel. Si vous comptez sur vous -même, vous découvrirez qu’il y a des limitations à la vie et à la puissance de Dieu en vous.

Je rencontre tant de gens qui essaient de s’aider eux-mêmes. Ce que Dieu désire c’est que nous nous attachions à lui, d’une manière absolue et entière.

    Le merveilleux et unique projet que Dieu a conçu pour nous, c’est : crois seulement.

Repos absolu. Soumission parfaite. Dieu a pris en main la situation. Vous êtes amenés de façon absolue dans tout ce que Dieu a, parce que vous osez croire seulement ce qu’il dit.

    Dieu voudrait que j’inculque dans votre cœur une vérité vivante : crois seulement !

    Prière du jour : Jésus ce que tu as dit je le crois. Amen. (Smith Wigglesworth).

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Le cylindre de Cyrus

Transmis par René Barrois le 13/08

 

« [L’Éternel] réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse. » (Esdras 1: 1)

    En 1879, des archéologues ont découvert un objet remarquable dans une région connue aujourd’hui sous le nom d’Iraq (la Babylone biblique). D’à peine 23 cm, le cylindre de Cyrus rapporte quelque chose que le roi Cyrus de Perse a fait il y a 2500 ans. Il indique que Cyrus a permis à un groupe de gens de retourner dans leur pays natal y reconstruire leurs «villes saintes».

    Or, il s’agit de la même histoire qui est racontée dans Esdras 1, où l’on peut lire que «l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse», afin que celui-ci fasse une proclamation (v.1). Dans cette dernière, Cyrus annonçait qu’il libérait les captifs de Babylone pour qu’ils retournent à Jérusalem y rétablir leurs foyers et y reconstruire leur temple (v. 2-5).

    L’histoire ne se termine toutefois pas là. Daniel a confessé ses péchés et ceux de son peuple et il a supplié Dieu de mettre fin à leur captivité en Babylonie (Daniel 9). En réponse à la prière de Daniel, Dieu a envoyé un ange parler à celui-ci (v.21). Par la suite, il a amené Cyrus à libérer les Hébreux. (Voir aussi Jérémie 25: 11-12 ; 39: 10).

    Ensemble, le cylindre de Cyrus et la Parole de Dieu nous montrent que le roi a eu le cœur transformé au point de permettre aux exilés hébreux de rentrer au bercail et d’y adorer leur Dieu.

    Cette histoire comporte de grandes implications pour nous aujourd’hui. Dans un monde qui semble hors de contrôle, nous avons l’assurance que Dieu peut changer aussi bien le cœur des leaders que le nôtre. Au lieu de vous plaindre, priez. (Dave Branon)

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Un chrétien peut-il être possédé ?

Transmis par René Barrois le 12/08

 

    Tous les chrétiens reconnaissent l’existence de l’activité des mauvais esprits. Mais est-il conforme au Nouveau Testament de croire que quelqu’un né de nouveau peut être possédé ?

    Depuis de nombreuses années, le « ministère de la délivrance » ou chasser las démons d’un chrétien a pris énormément d’ampleur dans les églises. Il s’agit du fruit d’une fausse doctrine.Il faut connaître que ce ministère n’est pas mentionné dans le Nouveau Testament (lire 1 Corinthien 12 ; Romains 12 ; Éphésiens 4). Certes, la Bible nous enseigne que le combat spirituel est réel, mais est pratiqué de façon erroné, ce qui entraîne dans beaucoup d’églises dans la confusion. Finalement, c’est une erreur d’attribuer aux chrétiens ce qui s’applique aux non-croyants. Car ils ignorent le vrai sens de « Chrétiens » et la signification de la « possession démoniaque » selon les Ecritures. Il est triste de constater que tant de chrétiens croient qu’il est possible pour eux d’être possédés par des démons après avoir reçu le salut en Jésus-Christ. La Bible est très claire sur ce point. Soit nous sommes nés de nouveau, soit nous le sommes pas ; il n’y a pas de situation intermédiaire (Éphésiens 2 : 1-5). Il est impensable que Dieu permette à l’un de ses enfants, qu’il a racheté aux prix du sang du Christ (1 Pierre 1 : 18-19). Lorsque nous naissons de nouveau, nous sommes transformés et délivrés de la puissance des ténèbres et nous sommes transportés dans le royaume de Jésus-Christ « Que si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle créature : les choses vieilles sont passées ; voici toutes choses sont faites nouvelles. » (2 Corinthiens 5: 17 Darby).

