Avril 2021

28/03/2021 14:55

 

 

Plan de lecture quotidienne :

2 Samuel 7-8    Jude

 

Christ une odeur de vie

 

Transmis par René Barrois le 30/04

 

Lecture : 2 Corinthiens 3 : 14-17


Un parfum de fleur ne plaît pas à tout le monde. Certains préfèrent le jasmin, d’autre la violette. Certains aiment les parfums sucrés, et d’autres les parfums poivrés.Heureusement d’ailleurs puisqu’il en faut pour tous les goûts.
Il y a aussi différentes sensibilités olfactives. Certaines personnes sentirons une odeur et d’autres pas, sans parler des gens qui n’ont plus de sens olfactif du tout. Ils existent aussi dans le domaine spirituel. Plus rien ne les touche. Il en est de même dans le domaine spirituel.

Le chrétien est comparé à un bouquet de fleur qui apporte autour de lui une bonne odeur pour les uns et une odeur désagréable pour d’autre. C’est comme ça on y peut rien Quelqu’un a dit : On ne peut pas plaire à tout le monde.

Christ non plus ne plaisait pas à tout le monde. Il plaisait aux pauvres et aux gens de mauvaise vie parce qu’il pardonnait, et il déplaisait aux riches et aux religieux parce qu’il les dérangeait par le message d’amour qu’il apportait.

L’apôtre Paul dit aux Corinthiens 1 : 18 : « La prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu. »

Comment un même message peut-il être apprécié et reçu par les uns et détesté et rejeté par les autres ?

C’est tout une question de sensibilité et de prédisposition à entendre ce qui vient de Dieu (Comme l’odorat).

L’évangile est prêché ! et apporte son odeur de vie, (comme une fleur qui s’ouvre et apporte son parfum) Que dit-il cet évangile pour qu’il soit si agréable ? Il dit : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils Jésus Christ afin que quiconque crois en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie Éternelle » (Jean 3 : 16).

Plusieurs personne vont entendre ce message, certains vont l’apprécier et l’accepter, et j’espère que vous êtes de ceux là, et d’autres vont le rejeter en disant c’est pas pour moi.

Pour ceux qui l’on accepté, cet évangile leur apporte la vie, tandis qu’a ceux qui l’on rejeté il leur apporte la mort ; car l’apôtre Jean dit dans (1 Jean 5 : 12) : « Celui qui a le fils a la vie, celui qui n’a pas le fils n’a pas la vie. » mais qu’a-t-il alors ? tout simplement la mort.

Jésus lui-même dit dans Jean 3 : 36 : « celui qui croit au fils a la vie éternelle, celui qui ne croit pas au fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
Quand Siméon a pris l’enfant Jésus dans ses bras il a dit : « Voici cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs » ( Luc 2 : 34). Pourquoi ?
Parce que certain devaient l’accueillir comme le sauveur et être sauvés de la condamnation tandis que d’autres devaient le rejeter et se condamner eux même. par leur rejet.
Quelle est notre sensibilité olfactive spirituelle cet après midi ?

Sommes nous de ceux qui vont rejeter tout en bloc et qui disent : Jésus Christ ! Ce n’est pas pour moi ; je n’en ai pas besoin ! C’est bon pour les enfants ou pour les vieillards, ou encore c’est pour les faibles qui ont besoin de se raccrocher à quelque chose !

Ou bien sommes-nous sensible à cette agréable odeur de vie que nous apporte la mort et la résurrection de Jésus Christ.

Comme je suis en extase devant la beauté et le parfum d’une fleur, je suis en extase devant l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ.

Que Dieu rende votre cœur sensible à cet Amour qu’il a eu pour vous et pour moi.
Qu’il vous apporte la vie, et la vie éternelle. Amen ! - Albert Polito

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Plan de lecture quotidienne :

2 Samuel 4-6    Marc 16

...Et il répara l'autel de l'Eternel

 

Transmis par René Barrois le 29/04

 

« ...Et il répara l'autel de l'Eternel. » (1 Rois 18 : 30 VO).

 

C'est une expérience commune à bien des chrétiens, que le ciel leur semble être d'airain, que la vie et la puissance de Dieu semblent être momentanément arrêtées: le mal paraît triompher, et la joie et la paix sont remplacées par la tristesse et les ténèbres, le travail est devenu une routine, une forme. Pour ceux qui cherchent en toute sincérité et droiture l'issue de cette situation, voici un secret: qu'ils réparent l'autel de l'Eternel qui est démoli !

 

Au centre de chaque vie de racheté doit être érigé l'autel: la croix de Christ personnellement expérimentée et vécue, sans laquelle la vie n'est que « forme de piété », et le service, « chaume, bois ou paille ». Dieu montre clairement dans Sa Parole qu'à la fin de la dispensation présente, l'un des principaux dangers menaçant chaque croyant sera une vie et une profession chrétiennes devenues l'expression de nos forces propres. Un zèle purement humain remplacera l'action divine, fruit d'une communion personnelle avec le Seigneur Lui-même s'exprimant dans la vie de Son enfant. Une prétendue liberté, devenant rapidement licence, prendra la place de la discipline spirituelle recommandée par le Nouveau Testament, tant en ce qui concerne notre vie cachée avec Lui que nos relations extérieures avec ceux auprès desquels le Seigneur nous a appelés.

 

Faisons silence devant Lui, et réparons l'autel qui a été démoli. Cet autel, nous dit la Parole, est le point de départ de notre vocation, le moyen de purification de notre vie et de notre service. Il nous maintient dans la réalité du « sacrifice vivant », notre service raisonnable, la pierre de touche de nos relations avec les autres. Romains 12 : 1.

Veillons donc, car c'est seulement ainsi que nous trouverons le repos profond, la satisfaction spirituelle vraie; il nous faut réparer l'autel dans nos vies!

 

Encore ceci : lisons ce que dit le Seigneur à propos de l'autel dans Matthieu 5 : 23-24. Et quand tout sera mis en ordre avec Lui et avec les hommes, quand nous serons parvenus jusqu'à Son autel, alors nous pourrons Le célébrer dans la joie et l'allégresse ! H.E. Alexander

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Plan de lecture quotidienne :

2 Samuel 1-3    Marc 15 : 21-47

Le saint doit marcher seul

 

Transmis par rené Barrois le 28/04

 

La solitude semble être le prix que le saint doive payer pour sa sainteté. Ce texte semble aussi décrire l'expérience personnelle de son auteur.A l'aube du monde, ou, plutôt, à l'époque de ces étranges ténèbres qui sont venues sur la terre après l'aube de la création de l'homme, Enoch marchait avec Dieu, et il ne fut plus, parce que Dieu le prit. Bien que cela ne soit pas écrit aussi clairement, il est très probable qu'Enoch suivit un chemin complètement séparé de celui de ses contemporains.

 

Noé fut un autre solitaire qui, parmi tous les hommes antédiluviens, trouva grâce devant le Seigneur. Tout semble montrer qu'il vécut une vie solitaire, au milieu même de son propre peuple.

 

Abraham bénéficiait de la compagnie de Sarah et de Lot. Il possédait aussi de très nombreux serviteurs et bergers. Mais tous ceux qui lisent son histoire, ainsi que les commentaires qu'en firent les apôtres, ne peuvent aussitôt manquer de remarquer qu'il fut "un homme dont l'âme était comme une étoile, et qui demeurait à part."

 

Pour autant que nous le sachions, Dieu lui a toujours parlé alors qu'il était loin de toute compagnie humaine. Face contre terre, il communiait avec son Dieu. Une dignité humaine innée lui interdisait d'adopter cette posture en présence des autres.

 

Combien solennelle et douce fut cette scène nocturne, la nuit où il fit un sacrifice, et où il vit des flammes de feu se déplacer au milieu des offrandes partagées !

 

Là, seul au milieu de l'horreur de ces profondes ténèbres, il entendit la voix de Dieu, et sut qu'il était un homme marqué par la faveur divine.

 

Moïse aussi fut un homme à part. Alors qu'il était encore attaché à la cour de Pharaon, il entreprenait de longues marches solitaires. C'est au cours de l'une de ces marches, loin des foules, qu'il aperçut un Hébreu et un Egyptien se battre, et qu'il vint au secours de son compatriote.

