Août 2021

29/07/2021 15:33

 

 

Plan de lecture quotidienne : Proverbes 5-7   Galates 3 : 1-14

 

Un bénéfice sacrifice vivant


 

Transmis par René Barrois le 31/08/2021

 

« Je vous exhorte donc, frère, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme sacrifice, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Romains 12 : 1).

 

Paul fut rejeté, tenté, persécuté, battu, emprisonné, naufragé, lapidé. En plus de tour cela, il portait tous le soucis de l’Église. Il rendit toutefois ce témoignage : « En toute situation, je suis content »

Paul aurait pu demander : «  Alors, voulez-vous savoir comment je suis parvenu à la connaissance de cette marche céleste, comment j’ai trouvé du contentement en Christ ? En voici, le secret : présentez votre corps en vivant sacrifice de ma volonté. »

La racine grecque de vivant signifie : « de toujours » Paul évoque ici un engagement ferme, un sacrifice consenti une fois pour toute, pour la durée de la vie. Ce sacrifice n’a rien à voir avec l’expiation des péchés. Le sacrifice de Christ sur la croix est la seule expiation valable : « Mais maintenant, à la fin des siècles, il (Christ) a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice » (Hébreux 9 : 26).

Paul traite d’une sorte différente de sacrifice dans lequel Dieu prend un grand plaisir et ce, précisément, parce qu’il a trait au cœur. Ce sacrifice est celui de la mort à notre volonté, celui du rejet de notre confiance en nous et de l’abandon de nos ambitions.

Quand Paul nous exhorte : «  Présentez votre corps », il dit : « Approchez-vous du Seigneur. » Cela signifie nous approcher de Dieu dans le but de lui offrir notre moi tout entier, de venir à lui, non avec notre confiance en nous-mêmes, mais en tant qu’enfant ressuscité, saint dans la justice de Jésus, accepté par le Père grâce à notre position en Christ.

A L’instant où vous lui remettez votre volonté, le sacrifice est consommé. Cet acte de foi est le « culte raisonnable » auquel Paul fait référence. Il s’agit tout simplement de lui faire confiance avec notre volonté, de croire qu’il pourvoira à toutes les bénédictions dont nous avons besoin.

Offrez aujourd’hui ce sacrifice. Alors, vous trouverez le contentement car Dieu sera satisfait ! - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne :  Proverbes 3-4        Galates 2

 

L'amour de Dieu

 

Transmis par René Barrois le 30/08/2021

 

« Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5 : 8)

« Par ceci nous avons connu l'amour, c'est que lui (Christ) a laissé sa vie pour nous. » (1 Jean 3 : 16).

 

Sa source :

C'est dans son propre coeur, et là seulement, que Dieu a trouvé un motif à son amour pour nous. Il nous aime, non parce que nous le méritons, mais parce qu'il est amour ; aimer est donc sa nature même (1 Jean 4 : 8,16).

 

Son objet :

C'est vous, c'est moi ; ce sont tous les hommes, y compris les plus coupables. Si Dieu, qui est saint, hait le péché, Dieu, qui est aussi amour, aime le pécheur ; il lui fait grâce, s'il croit et se repent.

 

Sa mesure :

« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16). Dieu aime les hommes. Il l'affirme et il en donne la preuve. On entend des réflexions de ce genre : si Dieu aimait ses créatures, permettrait-il tant de souffrances et d'injustices ? Celles-ci sont la conséquence du péché et il faut considérer l'amour de Dieu dans la perspective de l'éternité. Si vous voulez apprendre ce qu'est l'amour divin, absolu, infini, pensez à la croix, à Dieu donnant son Fils bien-aimé pour le salut de ses ennemis.

 

L'amour de Dieu est un océan inépuisable. Mais encore faut-il y puiser et répondre alors à l'invitation que le Seigneur Jésus vous adresse : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive » (Jean 7 : 37). - Graines d’ensemencement

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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 1-2       Galates 1

 

La victimisation, obstacle au pardon !

 

Transmis par René Barrois le 29/08/2021

 

Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis”. (Luc 23.43)

 

Au moment de la crucifixion, Jésus était entouré de deux autres condamnés à mort. L’un l’injuriait, il en voulait à Dieu et aux hommes, il ne prenait pas conscience de la gravité de ses fautes. Peut-être même, se considérait-il comme victime d’une machine judiciaire brutale et injuste. L’autre brigand, quant à lui, ne se plaçait pas en victime mais en coupable. Il considérait que cette condamnation était juste car il avait commis des crimes. Or, parce qu’il ne se considérait pas comme une victime mais comme un coupable, Jésus l’a assuré du pardon divin.

Se comporter comme une victime, se plaindre à qui veut l’entendre de toutes les injustices que nous avons subies, rendre les autres responsables de nos souffrances, et penser que s’ils s’en rendent compte cela nous apaisera, quelle erreur ! En réalité ce n’est pas ainsi que nous pourrons nous sentir mieux.

Aussi longtemps que nous nous plaçons en victime, non seulement nous ne sommes pas apaisés, mais nous nous éloignons de la voie de la restauration. Seule la demande de pardon, peut guérir nos blessures, et nous faire entrer dans une vision nouvelle des autres.

Lorsque les frères de Joseph, poussés par la famine, vont chercher du blé en Égypte, ils sont à cent lieues de s’imaginer que le prince qui les accueille est Joseph. Si Joseph avait entretenu le sentiment d’être la victime de ses frères, il n’aurait pas pu les pardonner. Mais il ne s’est pas placé en victime, il leur a même dit que ce qu’ils avaient fait était permis par Dieu. Il leur a pardonné leurs actes destructeurs. En agissant ainsi, il a scellé sa guérison et la leur.

Se placer en victime ne nous guérit pas, ne bénit pas les autres, mais nous détruit et les détruit. Seul le pardon est libérateur.

Qui mieux que Jésus, cloué sur la croix, pouvait se considérer comme une victime ? Certainement personne comme lui ! Sa condamnation est une injustice, les accusations portées contre lui sont mensongères... Il est une véritable victime innocente, cependant, il ne se plaint pas de toute cette injustice, au contraire, il prie pour ses bourreaux, il prie pour la foule déchaînée, il pardonne.

Un conseil pour ce jour :

En vous comportant comme une victime, vous vous écartez du chemin de la guérison. Le sentiment d’être une victime, rejette la faute de tous vos malheurs sur les autres, et vous empêche de voir vos propres responsabilités. Ne mettez pas un voile sur vos yeux en vous considérant seulement comme une victime ; reconnaissez vos propres erreurs, et ainsi vous ne passerez pas à côté du pardon dont vous avez besoin. - Paul Calzada

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 146-150       Romains 16

 

Avez-vous la certitude ?

 

Transmis par René Barrois le 28/08/2021

 

La certitude ? Certitude de quoi ?

 

Et comment peut-on avoir une certitude à l'heure actuelle ?

En effet, que d'incertitudes dans notre monde d'aujourd'hui! Incertitude pour le présent et l'avenir, incertitude dans la société et dans la famille, en particulier au sujet des enfants et des jeunes, incertitude dans notre monde agité par tant de troubles, de violences et de conflits, et dominé par l'appétit du pouvoir, l'amour de l'argent et la recherche de la jouissance! Oui, un fait certain à notre époque, c'est l'incertitude des choses. Et la seule réalité constante, n'est-ce pas le changement? Et pourtant, il existe de vraies certitudes.

 

  1. La certitude de l'existence de Jésus-Christ

 

Christ a existé, ce fait est accepté par chacun, croyant ou non : beaucoup reconnaissent en lui un homme d'une valeur exceptionnelle, dont l'enseignement était remarquable et digne d'être écouté et suivi. Mais Christ était aussi le Fils bien-aimé de Dieu, soit Dieu lui-même qui a pris une forme humaine afin de venir s'adresser personnellement aux hommes. Jésus a dit : « Si quelqu'un veut faire sa volonté (celle de Dieu), il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon propre chef. » (Jean 7 : 17).

 

  1. La certitude de la résurrection de Jésus-Christ

 

Vous en doutez? Considérons l'expérience des disciples. Lors de l'arrestation de Jésus, ils s'enfuient à toutes jambes pour sauver leur vie; puis l'apôtre Pierre renie son Seigneur. Après la crucifixion et la mort de Christ, ils s'enferment dans une chambre par crainte des Juifs, et deux d'entre eux, désabusés, retournent tristement dans leur village. Et brusquement, ils se mettent à prêcher sur la place publique que Christ est vivant. Ils sont injuriés, persécutés, mis à mort dans des conditions odieuses; mais d'autres poursuivent la tâche commencée. N'est-ce pas parce qu'ils ont la glorieuse certitude que Christ est vivant? Celui qui était mort est ressuscité, cp Actes 2 : 23-24; Apocalypse 1 : 18, ils l'ont vu, et il est vivant pour l'éternité. Et la certitude que Christ vit, que la mort a été vaincue et qu'ils seront pour toujours avec leur Sauveur, énergise ces hommes et alimente leur témoignage, dans l'espoir que d'autres connaissent à leur tour cette merveilleuse certitude.

 

  1. La certitude que la Bible est la Parole de Dieu

 

De tout temps, la Bible a été contestée par des hommes qui ont mis en doute son origine divine, sa valeur et ses affirmations. Combien se sont opposés à son message au nom de la science ou de la raison! D'autres ont déformé sa pensée par des interprétations tendancieuses, et lui ont parfois substitué leurs propres affirmations. Cependant la Bible reste éternellement la Parole unique du Dieu tout-puissant. Les attaques portées contre elle sont tombées et d'autres tomberont encore, ses contradicteurs ont disparu. Les théories scientifiques qui contestaient sa valeur sont dépassées et contredites par de nouvelles découvertes. Et la Bible subsiste à travers les siècles. Jésus affirme à ce sujet : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » (Matthieu 25 : 35).

 

  1. La certitude du salut en Jésus-Christ

 

La Bible dit : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu », et " »l n'y a point de juste, pas même un seul » (Romains 3 : 23, 10. En comparaison avec votre voisin, vous êtes peut-être quelqu'un de remarquable et de grande valeur! Mais par rapport à un Dieu parfait, infiniment juste et saint, nous sommes tous des êtres corrompus et impurs. Or, nous devons être sauvés des conséquences de notre péché. "Car le salaire du péché, c'est la mort." Romains 6.23. Mais sur la croix Jésus a pris sur lui à la fois le mal et sa juste condamnation, car il est mort à notre place, cp. Ésaïe 53 : 4-6. De plus, s'il était un homme parfait, il est aussi le Dieu véritable, et de ce fait il a réalisé un salut parfait, complet, et d'une valeur absolue.

Qui prétendrait acquérir le salut par ses mérites et ses oeuvres? Qui oserait ajouter quelque chose à l'oeuvre accomplie à Golgotha? Celui qui veut agir par lui-même, au moins dans une certaine mesure, ne peut avoir aucune certitude. Celui qui accepte simplement le salut que Christ a réalisé à la croix possède ce salut parfait, et il en a la certitude dans son coeur.

« Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » (1 Jean 5 : 12-13).

« Il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui. » (Hébreux 7 : 25).

 

Cher lecteur, saisissez les certitudes merveilleuses que la Bible nous offre, car « celui qui croit en elle ne sera pas confus » Cp. (1 Pierre 2 : 6.) - M.R.

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 142-145       Romains 15 : 14-33

 

Des ténèbres parfois obligatoires

 

Transmis par René Barrois le 27/08/2021

 

« Voici toutefois ce que je prie l'Éternel de pardonner à ton serviteur. Quand mon maître entre dans la maison de Rimmon pour s'y prosterner et qu'il s'appuie sur ma main, je me prosterne aussi dans la maison de Rimmon : veuille l'Éternel pardonner à ton serviteur, lorsque je me prosternerai dans la maison de Rimmon ! Élisée lui dit : Va en paix. »  (2 Rois 5 : 18-19b)

 

Par les nombreuses activités qui pavent notre quotidien et en particulier notre travail, nous pouvons nous retrouver dans des milieux particulièrement obscurs  et ouverts au péché. Que ce soient par les personnes qui les composent, les activités qui y sont pratiquées et même les tâches que l’on peut nous confier qui sont contraires à la volonté de Dieu. En tant que chrétiens, connaitre les limites de notre présence dans ces endroits est parfois bien difficile. Nous voyons dans ce passage qu’après avoir était guéri par le Seigneur et l’avoir accepté, Naaman se retrouva face à cette situation. Comment allait-il pouvoir continuer à servir un roi qui adorait le dieu Rimmon ? 

Élisée lui répondit qu’il pouvait aller en paix et continuer de servir ce roi. Surprenant n’est-ce-pas ? Certaines situations de contrainte dans nos vies nécessiteront comme Naaman de « nous prosterner » face à des choses injustes et contraires à ce que Dieu veut. Attention, il n’est pas question ici de donner libre court à notre nature pècheresse ou d’accepter avec joie l’immoralité en justifiant que nous n’avons pas le choix, mais il arrivera que dans certaines situations nous y soyons contraints. Pourquoi ? Car comme Naaman, Joseph, Daniel et bien d’autres qui ont eu à vivre dans un climat d’immoralité, nous pourrons être utilisés par Dieu pour toucher les cœurs de personnes haut placées, sauver des personnes proches de nous, ou simplement briller des valeurs du Royaume de Dieu pour impacter le milieu où il nous envoie. Tout ceci nécessitera de notre part de rechercher la volonté de Dieu, sa protection et sa sagesse. Aujourd’hui, il existe tellement de domaines d’influence plongés dans les ténèbres et qui ont besoin de « Naaman ». L’éducation, la politique, les médias, la médecine et bien d’autres encore. Ne fuyons pas aux premières ténèbres que nous ressentons, mais sachons demander avec simplicité au Seigneur : Me veux-tu ici ?

Prions ensemble : Père, je veux être là où tu désires me placer en sachant que tu pourvoiras à chacun de mes besoins pour y faire ta volonté. Amen - Nathan Fereyre

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 139-141    Romains 15 : 5-13

Jésus ne te perd pas de vue

 

Transmis par René Barrois le 26/08/2021

 

Dans les évangiles il y a trois mots qui ressortent et qui sonnent de manière toute spéciale : TOI, SUIS-MOI !

J’aurais aimé être là, au bord du lac de Galilée, lorsque les premiers disciples ont entendu cette voix : suivez-moi, je vous ferai pêcheurs d’hommes (Matthieu 4 : 19). L’impact est tel que Pierre et André, deux frères, sont touchés et répondent, attirés par la personne de Jésus, par son ministère et par l’action de l’Esprit de Dieu. Leur choix est fait, ils laissent tout pour suivre Jésus. A ce stade, il n’y aucune hésitation, aucune remise à plus tard, aucune discussion.