    Qui est celui qui agit en nous ? Le Saint-Esprit.

    Qui est celui qui agit dans le monde ? Satan et ses démons.

    Être possédé c’est avoir pour maître Satan.

    « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple du Saint- Esprit , et que Dieu habite en vous ? » (1 Corinthiens 3 : 16). Le temple ne peut pas être dédicacé à deux esprits et il ne peut pas avoir en lui deux cultes contradictoires. En tant qu’enfants de Dieu, le corps des croyants est la demeure du Saint-Esprit, c’est la preuve que nous appartenons à Dieu (1 Corinthiens 6 : 19).

    « Dans la Parole de Dieu, il n'y a pas un seul passage qui nous montre Jésus, les apôtres ou les premiers chrétiens en train de chasser des démons de ceux qui sont nés de nouveau. Les œuvres de la chair étaient reconnues comme telles, et des instructions précises étaient données pour y remédier. Mais à aucun endroit la Bible nous enseigne que nous devons exorciser la chair. »

L'apôtre Paul explique dans Galates 5: 19-26 comment marcher selon l'Esprit et croître dans la vérité. (René Barrois).

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Jésus est vivant

Transmis par René Barrois le 11/08

 

 

« Il n’est point ici ; il est ressuscité. » (Matthieu 28.6)

 

Croyez-vous que la prière puisse ouvrir la bénédiction ? Dans la Bible, de nombreuses personnes invoquèrent le nom de l’Eternel pour une grâce particulière. Vos requêtes peuvent provoquer de manière extraordinaire un événement miraculeux dans votre vie.

Jésus n’est pas six pieds sous terre mais il est bien vivant, il entend vos prières.

Depuis combien de temps n’avez-vous pas vu Dieu agir ? Quand avez-vous assisté pour la dernière fois à un miracle ? Dieu est-il mort ou bien vivant ? Lorsque j’étais pasteur de jeunesse, j’ai vu un garçon arriver avec un maillot portant l’inscription suivante : « Si ton Dieu est mort, essaie le mien, il est ressuscité ! »

Jésus n’est pas six pieds sous terre mais il est bien vivant, il entend vos prières et il est prêt à agir pour vous secourir. La plupart des chrétiens vivent près d’une source d’eau vive mais ils meurent de soif en demandant un simple verre d’eau pour continuer jusqu’au lendemain. Priez, sautez dans le fleuve du Seigneur, laissez-vous emporter par les courants bienveillants de la grâce et de la puissance divine. Dieu est capable de faire infiniment plus que ce que vous n’avez jamais imaginé. Jésus n’est pas un moribond mais il est pétillant de vie.

Il fera tout ce qu’il dit. Il est la source de toutes vos ressources. Il peut vous guérir, vous bénir, vous relever, vous nourrir, vous garder et vous protéger. C’est lui qui vous délivre des mains de ceux qui vous tendent des pièges et nul ne peut vous ravir de sa main. C’est lui qui vous permet de vous lever chaque jour et renouvelle en vous le souffle de vie. Ses compassions et ses bontés ne sont pas arrivées à leur terme mais elles se renouvellent chaque matin. Oui, il est vivant, invoquez-le et ouvrez vos yeux car il accomplira tout ce qu’il promet.Une prière pour aujourd’hui : Jésus, je crois que tu es vivant et que tu es la source de toutes mes ressources. Merci d’exister pour moi, amen. (Patrice Martorano)

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Des cicatrices indélébiles

Transmis par René Barrois le 10/08

 

« Homme de douleur et habitué à la souffrance… Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Ésaïe 53:3- 5).