 

Cela entraîna sa fuite hors d'Egypte, et il demeura dans le désert, dans une réclusion presque totale. Là, alors qu'il gardait seul ses brebis, il vit le miracle du buisson ardent.

 

Plus tard, au sommet du Sinaï, il se tapit, solitaire, rempli d'une fascination respectueuse, pour contempler la Présence divine, partiellement manifestée au milieu des nuées et des flammes.

 

Les prophètes des époques antérieures au Christianisme furent très différents les uns des autres. Mais ils avaient en commun un signe distinctif : leur solitude forcée.

 

Ils aimaient leur peuple et glorifiaient la religion de leurs pères, mais leur loyauté au Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, ainsi que leur zèle pour la nation d'Israël, les ont éloignés des foules, pour passer par de longues périodes d'abattement.

 

« Je suis devenu un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère » (Psaume 69 : 8), s'est exclamé l'un d'eux, qui s'exprimait sans le savoir pour tous les autres.

 

Mais le plus révélateur fut la vie de Celui dont Moïse et tous les prophètes ont parlé. Il a suivi Sa route solitaire vers la croix. Sa profonde solitude ne fut jamais comblée par la présence des multitudes.

 

Il est minuit, et sur le mont des oliviers,

S'éteint la clarté de l'étoile tardive.

Il est minuit ; isolé au fond du jardin,

Notre Sauveur souffrant lutte et prie, solitaire.

Il est minuit ; loin de la présence de tous,

Notre Sauveur combat, angoissé, isolé ;

Ses disciples eux-mêmes, et tous ceux qu'Il aimait,

N'ont pas vu le chagrin et les pleurs de leur Maître.

William B. Tappan

 

Il est mort seul dans les ténèbres, caché de la vue des mortels. Personne n'était là quand Il est sorti triomphant du tombeau, quoique beaucoup le virent par la suite et rendirent témoignage de ce qu'ils avaient vu.

 

Certaines choses sont trop sacrées pour qu'aucun œil puisse les regarder, si ce n'est l'œil de Dieu. La curiosité, les clameurs, les efforts sincères mais maladroits de ceux qui veulent aider ne peuvent qu'obliger à se contenir l'âme qui s'attend à Dieu, et gêner, sinon rendre impossible, la communication du message secret révélé par Dieu au cœur plongé dans l'adoration.

 

Nous réagissons parfois comme mus par un réflexe religieux, et nous continuons à répéter les mêmes phrases et les mêmes mots, même s'ils sont impuissants à exprimer nos sentiments réels et à traduire l'authenticité d'une expérience personnelle. Nous vivons en ce moment même à une époque semblable. Poussé par une certaine loyauté conventionnelle, quelqu'un, en entendant pour la première fois cette vérité inhabituelle, pourrait dire sur un ton vif : « Oh, je ne suis jamais seul ! Christ a dit » : « Je ne te quitterai jamais, et ne t'abandonnerai jamais, » et aussi : « voici, je suis avec vous tous les jours. » Comment pourrais-je être seul, puisque Jésus est avec moi ? »

 

Je ne veux pas douter de la sincérité d'un tel Chrétien, mais ce témoignage, donné comme une vérité toute faite, est trop beau pour être vrai. Il est évident que c'est ce que cette personne souhaite être vrai pour elle. Mais ce n'est pas une vérité personnelle forgée par l'expérience.

 

Ce joyeux refus de reconnaître la solitude prouve seulement qu'il s'agit de quelqu'un qui n'a jamais vraiment marché avec Dieu sans le secours et l'encouragement apportés par la société. Le sentiment de communion que l'on attribue souvent à tort à la présence de Christ peut facilement être produit par la présence de gens qui nous entourent de leur amitié.

 

Rappelez-vous toujours ceci : on ne porte jamais sa croix à plusieurs ! Même quand nous sommes entourés d'une grande foule, notre croix nous est personnelle. Le simple fait de la porter fait déjà de nous un être à part. La société s'est déjà tournée contre nous. Sinon, nous n'aurions pas de croix à porter ! Personne ne veut être l'ami de quelqu'un qui porte une croix. « Ils l'abandonnèrent tous, et s'enfuirent. »

 

La douleur provoquée par la solitude provient de la constitution de notre nature. Dieu nous a faits les uns pour les autres. Le désir d'une compagnie humaine est entièrement naturel et normal. La solitude du Chrétien vient du fait qu'il marche avec Dieu dans un monde impie. Cette marche doit même le couper de la communion de beaucoup de bons Chrétiens, comme de la communion d'un monde non régénéré. Le saint solitaire, par l'instinct que lui a donné Dieu, aspire ardemment à la communion avec ses semblables, avec ceux qui peuvent comprendre ses désirs, ses aspirations, et son besoin vital de l'amour de Christ. Mais il est obligé de marcher seul, car il y a si peu d'êtres, dans son cercle d'amis proches, qui partagent ses expériences intimes ! Les aspirations insatisfaites des prophètes, et leur désir d'être compris par leurs semblables, les ont poussés à donner libre cours à leurs complaintes. Notre Seigneur aussi a connu les mêmes souffrances.

 

Un homme qui a pénétré dans la Présence divine, par une véritable expérience intérieure, ne rencontrera pas beaucoup de personnes qui le comprendront. Bien entendu, il ne manquera pas d'une certaine communion sociale, quand il se mêlera à ses frères, dans les activités habituelles de l'église. Mais il aura du mal à trouver une vraie communion fraternelle. Toutefois, il ne doit pas s'attendre à autre chose. Après tout, il est un étranger et un voyageur. Le voyage qu'il a entrepris se fait avec son cœur et non avec ses pieds. Il marche avec Dieu dans le jardin de sa propre âme. Qui, sinon Dieu, peut y marcher avec lui ? Il a un esprit différent de celui des multitudes qui fréquentent les parvis de la maison du Seigneur. Il a vu ce dont les autres ont seulement entendu parler. Il marche au milieu d'eux un peu comme Zacharie marchait au milieu du peuple, en revenant de l'autel des parfums, et que les gens disaient : « Il a eu une vision ! »

 

L'homme véritablement spirituel est en réalité une bizarrerie. Il ne vit pas pour lui-même, mais s'occupe des intérêts d'un Autre. Il cherche à persuader les gens de tout donner à son Seigneur, et ne réclame rien pour lui-même. Il trouve son délice à ne pas être honoré, mais à voir son Sauveur glorifié aux yeux des hommes. Sa joie consiste à voir son Seigneur exalté, et lui-même négligé. Il rencontre peu de gens désirant parler de ce qui est le suprême objet de son intérêt. Il reste donc souvent silencieux et préoccupé, au milieu du brouhaha des bavardages religieux. A cause de cela, il a gagné la réputation d'être ennuyeux et exagérément sérieux. On l'évite donc, et le fossé se creuse entre lui et le reste de la société. Il cherche des amis dont les vêtements pourraient exhaler l'odeur de la myrrhe, de l'aloès et de l'acacia venant des palais d'ivoire, mais il en trouve peu, s'il en trouve. Comme la Marie d'autrefois, il garde ces choses dans son cœur.

 

C'est cette solitude même qui le pousse dans la présence de Dieu. « Car mon père et ma mère m'abandonnent, mais l'Eternel me recueillera » (Psaume 27 : 10). Son incapacité à trouver une amitié humaine le pousse à chercher en Dieu ce qu'il ne peut trouver nulle part ailleurs. Dans sa solitude intérieure, il apprend ce qu'il ne pourrait jamais apprendre au milieu de la foule : que Christ est tout en tous, qu'Il a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption, et qu'en Lui nous possédons le Bien suprême de la vie.

 

Je dois encore dire deux choses. La première, c'est que l'homme solitaire dont nous parlons n'est pas un homme hautain, ni quelqu'un qui se croit plus saint que les autres. Il n'est pas ce saint austère férocement satirisé dans la littérature populaire. Il est porté à penser qu'il est le dernier de tous les hommes, et se rend seul responsable de sa solitude même. Il veut partager ses sentiments avec les autres, et reste prêt à ouvrir son cœur à toute âme qui partagerait ses aspirations, et qui serait prête à le comprendre. Mais le climat spirituel qui l'entoure n'encourage pas ces partages. Il reste donc dans le silence et raconte ses chagrins à Dieu seul.