De même pour nous, il existe un temps favorable et lorsque Dieu nous touche, c’est le meilleur moment pour lui répondre.

Mon expérience personnelle le confirme et la force de répondre « OUI » vient avec l’appel, car Dieu donne ce qu’il ordonne ! L’appel de Dieu nous attire littéralement et nous propulse sur ce chemin nouveau, celui de suivre Jésus. Quelle bénédiction !

Heureusement que Jésus n’a pas appelé que deux disciples. Il en a appelé douze et depuis ne cesse d’appeler… Il t’appelle : Toi, suis-moi ! C’est un appel divin et personnel ! Pour l’entendre, il est indispensable de lui accorder toute votre attention, ensuite il est nécessaire de se mettre en route, c’est-à-dire de FAIRE sa volonté. C’est ce que veut dire : TOI, suis-moi !

Il se peut que vous n’ayez pas entendu ces trois mots de manière audible, toutefois, l’appel est bien réel et vous êtes certain que cette « force d’attraction » vient de Dieu lui-même !

Ce fut mon cas lorsque, tout jeune dans ma foi, je fus touché par l’amour de Dieu et attiré vers Lui, certain que cet appel venait de Dieu, que ce n’était ni une illusion, ni le produit de mon imagination. J’eus alors la force et le courage de lâcher une carrière professionnelle qui me souriait pour prendre, comme les disciples au bord du lac de Galilée, une nouvelle direction dans la volonté de Dieu. Quarante ans plus tard, je sais que ma décision était la bonne.

Comme tout appel a parfois besoin de rappels et même de plusieurs, des mises à jour peuvent se faire dans un élan de consécration et d’engagement.

En voici une illustration : au moment de fêter nos 25 ans de mariage, mon épouse et moi-même avions choisi de nous redire nos promesses de mariage devant tous, lors du culte dominical, avec pour témoin l’assemblée présente. Cet instant fut inoubliable !

Mais… Revenons à Pierre. Appelé par Jésus, il suivit son Seigneur fidèlement et connut des expériences merveilleuses. Malgré tout, des chutes et revers douloureux ont marqué son parcours, jusqu’à renier Jésus trois fois lors de son arrestation. Nul n’est à l’abri d’une attaque ou d’un échec, mais suivre Jésus, c’est être assuré de sa présence. Il nous trouve et nous sauve pour nous remettre sur les rails, comme il le fit pour Pierre. Lisez la fin de l’évangile de Jean, chapitre 21, vous verrez !

Après la résurrection, Pierre avait un grand besoin de retrouver son Seigneur. Il lui fallait son pardon, il fallait cette libération et une totale restauration.

Et Jésus va d’abord renouveler son appel, en lui disant à trois reprises : pais mes brebis. Ensuite, il lui fera comprendre que le plus important dans la vie du disciple c’est… l’amour ! Jésus lui posera également trois fois la même question : m’aimes-tu ? La réponse de Pierre est évidente, spontanée et sans condition : bien sûr que je t’aime, je t’ai toujours aimé ! Cette rencontre avec son Seigneur restera indélébile dans son souvenir car l’appel, le même qui avait déjà scellé le tout début de sa vie de disciple, retentira encore deux fois : Toi, suis-moi (Jn 21.19 et 23). A ces mots, Pierre est remis en selle. Oui, le Seigneur veille et il ne perd jamais de vue ceux qui un jour se sont engagés à le suivre !

Aujourd’hui, Jésus vous appelle. C’est le moment que Dieu choisit pour vous encourager à LUI donner votre vie à cent pour cent (le verset 18 de Jean 21 en parle), à ne pas remettre à demain ce qui doit être décidé aujourd’hui. Souvenez-vous : il est et sera toujours fidèle ! S’il m’arrive d’être infidèle, LUI, Il sera fidèle, car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. - Walter ZANZEN

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 135-138   Romains 14 : 1 à 15 : 1-4

 

La croix a désarmé Satan (2)

 

Transmis par René Barrois le 25/08/2021

 

« Tout est accompli ! » : Jésus nous a aussi « déliés » de toute la puissance de l’ennemi à la croix

 

L’apôtre Jean dévoile un autre aspect de la glorieuse libération accomplie à la croix, quand il déclare que « le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvre du diable » (1 Jean 3 : 8). Le verbe « détruire » ( en grec luo) fait référence à un acte au travers duquel une chose ou une personne est déliée, détachée, dénouée, dégagée, libérée.

L’un des exemples les plus clairs du mot luo se trouve dans Luc 3 : 16 lorsque Jean Baptiste dit : « Moi, je vous baptise d’eau, mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. » Le mot luo est traduit « délier ». Il représente l’image de quelqu’un qui s’abaisse pour dénouer la lanière d’une sandale, puis commence à en défaire la courroie, à tel point que celle-ci est si détachées que le pied se dégage facilement.

De même, au travers de la croix, Christ nous a déliés de toute la puissance de l’ennemi et a définitivement acquis notre liberté (Jean 8 : 36) ? C’est la raison pour laquelle, dans le Nouveau Testament, nous ne trouvons aucun exemple où les apôtres ont encore cherché à délier de puissance démoniaques un chrétiens vraiment converti.

 

« Tout est accompli ! » : le nouveau converti doit prouver sa conversion en rompant totalement avec les œuvres du diable

 

En réalité, une authentique conversion ne comporte pas seulement le fait de se détourner du péché pour se tourner vers Christ. C’est aussi « passer du pouvoir de Satan à Dieu, en renonçant à toutes les pratiques occultes et idolâtres » (Actes 26 : 18-20). Beaucoup de « chrétiens » n’ont hélas, pas compris ce qu’une réelle conversion englobe, d’où les luttes continuelles avec leur passé vécu dans le monde des ténèbres. Cette grave lacune fait que l’on considère « convertis » des individus qui ne le sont pas vraiment.

Paul précise, sans ambiguïté, les termes d’une vrai conversion biblique, en prenant pour modèle les Thessaloniciens : « Car on raconte à votre sujet...comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai » (1 Thessaloniciens 1 : 9). Cette triple démarche (se détourner des idoles pour se tourner vers Dieu et le servir) est la définition même d’une conversion.

C’est, en d’autres termes, le sens essentiel de la « repentance » prêché par Jésus et ses apôtres, mais ignoré par beaucoup de prédicateur aujourd’hui. Ce message est pourtant le fondement de base inaugurant la vie chrétienne. Il délivre à la fois du péché et du pouvoir du diable (Marc 1 : 15 ; Luc 24 : 47 ; Actes 2 : 38 ; 20 : 21 ; 26 : 18-20).L’apôtre Paul relève ce lien dans Colossiens 2 : 14-15, où Christ en payant notre dette sur la croix nous a aussi délivrés de son emprise. Selon une lecture plus littérale on peut aussi traduire que «  les puissances du mal ont été privées de leur pouvoir, lorsque les accusations portées contre les hommes par la Loi ont été abolies »

L’important est de saisir que les deux opérations libératrices se sont produites conjointement à la croix. Nous n’avons pas à les séparer, comme certains le font à tort, estimant que la délivrance du pouvoir de Satan doit encore se faire ultérieurement. En réalité, là où le péché est confessé et abandonné, le diable n’a plus aucun pouvoir sur le racheté. Le chrétien n’est plus sous la colère de Dieu, son péché ayant été lavé par le sang de Jésus.

C’est ainsi que les Thessaloniciens, malgré leur passé païen et idolâtre, n’ont pas été exorcisés (comme certains prédicateurs l’auraient fait de nos jours). Pourquoi ? Ayant expérimenté une authentique repentance de leurs péchés par rapport à leur vie passée, ils ont été simultanément délivrés de toute oppression démoniaque. La clé de leur délivrance provenait donc de leur authentique repentance. Combien nous devrions louer le Seigneur pour la puissance de la croix qui inclut tous les domaines de notre vie, y compris celui des démons ! N’oublions pas que le mot « salut » signifie à la base « délivrance » ou « libération » (Actes 7 : 34 ; Galates 1 : 4).

Dieu a fait sa part, à nous de faire la nôtre. En disant NON au diable. Il est important que la rupture avec notre passé, nos péchés, nos passions nos idoles et nos pratiques occultes soit totale et définitive.

Cette vérité de la repentance est hélas ignorée par bon nombre de prédicateurs, qui cherchent, malgré tout, à exorciser continuellement des « chrétiens » à problèmes. Il s’agit en fait de personnes qui ne portent pas de fruits dignes de la repentance, et qui ne sont donc pas réellement converties, selon les termes de l’apôtre Paul (Actes 26 : 20). Mais, lorsque la repentance par rapport à leur passé occulte et idolâtre est radicale et sans détour, les forces des ténèbres sont alors vouées à l’impuissance et perdent toute domination sur le chrétien, à l’image d’une troupe de soldats enchaînés et vaincus.

Suite à une réelle repentance et conversion, le chrétien « né de nouveau » doit réaliser que son corps est devenu le temple du Saint-Esprit. Désormais, son corps et son esprit appartiennent à Dieu (1 Corinthiens 6 : 19-20). Son corps n’appartient donc ni au diable, ni à lui-même, mais à Dieu. Dire que les démons peuvent encore vivre dans le corps d’un chrétien est un mensonge et un non-sens que les Écritures réprouvent : le Saint-Esprit et les démons ne peuvent cohabiter dans un même corps (2 Corinthiens 6 : 16). Le chrétien « né de nouveau » est devenu une toute nouvelle créature (2 Corinthiens 5 : 17).

Voici un autre exemple concret dans le ministère de Paul, prouvant que la repentance est vraiment la CLÉ de la délivrance des puissances occultes. Après la prédication de l’Évangile aux païens d’Éphèse, il est précisé ce qui s’y passa : « Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, avaient apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde (signe d’une authentique repentance) : on en estima la valeur à 50000 pièces d’argent ( le salaire de 50000 jours de travail d’un ouvrier agricole : une somme colossale). C’est ainsi que la parole du Seigneur croissait en puissance et en force » (Actes 19 : 18-20).

Contrairement aux pratiques extra bibliques de certains prédicateurs de nos jours qui aurait cherché à exorciser ces nouveaux convertis pour les libérer de la magie, ceux d’Éphèse furent délivrés sans exorcisme. Pourquoi ? Car là où la repentance est sincère et que les pratiques occultes sont abandonnées totalement, le pouvoir du diable sur le chrétien est brisé, à cause, à cause de la croix. Le texte original grec met un accent très particulier sur la volte-face totale de ces nouveaux convertis, par rapport à leur vie passée à pratiquer les œuvres du diable.

Le passage relève aussi leur profonde aspiration et détermination à vouloir vivre une toute nouvelle vie avec leur Sauveur et libérateur. Ce n’est donc pas étonnant que la Parole du Seigneur progressait avec une telle force et qu’elle manifestait sa puissance par des délivrances immédiates et extraordinaires ! (Actes 19 : 20). Pour des résultats apostoliques, il nous faut une prédication apostolique !

 

« Tout est accompli ! » : le chrétien libéré bénéficie de la victoire de Jésus sur tout la puissance de l’ennemi

 

Le chrétien doit savoir que la victoire de Christ sur l’ennemi est aussi la sienne. Il est écrit des premiers chrétiens : « Ils l’ont vaincu (l’accusateur des frères, le diable) par le sang de l’Agneau et à cause de la parole dont ils sont rendu témoignage, et ils n’ont point aimé leur vie jusqu’à craindre la mort » (Apocalypse 12 : 11). L’apôtre Jean confirme en déclarant : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parc que vous êtes forts, et que la Parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin » (1 Jean 2 : 14).

L’apôtre Paul précise : « (Dieu) nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ (au-dessus de toute autorité, de toute paissance). (Éphésiens 1 : 21 ; 2 : 6). C’’est là, une réalité étonnante. La victoire de Christ sur les puissances des ténèbres vaincues à la croix, est la nôtre. Ce qu’il a fait, il l’a fait comme étant notre représentant. Nous sommes donc assis avec lui au-dessus des puissances des ténèbres. Quelle Bonne Nouvelle et quelle sécurité !

« En Christ », assis avec lui dans les lieux célestes, nous sommes en position de victoire et d’autorité. Nous partageons son trône. Avoir l’autorité en Christ signifie avoir le droit d’agir comme ses représentants. Toutefois, une précision s’impose. Il existe une différence entre avoir de la « puissance » et avoir de l’ « autorité » Un camion a de la puissance, mais un gendarme, lui, a de l’autorité. Derrière celui-ci se trouve l’autorité du gouvernement, et le chauffeur du camion reconnaît cette autorité et doit obéir.

Comme un gendarme est soumis à ses autorités, nos vies aussi doivent l’être entièrement à Christ et à sa Parole (Jacques 4 : 7). C’est alors que nous pourrons résister à l’ennemi en son Nom, et à cause de la présence du Saint-Esprit en nous. N’oublions pas que derrière nous se trouve l’autorité même du ciel et la force toute-puissante de Jésus-Christ (Éphésiens 6 : 10-13).

Voici un témoignage percutant, puissant et encourageant, provenant d’un missionnaire qui a implanté des églises dans la jungle de la Nouvelle-Guinée. Alors qu’il marchait seul en direction d’un village, en pleine brousse, il commença à entendre des voix assourdissantes et des hurlements horrifiants dans l’atmosphère. Ces bruits terrifiants se rapprochaient et se faisaient de plus en plus forts. Tout autour de lui s’assombrissait, et il fut pris de panique. Se trouvant désormais dans les ténèbres les plus noires, il se sentit enfoncer progressivement dans dans le sol. J’ai mis les pieds dans un sable mouvant, pensa-t-il, et je vais certainement mourir.

Toute sa vie se déroula devant lui comme un flash. Il pensa immédiatement à sa femme, à ses enfants et aux personnes auxquelles il n’aurait pas l’occasion de dire au revoir. Alors qu’il s’adressait au Seigneur Jésus pour lui demander une aide urgente, soudainement, il se mit à crier de toutes ses forces : « Celui qui est en moi est plus grand que celui qui est dans le monde. » (1 Jean 4 : 4). Instantanément, les cris perçants s’arrêtèrent et la lumière du soleil illumina à nouveau le ciel. Il put ainsi reprendre son chemin pour se rendre au village voisin. Quelle expérience précieuse et encourageante !

Depuis ce jour-là, dit-il, je ne suis plus le même homme. Il a réalisé, plus que jamais, la puissance de Jésus-Christ et de sa Parole. C’est ainsi qu’il se mit à mémoriser des versets de la Bible, comme jamais auparavant, adoptant l’exemple de Jésus lui-même, lorsqu’il fut tenté par le diable. Rappelons que le Seigneur n’a pas utilisé une puissance surnaturelle pour mettre en déroute le diable. Il s’est servi avec persistance des Écritures comme d’une épée contre Satan en déclarant : « Il est écrit...Il est aussi écrit.. Il est écrit » (Matthieu 4 : 1-11). D’où l’importance de bien connaîte la Bible , afin de tenir ferme contre toutes les ruses et artifices du diable (Éphésiens 6 : 11).