    La petite Kim Phuk était une fillette rieuse, malicieuse et fière de sa beauté lorsqu’un jour, tout a basculé. Son pays, le Vietnam, est entré en guerre, et un jour, elle a été gravement brûlée par une attaque au napalm. Si gravement qu’elle a été déposée à la morgue, sans aucun soin. Heureusement, sa mère l’a retrouvée in extremis. Mais elle était entre la vie et la mort, et elle a dû rester hospitalisée pendant quatorze mois et subir dix-sept opérations.

    La photo où elle s’enfuit, nue et hurlant de douleur, est célèbre dans le monde entier. La fillette représente l’image même de l’impuissance et du désespoir.

    Ses anciennes amies lui ont tourné le dos, et dès lors, sa vie n’a plus été qu’une longue suite de douleurs insoutenables. À dix-neuf ans, n’en pouvant plus, elle a décidé d’en finir. Il lui suffirait de se jeter sous une voiture pour mettre un terme à toutes ses souffrances.

    C’est alors qu’elle a trouvé un Nouveau Testament. Elle l’a dévoré en cachette et a découvert avec stupéfaction un Dieu qui avait accepté de s’abaisser et d’être mis à mort dans d’horribles souffrances par amour pour elle. Elle a ouvert son cœur au Seigneur, si enthousiaste qu’elle a dit que même que si elle avait mille cœurs, elle les lui donnerait tous ! Malgré le rejet de sa famille, malgré les difficultés, elle a pris un nouveau départ. Elle n’était plus ni seule, ni désespérée. Elle avait trouvé l’Ami qui lui avait donné la plus grande preuve d’amour qui soit.

    Vous n’avez pas été brûlé au napalm, mais peut-être que votre cœur saigne. Vous portez des cicatrices indélébiles, et elles vous font terriblement souffrir. « Si vous saviez ce qu’on m’a fait… Si vous saviez les injustices que j’ai subies », dites-vous.

    Regardez à Jésus, lui qui a subi la plus infâme des mises à mort par amour pour vous. Non, vous n’êtes pas seul ! Et le suicide n’est pas, ne sera jamais une solution. « Ne te fais point de mal », nous recommande Jésus comme l’apôtre Paul l’a dit jadis à un homme qui allait se tuer (Actes 16 :28).

    Au lieu de ruminer vos blessures, au lieu de ressasser les torts qu’on vous a faits, venez à Celui qui a subi le sort le plus atroce en votre faveur. Il veut panser vos plaies. Vous vous souviendrez toujours du mal qu’on vous a fait, mais la blessure ne sera plus douloureuse. Elle aura cicatrisé avec l’aide du Seigneur.

    Ma prière de ce jour : Seigneur, tu sais que je suis à bout de souffrance. Je n’arrive pas à me sortir de ma douleur cuisante et de mon amertume. Je te prie de venir m’aider, toi le spécialiste des cœurs brisés et des situations sans issue. Merci pour ce que tu feras. Je t’ouvre grand mon cœur et je compte sur toi pour faire l’impossible dans ma vie. Amen ! (Aline Neuhauser)

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Une voix dans la nuit

 

Transmis par René Barrois le09/08

 

« Chant des montées. Oh ! Bénissez l’Éternel, vous tous, serviteurs de l’Éternel, qui vous tenez dans la maison de l’Éternel pendant les nuits !

Levez vos mains vers le sanctuaire et bénissez l’Éternel !

Que l’Éternel te bénisse de Sion, lui qui a fait le ciel et la terre ! » (Psaume 134: 1-3).

 

Le Psaume 134 ne comporte que trois versets, mais il prouve que de petites choses peuvent revêtir une grande signification. Les deux premiers versets constituent une exhortation adressée aux sacrificateurs qui servent dans la maison de Dieu nuit après nuit. L’endroit était sombre et désert; rien d’important ne s’y déroulait - du moins le croyait-on. Reste que ces ministres ont été encouragés à élever leurs mains vers le sanctuaire et à bénir l’Éternel (v. 2). Le troisième verset est un appel venant de la congrégation qui monte dans les ténèbres et la solitude de la nuit : «Que l’Éternel te bénisse de Sion, lui qui a fait les cieux et la terre !