 

La seconde chose, c'est que le saint solitaire n'est pas un homme replié sur lui-même, qui se serait endurci contre les souffrances des hommes, et qui passerait ses journées à contempler le ciel. C'est même tout le contraire. Sa solitude le prédispose à sympathiser avec ceux qui ont le cœur brisé, ceux qui sont tombés, et ceux qui ont été blessés par le péché. Parce qu'il est détaché du monde, il est d'autant plus apte à aider ceux qui sont dans le monde. Maître Eckhart enseignait à ses disciples que s'ils étaient enlevés au troisième ciel, alors qu'ils étaient en prière, et qu'ils se rappelaient, juste à ce moment précis, qu'une pauvre veuve avait besoin de manger, ils devaient interrompre aussitôt leur prière pour aller prendre soin de cette veuve. Il ajoutait : « Dieu ne permettra pas que vous subissiez la moindre perte spirituelle en faisant cela ! Vous pourrez reprendre plus tard votre prière, et le Seigneur vous rejoindra au point où vous étiez auparavant ! » Cet enseignement est typique des grands mystiques et des maîtres de la vie intérieure, depuis Paul jusqu'à nos jours.

 

La faiblesse de tant de Chrétiens modernes est due au fait qu'ils se sentent trop à l'aise dans ce monde. Dans leurs efforts pour « s'ajuster » paisiblement à une société non régénérée, ils ont perdu leur caractère de pèlerin. Ils sont devenus une partie essentielle de ce même ordre moral qu'ils avaient la mission de combattre. Le monde les reconnaît et les accepte pour ce qu'ils sont. Et c'est la chose la plus triste que l'on puisse dire en ce qui les concerne. Ils ne sont pas solitaires. Mais ils ne sont pas non plus saints ! -  Aiden Wilson TOZER

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Plan de lecture quotidienne :

1 Samuel 29-31    Marc 15 : 1-20

 

Changement d’adresse

 

Transmis par René Barrois le 27/04


(Jésus dit :) « Que votre coeur ne soit pas troublé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures… Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi. » (Jean 14 : 1-3)

 

« De mon point de vue, je suis moins éloignée du ciel, avec Dieu, que du passé lointain où je marchais encore sur mes deux jambes. Je suis plus proche du jour où je revêtirai mon nouveau corps céleste que du moment où j’ai perdu l’usage de mon corps terrestre. Le passé est passé, et l’avenir est tellement plus intéressant. J’y pense et j’en parle avec enthousiasme. » (Joni Eareckson Tada, devenue tétraplégique à l’âge de 18 ans)

« Un jour, vous lirez ou entendrez que Billy Graham est mort. N’en croyez pas un mot. Je serai alors plus vivant que je ne le suis maintenant. J’aurai juste changé d’adresse. Je serai alors dans la présence du Seigneur. »  (Billy Graham, prédicateur ; 1918-2018)

 

Dans la pure lumière, Plus haut que le ciel bleu,

Est la maison du Père, La demeure de Dieu ;

Demeure glorieuse Qu’orne la sainteté,

Où brille, radieuse, La divine clarté ;

Demeure où la louange, Dans un accord sans fin,

Parfaite, sans mélange, Chante l’amour divin.

Un repos ineffable Règne dans ce séjour :

La paix inexprimable De l’éternel amour.

C’est ta présence, ô Père ! Qui remplit ce saint lieu

D’amour et de lumière : C’est ton repos, ô Dieu !

Et c’est là qu’est ma place, Dans l’éternel bonheur !

Là m’introduit ta grâce, Ô Jésus, mon Sauveur. - Geneviève Dandrieu

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Plan de lecture quotidienne :

1 Samuel 26-28    Marc 14 : 53-72

Dieu prend soin de moi ! 

 

Transmis par René Barrois le 26/4

 

Ma délivrance dans le danger, c’est ta présence, divin berger. Le secours me viendra de mon Sauveur.

" Le secours me vient de l’éternel qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra point que ton pied chancelle. Celui qui te garde ne sommeille point… L’Eternel te gardera de tout mal, il gardera ton âme. " (Psaume 121)

 

Seul mon Seigneur et mon Dieu dispose de tous les moyens pour subvenir à tous mes besoins, qu’ils soient physiques ou spirituels. Ma part est de me confier en lui de tout mon cœur et de chercher sa face, afin qu’il puisse m’aider et me secourir. Je sais que je pourrai toujours compter sur sa protection et sa défense dans l’adversité, puisqu’il a même compté les cheveux de ma tête. Le Seigneur me garde, à partir du moment où je lui ai donné mon cœur et ma vie, et jusqu’au jour où je quitterai cette terre. Il est celui qui me garde en permanence.

 

" C’est pourquoi je (Jésus) vous dis: "Ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus ?... Qui de vous par ses inquiétudes peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ?" (Matthieu 6 : 25-27)
Ce que le Seigneur veut, c’est que nous rejetions nos préoccupations et nos anxiétés, car celles-ci dénotent un manque de foi à l’égard de ses soins paternels pour nous. Lorsque nous traversons des moments difficiles, des instants d’incertitude, accrochons-nous aux promesses de notre Dieu qui s’est engagé à pourvoir à tout ce dont nous avons besoin. En établissant notre Sauveur comme Maître et Seigneur de notre vie, nous pouvons être certains qu’il prendra soin de nous, puisque nous la lui avons entièrement remise.


" Nous savons du reste, que toute chose concourent (ensemble) au bien de ceux qui aiment Dieu." (Romains 8 : 28)

Aimer le Seigneur, vivre pour lui et nous soumettre à lui reste donc une priorité, si nous voulons qu’il fasse en sorte que toutes choses concourent à notre bien. Il prendra alors soin de nous dans nos épreuves et nos afflictions les plus grandes. En de telles occasions, il convient d’implorer son secours par la foi et une prière persévérante, lui faisant entièrement confiance et croyant fermement à ses promesses. Nous connaîtrons alors cette paix qui surpasse toute intelligence humaine, et recevrons sa grâce et son secours dans une situation qui parfois nous dépasse.

 

" Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu… et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous." (1 Pierre 5 : 6-7)

Le Seigneur prend soin de chacun de ses enfants qui passent par l’épreuve. Déposons donc toutes nos craintes, nos anxiétés, nos soucis, nos problèmes aux pieds de notre grand et puissant Maître, le Seigneur Jésus, qui nous aime d’un amour éternel. En tant que chrétiens, il nous arrive parfois de traverser de graves épreuves, mais rien ne doit jamais nous conduire au désespoir, ni à la défaite. Tant que nous gardons nos yeux fixés sur lui, nous nous sentons en sécurité. Au milieu des ténèbres les plus épaisses, approchons-nous de lui et continuons d’espérer. L’aide précieuse du Saint-Esprit nous aidera à demeurer fermes dans notre foi et à continuer de lui faire notre confiance. Nous pouvons être certains qu’en son temps, le Seigneur manifestera sa bonté envers nous. Ne laissons jamais le désespoir nous gagner et prendre le dessus en nous.


" Recommande ton sort à l’Eternel, mets en lui ta confiance, et il agira." (Psaume 37 : 5) "Remets ton sort à l’Eternel, et il te soutiendra, il ne laissera jamais chanceler le juste." (Psaume 55 : 22)

Confrontés à des épreuves qui semblent parfois trop lourdes à supporter, nous sommes invités à tant de reprises dans la Parole de Dieu à nous décharger sur le Seigneur de chacun de nos soucis et de nos fardeaux. Il veut s’en charger lui-même et nous soutenir en tout temps.

 

" Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés (à dit Jésus), et je vous donnerai du repos" (Matthieu 11 : 28)

Cette invitation de Jésus s’adresse à tous ceux qui sont fatigués des problèmes de la vie. Avec son aide, ils seront capables de supporter les malheurs et les afflictions qui les accablent.


" Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. (Philippiens 4 : 6-7)

En criant à Dieu de tout notre cœur et en demeurant dans sa parole, sa paix inonde notre âme troublée et le Saint-Esprit nous communique une sérénité intérieure qui nous aide à ne pas perdre pied. Celle-ci nous rend alors conscients que Jésus se tient tout près de nous et qu’il agira pour notre bien, à son heure qui est toujours la meilleure !
Lorsque nous déposons nos problèmes à ses pieds dans la prière, nous sommes préservés des inquiétudes et des angoisses qui cherchent si souvent à bouleverser notre existence et à nous ravir notre espérance en Jésus. Quand la crainte et l’angoisse cherchent à refaire surface, empressons-nous de nous réfugier aux pieds du Seigneur, dans un esprit de reconnaissance et d’action de grâce. A ce moment-là, sa paix préservera nos cœurs et nos pensées en lui et nous pourrons rester sereins. Notre cœur étant apaisé, nous prendrons à nouveau conscience que le Seigneur est là, veillant sur nous, et qu’à aucun instant il ne détourne son regard de nous.Puisqu’il vit, je n’ai rien à craindre :

  • Puisqu’il vit, je peux faire face aux temps incertains dans lesquels nous vivons.

  • Puisqu’il vit, je peux et pourrai toujours faire face à mes lendemains.

  • Puisqu’il vit, mon espérance est en lui et la crainte me quitte.

  • Puisqu’il vit, qu’il est mon Sauveur, je sais qu’il tient ma vie dans sa forte main.

  • Puisqu’il vit, qu’il est mon Seigneur, je sais que ma vie a de la valeur à ses yeux et qu’il prendra toujours soin de moi.

  • Puisqu’il vit, et qu’il est mon Berger, je sais que son regard ne me quitte jamais.

  • Puisqu’il vit, mon cœur reste en paix dans les circonstances les plus pénibles.


Tant que je demeure en Jésus, je n’ai rien à craindre :

  • La seule chose à laquelle il me faut veiller, c’est à ma relation personnelle avec mon merveilleux Sauveur.

  • C’est lui qui m’a créé et qui me connaît mieux que moi-même.

  • C’est lui qui m’a sauvé, qui m’a lavé et purifié de tous mes péchés, et c’est par lui que je suis devenu son enfant.


Aujourd’hui, une fois de plus, le Seigneur encourage ses enfants, tous ceux et celles qui lui ont donné leur vie :

"Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours. Je te soutiens de ma droite triomphante… Car je suis l'Éternel, ton Dieu, qui fortifie ta droite, qui te dit: Ne crains rien, je viens à ton secours." (Ésaie 41 : 10-13)

Tant que nous serons sur cette terre, les épreuves, les afflictions seront notre lot. Mais quel repos pour chaque chrétien, chaque chrétienne qui parvient à se décharger sur lui de ses soucis et de ses fardeaux ! Quelle libération que celle de la pression qu’exercent sur nous toutes ces choses. Le Seigneur nous communique la certitude que tout s’arrangera pour notre bien, puisque lui-même prend soin de nous.

De nombreux chrétiens pensent qu’ils ne peuvent prier le Seigneur que pour des questions spirituelles. Ils estiment que leurs problèmes quotidiens sont beaucoup trop insignifiants pour Dieu et que c’est à eux de se soucier de leurs difficultés quotidiennes.
Naturellement, c’est bien à nous de résoudre nos problèmes journaliers, mais la différence est que nous ne sommes pas seuls pour les régler. Nous pouvons compter sur son aide, son soutien, ses directives et sa bénédiction, si nous gardons nos yeux fixés sur lui.
En estimant et en disant que Dieu ne s’occupe pas de notre vie quotidienne, nous nous privons de sa paix et de sa joie, et notre croissance spirituelle en pâtit.

C’est la raison pour laquelle l’apôtre Pierre nous exhorte à nous libérer de tous nos soucis, quels qu’ils soient. Ce n’est donc pas du tout inconvenant de prendre la liberté de parler à Dieu de nos petites et grandes difficultés de la vie. Il prend soin de nous et ne reste jamais indifférent, lorsque nous avons des problèmes. C’est quotidiennement qu’il se soucie de nous.
Qui pourrait mieux le faire que lui ? Que son Saint Nom soit élevé dans chacun de nos cœurs.Oui, Dieu prend vraiment soin de moi ! - Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne :

1 Samuel 23-25    Marc 14 : 27-52

 

Le coeur du juste

 

Transmis par René Barrois le 25/04

 

« Le cœur du juste médite ce qu’il doit répondre. » (Proverbe 15 : 28)

 

La parole de l’homme de Dieu, du juste, est sûre et vraie, pleine de lumière et de sagesse.

Car le juste réfléchit avant de parler, non seulement avec ses capacités intellectuelles, mais aussi avec son cœur : il ajoute à la réflexion une grande dimension de sentiments nobles et bons : « Le cœur du juste médite ce qu’il doit répondre. »

Le Seigneur Jésus n’a-t-il pas dit que : « La bouche exprime ce dont le cœur est plein. » (Matthieu 12 : 34).

Or, combien de paroles mensongères, inutiles, vaines blessantes ou destinées à tromper, à égarer, sortent de la bouche des hommes et femmes de cette terre !

Dans le livre des Proverbes il est écrit : « Les paroles des méchants sont sont des pièges » (Proverbe 12 : 6), ou encore : « Les paroles du médisant sont comme des friandises, elles pénètrent jusqu’au fond de l’être » (Proverbe 18 : 8).

La Bible souligne avec force la mal que peuvent causer les paroles, et dit, par exemple, à propos de la femme adultère tentatrice, qui calcule pour entraîner à la chute : « Elle l’entraîne par ses lèvres doucereuses, elle le fléchit par son savoir-faire » (Proverbe 7 : 21).

A plusieurs reprises le texte biblique met en garde contre la séduction, les propos habiles, rusés des « malins », hommes et femmes séducteurs dont les discours et les attitudes visent à induire, dans un domaine ou dans une autre. Dès le livre de la Genèse, elle montre que Satan, le rusé utilise toutes ces armes de la séduction et du mensonge, et agit avec habileté (Genèse 3 : 1-6...). Et demeure le même aujourd’hui.

La Bible nous avertit de tous ces dangers. Elle condamne ceux dont les paroles sont trompeuses ou malveillantes. Elle stigmatise le péché des lèvres : « Une parole blessante excite les querelles » (Proverbe 15 : 1) et « Il y a dans le péché des lèvres un » - Yvon Charles

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Plan de lecture quotidienne :

1 Samuel 20-22    Marc 14 : 1-26

 

La résurrection, vérité fondamentale du christianisme

 

Transmis par René Barrois le 24/04

 

Les prédicateurs de l'évangile insistent souvent, et à juste titre, sur le fait que Christ est mort pour nos péchés, mais sa résurrection est d'une importance égale quant à la base de notre salut. De nos jours, alors que de nombreux théologiens ont cessé de croire en la résurrection physique de Christ, nous devons insister sur cette vérité fondamentale :  pour le salut, il est également nécessaire de croire que Dieu a ressuscité Jésus d'entre les morts :  « Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé » (Romains 10 : 9)

 

L'incarnation et la crucifixion de Christ sont des vérités essentielles. Le Fils de Dieu devait devenir un homme pour mourir, et il devait mourir pour expier le péché, pour nous racheter du pouvoir de Satan et nous réconcilier avec Dieu ; mais c'est par la résurrection que nous avons une paix établie avec Dieu. Elle démontre le renversement complet et éternel du royaume de Satan et de tout le pouvoir des ténèbres, et rend possible pour nous la marche “en nouveauté de vie”. « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que, comme Christ a été ressuscité d'entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. »  (Romains 6 : 4). Sans la résurrection de Christ, nous n'aurions pas l’intercesseur et l'avocat dont nous avons tant besoin.