 

« Tout est accompli ! » : le chrétien doit apprendre à résister aux ruses du diable, sans pervertir le message de la croix

 

Quand Dieu agit, le diable réagit parce qu’il ne veut pas reconnaître sa défaite à la croix. Sachant qu’il est menteur, il faut lui résister d’une foi ferme. Les privilèges engendrent des responsabilités. Hélas, les chrétiens charnels de Corinthe n’ont pas tenu fermes contre les embûches du diable. L’apôtre Paul les réprimande en ces termes : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ » (2 Corinthiens 11 : 3).

Paul dévoile ici que la « pensée » du chrétien est la cible majeur du diable pour l’attaquer, le séduire et le faire dévier dans sa foi. C’est donc dans ce domaine qu’il devra veiller le plus, s’il veut rester dans un esprit de victoire. Paul venait de souligner au chapitre précédent cette réalité incontournable : « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes, par la puissance de Dieu pour renverser des forteresses. Nous renversons les faux raisonnements ainsi que tout ce qui se dresse prétentieusement contre la connaissance de Dieu, et nous amènerons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10 : 4-5).

Ces forteresses (en grec, pensées vaines et arrogantes dont une personne s’est rendue prisonnière) que Paul cite, ne sont pas des démons à chasser, comme certains le suggèrent à tort. Ainsi qu’il le précise lui-même, il s’agit de ces faux raisonnements, très fortement ancrés dans la pensée de certains de ces chrétiens de Corinthe et qui les tenaient réellement captifs. Ils provenaient de faux apôtres qui pervertissaient l’Évangile de Christ et le message libérateur de la croix.

Comment sortir de cette prison mentale dans laquelle beaucoup de chrétiens se sont enfermés eux-mêmes, à cause d’une fausse conception du triomphe de la croix et de leur position en Christ ?

Seule la vérité de la Parole de Dieu est en mesure de débusquer les mensonges de Satan. Il est donc urgent que le chrétien amène toutes ses pensées captives à l’obéissance de christ et de sa Parole (Hébreux 4 : 12-13). Le bouclier de la foi lui permettra alors d’éteindre toutes les flèches enflammées du mail (Éphésiens 6 : 16).

La puissance de Dieu réside dans la prédication de la croix (1 Corinthiens 1 : 18). Seul le message de la croix peut amener les hommes à passer des ténèbres vers la lumière, et du pouvoir de Satan à Dieu (Actes 26 : 18). Aucun autre message ne possède une telle puissance et n’est davantage approuvé par la Saint-Esprit.

 

CONCLUSION : 7e Parole de Jésus sur la croix : «  Père, je remets mon esprit entre tes mains. »

 

« Quand Jésus eut pris du vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19 : 30). Luc précise : « Jésus s’écria d’une voix forte : Père , je remets mon esprit entre tes mains. » (Luc 23 : 46).

Après avoir examiné dans le détail, le contenu des propos tenus par Jésus sur la croix, attardons-nous maintenant encore brièvement sur la septième et toute dernière parole qu’il a prononcée. Or, sept est un nombre divin, selon la Bible. Chez les Hébreux, le chiffre sept est un nombre sacré par excellence, indiquant la perfection et la plénitude. Ainsi, par exemple, lors de la création du monde, il est dit que Dieu s’est « reposé » le septième jour. Ses derniers mots sur la croix excellent donc définitivement l’achèvement de sa mission rédemptrice. Il se « repose » entre les mains de son Père, car son œuvre est parfaite et achevée.

 

Le voile du temple se déchira en deux

 

« Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas » (Matthieu 27 : 51). Nous avons là, dans le miracle du voile déchirée, un acte divin dont la symbolique est de la plus grande importance.Il vient, tel un sceau, authentifier les dernières parole de Christ sur la croix. Il jette de façon magistrale la lumière sur un fait irréfutable : par ce geste concret, Dieu a pleinement approuvé la validité de son sacrifice. En effet dans le temple, ce voile séparait le lieu saint du lieu très saint (Hébreux 9 : 2-3).

Le fait qu’il se déchire de haut en bas indique que Dieu lui-même a mis en pièce ce voile épais d’un poids énorme, car il fallait plusieurs dizaines de personnes pour le transporter. S’il avait été déchiré par les hommes, il l’aurait été de bas en haut. Dieu montrait par là qu’il ouvrait lui-même, au pécheur repentant, la voie d’accès dans sa présence. Nul besoin désormais de recourir à un autre sacrifice que celui de Christ pour le pardon des ses péchés (Hébreux 9 : 1-8 ; 10 : 19-22). « Tout est accompli ! »

 

Extrait de « Le triomphe de LA CROIX » de Samuel et Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne :  Psaumes 128-134        Romains 12 : 17 à 13 : 1-14

 

La croix a désarmé Satan (1)

 

Transmis par René Barrois le 24/08/2021

 

L’éléphant est l’un des mammifères les plus puissants dont la masse pesante est la plus lourde parmi les animaux de la terre. Cependant, il faut seulement une corde solide pour le retenir ou le maitriser. Comment cela est-il possible ? Lorsque l’éléphant est jeune, on le lie à un grand arbre. Durant des semaines, retenu par cette corde, il fera de grands et vains efforts pour se libérer de ce lien. Puis, petit à petit il abandonne ses tentatives et renonce une fois pour toutes à s’en affranchir.

C’est ainsi que devenu grand, et ayant atteint sa pleine maturité en stature et en force, il ne luttera plus pour se libérer, il s’arrêtera net et ne fera plus aucun effort, pensant qu’il est toujours prisonnier, alors qu’en fait, il est réellement libre. Il pense et agit encore comme un prisonnier, alors qu’il ne l’est plus. Quel terrible piège pour lui !

 

Trop de chrétiens glorifiant le diable , lui accordant un pouvoir sur eux qu’il ne possède plus

 

Satan, hélas, à l’instar de ce pauvre éléphant, utile une telle ruse pour tenir captifs une multitude de chrétiens qui, effectivement délivrés des puissances démoniaque à la croix, ignorent tout de leur délivrance et se considère encore ses captifs. Ils se laissent influencer par des pensées mensongères, des sentiments accusateurs ou encore par une fausse notion qu’ils ont de sa défaite à la croix.

Ils pensent que la croix, à elle seule, n’est pas suffisante pour délivrer, qu’il faut encore pratiquer beaucoup d’autres rites et faire de nombreuses prières pour en être libéré. Une telle conception erronée est un assaut diabolique contre la pleine suffisance de l’oeuvre de la croix ( Colossiens 2 : 13-15). De cette manière on glorifie l’ennemi, auquel on accorde un pouvoir qu’il ne possède plus sur le chrétien.

En outre, le diable avait lui aussi une fausse notion de la croix. Il pensait qu’il allait y détruire Jésus, mais en réalité, ce fut Jésus qui l’écrasa. En effet, par sa victoire, il a retourné l’arme de ses assaillants contre eux-mêmes. C’est leurs faiblesses qui furent exposées publiquement en spectacle, lors de sa crucifixion, et non la sienne. Il est écrit : « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il (Jésus) y a également participé lui-même, afin que par l, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable » (Hébreux 2 : 14).

Il est essentiel par conséquent, que nous poursuivions notre analyse du mot grec tetelestaï afin d’y découvrir que non seulement Jésus nous a libérés de nos péchés, mais que simultanément il nous a libérés du pouvoir de Satan et de ses démons. Cette vérité est très souvent ignorée ou incomprise par beaucoup de chrétiens qui s’estiment être encore victimes du diable, d’où la nécessité d’examiner cette réalité plus attentivement.

 

« Tout est accompli ! » : La croix a totalement désarmé Satan et toutes les puissances démoniaque

 

L’apôtre Paul nous révèle que la croix, loin d’être une défaite, fut un triomphe extraordinaire sur Satan et ses démons. Il déclare : « Il (Jésus) a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistaient contre nous, et il l’a éliminé en le clouant à la croix : il a ainsi dépouillé le dominations et les autorités, et les a livrés publiquement en spectacle, en triomphant d’elles à la croix. » (Colossiens 2 : 15).

Le verbe traduit par « dépouillé » (en grec, apekdusamenos) peut aussi signifier « désarmé ». L’idée originelle est de « dévêtir » ou de désarmer » quelqu’un pour l’empêcher de rétorquer, de riposter ou d’utiliser des représailles à votre encontre, alors qu’il n’en a pas le droit.

À la croix, Jésus ne nous a pas seulement libérés de la culpabilité du péché (qui est la transgression de la loi), il nous a aussi libérés des puissances des ténèbres. Celles-ci se servaient de « l’acte d’accusation » (la loi) comme moyen de pression pour assujettir les hommes. Elles ont été privées (désarmées) de leur pouvoir, lorsque les accusations portées contre les hommes ont été abolies. L’image que nous renvoie cette situation est celle de soldats vaincus, auxquels on « ôte » les habits et les armes.

Il est écrit que Jésus a « triomphé » de ces puissances par la croix. L’apôtre Paul fait icic illusion à la cérémonie que les romains organisaient lors d’un triomphe remporté à la guerre. Le général victorieux parcourait les rues de Rome sur un char, derrière lequel marchaient, enchaînés exposés aux moqueries de la foule, les chefs des nations et des armées vaincues. La croix, symbole de destruction, de mort et de honte, s’est transformée en un emblème de triomphe sur toute la puissance de Satan. Le bois de la croix est devenu le char du Vainqueur !

 

« Tout est accompli ! » : La croix, en nous délivrant du péché, nous a simultanément libérés du pouvoir de Satan

 

La croix atteste une double délivrance, celle du péché et de Satan. Certains prédicateurs veulent nous faire croire le contraire, proposant des délivrances perpétuelles aux chrétiens, sans tenir compte de celle déjà acquise à la croix. Ils donnent ainsi au diable une emprise sur eux qu’il ne possède plus. L’ennemi se délecte de telles pratiques extra bibliques. Cette fausse doctrine qu’un enfant de Dieu peut encore être plus ou moins lié par des démons est une attaque directe contre le sacrifice parfait et complet de Jésus.

Tetelestaï est bien pour nous un cri de délivrance des griffes du diable et de tous ses démons. Ce mot anéantit toutes ses œuvres qui tombèrent en ruine. Il est écrit de Jésus que «  par sa mort, il a rendu impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable ; ainsi il délivre (rend libre) tous ceux qui par crainte de la mort étaient toute leur vie retenus dans la servitude » (Hébreux 2 : 14-15).

C’est pourquoi l’apôtre Paul nous exhorte continuellement à être reconnaissants, de ce que la croix de Christ, nous avons été délivrés également de l’emprise du diable et de ses démons, et avons été transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé ! (Colossiens 1 : 12-13). Car, c’est en payant la dette de notre péché que Christ a triomphé des puissances du mal (Colossiens 2 : 14-15). Notre délivrance n’est donc pas à venir, elle a déjà eu lieu à la croix ! Il nous faut la saisir par un acte de foi, puis remercier et louer le Seigneur de tout notre cœur pour cette double libération.

Le mot « impuissant » (katargese) indique l’annulation de son pouvoir sur ceux que Christ a rachetés. Paul ne veut pas dire due le diable a cessé d’exister ou d’agir. Il veut souligner qu’il a été désarmé, rendu inefficace, et que sa puissance sur ceux que Christ a rachetés a étté définitivement annulé.

En prenant notre place sur la croix, Jésus a, une fois pour toutes, ôté des mains du diable, son arme principale contre nous (la loi), car la Bible déclare : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, selon qu’il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois » (Galates 3 : 13).

Une vérité primordiale à retenir : Christ a bien annulé la domination que Satan exerçait sur nous, mais non en lui payant une rançon (comme K. Hagin, K. Copeland et d’autres du « mouvement de la foi » le prétendent à tort), mais en accomplissant la loi de Dieu à notre place. Christ a rendu caduc le pouvoir du diable sur nous, au moment où il nous a libérés de « la loi du péché et de la mort (Romains 8 : 2 ; Colossiens 2 : 14-15), car les deux piliers sur lesquels repose le règne de Satan, le péché et la mort, trouvent leur origne dans la loi (1 Corinthiens 15 : 56).

En portant la pénalité de nos péchés et satisfaisant une fois pour toutes les justes exigences de la loi, Christ a brisé, à la racine, les liens de captivité et d’oppression que Satan s’ingéniait à déployer sur nos âmes. En vérité, la mort de Christ est bel et bien une proclamation incontestable du triomphe de Dieu sur toutes les forces démoniaques. Mais cette victoire n’a été rendue possible que grâce, on ne le répètera jamais assez, au sacrifice de substitution de Jésus, survenu à Golgotha.

 

« Tout est accompli ! » : notre délivrance du pouvoir de Satan a eu lieu à la croix, et non en enfer

 

C’est bien à la croix que Jésus versa son sang pour nous délivrer du pouvoir de Satan et de ses démons (Colossiens 2 : 13-15), et non lors d’un combat avec Satan en enfer, comme l’enseigne le « mouvement de la foi » de K. Hagin.

Nous ne trouvons dans la Bible aucune mention d’un combat mystique entre Jésus et le diable, en enfer. Cette idée est totalement étrangère aux Écritures et s’apparente plutôt à de la science-fiction. Plus aucun ennemi (y compris le diable et ses démons), n’a pu toucher Jésus ou mettre la main sur lui, après qu’il ait déclaré « Tout est accompli ! »

La toute première raison de la mort de Jésus sur la croix n’était pas de nous libérer du pouvoir de Satan, mais de payer la pénalité due à nos péchés, et de satisfaire les exigences de la loi d’un Dieu infiniment saint et juste. C’est contre Dieu que nous avons péché, et non contre Satan. Pour le dire plus simplement, le salut est une affaire concernant avant tout notre relation avec Dieu, sa sainteté et sa justice, et non pas avec l’ennemi de nos âmes. C’est la raison pour laquelle la mort de Jésus est considérée comme une mort « propitiatoire », comme cela est mentionné à quatre reprises dans le Nouveau Testament (Romains 3 : 25 ; Hébreux 9 : 5 ; 1 Jean 2 : 2 , 4 : 10). La propitiation revêt une très grande importance. Elle a pour but d’apaiser la partie offensée. Jésus est mort pour apaiser la colère de Dieu, satisfaire sa justice et nous libérer de la malédiction de la loi. Et le fait que nous soyons devenus libres vis-à-vis de la loi divine, signifie par conséquent que nous avons été libérés du pouvoir de Satan qui nous condamnait sans cesse à cause de cette malédiction. - Extrait de « Le triomphe de LA CROIX » de Samuel et Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne :  Psaumes 120-127        Romains 12 : 1-16

 

«A chaque jour suffit sa peine»

 

Transmis par René Barrois le 23/08/2021

 

«Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.» (Matthieu 6: 34).