Je pense à d’autres serviteurs de l’Éternel de notre époque: les pasteurs et leurs familles qui servent Dieu dans de petites Églises au sein de petites villes. Ils sont souvent découragés et tentés de baisser les bras. Ils font souvent de leur mieux, servant dans l’ombre et sans en être récompensés. Ils se demandent si qui que ce soit se soucie de ce qu’ils font; s’il arrive parfois que l’on pense à eux, que l’on prie pour eux ou qu’on les considère comme faisant partie de sa vie.

Je leur dirais, ainsi qu’à qui que ce soit se sentant seul ou sans importance, même si vous vivez dans un petit endroit, il s’agit d’un lieu saint. Celui qui a créé les cieux et la terre, et qui les garde en mouvement, est à l’œuvre en vous et par vous. «Élevez vos mains» pour le louer. — David H. Roper

Quiconque fait l’œuvre de Dieu à la manière de Dieu a du prix à ses yeux. (Notre Pain Quotidien)

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La vie chrétienne pleinement vécue

Transmis par René Barrois le 08/08

 

« Si… par la faute d'un seul, la mort a régné par un seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ! » (Romains 5: 17)

Dieu dispose de tous les siècles à venir pour manifester pleinement ce règne puissant. Il annonce au sujet des croyants de la nouvelle Jérusalem: “Ils régneront aux siècles des siècles” (Apocalypse 22. 5). Mais leur règne a déjà commencé dans cette vie, parce qu'ils sont en Christ, le puissant Vainqueur! Satan voudrait bien nous empêcher d'entendre cette nouvelle: nous nous tenons dans l'abondance de la grâce de Dieu, nous avons reçu le don de la justice en Christ, et nous régnerons en vie, à toujours, avec lui, Jésus Christ. Mais Lui qui donne la vie en abondance (Jean 10. 10), veut que cela ait des conséquences dès maintenant, par lui, dans notre vie journalière.

Que Dieu nous réveille quant à ces faits, car Satan est mortellement jaloux de l'Église de Dieu, qui est déjà dans les lieux très-hauts, d'où le diable sera bientôt précipité.

Satan sait que l'Église partagera le trône de Christ et régnera bientôt avec lui dans une gloire indescriptible. Aussi veut-il nous aveugler, s'il le peut, à l'égard de notre position actuelle de puissance et de vie royales en Christ. Nous sommes certains qu'à la venue du Seigneur, beaucoup de chrétiens regretteront beaucoup d'avoir eu sur la terre une vie caractérisée par le doute, la défaite et le découragement, au lieu d'avoir bénéficié d'une vie de victoires en Christ.

Dieu ne fait pas de favoritisme. Toute personne qui est en Christ possède Christ complètement. Les exhortations des épîtres sont adressées à tous de la même manière. David Livingstone avait écrit dans son journal, alors qu'il était encore jeune: Je me suis rendu compte que je n'ai pas de capacités intellectuelles particulières, mais j'ai décidé aujourd'hui que je serai un chrétien hors du commun.

N'acceptons pas de nous contenter d'une vie chrétienne qui ne puisse pas, à la fin, être résumée ainsi: Il a régné en vie par Jésus Christ. Souvenons-nous des chrétiens humbles que nous avons connus, dont la vie pourrait être décrite par l'expression glorieuse de l'apôtre Paul: “régner en vie” par notre Seigneur Jésus Christ. (W.R. Newell)

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A quoi bon la prière?

Transmis par René Barrois le 07/08

 

« Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu'il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l'a enseigné à ses disciples. » (Luc 11 : 1).

 

    Il n'est pas tout à fait exact de dire que la prière change le cours des événements. Elle me change, moi, et moi je change le cours des événements.