« … C'est Christ  qui est mort, bien plus, qui est aussi ressuscité,

qui est aussi à la droite de Dieu, qui intercède aussi pour nous. » (Romains 8 : 34)

« Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le Juste » (1 Jean 2 : 1)

Les apôtres ne prêchaient jamais la mort de Christ sans sa résurrection. Ils ne la prêchaient pas en tant que doctrine, mais comme un fait historique dont ils avaient été les témoins oculaires. Paul n'a pas été avec Jésus sur la terre, mais il l'a vu ressuscité et élevé dans la gloire. Ce sujet est parfois formulé en d'autres termes : « Dieu l'a ressuscité d'entre les morts » (voir Actes 2 : 24, 32 ; 4 : 10 ; 10 : 40). Dieu doit « juger avec justice la terre habitée, par l'Homme (c'est-à-dire Christ) qu'il a destiné à cela, ce dont il a donné une preuve certaine à tous en le ressuscitant d'entre les morts » (Actes 17 : 31)

La résurrection est une partie essentielle de l'évangile et devrait être présentée comme telle dans toute prédication.   C.H.Makintosh

 

« Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; il a été enseveli, et il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures… Et si Christ n'est pas ressuscité, alors notre prédication est vaine, et votre foi aussi est vaine. » (1 Corinthiens 15 : 3-4, 14) – La Vérité Sûre

 


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Plan de lecture quotidienne :

1 Samuel 18-19    Marc 13

L’auteur de la foi

 

Transmis par René Barrois le 23/04

 

« Les yeux fixés sur Jésus, qui est l’auteur de la foi et qui la mène à la perfection. Au lieu de la joie qui lui était proposée, il a supporté la croix, méprisé la honte et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » (Hébreux 12: 2).

 

Jésus est devenu l’auteur de la foi. Dieu a établi son plan au travers de lui en formant l’univers, en créant tout par sa Parole puissante. Jésus était la Parole ; Dieu manifesta ainsi cette puissance dans le monde en créant toutes choses par la parole de Jésus.

Le principe divin de Dieu, c’est que c’est lui qui a choisi Jésus, l’a établi, l’a revêtu et la souverainement élevé au-dessus de toutes choses à cause de la joie que procure l’amour de Dieu.

À cause de cette extraordinaire et abondante joie du salut du monde, il est devenu l’auteur d’une foi vivante.

Nous sommes transformés par cette foi de grâce en grâce.

Nous devenons alors héritiers privilégiés des promesses divines.

 

Prière du jour : Jésus, toi l’auteur de la foi, écrit la joie de ta foi sur les pages de ma vie. Amen. - Smith Wigglesworth

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Plan de lecture quotidienne :

1 Samuel 16-17     Marc 12 : 18-44

 

La tentation des deux Adam

 

Transmis par René Barrois le 22/04

 


« La femme vit que l’arbre était bon à manger, et qu’il était un plaisir pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent. » (Genèse 3 : 6

 

« Tout ce qui est dans le monde – la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, l’orgueil de la vie – n’est pas du Père, mais est du monde. » (1 Jean 2 : 16)

 

Adam, le premier homme, a désobéi à Dieu et a entraîné dans le péché tous les hommes après lui. Jésus, appelé « le dernier Adam » (1 Corinthiens 15 : 45-47), parfaitement obéissant à Dieu, a recommencé l’histoire de l’homme. Il est devenu, par sa mort et sa résurrection, celui qui délivre du pouvoir du péché.

Les deux ont été tentés par Satan. Mais :

- Adam était dans le paradis, un lieu de délices. Jésus a été tenté dans un désert.

- Adam avait une nourriture abondante : « tout arbre… bon à manger » (Genèse 2 : 9). Jésus a été tenté après avoir jeûné pendant quarante jours. Il avait faim (Luc 4 : 2).

- Adam cohabitait avec des animaux paisibles. Jésus était avec les bêtes sauvages (Marc 1 : 13).

Satan les a tentés, l’un et l’autre, en cherchant à les faire douter de la Parole de Dieu, et de sa bonté (Genèse 3. 1-5 ; Luc 4. 1-13). Il a utilisé « la convoitise de la chair » (un fruit bon à manger ; changer des pierres en pain), “ »a convoitise des yeux » (un plaisir pour les yeux ; posséder des royaumes), « l’orgueil de la vie » (le désir de devenir intelligent ; se croire invincible).

Adam a douté de Dieu au sujet de ce qu’il lui a dit, et il a succombé à la tentation. Jésus est resté fidèle, à cause de sa perfection intrinsèque, dans une confiance absolue en Dieu. Il a opposé à Satan des textes de la Bible – « il est écrit » – devant lesquels Satan a dû s’incliner (Luc : 13). Avant de commencer son service public, Jésus a ainsi démontré qu’il était parfait, “qualifié” pour nous sortir du chemin que le premier Adam avait pris, et nous avec lui. - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne :

1 Samuel 14-15     Marc 11: 27 à 12 : 1-17

Promenade sans trébuchement

 

Transmis par René Barrois le 21/04


« Il ne permettra point que ton pied soit ébranlé. » (Psaumes 121 : 3)


Si le Seigneur ne le permet pas, les hommes ni le diable ne réussiront à ébranler mon pied. Quelle joie pour eux, s'ils pouvaient être lesté moins d'une chute, nous voir déchoir de notre position et nous effacer de devant leurs yeux ! Leurs efforts les y feraient sûrement parvenir pour la satisfaction de leur coeur, si un obstacle, un seul, ne s'y opposait : Le Seigneur, qui ne le permettra pas. Or, si Dieu ne le permet pas, qu'avons nous à craindre ? Le sentier de la vie est semblable à un chemin alpestre. Par places, les précipices peuvent mettre notre pied en danger de glisser, notre tête de prendre le vertige et ainsi nos jambes de trébucher. Certains passages sont glissants comme la glace et d'autres raboteux et pierreux, rendant une chute difficile à éviter. Quelle raison de gratitude pour celui qui, pendant toute sa vie, aura été rendu capable de rester debout et préservé de tomber ! Car, sans la fidélité de l'amour divin qui affermit ses pas, comment le plus fort des enfants de Dieu pourrait-il résister à tous les pièges et à tous les dangers qu'il rencontrera, et tenir ferme, malgré la fatigue de la marche ? Mais « à Celui qui peut nous préserver de toute chute et nous faire paraître sans tache et comblés de joie en sa glorieuse présence à lui soit gloire, force et puissance au siècle des siècles. » - C.H. Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne :

1 Samuel 11-13    Marc 11 : 1-26

 

À quoi Dieu nous destine

 

Transmis par René Barrois le 20/04

 

« Maintenant l'Éternel parle, lui qui m'a formé dès le ventre de ma mère pour que je sois son serviteur. » (Ésaïe 49 : 5)

 

Dès que nous avons compris que Dieu nous appelait à son service, en Jésus-Christ, nous voyons disparaître en nous tous les préjugés et toutes les tendances particularistes. Car c'est la race humaine tout entière que Dieu a créée pour Sa gloire et à laquelle Il veut se donner, Le péché a aiguillé l'humanité sur une autre voie, mais cela n'a rien changé du tout au dessein éternel de Dieu. Dieu a créé toute l'humanité pour qu'elle le glorifie, et chacun de nous, dès qu'il est né de nouveau, en a la vision très claire. Dieu m'a élu, Dieu m'a formé pour son service ; rien n'est plus beau que cette pensée. Le prodigieux dessein de Dieu en créant le monde me remplit de joie et d'espérance. Dieu m'apprend à contempler dans les limites étroites de mon coeur l'amour de toute l'humanité. « Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a donné son Fils unique... » (Jean 3 : 16) C'est l'amour de Dieu lui-même, c'est la nature de Dieu lui-même qui se forme ainsi dans notre propre coeur.

Nous devons avoir toujours présent à la pensée le dessein magnifique du Dieu créateur, et ne pas y mêler nos propres vues. Si cela nous arrivait, Dieu serait forcé de chasser de notre âme ces préoccupations égoïstes, fût-ce au prix de la plus vive souffrance. Le missionnaire sait qu'il a été créé pour être au service de Dieu, et pour Le glorifier. La Rédemption accomplie par Jésus-Christ nous rend parfaitement aptes à ce service.

Aussi comprenons-nous pourquoi les exigences de Jésus sont si absolues. Il demande à ses disciples la perfection de Dieu, parce qu'il a mis en eux la nature de Dieu. - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne :

1 Samuel 8-10    Marc 10 : 32-52

 

L’anneau de la réconciliation

 

Transmis par René Barrois le 19/04

 

«  Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et mettez des soulier aux pieds. » (Luc 21-21)

 

Lorsque nous nous sommes repentis, convertis en acceptant Jésus-Christ comme notre Sauveur ; la communion perdue avec Dieu dans le jardin d’Éden a été rétablie.

À partir de cet instant le Seigneur a ôté notre vêtement noirci par le péché pour nous revêtir d’un vêtement lavé, par le sang précieux de Jésus-Christ (Apocalypse 4 : 4).