 

«A chaque jour suffit sa peine.»

 

Pour bien comprendre la pensée qu'exprime là le Seigneur Jésus, il faut tenir compte du début de l'exhortation qu'il donne : «Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même».

Et lorsque l'on restitue ces paroles dans l'ensemble de la prédication du Christ, le sermon sur la montagne, tout devient alors clair et ce conseil très fort : ne vous inquiétez pas comme le font les incrédules, les païens ou ceux qui ont une religion mais qui ne connaissent pas l’Éternel.

Le Christ exhorte : ne soyez pas comme eux, souvenez-vous que l’Éternel, votre Père, sait toutes choses, confiez-vous en lui, marchez avec lui, gardez ses commandements et il s'occupera de vous aujourd'hui, demain, toujours.

Il est vrai que sur cette terre, nous connaissons et connaîtrons des difficultés inhérentes à notre vie d'homme et de femme et à la marche ici-bas.

Il en fut ainsi tout au long des âges, et les hommes de Dieu dont nous parle la Bible ont connu eux aussi des tribulations dans leur marche quotidienne. Car ils étaient de la même nature que nous, est-il écrit, et cependant ils furent fidèles au Seigneur.

Oui, la marche est ponctuée de difficultés, de soucis, mais la grâce de Dieu est renouvelée quotidiennement pour ceux qui se confient en lui. Si chaque jour connaît sa peine, chaque jour reçoit sa grâce.

La prière que le Christ nous a enseignée : «Donne-nous aujourd'hui le pain de ce jour» (Matthieu 6: 11), exprime bien cette grâce qu'il veut donner, comme un père aimant le fait pour son enfant, chaque jour. L'enfant ne s'inquiète pas du lendemain, il fait confiance !

Le Christ nous appelle à devenir comme des petits enfants dans cette foi, cet amour confiant qui les caractérisent.

«Donne-nous pour ce jour le pain dont nous avons besoin...»

Le pain représente tout ce qui nous est nécessaire. «Ne vous inquiétez donc pas en disant : que boirons-nous, que mangerons-nous, de quoi serons-nous vêtus ? Cela, ce sont les païens qui le recherchent... Cherchez premièrement le royaume de Dieu, et le reste vous sera donné en plus. Ne vous inquiétez pas du lendemain, le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.» (Matthieu 6: 31-34).

La seule préoccupation que nous devons avoir, est de demeurer fidèles aux commandements du Christ. Alors, quels que soient les temps, le péché grandissant de nos civilisations, le Seigneur nous gardera et pourvoira aux besoins de ses enfants.

N'est-il pas écrit aussi que là où le péché abonde, la grâce surabonde ? (Romains 5: 20).

Dieu voit et agit en fonction des circonstances, de nos problèmes, de nos besoins. Il peut toutes choses... «A chaque jour suffit sa peine».

Mais il nous faut alors être très sérieux, très attentifs face aux paroles du Christ. Un choix fondamental, décisif se présente à nous. Pensons à la mise en garde du Seigneur : «Ne vous amassez pas des richesses dans ce monde, où les vers et la rouille détruisent, où les voleurs percent et dérobent. Amassez-vous plutôt des richesses dans le ciel où ni les vers ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne peuvent forcer les serrures ni dérober. Car là où ton trésor, là aussi est ton cœur. Les yeux sont la lampes du corps ; si les yeux sont en bon état, tout ton corps est éclairé ; mais si tes yeux sont en mauvais état, tout ton corps est dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme cette obscurité sera noire !» (Matthieu 6: 19-23).

Et le Seigneur prévient : «Nul ne peut servir deux maîtres : il haïra l'un et aimera l'autre ; il sera fidèle à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et Mamon.» (Matthieu 6: 24) Mamon, dieu de l'argent, représente la richesse, les bases sur lesquelles les païens s'appuient, l'or, le pouvoir, les places, les relations...

Il faut choisir l'un ou l'autre. Or l'adversaire et la nature charnelle de l'homme susurrent que l'on peut accommoder les deux. Les avertissements du Christ sont nombreux à ce sujet.

«Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur» : cette mise en garde s'adresse à nous. Notre vie est-elle tournée vers le matérialisme ou vers la Parole de Dieu ? Quelle en est réellement la teneur ? Les paroles peuvent être trompeuses parfois, et les professions de foi sans réalité. Il s'agit de voir clair, de ne pas se tromper. Combien sont aveugles sur eux-mêmes et tentent pourtant de guider les autres... Le Seigneur dévoila aux chrétiens de Laodicée leur cécité, qui les empêchait de mesurer à quel point ils s'étaient éloignés de Dieu.

Le prophète Esaïe nous rapporte la mise en garde de l’Éternel : «Mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes chemins ne sont pas vos chemins.» (Esaïe 55: 8). C'est pourquoi il nous faut venir dans la lumière de Dieu, afin qu'il puisse nous éclairer par sa Parole, par le Saint-Esprit, et au travers des hommes de Dieu Fidèles.

Quel est le but de notre vie ? Tout passe vite et le bilan viendra. Ne prenons pas les moyens pour des buts, ne nous laissons pas tromper par l'Adversaire.

Qu'est-ce qui prend la première place dans notre vie ? Beaucoup ont pour idole eux-mêmes, leur carrière, ou l'amour de l'argent auxquels ils sacrifient tout...

Le but de l'enfant de Dieu est au contraire de chercher premièrement «le royaume et la justice de Dieu», de mener une vie sainte et droite à ses yeux, de travailler dans son œuvre pour la gloire de son nom, le bien des frères et du prochain. Alors il pourra dire comme Paul : J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai la foi, maintenant la couronne de justice m'est réservée.» (2 Timothée 4: 7-8).

Le Seigneur nous appelle à observer toutes ces choses et à considérer avec attention les conséquences du matérialisme, du péché dans la vie de ceux qui s'y adonnent !

Qu'advient-il de leur vie de couple, de leurs enfants... et quel sera le bilan de leur propre existence ?

Dans ce même sermon sur la montagne, Jésus nous invite à contempler la création (Matthieu 6: 26-30) et à reconnaître la toute-puissance de Dieu : il est Seigneur, et c'est par lui que tout existe, par ses lois que tout subsiste.

Il est aussi notre créateur et sait parfaitement de quoi nous avons besoin : aussi si nous sommes ses enfants, ne nous inquiétons de rien (Matthieu 6: 32).

Cela ne veut pas dire être irresponsable, insouciant, et vivre dans la paresse ou la négligence, car tout travail doit être effectué avec sérieux et de bonne manière ; mais cela signifie faire confiance à notre Père céleste en tous domaines, et donner à chaque chose sa juste place.

Faisons confiance à Notre Père qui est dans le cieux, travaillons avec lui, sans nous laisser séduire par les incrédules ou entraîner par les religieux hypocrites. Prenons garde que nos pensées, nos raisonnements, nos choix, notre mode de vie, notre comportement ne soient pas influencés par leurs discours, et construisons nos vies, notre «maison» sur sa Parole.

A vues humaines, il existe bien des raisons de craindre ici-bas, car tout est si fragile, si incertain : problèmes, accident, maladie peuvent surgir. Mais celui qui se confie en Dieu perçoit une autre réalité et expérimente le secours de Dieu comme Élisée le prophète qui, bien qu'assiégé par une armée puissante à Dothan, regardait l'armée de l’Éternel prête à le secourir, alors que son serviteur ne voyait que l'ennemi (2 Rois 6: 16).

Attendons l'intervention de Dieu, sa grâce et expérimentons son secours comme nous y invitent de nombreux psaumes. Ainsi le Psaume 84 rappelle que même la vallée désertique se change en oasis par la présence de l’Éternel, et le Psaume 23 nous assure de la protection du Seigneur en tout temps, jusque dans la vallée de l'ombre de la mort. Le Psaume 32 nous enseigne que l’Éternel garde son regard sur ses fidèles ; qu'il les conseille et leur montre le chemin (Psaume 32: 8).

Et le Seigneur promet à l'église de Philadelphie de la garder, car elle demeure avec persévérance, fidèle à la Parole de Dieu (Apocalypse 3: 10).

Oui, à chaque jour suffit sa peine, son combat et chaque jour recevra la grâce nécessaire, aussi n'ajoutons pas de soucis, d'inquiétudes inutiles pour demain.

Demain sera un autre jour que Dieu connaît. N'est-il pas écrit : «Sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m'étaient destinés avant qu'aucun d'eux n'existe» (Psaume 139: 16) et aussi, Dieu «a préparé de bonne choses afin que nous les pratiquions» (Éphésiens 2: 10).

De plus, la prière peut tout changer, le miracle peut surgir comme l'expérimentèrent Ézéchias (2 Rois 20) mais aussi tous les hommes et les femmes d'Israël qui vinrent à Jésus-Christ avec foi...

Alors soyons calmes et paisibles, et prions avec foi ainsi qu'il nous y exhorte : «Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira» (Matthieu 7: 7). Comptons les bienfaits de Dieu, tous les jours et louons l’Éternel comme nous y invite le Psaume 103.

Demain sera un autre jour, après-demain, encore, et tous les jours jusqu'au bout de notre vie.

Avec certitude nous verrons la même sollicitude du Père, la même fidélité de Dieu. N'a-t-il pas promis : «Jusqu'à votre vieillesse, je serai le même, jusqu'à la blanche vieillesse je vous soutiendrai» (Esaïe 46: 4).

Seulement veillons à conserver toujours cette même écoute de sa Parole. Recherchons sa volonté en tout domaine, soyons désireux de recevoir son conseil. Suivons le Seigneur avec fidélité chaque jour, veillant à garder la même foi, le même courage, la même consécration, le même cœur tout entier à lui. Alors chaque jour, sa Parole sera une lampe pour éclairer nos pas, et une lumière sur notre route (psaume 119: 105). Et il fera tout concourir pour notre bien selon sa promesse.

Aussi, pour demain, pour l'ultime vieillesse, pour l'heure du départ, faisons-lui confiance et vivons une vie épanouie dans la foi tranquille de l'enfant et dans la reconnaissance. Portons des fruits dans chacune de nos journées vécues pleinement et ne laissons pas notre vie se rabougrir et devenir une suite de jours gâchés par les craintes, l'égoïsme, ou la poursuite des vanités...

Vivons au contraire pour Dieu, pour les frères et pour le prochain. Marchons de progrès en progrès et devenons une source de bénédiction. N'est-il pas écrit : «La lumière du juste va grandissant» et «ses forces augmentent pendant qu'il marche, il se présentera devant Dieu à Sion» (Psaume 84: 8).

A chaque jour suffit sa peine, à chaque jour son combat ; pour chaque jour la grâce nous est donnée. - Yvon Charles

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 119 : 113-176   Romains 11 : 25-36

 

Qui est juste ?

 

Transmis par rené Barrois le 22/08/2021

 

Job a posé cette question : « Comment un homme sera-t-il juste devant Dieu ? » (Job 9 : 2)

 

Beaucoup de personnes à qui l’on pose la question sur leur espérance répondent : « Oh ! Moi je n’ai rien à me reprocher, je n’ai jamais fait de mal à personne !... Et puis, j’ai été baptisé, j’ai fait ma communion, je fais ceci, je fais cela... »

Mais la question n’est pas de connaître votre propre opinion de vous-même, mais celle de Dieu qui est saint et dont « les yeux trop purs pour voir le mal » (Habakuk 1 v.13)

La question posée par Job est : « Comment un homme sera-t-il juste devant Dieu ? »

Sa Parole – la Bible – y répond clairement :

« Non, il n’y a pas sur la terre d’homme juste  qui fasse le bien et qui ne pèche jamais » (Ecclésiaste 7 : 20)

« Il n’y a pas de juste, pas même un seul [...] Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »  (Romains 3 : 11, 23)

Comment donc peut-on subsister devant le Dieu juste et saint qui, à cause de sa sainteté, ne peut admettre le mal et à cause de sa justice, se doit de le punir ?

D’autres reconnaissent qu’ils sont pécheurs mais pensent pouvoir se racheter et être agréés de Dieu en accomplissant des bonnes œuvres. Là aussi, la Parole de Dieu est claire :

« C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 2 : 8)

« L’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ » (Galates 2 : 16)

Quelles œuvres pourrions-nous d’ailleurs faire pour gagner la faveur du Dieu saint ? Aussi bonnes, aussi grandes, aussi nombreuses et aussi sincères qu’elles soient, nos œuvres ne peuvent effacer un seul péché.

Seule, l’Œuvre de Jésus Christ accomplie à la croix sauve le croyant à tout jamais. Il l’a accomplie parfaitement, il n’y a rien à ajouter. Vouloir faire des œuvres pour le salut de son âme, c’est vouloir ajouter à l’Œuvre de Christ, c’est donc considérer son sacrifice comme insuffisant.

« Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pierre 3 : 18)

C’est uniquement sur la base de la mort et de la résurrection de Christ que Dieu peut déclarer juste le pécheur repentant et croyant. Jésus Christ a porté le jugement du péché, il en a subi la condamnation à notre place. Son Œuvre parfaitement accomplie à la croix satisfait toutes les exigences du Dieu juste et saint qui peut déclarer juste quiconque croit au Seigneur Jésus et en son Œuvre.

« Dieu nous sauva, non sur la base d’œuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde […] afin que, ayant été justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers dans l’espérance de la vie éternelle. » (Tite 3 : 5-7)

 

L’amour de Dieu nous a donné Jésus,

Et par Jésus la paix fut faite.

De la justice satisfaite

Les droits sur nous ne s’exigeront plus.

G. Kaufmann - La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 119 : 1-112    Romains 11 : 1-24

 

Oser croire en la réconciliation

 

Transmis par René Barrois le 21/08/2021

 

« Plus encore, nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation. » (Romains 5 : 11).

 

La réconciliation, c’est la parfaite association ; c’est ne faire qu’un en Christ. Dans toute sa mission, dans tout ce qu’il était, nous sommes unis « en un seul acte » Cela signifie qu’il a pris absolument tout ce qui fait notre humanité dans sa dépravation, son incompréhension, sa foi passive et qu’il a cloué tout cela à la croix à tout jamais. Vous avez été crucifié avec lui. Croyez seulement que vous êtes vraiment mort au péché et vivant pour la justice.