    La prière ne fait pas partie intégrante de la vie naturelle. II y a des gens qui prétendent que tout homme qui ne prie pas a le sentiment pénible que quelque chose lui manque. Pour moi, j'en doute fort. Ce qui souffrira de l'absence de prière, c'est la vie du Christ en lui, car cette vie-là n'est pas entretenue par la nourriture matérielle, mais par la prière, Quand un homme est né d'en haut, c'est la vie du Fils de Dieu qui est née en lui, et il peut ou bien nourrir cette vie nouvelle grâce à la prière, ou bien la faire périr d'inanition. Notre conception de la prière n'est pas celle du Nouveau Testament. Pour nous la prière est un moyen de nous procurer, à nous, ce qui nous manque. Dans la Bible, c'est un moyen pour nous unir à Dieu et nous aider à Le connaître.

    « Demandez et vous recevrez. » Nous nous plaignons à Dieu, nous grognons, nous nous excusons, nous sommes parfois indifférents, mais nous demandons bien rarement. Notre Seigneur nous dit de ressembler aux petits enfants. Ah! Ils n'ont pas peur de demander, ceux-là! Demander vraiment, c'est reconnaître qu'on ne peut rien par soi-même. Il y a bien peu de gens qui ont ce courage. Il s'agit de nous effacer devant Jésus-Christ, de lui laisser le champ libre. Quand nous ne savons plus où donner de la tête, il ne nous reste plus que la prière: ce n'est pas une lâcheté, c'est la seule manière d'entrer en contact avec la Réalité véritable. Allez à Dieu, dépouillé de votre suffisance, et comptez sur Lui.

    Il n'est pas tout à fait exact de dire que la prière change le cours des événements. Elle me change, moi, et moi je change le cours des événements. (Oswald Champbers)

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La récompense

Transmis par René Barrois le 06/08

 

« Il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est, et qu’il récompense ceux qui le recherchent… [Moïse] estima l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte ; car il regardait à la récompense. » (Hébreux 11: 6, 26)

    Nos relations avec Dieu sont établies sur le principe de la grâce seule : « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2: 8). Mais Dieu ajoute quelque chose à ce don du salut : il promet une récompense, mais à qui ? À des héros, à des géants de la foi ? Non, à ceux qui le recherchent !

    Il ne faut pas donner au mot « récompense » le sens qu’il a dans notre langage courant, c’est-à-dire un bien matériel ou moral, donné et reçu pour une bonne action, un service rendu ou quelque mérite particulier. Non, il s’agit d’un cadeau de Dieu, sans contrepartie. Nous comprenons ainsi que Dieu, qui ne nous doit rien, désire montrer qu’il apprécie la manière dont nous aurons cherché à lui plaire.

    Quelle forme prendra cette récompense à venir ? Sans doute une approbation publique du Seigneur, comme le montrent d’une manière figurée les couronnes dont parlent différentes épîtres. C’est aussi ce que peut représenter, de façon imagée dans une parabole, l’autorité sur des villes accordée par l’homme noble aux esclaves qui ont fait fructifier ce qu’il leur avait confié pendant son absence (Luc 19: 11-27). Dans la présence de leur Maître, ces fidèles serviteurs n’auront aucune pensée de satisfaction personnelle ; mais, sans aucun doute, ils seront heureux d’avoir pu mettre leur vie au service du Maître. « C’est Dieu qui opère en [nous] et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2: 13).

    Tous les enfants de Dieu ont la même place dans son amour. Dans la maison du Père, nous penserons seulement à la grâce divine qui nous a sauvés. Cependant, quand le Seigneur Jésus apparaîtra en gloire au monde avec les siens, chaque racheté portera les récompenses de son dévouement à Christ, de son travail pour lui, des souffrances endurées dans les circonstances difficiles de la terre. Soyons de ceux qui aiment son apparition et pensent à la seule gloire du Seigneur quand il sera « glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru » (2 Thessaloniciens 1: 10). (Plaire au Seigneur)

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A quoi Dieu nous destine

Transmis par René Barrois le 05/08

 

« Maintenant, l'Eternel parle, Lui qui m'a formé dès ma naissance Pour être son serviteur, Pour ramener à lui Jacob, Et Israël encore dispersé; Car je suis honoré aux yeux de l'Eternel, Et mon Dieu est ma force. » (Esaïe 49: 5).

