Apparences trompeuses

25/07/2018 11:08

Attention aux apparences trompeuses, en dehors de la réalité

 

« L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au coeur. » (1 Samuel 16 : 1-7).

 

Ce passage de l’Écriture nous présente un piège qui est toujours d’actualité : celui des apparences trompeuses, en dehors de la réalité, tel que :

 

Penser que le péché nous permet de vivre une vie abondante

Le serpent leur dit : « Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal... » (Genèse 3 : 5-6).

Dès l’origine de la race humaine, Satan a tenté de faire croire aux hommes qu’ils pouvaient obtenir une vie abondante, heureuse sans se soucier du péché. Aujourd’hui, les hommes cherchent par leur propre moyen à acquérir le vrai bonheur tout en restant dans la désobéissance à Dieu ; ils écoutent et se laissent séduire par les subtilités de Satan, qui n’a pour but que la perte du salut des hommes. Penser que le péché nous permet de vivre une vie abondante est une apparence trompeuse qui entraine dans la mort spirituelle et morale (rupture de la communion avec Dieu) pour l’éternité (Éphésiens 2 : 1-3).

 

Se livrer à de vaines répétitions dans la prière

« En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme le font les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. » (Matthieu 6 : 7).

Pour beaucoup, la prière c’est surtout la récitation de formules, de répétitions... Selon la Parole de Dieu, la prière c’est une démarche vers Dieu, une recherche de sa présence pour lui parler. Il convient donc d’avoir un état d’esprit et un comportement qui convient, car la prière est un droit chrétien de base.

L’Exhortation de Jésus à « ne pas multiplier de vaines paroles... ! » nous rappelle cet événement du temps du prophète Elie, lorsque les prêtres de Baal, devant leur autel, « invoquèrent le nom de Baal depuis le matin jusqu’à midi, en disant : Baal, réponds-nous ! Mais il n’y eut ni voix ni réponse... ! » (1 Rois 18 : 26). Cette multiplication de suppliques n’eut aucun effet, contrairement à la prière concise d’Elie, auquel Dieu répondit par le feu sur son autel (1 Rois 18 : 38-39). Répéter machinalement ne sert à rien.

Jésus a donc exhorté ses disciples à ne pas ressembler aux païens dans leur manière d’invoquer leurs dieux, Jésus leur dit : « Ne leur ressembler pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez... ! » (Matthieu 6 : 8). Le Psalmiste ne s’écrie-t-il pas : « la parole n’est pas sur ma langue, que déjà, ô Eternel ! tu la connais entièrement... ! » (Psaume 139 : 4). Dieu connaît l’ensemble de nos pensées, de nos désirs et de nos craintes. Si nous oublions ceci, alors nos demandes risquent de devenir des « commandes » faites à Dieu, auxquelles Il serait obligé de répondre... ! L’Éternel nous entoure de sa bonté et étend sa main favorable sur notre vie.

Lorsque nous prions nous devons louer et adorer Dieu d’un coeur sincère (Psaume 150 ; Actes 2 : 47 ; Romains 15 : 11).

 

Se confier en soi-même

« Pierre, prenant la parole, lui dit : Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le sera jamais pour moi. » (Matthieu 26 : 33).

Pierre dit : « jamais ».

Jésus répond : cette nuit même, avec cette affirmation solennelle : En vérité. Il indique même à son disciple le temps précis que les anciens appelaient : le chant du coq, c’est-à-dire la troisième veille de la nuit, entre minuit et trois heures, vers le point du jour

Pierre porte son assurance jusqu’à se croire prêt à mourir, sans s’apercevoir qu’il contredit formellement son Maître. Il méprise son avertissement deux fois répété, et entraîne ses condisciples (tous) dans son orgeuil.

Alors le serpent dit à la femme : « Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » (Genèse 3 : 4-5).

Et à partir de ce moment, l’homme a toujours voulu avoir le contrôle sur sa destinée, et devenir son propre dieu.

Le monde nous séduit à travers ce que nous sommes, ce que nous faisons, et ce que nous avons.

L’orgueil se manifeste tous les jours dans la gestion de notre vie.

L’homme veut programmer son existence dans les moindres détails pour ne pas perdre le contrôle. L’apôtre Pierre a succombé dans l’orgueil, cette apparence trompeuse qu’il était bien au-dessus de tous. En final se fut pour lui une amère expérience.

 

Contruire sur le sable

« C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc.

La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc.

Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable.

La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande. » (Matthieu 7 : 24-27).

Nombreux sont les chrétiens qui ont l’apparence d’avoir bâti leur vie spirituelle sur le roc. Néanmoins, dès que les premières difficultés apparaissent, quand la tempête se déchaîne et vient frapper leur quotidien ; leur vie s’écroule tel un château de cartes, ils perdent toutes notions spirituelles.

L’apparence du solide, alors, qu’en réalité leur vie spirituelle n’a pour fondation que du sable.

Bien d’autres passages le l’Écriture citent des apparences trompeuses :

Se confier dans les richesses (Luc 12 :19).

Penser que l’on a encore le temps (Actes 24 : 25).

S’appuyer sur sa race (Matthieu 3 : 9).

Penser que les circonstances ne changeront pas (Jacques 4 : 13-14).

Soyons ferme devant les subtilités de Satan. Ne nous laissons pas tromper par des faux résonnements « Mais mettez la parole en pratique, et ne l'écoutez pas seulement, vous seduisant vous-mêmes. Car si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui considère sa face naturelle dans un miroir ; car il s'est considéré lui-meme et s'en est allé, et aussitot il a oublié quel il était. » (Jacques 1 : 22-24 Darby).

Plongeons nos regards dans la loi de la liberté et surtout mettons nous au travail car «celui qui aura regardé de près dans la loi parfaite, celle de la liberte, et qui aura perseveré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais un faiseur d'oeuvre, celui-là sera bienheureux dans son faire. » (Jacques 1 : 25 Darby). - René Barrois

 

 

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