 

Le principe de la réconciliation c’est le résultat de cette merveilleuse puissance de Dieu qui régénère. C’est-à-dire : « Je suis comblé dans sa plénitude »

 

Il n’existe pas la moindre séquelle de faiblesse humaine dans sa justice. Si j’ose croire, je suis alors tellement en règle avec le Fils de Dieu qu’il me rend parfait, en harmonie avec lui, sans péché, sans tache, sans manquement ; une rédemption parfaite au point que toute trace de faiblesse est ôtée.

Allez-vous oser croire ? Cela n’est peut-être pas facile pour vous. La foi c’est la démonstration des choses qu’on espère. Elle apporte son aide à tou ce que vous dit la Parole de Dieu. Elle vous stimule. Elle dit : « Si vous le croyez, c’est maintenant. » Si vous osez croire, alors l’unité, la pureté, la puissance et l’action éternelle sont à l’oeuvre au travers de vous.

 

Prière du jour : Seigneur Jésus, je crois que ta Rédemption m’unit à toi. Amen. - Smith Wigglesworth

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Plan de lecture quotidienne :  Psaumes 117-118     Romains 9 : 30 à 10 : 1-21

Idoles

 

Transmis par René Barrois le 20/08/2021

 

« Ils se sont tous séparés de moi par leurs idoles… Revenez, détournez-vous de vos idoles » (Ézéchiel 14 : 5-6)

« Nous sommes dans le Véritable, c’est-à-dire dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle. Enfants, gardez-vous des idoles. » (1 Jean 5. : 20, 21)

 

De nombreuses personnes ont adoré des idoles. Et c’est encore le cas aujourd’hui. Ne croyons pas qu’un morceau de bois ou de pierre puisse avoir un pouvoir. En revanche, celui qui enseigne ou pratique ces pouvoirs est en relation avec des puissances malfaisantes et trompeuses. Si l’idole n’est rien en elle-même, les enseignements de ceux qui adhèrent à ces pratiques ne sont pas neutres sur le plan spirituel.

Ce sont, lit-on dans la Bible, « des enseignements de démons » (1 Timothée 4 : 1). Une des manières d’agir des puissances du mal est de répandre des informations fausses et des philosophies mensongères.

Notre monde contemporain est rempli d’enseignements opposés à Dieu, même s’ils ne s’affichent pas comme tels. Tout ce qui conduit à l’indifférence envers Dieu, est en réalité contre Dieu. Tout ce qui est vain, déconnecté volontairement ou inconsciemment de notre relation avec Dieu, devient facilement une idole parce que cela occupe notre temps et nos pensées.

Pour résister à cette tromperie, nous avons la Parole de Dieu. Elle nous révèle Jésus Christ. Lui est la vérité, il est « l’image du Dieu invisible » (Colossiens 1 : 15), il est Il est « le chemin, et la vérité et la vie » (Jean 14 : 6). Par lui, nous pouvons être en relation avec le Dieu vivant : celui qui nous a délivrés du pouvoir « le Dieu véritable et la vie éternelle ».des ténèbres a aussi le pouvoir de nous préserver du mal (Colossiens 1 : 13 ; Jude 24). - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne :   Psaumes 113-116     Romains 9 : 1-29

 

Attente de la finale

 

Transmis par René Barrois le 19/08/2021


« Gad sera assailli par des bandes armées, mais il les assaillira et les poursuivra. » (Genèse 49 : 19)


Plusieurs d'entre nous ont été comme la tribu de Gad. Nos adversaires ont été quelquefois fort nombreux et sont tombés sur nous comme une troupe. Ils nous ont d'abord battus et ont triomphé, mais ils ont montré par là que cette prophétie coi encore le peuple de Christ, qui, de même que Gad, doit être aussi assailli et souvent battu par une troupe ennemie. Cette défaite, nous ne l'éprouvons pas sans souffrance, et nous aurions lieu de désespérer si, par la foi, nous ne saisissions la bénédiction contenue dans les dernières paroles de Jacob : « il les assaillira et les poursuivra. » « Tout est bien qui finit bien,» dit-on. On ne juge pas du résultat définitif d'une guerre par les succès ou les revers des premières escarmouches, mais par l'issue de l'engagement final. Dieu donnera la victoire à la vérité et à la justice, en dernier lieu, c'est-à-dire d'une manière définitive et à toujours.

Ce dont nous avons besoin, c'est de patience et de persévérance à bien faire, et d'une confiance assurée en notre glorieux capitaine. Il nous enseignera, comme à Ézéchiel, à endurcir saintement notre face comme un diamant, afin que nous puissions tout traverser, travail, persécutions et souffrances, jusqu'à ce que nous puissions nous écrier avec bonheur : « Bataille gagnée ! Victoire ! Alléluia ! » Croyons à sa promesse. - C.H. Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 109-112     Romains 8 : 18-39

En présence de l'agonie de Jésus

 

Transmis par René Barrois le 18/08/2021

 

«Jésus et ses disciples entrèrent dans une propriété appelée Gethsémané... Il prit avec lui Pierre, et les deux fils de Zébédée... Il leur dit : « Restez là, et veillez avec moi." » (Matthieu 26 : 36-38)


L'agonie de Jésus à Gethsémané est pour nous un abîme insondable, mais nous pouvons cependant en dire ceci : c'est l'agonie de l'Homme-Dieu, en présence du péché. Personnellement, nous ne pouvons rien savoir des souffrances de Gethsémané, pas plus que du Calvaire. C'est là quelque chose d'unique au monde, mais qui nous ouvre, à nous pécheurs, les portes de la vie.

Ce qui accablait Jésus dans le jardin de Gethsémané, ce n'était pas la mort sur la croix. Il avait déclaré solennellement qu'il était venu sur la terre pour mourir. À Gethsémané, ce qui l'accablait, c'était la crainte de ne pas pouvoir aller jusqu'au bout, en tant que Fils de l'homme. En tant que Fils de Dieu, Satan n'avait aucune prise sur lui. Mais l'effort de Satan, c'était d'isoler Jésus de l'humanité, et alors Il n'aurait plus été notre Sauveur. Après le récit de la tentation, nous lisons : "Alors le diable s'éloigna de lui, jusqu'à une autre occasion." À Gethsémané », nous assistons au dernier assaut de Satan contre Jésus, Fils de l'homme. Et Jésus est vainqueur.

L'agonie de Gethsémané est l'agonie du Fils de Dieu pour accomplir sa mission de Sauveur du monde. Le voile s'est écarté un moment, pour nous laisser entrevoir ce qu'Il lui a coûté de nous mettre en mesure de devenir fils de Dieu. C'est à cause de son agonie que notre salut est une chose si simple. La croix du Christ est le triomphe du Fils de l'homme. C'est le symbole de la victoire de notre Seigneur sur Lui-même, pour le salut del' humanité. - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 107-108     Romains 8 : 1-17

Le bouclier de la foi

 

Transmis par René Barrois le 17/08/2021

 

« Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi » (Éphésiens 6 : 16)

 

Parce que la vie chrétienne est un combat spirituel, le bouclier de la foi est l'arme vitale du chrétien. En énumérant la liste des différentes armes chrétiennes, Paul, montre l'importance de la foi (v.16). Avec le bouclier de la foi nous sommes plus que vainqueur. Rien ne peut nous faire du mal.

 

En méditant les Saintes Écritures nous découvrons le rôle de la foi :

 

* Par la foi nous sommes sauvés (Jean 3 : 16), c’est avoir la conviction absolue que Jésus-Christ est le Fils de Dieu et le seul sauveur de l’humanité perdue.

* Par la foi nous sommes justifiés devant Dieu (Galates 2 : 6). Dieu regarde au cœur de l’homme, il ne fait pas de favoritisme.

* Par la foi nous sommes rendus juste (Romains 10 : 4). Nul ne peut-être rendu juste que par le moyen de la rédemption qui est Jésus-Christ.

* Par la foi nous avons la victoire sur le monde (1Jean 5 : 4) ; La foi qui triomphe du monde est la foi qui voit les réalités éternelles qui expérimente la puissance de Dieu.

* Par la foi nous plaisons à Dieu (Hébreux 11 : 6). c’est la conviction essentielle à la foi qui sauve. Nous devons croire en un Dieu personnel, infini et saint.

* Par la foi nous pouvons prier efficacement ( Jacques 1 : 6)

* Par la foi nous avons la paix avec Dieu (Romains 5 : 1)

* Par la foi nous nous réjouissons (1Pierre 1 : 8)

* Par la foi Christ demeure dans notre cœur (Éphésiens 3 : 17)

* Par la foi nous recevons le Saint-Esprit (Galates 3 : 2, 14)

* Par la foi nous sommes patients dans les souffrances, courageux, fortifiés dans la faiblesse et plus que vainqueur.

* Tout ce qui n'est pas de la foi est péché (Romains 14 : 23).

 

Ce n'est que par la foi au Christ-Jésus, que l'on peut être au-dessus des circonstances, victorieux sur les forces du mal qui veulent nous détruire. "Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi..." (Hébreux 12 : 2).

 

La foi est importante parce qu'elle honore Dieu, et Dieu honore la foi. - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 104-106     Romains 7 : 7-25

Gym» et régime (2)

 

 

Transmis par René Barrois le 16/08/2021

 

« Tous les athlète s’impose toutes sortes de privations (régimes), et ils le font pour obtenir une couronne qui va se détruire ; mais nous, c'est pour une couronne indestructible » (1 Corinthiens 9 : 25)

 

En utilisant la comparaison avec le sport et les jeux de cirque dont les Romains étaient très friands, l’apôtre Paul montre que régime et exercice vont de pair pour qu’un chrétien puisse mener une vie digne du nom qu’il porte.

Aujourd’hui, les chercheurs scientifiques sont tous d’accord sur un principe : régime et exercice sont nécessaires pour contrôler sa masse musculaire, obtenir de bonnes performances et rester en bonne santé. De multiples études l’ont démontré. Mais ce n’est pas une découverte ! Paul le savait et applique ce principe dans le domaine spirituel.

Volontairement, le champion se prive de certains aliments qui ne sont pas bons pour lui, pour en prendre d’autres qui lui apporteront l’énergie et les éléments nutritifs nécessaires. Il se soumet à un régime - pas seulement dans le domaine alimentaire - il se maîtrise en tout, il règle sa vie.

De même, le chrétien doit suivre un régime approprié. Il cherche à éliminer tout ce qui pourrait ralentir sa course et à se fortifier en se nourrissant correctement. Il fait des choix de compagnies, de lectures, de films, de conversations... car tout n’est pas sain et propice à sa vie spirituelle. Avant tout, il se nourrit de la Parole de Dieu.

La vie d’athlète pour Christ n’est pas facile. Arrivé au terme de sa vie, l’apôtre Paul, qui asservissait son corps pour ne pas être disqualifié après avoir prêché l’évangile (1 Corinthiens 9 : 27), dit : « J'ai combattu le bon combat, j'ai terminé la course, j'ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m'est réservée. Le Seigneur, le juste juge, me la remettra ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront attendu avec amour sa venue » (2 Timothée 4 : 7-8). Paul quitte le stade en vainqueur. Le Seigneur, le juste juge, l’arbitre suprême, lui remettra le prix de la victoire, la couronne de justice. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :

 Psaumes 102-103     Romains 6 : 15 à 7 : 1-6

«Gym» et régime (1)

 

 

Transmis par René Barrois le 15/08/2021

 

« Ne savez-vous pas que les concurrents dans le stade courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. » (1 Corinthiens 9 : 24)

 

« Exerce-toi plutôt à la piété. » (1 Timothée 4 : 7)

 

Le sport fait rêver beaucoup de jeunes... Qui n’a jamais rêvé d’être une star de l’athlétisme, de briller lors d’un mondial de football ou de remporter une médaille aux Jeux Olympiques ? Pour tenir une coupe dans ses mains ou serrer une médaille sur la poitrine, que de préparation, que d’entraînement !

Les athlètes de haut niveau s’entraînent pour remporter un prix, pour gagner une compétition. Ils mettent tout en œuvre pour atteindre cet objectif. La vie d’un champion de haut niveau est exigeante. Par exemple, que de travail, d’entraînement, de souffrance et de privations s’impose un coureur de 100 mètres pour 10 secondes de course ! Pour améliorer ses performances mentales et physiques, l’athlète doit discipliner sa vie dans tous les domaines et s’exercer chaque jour.

De même, discipline de vie et pratique chrétiennes sont indissociables. L’apôtre Paul rappelle ce principe à Timothée : Exerce-toi toi-même à la piété : car l’exercice physique est utile à peu de chose, mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de la vie à venir (1 Timothée 4: 7-8). L’apôtre compare la piété avec l’exercice physique en ajoutant que l’utilité de ce dernier est limitée. Par contre la piété - s’attacher totalement à Dieu, s’entraîner à vivre sa foi - voilà qui est essentiel : cela est utile à tout et en toutes circonstances, puisque la promesse de la vie présente et de la vie future repose sur elle.

Comme l’athlète développe son corps par des exercices répétés et un entraînement rigoureux, le croyant se forme et grandit dans la piété, une piété vivante, saine, agissante. C’est la source d’un témoignage puissant. Les chrétiens sont observés par ceux qui les entourent aussi attentivement que des coureurs dans un stade. La moindre faute est relevée !

Entraînons-nous comme si nous voulions gagner une course ! Courons pour remporter un prix et pour que le Seigneur soit glorifié : ma victoire est sa victoire ! - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 99-101       Romains 6 : 1-14

Un bénéfice à deux aspects


 

Transmis par René Barrois le 14/08/2021

 

« Aussi donc, frères, nous avons l’assurance d’un libre accès au sanctuaire par le sang de Jésus, accès que Jésus a inauguré pour nous comme un chemin nouveau et vivant au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair ;... Approchons-nous donc d’un cœur sincère avec une foi pleine et entière... » (Hébreux 10 : 19-20, 22).

 

L’oeuvre de Christ au Calvaire présente deux aspects : l’un d’eux est pour le bénéfice de l’homme, l’autre pour celui de Dieu. L’un est au profit du pécheur tandis que est à celui du Père.

Nous connaissons bien le premier : la croix de Christ nous a acquis le pardon de nos péchés. Nous avons le pouvoir de la victoire sut tous les esclavages et la dominations du péché. Nous avons reçu miséricorde et grâce et, bien entendu, la promesse de la vis éternelle. Je remercie Dieu pour ce bénéfice de la croix et le merveilleux soulagement qu’il procure.

Il existe cependant un autre aspect de la croix dont nous savons bien peu de chose. Il s’agit du bénéfice pour le Père. Vous voyez, nous comprenons bien mal le délice du père rendu possible par la croix. Il s’agit du plaisir qui est le sien lorsqu’il accueille un fils prodigue dans sa demeure.