    C'est l'amour de Dieu lui-même, c'est la nature de Dieu lui-même qui se forme ainsi dans notre propre coeur.

    Dès que nous avons compris que Dieu nous appelait à son service, en Jésus-Christ, nous voyons disparaître en nous tous les préjugés et toutes les tendances particularistes. Car c'est la race humaine tout entière que Dieu a créée pour Sa gloire et à laquelle Il veut se donner, Le péché a aiguillé l'humanité sur une autre voie, mais cela n'a rien changé du tout au dessein éternel de. Dieu a créé toute l'humanité pour qu'elle le glorifie, et chacun de nous, dès qu'il est né de nouveau, en a la vision très claire. Dieu m'a élu, Dieu m'a formé pour son service; rien n'est plus beau que cette pensée. Le prodigieux dessein de Dieu en créant le monde me remplit de joie et d'espérance.    

    Dieu m'apprend à contempler dans les limites étroites de mon coeur l'amour de toute l'humanité.

« Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3: 16).

    C'est l'amour de Dieu lui-même, c'est la nature de Dieu lui-même qui se forme ainsi dans notre propre coeur.

    Nous devons avoir toujours présent à la pensée le dessein magnifique du Dieu créateur, et ne pas y mêler nos propres vues. Si cela nous arrivait, Dieu serait forcé de chasser de notre âme ces préoccupations égoïstes, fût-ce au prix de la plus vive souffrance. Le missionnaire sait qu'il a été créé pour être au service de Dieu, et pour Le glorifier. La Rédemption accomplie par Jésus-Christ nous rend parfaitement aptes à ce service.

    Aussi comprenons-nous pourquoi les exigences de Jésus sont si absolues. Il demande à ses disciples la perfection de Dieu, parce qu'il a mis en eux la nature de Dieu.

(Oswald Chambers).

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La foi vivante nous renouvelle

Transmis par René Barrois le 04/08

 

« Si quelqu’un est en christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici : toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5: 17).

 

    Maintenant mon cœur a soif d’une foi vivante avec une vision profonde de Dieu. Le monde ne peut produire cela. La foi vivante nous conduit à rechercher la Parole, de sorte que lorsque nous prions, nous savons que Dieu entend. La foi vivante entre dans la présence de Dieu, lui demander et croyant qu’il donne la réponse, dans une parfaite sincérité.

    J’avais un très fort tempérament et je pouvais entrer dans de grandes colères. Ma nature toute entière n’était pas ce que Dieu voulait. Dieu savait que je ne pouvais pas être utile à moins d’être sanctifié. Par exemple, il m’était difficile d’être satisfait des repas. Mon épouse était bonne cuisinière, mais je trouvais toujours à redire. Après que Dieu m’eut sanctifié, elle témoigna dans une réunion qu’à partir du moment où Dieu m’avait touché, j’appréciais tout ce qu’elle préparait.

    C’est notre esprit humain qui doit être contrôlé par le Saint-Esprit.

    Il y a un lieu pour mourir à soi-même et laisser Christ régner dans le corps. Alors tout est bien.

    Cette parole est pleine d’encouragement. c’est par la foi, dans un lieu de grâce, que tous peuvent constater que nous sommes transformés. Écoutez ! Écoutez ! Écoutez !         Qu’y-a-t-il ? Le Saint-Esprit éveille notre attention. Il a quelque chose de spécial à dire. Écoutez, si vous croyez, vous pouvez être des enfants de Dieu à sa ressemblance, par votre caractère, votre esprit et vos actions.

    Prière : Seigneur Jésus, je désire changé dans ta présence. Fais de moi une nouvelle créature en toi. Amen. (Smith Wigglesworth).

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Quatre piliers de l’unité

Transmis par René Barrois le 03/08

 

« Il y avait dans l’église de Philippes quelques tensions entre deux servantes du Seigneur, Évodie et Syntiche » (Philpiens 4: 2).