Il nous a également chaussés de chaussures neuves afin d’avoir une marche spirituelle soutenue. Puis comme le fils prodigue a reçu de son père un anneau, notre Père céleste a mis à notre doigt l’anneau de la réconciliation.

Sur cette bague Dieu a pris soin de sertir huit magnifiques joyaux de bénédictions, qui permettent de rappeler aux chrétiens qu’ils ont reçu de riches bénédictions pour croître dans leur vie spirituelle.

L’apôtre Paul développe ce thème de la réconciliation dans Romains 5 : 1-5.

 

1) La bénédiction de la paix « nous avons donc la paix avec Dieu » (v. 1) 

 

Notre monde semble perturbé, lié aux guerres, au dérèglement climatique avec son lot de catastrophes naturelles, l’insécurité, l’accroissement de l’immoralité... Le monde est une marmite en ébullition, malgré tous es efforts entrepris pour obtenir une paix durable.

L’homme aussi n’est pas en paix dans son être intérieur, il est sans cesse agité par la haine, la crainte, le stress, la maladie, quand sera-t-il du lendemain ?...

Mais le croyant qui a reçu l’anneau de la réconciliation avec le joyau de la paix doit vivre dans la grâce, l’espérance, l’assurance de son salut, l’amour de Dieu, le Saint-Esprit qui éclaire son chemin. L’Éternel nous dit : « Voici, je lui donnerai la guérison et la santé, je les guérirai, et je leur ouvrirai un source abondante de paix et de fidélité. » (Jérémie 33 : 6). Jésus dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix... » (Jean 14 : 27).

La paix est une riche bénédiction que Dieu accorde à ses enfants. La paix de Dieu apporte la sérénité, l’unité, l’harmonie, la sécurité, cette paix est le vrai repos. C’est un fleuve puissant, de plénitude, de vie et de progression.

Si nous sommes agités, peur du lendemain souvenez-nous qu’à notre conversion nous avons reçu l’anneau de la réconciliation avec la promesse d’un parcours terrestre richement béni dans le Seigneur.

 

2) La bénédiction dans l’accès à la grâce « à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce » (v.2) 

 

Paul dit : « C’est par la grâce que vous êtes sauvés... » (Éphésiens 2 : 8). Le joyau de l’accès à la grâce. Ce bijou que nous avons reçu lorsque nous sommes passés par le baptême de la régénération, c’est la nouvelle naissance symbolisée par le baptême chrétien. Par la grâce Jésus-Christ nous a sauvé. Il a payé une fois pour toute notre dette, selon sa miséricorde, par son sacrifice à la Croix

La réception de la grâce permet au Seigneur de façonner, de perfectionner et de fortifier la vie spirituelle du croyant par le moyen du Saint-Esprit, ce qui permet de devenir héritier de la vie éternelle. Cette grâce qu’il a répandu sur nous en abondance (Tite 3 : 6).

Souvenons-nous de l’oeuvre merveilleuse de la grâce que Dieu nous manifeste sans cesse. Saisissons-la continuellement car elle est une source gigantesque de bénédictions. La grâce du salut en Jésus-Christ, la grâce de la guérison, la grâce du soutien du Seigneur en toutes circonstances...

 

3) La bénédiction de la joie dans l’espérance « et nous nous glorifions dans l’espérance » (v.2)

 

La joie de Dieu, n’a rien à voir avec la joie naturelle que procure le monde, bien souvent derrière celle-ci se cache la tristesse et l’amertume.

La joie de l’espérance que le Seigneur a donné à ses enfants est une espérance qui ne trompe pas. C’est une ancre pour le croyant et ce tout au long de sa vie (Hébreux 6 : 19-20). Cette joie dans l’espérance biblique est étroitement liée à une ferme assurance, Paul dit : « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi. » (Romains 15 : 13).

L’espérance du croyant ne doit pas reposer sur les hommes, sur les biens matériels ou autres. Mais il faut mettre continuellement sa confiance en Dieu, ainsi on peut servir le Seigneur sans jamais sombrer dans la routine, la tristesse ou les mauvaises habitudes.

Un chrétien doit toujours avoir la joie de l’espérance de la résurrection des morts en Christ, de l’enlèvement de l’Église et du retour du Seigneur et de la vie éternelle...

Bien-aimés, avez-vous cette joie dans l’espérance ?

 

4) La bénédiction dans la souffrance « Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions » (v.3)

 

Quand la maladie frappe à notre porte et qu’elle nous fait souffrir, quand le nuage du malheur vient assombrir notre vie, quand la tribulation nous atteint à cause de l’évangile. Dans ces moments d’affliction, de tristesse, quel est notre comportement ?

Les épreuves endurées dans la vie ne sont rien par comparaison à la gloire que nous avons en Christ. Nous devons réaliser que Jésus est avec nous, que le Saint-Esprit nous porte ; tous les deux nous accompagnent dans les moments difficiles. Par conséquent, nous devons rester dans l’espoir, garder la foi et nous réjouir, car bien souvent les afflictions se transforment en riches bénédictions et notre joie sera d’autant plus grande « Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire. » (2 Corinthiens 4 : 17).

 

5) La bénédiction dans la persévérance « sachant que l’affliction produit l’espérance » (v. 3)

 

Le terme « affliction » désigne toutes sortes d’épreuves. C’est une grande bénédiction que Dieu nous accorde dans les afflictions : la persévérance qui donne à l’enfant de Dieu l’endurance et la patience de tout supporter. Cette bénédiction est le produit du Saint-Esprit qui agit dans nos vies, nous permettant de comprendre, d’apprendre et d’attendre devant le Seigneur.

La persévérance est une clé formidable qui fait de nous des champions spirituels.

Humainement, nous voulons tout recevoir de suite, sans délai ; même les chrétiens veulent souvent être bénis par Dieu sans devoir attendre. Mais lorsque nous regardons à la Parole de Dieu, nous nous rendons compte que la Bible nous enseigne la persévérance.

La persévérance est un trait de caractère qui s'acquiert. C'est une discipline sur nous-mêmes qui nous permet d'aller plus loin. 

Bien sûr, la persévérance demande un prix à payer ! Mais nous devons apprendre à payer ce prix si nous voulons réussir et avancer.

« Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. » (Hébreux 10 : 36). Frères et sœurs la bénédiction de la persévérance nous permet de nous contenir d’affronter les épreuves, de les accepter, dans le but que règne dans nos vies la nature du Christ, car au bout il y a la victoire promise par le Seigneur.

 

6) La bénédiction de la fidélité de Dieu « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. » ( Hébreux 13 : 8)

 

La vérité selon laquelle Jésus-Christ ne change pas nous donne une ancre sûre à notre foi.

Dieu tient toujours Ses promesses. « car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c'est en lui qu'est le oui ; c'est pourquoi encore l'Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu » (2 Corinthiens 1 : 2).

Dieu ne revient jamais sur Ses promesses, ni ne les change. C'est dans la Bible — : « Je ne violerai point mon alliance et je ne changerai pas ce qui est sorti de mes lèvres. » (Psaume 89 : 34).

La fidélité de Dieu pour le salut des hommes. Nous devons prier pour le salut des perdus dans toutes les sphères de la société, car « cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2 : 3-4). Dieu souhaite que les hommes soient sauvés de la juste condamnation qui les attend

La fidélité de Dieu pour nous revêtir de foi, de nous construire et de nous soutenir.

 

Si Dieu est fidèle envers nous, nous aussi nous devons être fidèle envers Lui. Posons-nous deux questions :

Ma fidélité envers Dieu est-elle aussi fiable que sa fidélité envers moi ?

Suis-je fidèle en exprimant mon amour pour Lui, en obéissant à sa voix et à ses commandements ?

 

Si nous voulons bénéficier pleinement de la bénédiction de la fidélité de Dieu. Tout chrétien doit inspirer confiance, doit assister son prochain dans ses besoins à l’exemple de Jésus.

 

7) La bénédiction de l’espérance « L’Éternel te gardera de tout mal, il gardera ta vie. L’Éternel gardera ton départ et ton arrivée dès maintenant et à jamais. » (Psaume 121 : 7-8)

« L’Éternel est mon berger ; je ne manquerai de rien... » (Psaume 23).