Si tout ce sur quoi nous portons notre attention est le pardon, si tel est le but ultime de notre prédication, nous passons à côté d’une importante vérité qui faisait partie de l’intention de Dieu à notre égard à propos de la croix. Il nous faut acquérir une compréhension plus profonde : celle qui a fait son plaisir.

A mon sens, les chrétiens ont la plupart appris à se préparer avec assurance devant Dieu pour obtenir le pardon, la sanctification de leurs besoins et l’exaucement des prières. Mais ils manquent d’assurance dans cet aspect de la foi, aspect tout aussi crucial dans leur marche avec le Seigneur. Cette vérité fournit au peuple, repos, paix et joie.

Efforcez-vous de connaître le bénéfice de la croix pour le Père et votre joie sera double. - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 94-98         Romains 5 : 12-21

La peur 

 

Transmis par René Barrois le 13/08/2021

 

« Jésus-Christ... nous a lavés de nos péchés dans son sang. » (Apocalypse 1 : 5)

Ceux qui descendent sur la mer dans des navires... ceux-là voient les oeuvres de l'Éternel... ; ils montent aux cieux, ils descendent aux abîmes ; leur âme se fond de détresse... toute leur sagesse est venue à néant... Alors ils ont crié à l'Éternel dans leur détresse, et il les a fait sortir de leurs angoisses. (Psaumes 107 : 23-28)

 

On a peur dans la rue, dans les autobus, au lycée, à la maison, en regardant la télé et ses images insoutenables, en réfléchissant à tout ce que nous côtoyons : pollution, exclusion, drogue, sida, corruption, instabilité politique, suicide des jeunes, fanatisme, sectes, terrorisme, guerres... Le vertige nous saisit. Jusqu'où cela ira-t-il ? Et nos enfants, que leur réserve l'avenir ?

 

Nous sentons-nous menacés par les fléaux du monde, ou par des épreuves personnelles, que ce soit travail, famille, peine secrète... ?

 

Ne nous abandonnons ni à la révolte, ni au désespoir ! Dieu peut intervenir dans notre vie. Et il veut le faire car il est amour. C'est sa nature éternelle. Quoi que les hommes en disent, Dieu nous aime. Il ne veut que notre bonheur ; il nous a créés pour nous rendre heureux sur une terre qu'il avait faite magnifique et harmonieuse. Les conflits, les peurs, les souffrances, ce n'est pas lui qui les a voulus, ce sont des conséquences du péché, de cette injure insupportable qu'est pour lui la désobéissance à sa volonté. Et il nous aime toujours. Peut-il y avoir un amour plus grand que celui de Dieu ? Réfléchissons. S'il a donné son Fils bien-aimé pour sauver les pécheurs, ne prendra-t-il pas soin chaque jour de ceux qui l'ont reçu ? - Graines d’ensemencement

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 90-93         Romains 5 : 1-11

Ses plans, non le vôtre

 

Transmis par René Barrois le 12/08/2021

 

"Les hommes dirent : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom…" (Genèse 11.4)

Depuis la nuit des temps, les hommes construisent et érigent des monuments. Les pharaons, les rois, les princes aiment signer leurs œuvres. D’une certaine façon, ils désirent que leur nom soit inscrit dans l’Histoire, devenir immortels, marquer les époques… Voilà le rêve de beaucoup d’hommes.

La vision qui vous anime doit être porteuse du plan de Dieu.

Dieu est créateur et vous êtes fait à son image ; par conséquent, créer fait partie de votre ADN. Cependant, en tant qu’enfant de Dieu, vos rêves et vos aspirations doivent être centrés sur sa gloire. Tout ce que vous faites doit être accompli conformément à la Parole de Dieu, afin d’élever le nom du Seigneur.

Dans le récit de la tour de Babel, les habitants de la terre eurent un objectif : celui d’habiter dans le même pays et se faire un grand nom. La conséquence fut sans appel, Dieu vint vers eux et fit en sorte qu’ils stoppent leur folle entreprise, en brouillant leur langage afin qu’ils ne puissent plus se comprendre. Ils se retrouvèrent éparpillés sur la surface de la terre. Leur désir de se regrouper, pour se faire un nom, était devenu plus grand que l’appel de Dieu, qui était de peupler la surface de la terre. Dans leur vision, ils oublièrent le commandement du Seigneur et ne se concentrèrent plus que sur une seule zone géographique. C’est pourquoi Dieu veilla à l’accomplissement de son plan, en retournant la situation.

La vision qui vous anime doit être porteuse du plan de Dieu. Votre objectif est d’accomplir ses desseins et non les vôtres. Les dons que Dieu vous a donnés sont pour sa gloire. Ne vous trompez pas d’objectif. Je ne peux m’empêcher de penser à des personnes comme Elvis Presley, Whitney Houston et tant d’autres qui reçurent de la part de Dieu des dons incroyables mais qui usurpèrent la gloire de Dieu pour eux-mêmes. Malheureusement, ils furent arrêtés nets dans leur élan, certains par une mort prématurée. "A quoi sert-il à un homme de gagner le monde s’il perd son âme ?" (Marc 8: 36)

Prenez la décision d’accomplir la vision de Dieu afin que la gloire du Seigneur soit révélée à tous les hommes.

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur, je veux accomplir tes plans, car tu sais ce qui est bon pour moi. - Patrice Martorano

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 89           Romains 4

A quoi bon la vie ?

 

Transmis par René Barrois le 11/08/2021

 

Se contenter d'exister ou vivre pleinement

 

Si vivre ne signifie pas profiter de la société de consommation, si « l'argent ne fait pas le bonheur », si avec la libération des mœurs on est toujours aussi « mal dans sa peau » et que le coeur est vide... à quoi bon la vie? A-t-elle un sens? Vaut-elle la peine d'être vécue ?

Eh bien, oui ! Je peux répondre oui ! Il vaut la peine de vivre, non pas seul, pas une vie sans Dieu, mais la vie avec Dieu chaque jour. Vous direz peut-être: « Dieu a créé le ciel et la terre. Il existe mais je ne le connais pas. Il ne s'occupe pas de moi. »

En êtes-vous sûr ? S'il a créé le ciel, la terre et tous ceux qui l'habitent, s'il a veillé à leur bien-être jusque dans les moindres détails, comment pourrait-il s'en désintéresser ensuite?

C'est l'homme lui-même qui a choisi de s'éloigner de Dieu, Adam en tête et nous ensuite. Il appartient aujourd'hui à chaque être humain de décider, de choisir s'il veut ou non une relation personnelle avec Dieu.

Après avoir eu une expérience humaine très riche en Outre-mer comme infirmière dans des dispensaires, je me suis mise à chercher Dieu car au fond de moi restait un vide que je ne voulais d'abord pas reconnaître. Mais certaines difficultés m'ont poussée à réfléchir sérieusement.

J'ai entendu parler de Jésus-Christ, j'ai vu des missionnaires témoigner d'une vie de foi, de pleine dépendance envers Dieu et un jour j'ai compris l'oeuvre de Dieu plus complètement. Il a fait plus que créer le monde. Il est venu sur la terre, en Jésus-Christ il s'est fait homme.

Après une vie entière vouée au bien de ceux qui l'entouraient, il a été cloué sur une croix. Sa mort injuste était une mort expiatoire, pour mes fautes et pour les vôtres.

Ecoutez ce que dit la Bible : « Dieu prouve son amour envers nous, en ce que lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5 : 8). « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16).

Si donc nous acceptons et reconnaissons le don d'amour de Dieu pour nous, nous avons la vie éternelle, et Dieu devient notre Père. C'est encore la Bible qui le dit: « A tous ceux qui l'ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu » (Jean 1 : 12).

Dès lors, Dieu n'est plus impersonnel; notre relation avec lui devient celle d'un enfant avec son père. Il connaît nos besoins, nous pouvons lui parler par le moyen de la prière et l'écouter en lisant sa Parole, la Bible.

Ainsi, la vie a un sens et je dirais même: le seul sens qu'elle doit avoir. Dieu apporte la solution aux questions fondamentales de la vie. Avec lui, on ne peut "vivoter", se contenter d'exister, mais on vit pleinement. Dieu s'intéresse à tout ce qui nous concerne, même à notre avenir. C'est pourquoi il nous dit, toujours dans la Bible : « Vous me chercherez et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur... Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance » (Jérémie 29 : 11,13).

Cher lecteur, toi qui a soif et qui cherche, j'ai trouvé le bonheur, le jour où j'ai laissé Jésus-Christ entrer dans mon coeur. Jésus dit : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3 : 20).

Depuis lors, tout a changé pour moi, et la vie est une aventure: Vivre avec Christ comme guide et ami fidèle, sûr, et avec Dieu comme Père tout-puissant et qui connaît les coeurs.

Enfin, la paix et la sécurité me sont assurées dans ce monde où tout est instable.

Cher lecteur, veux-tu ouvrir la porte de ton coeur ? Entends-tu Jésus, l'Ami, qui frappe ? -  F.L.

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 85-88          Romains 3

Vous aurez des tribulations, mais la victoire est certaine

 

Transmis par René Barrois le : 10/08/2021

 

« Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. » (Jean 16 : 33)

 

En général, nous n’aimons pas trop entendre parler du mot « tribulation » ! Je crois que ce type de sujet n’est pas au centre des discussions entre chrétiens. En ce qui me concerne, si j’écoute ma chair, je ne veux pas souffrir. Je ne veux pas de tribulations dans ma vie. Au contraire, je désire être aimée, populaire, acceptée de tous.  

 

Les dernières paroles que prononce une personne qui arrive au terme de sa vie terrestre doivent être prises en compte avec beaucoup de sérieux, surtout lorsque celle-ci a conscience qu’elle va mourir bientôt. Nous devons donc considérer avec attention l'une des dernières paroles de Jésus : “J'ai vaincu le monde” ! Cette consolation devait être d’une grande importance pour ses disciples. 

Elle prend encore plus de sens quand on réalise qu'à ce moment-là, Jésus pensait aussi aux futures générations de disciples comme vous et moi ! Il est vrai que le monde a beaucoup changé, mais il n’en est pas ainsi de celui qui le dirige en arrière-plan. Les dernières paroles que vous prononcerez, je crois que vous voudrez qu’elles comptent, n’est-ce pas ? Vous n’allez certainement pas gaspiller ce temps précieux en parlant de choses sans importance ! Bien au contraire, vous aurez pour seule idée d’en partager l’essentiel comme, par exemple, ouvrir votre cœur devant vos proches.    

 

Voici la bonne nouvelle : Jésus a vaincu ce monde. Aujourd’hui, je vous invite à prendre du temps pour vous rappeler qu’il a déjà gagné ce combat contre un monde qui lui résiste et qui agit de même envers vous. Oui, vous êtes fait pour être victorieux en Christ ! Courage ! 

 

Prions ensemble : Père, tu connais mes combats, merci de manifester ta victoire ! - Anne Griffith

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 82-84       Romains 2

Compter nos jours

 

Transmis par René Barrois le 09/08/2021

 

« Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que notre coeur parvienne à la sagesse ! » (Psaume 90 : 12)

 

Dans ce village, ce feu rouge a un compte à rebours. 5, 4, 3, 2, 1, et c’est orange !

La vie est faite d’attente. Ah, si l’on en connaissait toujours la durée ! Untel est dans le coma : pour combien de jours, de semaines, de mois ? L’incertitude est terrible pour sa famille !

En ville, à une station de tram, ces mots : Durée de l’attente indisponible ! C’est sympa d’informer... qu’on ne peut pas donner l’information !

Qui connaît le compte à rebours avant le grand départ ? Est-il bon de le connaître ? Durée de l’attente : non communiquée ! Le verset de l’entête nous enseigne. Quels jours pouvons-nous compter ? Pas ceux qui nous restent, mais ceux que nous avons déjà vécus. La sagesse là-dedans ?

Remercier le donateur de ces jours.

Ne plus vouloir vivre un jour de plus dans l’incertitude.

Être prêt maintenant. Se mettre sans attendre en règle devant Dieu et les hommes.

Accepter le pardon offert, et la vie éternelle.

Et si votre attente devenait joie ? Prenez la voie de la sagesse ! L’orange clignotant vous y invite. - Francis Schneider

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 79-81       Romains 1 : 18-32

Laissons le Seigneur gérer notre vie

 

Transmis par René Barrois le 08/08/2021

 

Si nous sommes chrétiens et vraiment en communion avec Jésus, nous réaliserons que Dieu a un plan pour notre vie. Nous apprendrons à reconnaître lorsqu’il nous introduit dans ses plans. A mesure que nous avançons dans notre vie chrétienne, celle-ci devient plus simple, parce que nous cessons de nous demander : « Pourquoi le Seigneur permet-il ceci ou cela ? »

 

Petit à petit, il est important pour chacun de nous de prendre conscience que toute la scène de notre vie est dominée par la souveraineté de Dieu. Nos destinées sont dans sa main. Nous cessons alors de nous fier à notre intelligence et commençons à compter davantage sur la sagesse de Dieu.

 

Réalisons que le fait de suivre un plan personnel ruine la simplicité et la sérénité qui devrait caractériser un véritable chrétien. Le vrai chrétien devrait être une personne paisible, et non chargée ou agitée comme le monde. Si nous voulons glorifier le Seigneur par notre vie, voici quelques réalités qu’il est important pour nous de saisir et d’appliquer :

1. Nous décharger sur Dieu de tous nos soucis. 

 

« Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable, et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5 : 6-7).

 

Le fait de nous décharger sur Dieu et pouvoir ainsi continuer notre chemin le cœur plus léger, nous provient du fait que nous avons pris conscience que le Seigneur se soucie de nous et de ce qui nous arrive. Quel privilège nous avons, nous chrétiens, enfants de Dieu, de pouvoir connaître cette réalité. Combien nous devrions nous sentir léger après avoir déposé nos soucis aux pieds du Seigneur !

 

Cependant, l’expérience nous montre que dans bien des situations, malheureusement, les soucis demeurent un poids sur nos épaules, parfois même une gangrène qui nous ronge. On nous donne alors le conseil de laisser nos soucis aux pieds de Jésus et de ne pas les reprendre par la suite. Cela est bien vrai. Mais comment y parvenir ? C’est là où ce conseil s’arrête que commence notre problème.

 

La première chose à observer est précisément relevée dans le verset ci-dessus, au début du verset : « Humiliez-vous sous la puissante main de Dieu ». Avant nos demandes, nos supplications et nos désirs, aussi justifiés soient-ils, se présentent la souveraineté de Dieu, ses désirs et ses plans, sa volonté parfaite qui désire que les choses se passent à sa manière. Sa sagesse et ses pensées étant au-dessus des nôtres, il désire que les choses se passent selon son plan parfait et sans faille, celui qu’il a lui-même préparé pour chacune de nos vies.