    Ce conflit avait des répercussions sur l’unité des croyants. Voilà pourquoi le thème central de cette épître est celui de la joie dans l’unité. Le chapitre deux commence avec la mention des raisons qui doivent nous motiver pour arriver à l’unité. Le texte commence avec le mot « Si » : « Si donc il y a quelque consolation en Christ… » Le « Si » ne signifie pas une supposition hypothétique. Le mot « Si » est traduit dans d’autres versions par le mot « puisque ». Ainsi, la consolation en Christ et les autres choses font partie du paquetage des disciples de Christ. Nous les possédons, il nous suffit de les mettre en œuvre.

    Paul note quatre piliers, lesquels sont autant de motivations pour l’unité : la consolation en Christ, le soulagement dans l’amour, l’union d’esprit et la compassion avec la miséricorde (les deux dernières vont ensemble).

    On raconte qu’un certain monsieur avait la fâcheuse habitude d’être toujours en retard. Un jour il devait aller chez son médecin ORL pour une extraction des amygdales. Quand le rendez-vous lui est donné, il signale qu’il arrivera avec un quart d’heure de retard. La secrétaire lui dit alors : « Ce n’est pas grave, on vous opérera sans anesthésie ». Cette information fut suffisamment motivante pour qu’il soit à l’heure !

    Pour atteindre l’unité, nous avons besoin de ces motivations données par l’apôtre.

    La consolation en Christ, est un fait. Il est à nos côtés dans les bons et les mauvais jours. Il est notre consolateur par l’entremise du Saint-Esprit : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous » (Jean 14: 16). La consolation dont nous sommes l’objet, nous motive à aimer et consoler les autres.

    Ensuite Paul parle de l’amour, le même amour que celui décrit dans 1 Corinthiens 13. Un tel amour, fruit de l’Esprit, lorsqu’il remplit nos vies, nous motive pour aimer tous les membres du corps de Christ.

    Puis, Paul souligne la place centrale du Saint-Esprit, chacun étant rempli de l’Esprit, cet Esprit nous pousse à vivre l’unité (Éphésiens 4: 3-4).

    Enfin, Paul parle de la compassion et de la miséricorde dont nous avons été l’objet de la part du Seigneur, et qui nous motivent pour les exercer envers les autres. Celui à qui le roi avait fait grâce de dix mille talents, aurait dû normalement être motivé pour faire grâce à son compagnon qui lui devait cent deniers (Matthieu 18: 23-32).

Ma prière en ce jour :

Seigneur, ton si grand amour pour moi, ta patience, ta miséricorde, sont autant de piliers sur lesquels je veux m’appuyer pour vivre l’unité. Amen ! (Paul Calzada)

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S’arrêter, comptempler, adorer

Transmis par René Barrois le 02/08

 

« Écoute ceci, Job ; tiens-toi là, et discerne les œuvres merveilleuses de Dieu. » (Job 37: 14)

« Abraham se leva de bon matin et bâta son âne et prit avec lui deux de ses jeunes hommes, et Isaac, son fils ; et il fendit le bois pour l’holocauste, et se leva, et s’en alla vers le lieu que Dieu lui avait dit. Le troisième jour, Abraham leva ses yeux, et vit le lieu de loin. Et Abraham dit à ses jeunes hommes : Restez ici, vous, avec l’âne ; et moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons, et nous reviendrons vers vous. » (Genèse 22: 3-5).

    Élihu a assisté silencieusement au dialogue de sourds entre Job et ses trois amis. Puis il intervient avec vigueur ( ch. 32-34). Il ne cherche pas à expliquer pourquoi Dieu a permis que Job soit éprouvé ; mais il rappelle à Job que Dieu est puissant, juste, miséricordieux, patient et pédagogue ; qu’il est d’une sagesse infinie, comme le montre toute la création. Ainsi il amène Job progressivement devant le Créateur des cieux et de la terre et de tout ce qu’elle contient : « Écoute ceci, Job ; tiens-toi là, et discerne les œuvres merveilleuses de Dieu. Sais-tu comment Dieu les a disposées et comment il fait briller l’éclair de sa nue ? » (Job 37: 14-15). Écoute, arrête-toi, observe, réfléchis… La souffrance a un côté tragiquement mystérieux, mais contempler la création ouvre de nouveaux horizons… Elle est le premier témoignage que Dieu rend de lui-même (Romains 1: 19-20).