 

Quelle merveilleuse bénédiction de savoir que Dieu est note guide guide de chaque jour, qu’il nous accompagne en tout temps en toutes circonstances. Nous serons pleinement satisfait de ce que donne le Bon Berger dans sa bienveillance à notre égard.

La bénédiction de l’espérance depuis le premier jour de notre vie chrétienne. l’Éternel nous garde tout au long de la journée, Dieu nous garde en permanence.

Quel réconfort de savoir qu’à l’heure de notre départ pour la gloire, le Seigneur sera présent pour nous soutenir. Avons-nous cette espérance dans notre cœur ?

Frères et sœurs, le jour de notre conversion en recevant l’anneau de la réconciliation, Dieu a déposé dans notre cœur cette merveilleuse et glorieuse espérance de la vie éternelle « d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière. » (Colossiens 1 : 12)

La bénédiction de l’espérance « en attendant la bienheureuse manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur ; Jésus-Christ. » (Tite 2 : 13).

Puissions-nous avoir continuellement cette prière qui dit : « Père que ton règne vienne. »

 

La bénédiction de l’amour du Seigneur « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16)

 

L’amour de Dieu à notre égard est le joyau le plus beau, le plus pur, le plus brillant. La pierre la plus précieuse de la terre n’ a rien de comparable à l’amour de Dieu.

 

L’amour du Seigneur... c’est sa main bénissante posée sur celui qui souffre, qui implore grâce (Marc 1 : 40-45), c’est le geste vers une mère qui a perdu son fils unique (Luc 7 : 11-17). C’est le geste d’amour envers une femme qui vient d’être guérie d’un perte de sang pendant douze ans. (Matthieu 9 : 20-22)

L’amour de Jésus... c’est la parole libératrice pour une femme prise en faute (Jean 8 : 1-11).

L’amour de de Jésus... envers ses disciples lors de son arrestation

L’amour de Jésus… c’est la bonne nouvelle du salut gratuit, total, éternel que sa mort procure, c’est l’accès directe et confiant auprès du Père.

L’amour du Seigneur... c’est sa présence dans les hauts et les bas de notre vie quotidienne. C’est son intercession efficace pour nos faiblesses, C’est son pardon qu’il nous accorde quand on s’éloigne de son amour

L’amour de Jésus... c’est sa douceur qui vient nous soutenir dans nos angoisses.

 

L’amour que Dieu a déposé dans notre vie est un amour à quatre dimensions : (EEMA)

 

La largeur de l’amour de Dieu :

En Jésus-Christ, Dieu offre à chacun cette possibilité : du nord au sud, de l’ouest à l’est, tous ceux qui se tourneront vers Dieu seront sauvés. La grâce de Dieu se manifeste en ce qu’il a envoyé son Fils pour témoigner de cette dimension de son amour : il sauve sans distinction de race, de sexe, de condition sociale. « Les païens participent à la même promesse en Jésus-Christ par l’Évangile » (Éphésiens 3 : 6).

 

La longueur de l’ amour de Dieu :

« Bien avant de poser les fondations du monde, Dieu nous avait choisis pour que nous soyons saints et sans reproche devant lui » (Éphésiens 1 : 4) : la longueur de l’amour de Dieu se manifeste dans le temps.

Déjà Dieu avait affirmé envers Israël : « Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je te conserve ma bonté » (Jérémie 31 : 3). « Avec un amour éternel, j’aurai compassion de toi, dit ton Rédempteur, l’Éternel » (Ésaie 54 : 8). Dieu est amour dans la Bible.

Il nous aime depuis toujours ; malgré la présence du péché, il a tout préparé pour nous combler de ses bienfaits. Cela est réconfortant pour un enfant de savoir que ses parents l’aimaient même avant qu’il arrive dans la famille ; il sait que cet amour n’est pas lié à son bon comportement mais qu’il est un amour inconditionnel.

Dieu nous aime constamment : son amour ne varie pas selon ce que nous sommes. Il nous aimera toujours, demain comme aujourd’hui. Certitude ! Nous ne sommes pas à la merci de ses sentiments fluctuants. Dieu est fidèle dans son alliance. Le malheur vient de ce que nous faisons un Dieu à notre image, donc changeant. Non, Dieu ne change pas.

 

La hauteur de l’ amour de Dieu :

« C’est par la grâce (= l’amour immérité de Dieu) que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; cela ne vient pas de vous de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2 : 8). C’est en effet d’une façon parfaitement libre, sans être contraint par quoi que ce soit, que Dieu a fait une alliance d’amour. Il ne nous est redevable en rien. C’est un amour gratuit et qui ne dépend de rien qu’il offre. Cette dimension de son amour parle de sa souveraineté.

 

Quant à nous, que reflétons-nous dans notre vie de tous les jours ? Peut-être nous rendons-nous compte que notre amour est facilement conditionné par l’attitude des autres ; cet amour n’est pas si libre que ça, en fait ! Nous aimons celui qui nous aime, ou qui est aimable, au moins. En définitive, cet amour dépend de l’autre. Nous aimons dans la facilité, ou dans un esprit de justice, ou par intérêt. Comme quand une poudre de lessive ne nous donne pas satisfaction et que nous en prenons une autre.

 

La profondeur de l’ amour de Dieu :

« Autrefois, nous vivions selon nos désirs d’hommes livrés à eux-mêmes et nous accomplissions tout ce que notre corps et notre esprit nous poussaient à faire. Aussi étions-nous, par nature, destinés à subir la colère de Dieu comme le reste des hommes. Mais… Dieu est riche en bonté ! Aussi, à cause du grand amour dont il nous a aimés, il nous a fait revivre avec le Christ » (Éphésiens 2 : 3-5). La profondeur de l’amour de Dieu s’appelle le pardon. Et il n’y a pas de péché, de faute qui ne soit pardonnable par Dieu pour celui qui vient à lui (parce que la liberté souveraine de Dieu n’exclut pas notre liberté et notre responsabilité).

 

Le pardon de notre Père céleste est plus grand que le poids de nos péchés. Dieu affirmait par Ésaïe : « Si vos péchés sont rouges comme de l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige » (Ésaie 1 : 18). « Que le coupable revienne à l’Éternel qui aura compassion de lui, à notre Dieu qui ne lasse pas de pardonner » (Ésaie 55 : 7). La profondeur de l’amour de Dieu va jusqu’au plus profond de notre misère. Mais il ne peut nous forcer (sinon ce n’est pas l’amour) : on est libre de l’accepter ou de le refuser. Mais il est un amour qui transforme.

 

La profondeur de l’amour de Dieu se voit en Jésus-Christ, « lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal à Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même en devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2 : 6-7) ; « il s’est humilié, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix » (v8). La profondeur de l’amour de Dieu révèle un Dieu qui s’approche, s’identifie à nous. Par amour, il a accepté de tout perdre et d’être mis au rang des malfaiteurs. C’est le dernier échelon qu’on puisse atteindre. Et là encore, mieux que n’importe où, c’est l’amour de Dieu qui se manifeste.


Frères et sœurs, il n’y plus de condamnation pour nous qui sommes en Christ, c’est pourquoi nous devons nous aimer dans toute la dimension de Dieu. Ainsi nous connaîtrons et verrons grandir en nous les bénédictions de l’amour de Dieu – René Barrois

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Plan de lecture quotidienne :

 1 Samuel 3-7    Marc 10 : 1-31

« Par la bouche des petits enfants »

 

Transmis par René Barrois le 18/04

 

« Par la bouche des petits enfants et de ceux qui tètent, tu as fondé ta force, à cause de tes adversaires, afin de réduire au silence l’ennemi et le vengeur. » (Psaume 8 : 2)

« N’avez-vous jamais lu : Par la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu as établi ta louange ? » (Matthieu 21 : 16)

 

Dans certaines sociétés, les enfants étaient tenus à l’écart de toute rencontre importante. Lors des repas, s’il y avait des visiteurs de marque, on les servait à part. Même dans quelques églises, ils n’assistaient pas au culte avant l’âge de neuf ou dix ans. Il semble que, pour ces sociétés, les enfants n’avaient pas beaucoup d’importance. Mais que dit l’Écriture ?