 

Puissions-nous apprendre à nous soumettre à Sa volonté souveraine et dire « oui de tout notre cœur, en nous inclinant devant Celui qui est parfait dans toutes ses voies. Une telle attitude de notre part est certainement la première clé pour être déchargés de nos soucis, et ainsi le Seigneur pourra « nous élever au temps convenables » et nous pourrons alors expérimenter combien il prend parfaitement soin de nous.

Une autre clé s’intitule : la foi.

Il nous faut apprendre à vraiment compter sur le fait que le Seigneur peut faire tout ce qui est nécessaire pour nous sortir de nos problèmes. Sachons aussi réaliser qu’il a fait de nos soucis les siens !

Un enfant qui vient trouver son père pour lui dire ses soucis, s’en va ensuite en se disant : « Mon père va maintenant s’en occuper. » C’est précisément cela, la foi.
Puissions-nous apprendre cette leçon que nous donnent bien souvent les enfants. 

2. Réaliser que toutes choses concourent ensemble à notre bien.

 

L’histoire suivante illustrera bien cette vérité de La Parole de Dieu :

Durant une tempête, un vent extrêmement violent avait cassé un vitrail particulièrement beau et réputé d’une église, si bien qu’on en ramassa les nombreux morceaux sur la place de l’église. Les différentes pièces du vitrail cassé furent soigneusement mises dans une caisse qu’on rangea au fond du bâtiment. On remplaça le beau vitrail par du verre tout à fait ordinaire.

Un jour, un artiste talentueux se présenta et proposa de restaurer le vitrail cassé. Il y parvint grâce à des photos qui avaient été prises avant la tempête. Il en sortit une œuvre d’art remarquable qui eut un grand succès et gagna l’admiration de tous les membres de l’église en question.

 

Combien de nos plans et de nos projets sont remis en questions et bousculés par les tempêtes de la vie. Arrivent une déception, un accident, un décès, la perte d’un travail, des problèmes financiers, et tous nos projets se retrouvent en mille morceaux. Mais ne nous décourageons pas ! Confions-nous dans le Seigneur. S’il a lui-même permis que tout s’ébranle, c’est qu’il a préparé un meilleur plan pour nous, car il nous aime. « Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui, l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnerait-il pas aussi toutes choses avec lui » (Romains 8 : 32).

Si cet artiste, en rassemblant les débris de ce vitrail, a pu le restaurer et reproduire exactement la version originale, alors notre Dieu en prenant notre situation désastreuse en main, ne serait-il pas en mesure de tout transformer en quelque chose de tellement plus beau et plus grand, pour sa gloire et pour notre bénédiction.

Et il le fera pour tous ses enfants qui mettent leur confiance en lui par la foi.

Si le Seigneur, dans sa Parole, nous exhorte à plusieurs reprises de ne pas nous faire de soucis étant donné qu’il connaît chacun de nos besoins et veut y pouvoir, ce serait bien absurde de notre part d’être encore dans la crainte. Considérons que notre Dieu est puissant et bon et qu’il prend merveilleusement soin de nous.

 

Ce qui importe dans nos circonstances difficiles, ce n’est pas tant ce que nous voyons, mais plutôt comment nous voyons les choses ; c’est ce qui déterminera notre attitude, face aux circonstances. Si nous regardons la vie au travers du regard de notre Dieu grand et puissant, au lieu de nous soucier et d’être dans la crainte, nous lui ferons davantage confiance. Lorsque nos perspectives sont bonnes, nous voyons aussi mieux la bonté et la fidélité de notre Dieu pour nous.

 

3. Entrevoir la victoire, malgré une défaite apparente.

 

Au service du Seigneur ; il ne faut pas confondre succès et bénédictions. Nous pouvons peut-être avoir des résultats visibles lorsque nous témoignons de ce que le Seigneur a fait dans notre vie. Mais ce qui est beaucoup plus important que le succès aux yeux de Dieu, c’est notre relation avec lui.

 

Lorsque nous avons des échecs dans notre vie, c’est bien souvent de notre propre faute. Mais le Seigneur, notre parfait modèle, n’a jamais fait une seule faute et pourtant il a lui aussi connu l’échec dans une certaine mesure. Cependant cet échec-là ne fut que momentané et apparent, c’était à la croix, lorsqu’il est mort. Et pourtant c’est précisément par cet apparent échec qu’il a remporté la plus grande des victoires. Il est venu pour accomplir parfaitement la volonté de son Père, et c’est ce qu’il a fait, même si certains résultas de son sacrifice n’étaient pas visibles sur le moment. Dieu son Père a perçu toutes les pensées, toutes les paroles et toutes les œuvres de Jésus et les a confirmées.

Il en est de même pour nous. Le Seigneur n’oubliera rien non plus de tout ce que nous aurons fait pour lui et par lui dans un esprit d’humilité, peut-être dans le plus grand secret. Tout cela a une grande valeur pour lui. Et peut-être que ce qui nous a paru comme un échec, se révèlera comme une source de bénédiction au jour de Christ, à tel point que nous serons peut-être étonnés.

 

Ainsi, ne nous décourageons pas dans ce qui aujourd’hui nous apparaît comme un échec. Les pensées de Dieu et ses voies sont bien au-dessus de nos voies et sa lumière divine éclairera un jour toute choses. L’essentiel aux yeux de Dieu est, et demeure, une relation régulière et saine avec notre merveilleux Sauveur et Maître, Jésus notre Glorieux Seigneur.

4. Savoir que notre vie est précieuse aux yeux de Dieu.

 

Il nous arrive de nous demander comment telle ou telle affaire ou situation se terminera pour nous. Notre interrogation peut-être légitime, car il semble que les choses sont mal parties pour nous. Pourtant beaucoup de ces choses dépendent de nos propres réactions, plus que nous ne l’imaginons parfois.

 

Il est temps alors de mettre notre problème au pied du Seigneur, de l’invoquer, de nous tourner vers lui et de le laisser lui-même intervenir dans notre situation. Le fait de savoir que notre vie est très précieuse pour le Seigneur, parce qu’il a donné son propre Fils pour nous sauver, nous aide à placer toute notre espérance en celui qui ne nous délaissera jamais.

Rien dans notre vie n’est le fruit du hasard, aucune de nos situations n’est inutile dans le plan que Dieu a préparé pour notre vie. Notre vie est semblable à un puzzle, où chaque évènement prend une place préparée avec grand soin par le Seigneur. Notre Maître a prévu un endroit dans le puzzle de notre vie pour chaque évènement ; il en a aussi prévu l’utilité. Et tout ce tableau magnifique qui en résultera sera tout à son honneur et à sa gloire.

Dans un puzzle, il y a de grandes et de petites pièces, et à chacune d’entre elles est réservé une place bien déterminée. Soyons donc apaisés, même lorsque l’épreuve arrive et que les choses ne se passent pas comme nous l’avions pensé. Prenons conscience que notre vie, avec tout ce qu’elle contient actuellement déjà, est entre les mains de Dieu qui l’estime précieuse. Il veille sur chacune de nos circonstances et les fait concourir à notre bien, ainsi qu’à la progression de son règne dans notre existence.

Réjouissons-nous donc à la pensée que notre vie est gérée par une main si puissante et si efficace qu’elle rend toutes choses belles et harmonieuses. Que Son Nom soit loué pour sa grande patience et sa fidélité à notre égard ! - Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 78      Romains 1 : 1-17

Le cobra vivait dans le vieux mur de la maison...

 

Transmis par René Barrois le 07/08/2021

 

Un homme sur deux et une femme sur cinq s’adonnent à la pornographie... telles étaient les terribles et stupéfiantes statistiques révélées par un sondage récemment effectué aux États-Unis.

Mais le plus atterrant est que ces chiffres concernent l’usage de la pornographie non pas dans l’ensemble de la société, mais chez les « chrétiens » toutes églises confondues !

Publiés dans le journal Christian Post, ces derniers résultats d’une enquête qui est menée à intervalles réguliers faisaient état d’une très forte augmentation de cette « dépendance » au cours des quatre dernières années...

Pourquoi ? Les personnes interrogées ont elles mêmes pointé du doigt la principale origine de leur addiction : l’utilisation d’Internet. C’est en effet sur le Net que la plupart d’entre eux s’adonnent à la pornographie.

Mais les conséquences dans leur vie quotidienne ne se font pas attendre.

Par exemple, 60% des femmes sondées ont avoué avoir de grands « combats » personnels terribles avec la convoitise sexuelle, et 40% d’entre elles ont déclaré avoir commis adultère ou d’autres péchés à caractère sexuel dans les douze mois précédents...

Avec le Net, c’est la porte du domicile familial qui s’ouvre, entre autres périls, sur un cinéma porno projetant 24 heures sur 24. Et un « click » suffit pour ouvrir la maison sur le monde...

Merveille technologique, extraordinaire outil de communication multiforme, Internet est aussi un redoutable pièges : la toile où l’araignée guette sa proie.

Ces dramatiques statistiques me rappellent ce fait authentique dont le pasteur Clément Le Cossec fut témoin lors des ses voyages en Inde où, comme ailleurs, il oeuvra tant pour le peuple tzigane :

un long périple l’amena à faire halte un jour chez des personnes connues des frères qui l’accompagnaient. Conversant avec ses hôtes, il apprit qu’un cobra royal avait élu domicile depuis in certain temps dans la fissure du vieux mur d’enceinte de la propriété. Chaque jour pour s’en concilier la faveur, la maîtresse de maison disposait à proximité du trou une jatte de lait...Et le dangereux serpent consumait le breuvage que cette femme voulait être un moyen d’apprivoiser le reptile au veni mortel.

Plus tard sur le chemin du retour, repassant par le même village, le pasteur le Cossec apprit que la dame était morte...mordue par le cobra.

Combien de chrétiens s’aventurent ainsi aujourd’hui à tenter de domestiquer une bête dangereuse en surfant sur Internet ?

Or, ce n’est pas parce que le serpent habite depuis longtemps la maison qu’il a cessé d’être un serpent !

Il est indispensable de savoir pourquoi et dans quel but l’on branche sa maison et sa vie sur le Net ; et si le travail nous en rend l’usage nécessaire, il faut savoir pourquoi et dans quel but on se connecte au réseau, à chaque fois qu’on le fait.

« Dresse tes signaux, place tes poteaux, prends garde à ta route, à la voie où tu marches... » disait le prophète Jérémie à Israël de la part de Dieu. Chacun de nos pas doit aujourd’hui être balisé de même !

David avait résolu : « je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux... » (Psaume 101), tout comme Job des siècles auparavant : « J’avais fait un pacte avec mes yeux...» (Job 31).

À combien plus forte raison les chrétiens doivent-il le faire en ces temps d’immoralité. L’enjeu en est spirituellement vital. - Samuel Charles

« Recherchez...la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » (Hébreux 12: 14). Les chrétiens doivent être séparés du péché et mis à part pour Dieu. Sans la sainteté, personne ne peut être utile à Dieu (2 Timothée 2: 20-21). Sans la sainteté, il n’y a pas d’intimité ou de communion avec Dieu (Psaume 15: 1-2) –Samuel Charles

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Plan de lecture quotidienne :

 Psaumes 74-77      2 Corinthiens 13

Qui est ton prochain ?

 

Transmis par René Barrois le 06/08/2021

 

Un docteur de la loi posa cette question à Jésus pour l’éprouver : « Qui est mon prochain ? »

Jésus lui répondit par cette parabole :

« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho ; il tomba aux mains de brigands qui, après l'avoir dépouillé et accablé de coups, s'en allèrent, le laissant à demi-mort.

Or, fortuitement, un sacrificateur (ou : un prêtre) descendait par ce chemin-là et, le voyant, passa de l'autre côté.

De même aussi un lévite (préposé au sanctuaire du Temple), arrivé en cet endroit, vint et, le voyant, passa de l'autre côté.

Mais un Samaritain, allant son chemin, vint à lui et, le voyant, fut ému de compassion : il s'approcha et banda ses plaies, y versant de l'huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre bête, le mena à l'hôtellerie et prit soin de lui… »    (Luc 10 : 30-34)

 

Le chemin de Jérusalem à Jéricho.

Le chemin qui descend de Jérusalem à Jéricho est rapide, vu la différence de niveau de ces deux localités : Jérusalem est située sur une montagne à environ 800 mètres d’altitude, et Jéricho au bord du Jourdain, dont la vallée, très profonde, se trouve à presque 400 mètres au-dessous du niveau de la mer. Le dénivelé est donc de près de 1200 m sur 26 km.

Jérusalem est une figure de la bénédiction dans laquelle Dieu avait placé l’homme lors de la création. Jéricho est le lieu de la malédiction et de la perdition (Josué 6 : 26). Dans ce chemin facile à descendre, les malfaiteurs ne manquaient pas l’occasion d’attaquer les voyageurs pour les dépouiller, les laissant à demi-morts.

 

Qui est cet homme dépouillé et à demi mort ?

Tel est l’état moral de tout homme empruntant le chemin large et aisé menant à la perdition (Matthieu 7 : 13). Il tombe entre les mains de Satan qui le dépouille de toutes les bénédictions divines. La Bible nous dit que « nous étions morts dans nos fautes » (Éphésiens 2 : 5)

Pas plus que cet homme dépouillé et à demi-mort, le pécheur ne peut se sauver lui-même de cet état de mort morale dans lequel il se trouve. Qui donc le sauvera ?

 

Que représentent le prêtre et le lévite ?

Le prêtre et le lévite qui passaient par là fortuitement ne font rien pour secourir cet homme à demi-mort. Ils représentent le système religieux qui ne peut absolument rien faire pour le salut de l’homme : « Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon » (Psaume 49 : 8)

 

Qui est le Samaritain ?

Les Samaritains habitaient une région d’Israël (la Samarie) située entre la Judée (au sud) et la Galilée (au nord). Ils étaient méprisés par les Juifs qui les considéraient comme des étrangers et il n’existait aucune relation entre eux (Jean 4 : 9)

Tel a été Jésus, le méprisé du peuple (Psaume 22). « Il vint chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1 : 11). Ce Samaritain ne passait pas par là fortuitement comme le prêtre et le lévite, mais il « allait son chemin » nous est-il dit. Jésus allait son chemin, et quel chemin ! Celui qui allait de la gloire du ciel (la Jérusalem céleste) où il était de toute éternité, passant par une crèche dans une humble étable de Bethléem, pour rencontrer, dans ce monde, le misérable pécheur perdu. Ce chemin sur la terre se termine par la croix où il subit de Dieu la terrible condamnation que nous méritons tous ; il donne sa vie, versant son sang en vertu duquel le croyant est purifié de tout péché (1 Jean 1 fin du v.7)

Le Samaritain, voyant cet homme à demi-mort, ému de compassion, s'approche et bande ses plaies, y versant de l'huile et du vin, symboles de l’Esprit et de la joie que Jésus donne au croyant après l’avoir guéri de sa plaie mortelle qu’est le péché.