    Abraham reçoit un ordre de Dieu en totale contradiction avec la morale, l’ordre de la création, la responsabilité paternelle, les sentiments naturels, les promesses divines… « Prends ton fils, ton unique… offre-le en holocauste sur une des montagnes que je te dirai » (Genése 22: 2). Même si tout est incompréhensible et paradoxal, la seule chose déterminante pour Abraham, est d’aller jusqu’au bout dans son obéissance à Dieu : « Nous irons jusque-là, et nous adorerons » (second verset du jour).

    Cela montre la véritable mesure de la foi d’Abraham. Quand il ne lui reste plus aucun soutien, quand tout semble vaciller autour de lui, il obéit à Dieu. Le long chemin de trois jours pour aller à Morija fut certainement un chemin d’agonie pour Abraham, mais son aboutissement fut un triomphe à la gloire de Dieu : Abraham devint le père de tous les croyants.

    Se « tenir là » pour contempler l’œuvre de Dieu, « aller jusque-là » pour adorer, c’est la vie de la foi ! (Plaire au Seigneur)

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Un sain enseignement

Transmis par René Barrois le 01/08

 

« Il y aura un temps où ils ne supporteront pas le sain enseignement; mais, ayant des oreilles qui leur démangent, ils s’amasseront des docteurs selon leurs propres convoitises et ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables » (2 Timothée 4: 3)

« Mon fruit est meilleur que l’or, que l’or pur, et le profit qu’on tire de moi est préférable à l’argent. » (Proverbes 8: 19).

 

    Il est facile de constater à quel point la parole prophétique de l’apôtre Paul s’est réalisée de nos jours. En fait, déjà de son temps, les mauvais enseignements commençaient à se répandre, puisque certains chrétiens mettaient en doute la résurrection, d’autres revenaient à la loi de Moïse, d’autres encore prétendaient n’être pas obligés de travailler pour assurer leur propre subsistance.

    Paul sait qu’il a terminé son service et il passe le relais à Timothée, son enfant dans la foi, pour qu’il prêche la Parole sans se lasser. Timothée n’avait alors que l’Ancien Testament à sa disposition, et pas sous la forme commode que nous connaissons. C’est pourquoi, il devait avoir sous la main un résumé, “un modèle” des enseignements qu’il avait reçus (2 Timothée 1: 13).

    Apprécions-nous le privilège de posséder l’intégralité de la Bible? C’est la soumission à la Parole de Dieu seule qui peut nous garder des mauvais enseignements:

– la Parole de Dieu tout entière, car la caractéristique d’un mauvais enseignement, c’est de mettre l’accent sur un aspect de la vérité divine au détriment d’autres, tout aussi importants;

– la Parole de Dieu éclairée par le Saint Esprit pour ne pas être tordue par des pensées humaines.

    Paul le souligne: nous avons toujours tendance à retenir de la Parole ce qui convient à notre tournure d’esprit. Le légaliste trouvera des encouragements à se séparer pour les raisons les plus futiles; le mondain déclarera volontiers que toutes choses lui sont permises; le mystique s’appliquera à faire souffrir son corps jugé mauvais; l’exalté se croira poussé par un esprit d’où le sobre bon sens est absent, etc.

    Certains enseignements contenaient déjà des erreurs du temps des apôtres. Ils nous ont donc mis en garde contre elles. De nos jours, Satan ne désarme pas pour troubler ou séduire les croyants par des nouveautés qui dévient de la vérité. Soyons vigilants pour lire la Parole de Dieu dans la dépendance de l’Esprit Saint. (Bible info P.a.S)

 

 

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