Puis le « Samaritain », homme méprisé mais rempli d’amour et de compassion, accompagne le blessé en le mettant sur sa propre monture, comme le bon Berger met sa brebis retrouvée sur ses propres épaules. (Luc 15 : 5). Le Seigneur Jésus ne laisse jamais le croyant seul après l’avoir sauvé. Il s’occupe de lui comme le bon berger prend soin de ses brebis. Par son Esprit, il est toujours avec nous comme il l’a promis avant de remonter au ciel : « Voici, je suis avec vous tous les jours... » (Matthieu 28 : 20)

 

Qui est mon prochain ?

Ce docteur de la Loi qui interrogea Jésus pour l’éprouver, cet homme religieux qui connaissait la Loi et ses commandement tel que : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », pouvait sûrement prétendre, comme tout le monde,  aimer certaines personnes qu’il estimait être son prochain, mais pouvait-il considérer comme son prochain n’importe qui et l’aimer comme lui-même ?

Posons-nous chacun la question : « Qui est mon prochain ? ». Est-ce que je considère toutes les personnes que je vois dans la rue ou ailleurs et toutes celles dont j’entends parler comme mon prochain ? Est-ce que j’aime chacune d’entre elles comme moi-même ? Puis-je aimer comme moi-même le meurtrier récidiviste qui croupit en prison ou mon prochain est-il seulement celui ou celle avec qui je peux établir une relation amicale ? Qui est mon prochain ?

« Dieu a tant aimé le monde (tout le monde, personne n’est excepté) qu’il a donné son Fils unique... » (Jean 3 : 16). Jésus Christ, un avec le Père dans son amour, a quitté la gloire du ciel pour venir jusqu’à nous, il s’est abaissé jusqu’à la mort, à la mort sur la croix. Ecoutez ce qu’il implore pour ses bourreaux qui venaient de le clouer sur bois : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23 : 34). Il a aimé des êtres haïssables se haïssant les uns les autres (Tite 3 : 3). Y a-t-il un plus grand amour que celui qui s’est fait notre prochain, le prochain des plus vils des pécheurs ? - La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 70-73     2 Corinthiens 12

La foi se rit des impossibilités

 

Transmis par René Barrois le 05/08/2021

 

« C’est à cause de votre petite foi, leur dit Jésus. En vérité je vous le dit, si vous avez de la foi comme un grain de moutarde, vous direz à cette montagne : transporte-toi d’ici là et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. » (Matthieu 17 : 20).

 

Comme je voudrais que vous vous enflammiez ! Quatre choses emblématique sont divinement établies ou révélées par le Seigneur : le feu, l’amour, le zèle et la foi.

Le feu, brûlant intensément, nous rend débordant d’énergie pour Dieu.

L’amour, où il n’y a rien d’autre que le désir pur et sans aucune souillure, l’abandon ne reculant devant aucun sacrifice.

Le zèle, dans la volonté et par toute puissance de Dieu afin que nous nous engagions sans compter dans ce qui plaît à Dieu.

 

La foi qui se rit des impossibilités et s’écrie : « Cela va s’accomplir ! »

 

Que Dieu rende ces choses immédiatement réelles devant nos yeux et qu’il nous donne comme la présentation emblématique du feu intérieur !

 

Prière du jour : Seigneur Jésus, que je sois animé de feu, d’amour, de zèle et de foi. Amen. - Smith Wigglesworth

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Plan de lecture quotidienne :

 Psaumes 68-69    2 Corinthiens 11 : 16-33

Peut-être

 

Transmis par René Barrois le 04/08/2021

 

« Peut-être qu’ils écouteront, et qu’ils reviendront chacun de sa mauvaise voie ; et je me repentirai du mal que je pense leur faire à cause de l’iniquité de leurs actions. » (Jérémie 26 : 3)

« Peut-être qu’ils écouteront, et qu’ils reviendront chacun de sa mauvaise voie ; et je me repentirai du mal que je pense leur faire à cause de l’iniquité de leurs actions. » (Luc 20-13).

 

Dans les deux versets du jour, on trouve l’expression « peut-être », qui marque l’incertitude sur le résultat espéré. On peut s’étonner de la trouver quand Dieu parle. Il est le Dieu tout-puissant, il connaît la fin d’une chose avant son commencement (Ésaïe 46 : 10). Mais ces « peut-être » nous éclairent sur la façon dont Dieu agit envers nous. Il nous propose un chemin, nous invite à le suivre, et attend notre réponse. En même temps, ces « peut-être » nous rappellent que nous sommes des créatures responsables ayant la capacité de faire des choix et de discerner le bien et le mal.

Il y a environ 2600 ans, Dieu a demandé à son prophète Jérémie d’avertir le peuple d’Israël (premier verset cité). Mais le coeur humain est obstiné et dur comme la pierre. Dieu devra constater que le peuple qu’il aime refuse d’écouter et d’obéir.

Puis il envoie Jésus, son Fils unique, sur la terre pour nous parler : Peut-être respecteront-ils mon Fils bien-aimé. « Nous n’avons eu pour lui aucune estime », comme l’avait prédit un autre prophète (Ésaïe 53 : 3). Jésus a été mis à mort, crucifié. Mais il est ressuscité, la mort a été vaincue. Celui qui croit en lui obtient la vie éternelle. Aujourd’hui Dieu patiente encore. Sa bonté pousse chacun à se repentir et à se tourner vers Jésus pour recevoir un pardon gratuit. Dieu vous aime et vous sollicite tendrement. Il vous montre le chemin du salut. Écoutez-le sans hésiter, car “cette parole est certaine et digne d’être pleinement reçue : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs (1 Timothée 1 : 15). - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 64-67     2 Corinthiens 11 : 1-15

Endroits élevés de retraite

 

Transmis par René Barrois le 03/08/2021

 

« Celui-là aura pour résidence des endroits élevés et des rochers escarpés lui serviront de forteresse ; du pain lui sera fourni, de l'eau lui sera assurée. » (Ésaïe 33 : 16)

 

L'homme qui a reçu de Dieu la grâce d'avoir une vie sans reproche habite en parfaite assurance. Il occupe un lieu élevé ; il est au-dessus du monde, hors des atteintes de l'ennemi, près du ciel. Il éprouve de généreux désirs et s'inspire des plus purs mobiles. Les joies qu'il ressent sont plus relevées, et les compagnies qu'il fréquente, plus nobles. Il se restaure au souffle vivifiant de l'amour éternel.

Il est en outre défendu par des rocs inaccessibles, car la place forte du croyant fidèle et obéissant, ce sont les desseins et les promesses du Dieu invariable, c'est-à-dire ce qui existe de plus immuable. Sa subsistance lui est fournie par cette promesse : « Le pain lui sera donné. » L'ennemi ne peut ni escalader sa position, ni renverser son rempart, ni le prendre par la famine. L'Éternel, qui a fait pleuvoir la manne dans le désert, saura pourvoir son peuple du nécessaire, même lorsqu'il sera entouré d'ennemis prêts à l'affamer.

Mais si l'eau vient à manquer ? Ceci n'arrivera pas, car « de l'eau lui sera assurée. » Une source intarissable jaillira au centre de cette forteresse inexpugnable. Le Seigneur pourvoit à ce que rien ne fasse défaut. Personne ne pourra nuire aux citoyens de la vraie Sion. Quelque menaçant que soit leur ennemi, Dieu garde ses élus. - Charles Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne :

Psaumes 60-63   2 Corinthiens 10


Le Seigneur vient nous voir à l'improviste.

 

Transmis par René Barrois le 02/08/2021


« Vous aussi, tenez-vous prêts ; car c'est à l'heure où vous n'y pensera pas que le Fils de l'homme viendra. » (Luc 12:40)

 


Pour le chrétien au service de son Maître, il est essentiel d'être prêt à rencontrer Jésus à n'importe quel moment. Ce n'est pas chose facile, quelles que soient nos circonstances. Ce qui s'y oppose, ce n'est pas tant le péché ou les difficultés extérieures, c'est que nous sommes si absorbés dans le travail que nous ne sommes pas prêts à rencontrer Jésus à l'improviste. Nous avons les yeux fixés sur nos croyances, sur le point de savoir si nous sommes utiles, mais l'essentiel, c'est de les fixer sur Jésus.

Jésus vient rarement à nous là où nous l'attendons. Il surgit devant nous à l'improviste, sans que rien nous prépare à sa venue. Pour être fidèle à Dieu, il faut toujours être prêt à recevoir les visites imprévues que nous fait Jésus. Notre travail n'a aucune importance, comparé à notre vision de la réalité spirituelle, tendue vers Jésus. Nous devons regarder à Lui avec la simplicité d'un petit enfant. C'est ce qu'Il attend de nous. Pour cela, nous devons renoncer à notre propre idéal de culture religieuse, et être dans la réalité divine.

En regardant ainsi à Jésus, en détournant vos yeux des préoccupations religieuses et sociales de votre époque, en vous demandant exclusivement quelle est Sa volonté, on dira que vous n'êtes pas pratique, que vous vous perdez dans des rêveries. Mais quand Il apparaîtra aux moments les plus durs et les plus pénibles, vous serez le seul qui soit prêt à le revoir. - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne :

 

La croissance spirituelle

 

Transmis par rené Barrois le 01/08/2021

 

«  C'est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d'une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes oeuvres et croissant par la connaissance de Dieu, fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. » (Colossiens 1 : 9 - 11)

 

Tout chrétien doit croître dans la vie spirituelle. Cette croissance est une tâche merveilleuse, longue et difficile. La croissance du grain de blé nous montre qu'il faut du temps, une bonne terre, une bonne nourriture et un bon entretien, ainsi il portera de beaux fruits.

Pour nous croyants, la terre est notre esprit et notre volonté, notre nourriture est la Parole de Dieu et si nous coopérons avec le Saint-Esprit il nous assurera un entretien qui nous conduira dans une croissance naturelle et continue.

Pour cela nous devons fournir tous nos efforts dans les domaines suivants :

* le désir de grandir (Éphésiens 4 : 13) pour ne pas rester un enfant spirituel, nous devons progresser dans nos conversations, nos sentiments et notre manière de penser (1 Cor. 13 : 11). Nous devons persévérer dans la prière( Rom. 12 : 12), et la méditation de sa Parole nuit et jour (Josué 1 : 8).

* la connaissance du bien et du mal (Hébreux 5 : 14) pour bien croître il faut avoir la capacité de juger le bien et le mal. En effet, Satan peut facilement détourner un chrétien qui reste au stade de "l'enfance".

* recevoir et servir (Hébreux 5 : 11 - 12) si nous restons dans l'immaturité, il nous sera difficile de comprendre et de recevoir la Parole de Dieu. Pour servir nous devons réaliser l'espérance, la richesse et la gloire, la grandeur et la puissance de l'héritage de Jésus- Christ qu'il réserve aux siens. (Éphésiens 1 : 18 -19). Servir le Seigneur réclame beaucoup d'efforts.

Dieu désire que nous soyons des adultes spirituels, bien équipés pour son service, ainsi il pourra nous confier de grandes tâches.

* ressembler à Jésus (2 Corinthiens 3 : 18) être comme Jésus c'est avoir les mêmes pensées, sentiments et compassions qui sont en lui. Le Saint-Esprit nous aidera à la recherche de l'image de Christ, car nous sommes appelés à le connaître.

* se préparer pour l'épreuve finale (2 Corinthiens 5 : 9 - 10) le jour vient où il nous faudra comparaître devant Christ. Sommes-nous prêts pour cet examen ?

 

La connaissance et la mise en pratique de ces domaines sont très importantes. Elles doivent affermir nos priorités, notre motivation et notre vie chrétienne sous tous ces aspects. "Fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ-Jésus" (2Timothée 2 : 1). - René Barrois

Plan de lecture quotidienne :

 Psaumes 56-59     2 Corinthiens 8 - 9

La croissance spirituelle

 

Transmis par René Barrois le 01/08/2021

 

«  C'est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d'une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes oeuvres et croissant par la connaissance de Dieu, fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. » (Colossiens 1 : 9 - 11)

 

Tout chrétien doit croître dans la vie spirituelle. Cette croissance est une tâche merveilleuse, longue et difficile. La croissance du grain de blé nous montre qu'il faut du temps, une bonne terre, une bonne nourriture et un bon entretien, ainsi il portera de beaux fruits.

Pour nous croyants, la terre est notre esprit et notre volonté, notre nourriture est la Parole de Dieu et si nous coopérons avec le Saint-Esprit il nous assurera un entretien qui nous conduira dans une croissance naturelle et continue.

Pour cela nous devons fournir tous nos efforts dans les domaines suivants :

* le désir de grandir (Éphésiens 4 : 13) pour ne pas rester un enfant spirituel, nous devons progresser dans nos conversations, nos sentiments et notre manière de penser (1 Cor. 13 : 11). Nous devons persévérer dans la prière( Rom. 12 : 12), et la méditation de sa Parole nuit et jour (Josué 1 : 8).

* la connaissance du bien et du mal (Hébreux 5 : 14) pour bien croître il faut avoir la capacité de juger le bien et le mal. En effet, Satan peut facilement détourner un chrétien qui reste au stade de "l'enfance".

* recevoir et servir (Hébreux 5 : 11 - 12) si nous restons dans l'immaturité, il nous sera difficile de comprendre et de recevoir la Parole de Dieu. Pour servir nous devons réaliser l'espérance, la richesse et la gloire, la grandeur et la puissance de l'héritage de Jésus- Christ qu'il réserve aux siens. (Éphésiens 1 : 18 -19). Servir le Seigneur réclame beaucoup d'efforts.

Dieu désire que nous soyons des adultes spirituels, bien équipés pour son service, ainsi il pourra nous confier de grandes tâches.

* ressembler à Jésus (2 Corinthiens 3 : 18) être comme Jésus c'est avoir les mêmes pensées, sentiments et compassions qui sont en lui. Le Saint-Esprit nous aidera à la recherche de l'image de Christ, car nous sommes appelés à le connaître.

* se préparer pour l'épreuve finale (2 Corinthiens 5 : 9 - 10) le jour vient où il nous faudra comparaître devant Christ. Sommes-nous prêts pour cet examen ?

 

La connaissance et la mise en pratique de ces domaines sont très importantes. Elles doivent affermir nos priorités, notre motivation et notre vie chrétienne sous tous ces aspects. "Fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ-Jésus" (2Timothée 2 : 1). - René Barrois

 

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