Déjà l’Ancien Testament relève l’importance de la famille et de la descendance chez les fils d’Israël. Et ce qui comptait le plus pour l’Israélite était de s’assurer du maintien du nom dans les générations suivantes, d’où l’importance donnée aux garçons, au détriment des filles. Il n’en est pas ainsi pour le Seigneur, car les enfants - ces hommes et ces femmes en devenir - sont tous très chers à son cœur. Il les a pris dans ses bras pour les bénir, en reprenant sévèrement ceux qui les retenaient. « Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas ; car le royaume des cieux est à ceux qui sont comme eux » (Matthieu 19 : 14).

Lorsque le Seigneur entre à Jérusalem, il est acclamé par la foule qui cite le Psaume 118 en criant Hosanna (en hébreu : Sauve, je te prie) au Fils de David (Matthieu 21 : 9). Les enfants, qui s’étaient probablement unis au cortège, répètent ce refrain dans le temple. Les principaux sacrificateurs s’indignent. C’est alors que le Seigneur pose à ces derniers cette question : N’avez-vous jamais lu... ? Non, il n’y a rien d’inconvenant dans ces cris d’enfants : si les chefs religieux du peuple, censés connaître les Écritures, ne le louent pas comme Messie, alors celui-ci tire sa louange des petits enfants. Le Seigneur y prend plaisir !

Les petits enfants ont la capacité de croire et de louer Dieu sans douter. Leur perception spirituelle est souvent plus grande que nous l’imaginons ! Ils glorifient le nom du Seigneur d’une manière qui lui plaît. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :

Samuel 1-2 Marc 9 : 33-50

 

Où Dieu demeure-t-il ?

 

Transmis par René Barrois le 17/04


 

« Je n’y vis pas de temple, car le Seigneur Dieu Tout-Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau...L’Agneau est son flambeau » (Apocalypse 21 : 22-23). En d’autres, le seul temple qui existe au ciel est Jésus lui-même.

Puisque le temple de Dieu est dans la gloire, assis à sa droite, où le Seigneur demeure-t-il sur la terre ? Dieu lui-même pose la question : « Quelle maison me construirez-vous ? Où est le lieu de mon reps ? » Nous le savons, aucun édifice ne peut le contenir, ni la cathédrale Saint Pierre à Rome, ni la cathédrale Saint Patrick à New York, ni aucune des grandes cathédrale européenne. Paul a déclaré à l’Aréopage d’Athènes : «  Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, lui qui est Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas dans des temples faits par la mains des hommes » (Actes 17 : 24). En termes simples, si nous cherchons la demeure de Dieu dans quelque édifice que ce soit, nous ne la trouverons pas.

Jésus dit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14 : 23). Une demeure est une résidence, un lieu où rester. Et le Seigneur a trouvé son habitation : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Corinthiens 3 : 16).

Quand l’Esprit de Dieu descendit sur les disciples assemblés dans la chambre haute, il les remplit de lui-même. Leu corps devint le temple de Dieu et l’Esprit leur accorda le pouvoir de mener une vie victorieuse.

Paul déclare : « Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6 : 20). Vous appartenez à Dieu et il désire que vous soyez son lieu de repos.

Alors, ouvrez votre cœur à l’a vérité et glorifiez-le en la recevant. - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne :

Ruth 1-2-3-4    Marc 9 : 14-32

Le vrai problème

 

Transmis par René Barrois le16/04

 

« Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, et après cela vient le jugement. » (Hébreux 9 : 27)


Que de délits accumulés ! Un homme provoque un grave accident ; il s'enfuit ; on le rattrape ; on découvre qu'il est sous l'effet d'alcool, et qu'il a déjà causé des accidents pour la même raison.

 

Cette fois l'idée lui vient d'échapper à la condamnation en se faisant passer pour mort. Sous une fausse signature, il envoie une lettre racontant les circonstances détaillées de sa mort fictive. Surprise, la ruse réussit.

 

Se croyant libéré de son passé, et voulant être oublié, il se procure de faux papiers et essaie de se refaire une vie. En outre, il va suivre une cure de désintoxication. Mais l'amélioration ne dure pas : il ne sait pas résister à la tentation et provoque un nouvel accident. Il se trompe lui-même et trompe la société. Il n'a pas résolu le vrai problème.

Comme cet homme, l'humanité a des difficultés. Mais c'est dans le coeur qu'est le vrai problème. Écoutons le témoignage d'un journaliste : « Les sciences et les techniques progressent, l'esprit des hommes tombe dans la bassesse et ne diffère probablement en rien de celui de leurs ancêtres d'avant l'âge de la pierre. Dans l'autre on voit rarement un frère mais plutôt un antagoniste, un concurrent, un ennemi... ».

Oui, le problème est dans le coeur de l'homme, mais sa solution est dans le coeur de Dieu. Il offre à chacun, donc aussi à vous, le salut par la croix de Jésus-Christ. - Graines d’ensemencement

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Plan de lecture quotidienne :

Juges 19-21    Marc 8 : 27 à 9 : 1-13

Être la brebis du bon berger !

 

Transmis par René Barrois le 15/04

 

Lecture Jean 10: 1-18

 

Êtes-vous choqué ou rassuré quand Jésus parle de vous comme d’une brebis ? Dévalorisant, humiliant ou rassurant encourageant ? Le grand roi David, tout au long de sa vie, a dit et écrit avec beaucoup de foi et de joie : « L’Éternel est mon berger » (Psaume 23).

Acceptez l’invitation de Jésus, le bon Berger. Que de grâces en découlent ! Jugez-en vous même :

Jésus est ému de compassion devant votre besoin (Marc 6: 34).

Quand vous êtes fatigué chargé, il vous dit : «Venez à moi et je vous donnerai du repos» Matthieu 11: 28).

Quand vous êtes perdu, seul incapable de retrouver votre chemin, il part à votre recherche et vous porte. Sa joie, c’est de vous trouver (Luc 15: 1-7).

Quand vous êtes brisé, sans espoir, il vous dit : qu’il ne vous brisera pas, il rallumera la flamme en vous (Matthieu 12: 18-21).

Quand vous êtes méprisé, il vous dit : « Ce ne sont pas les biens portants qui ont besoin de médecin mais les malades » (Marc 2: 16-17).

Quand vous êtes en recherche, il est rassurant de l’entendre vous dire : « Je ne mettrai pas dehors celui vient à moi. » (Jean 6: 37).

Dans les temps d’angoisse, d’incertitude, il est important de l’avoir pour Berger, d’entendre sa voix et de le suivre (Jean 10: 3-4, 9-10).

Jésus a donné sa vie sur la croix pour être votre bon Berger (Jean 10: 11). Que rien ne vous endurcisse à sa voix (Hébreux 4: 7).

Et si aujourd’hui, vous lui faisiez confiance, si vous passiez « à la pratique », si vous le preniez pour Berger ? Priez-le, dites-lui votre reconnaissance, lisez sa Parole pour mieux le connaître, vivez en paix avec lui et proclamez autour de vous que vous êtes la brebis d’un bon Berger ! - Joël Boinet

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Plan de lecture quotidienne :

Juges 17-18  Marc 8 : 14-26

Les 7 garanties de la vie chrétienne

 

Transmis par René Barrois le 14/04

 

« Paul, apôtre de Jésus-Christ, par ordre de Dieu notre Sauveur et de Jésus-Christ notre espérance,à Timothée, mon enfant légitime en la foi, que la grâce, la miséricorde et la paix te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur !Je te rappelle l'exhortation que je t'adressai à mon départ pour la Macédoine, lorsque je t'engageai à rester à Éphèse, afin de recommander à certaines personnes de ne pas enseigner d'autres doctrines,et de ne pas s'attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions plutôt qu'elles n'avancent l'œuvre de Dieu dans la foi. » 1 Timothée 1 : 1-4)

« Je t'écris ces choses, avec l'espérance d'aller bientôt vers toi ; mais, si je tarde, tu sauras comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité. » (1 Timothée 3 : 14-15).

 

L'apôtre Paul a engagé Timothée à rester à Éphèse comme pasteur responsable de l'Église. Jusqu'alors Timothée a travaillé aux côtés de Paul, mais il est maintenant seul, quoique jeune encore (cp 1 Timothée 4 : 12), pour s'occuper d'une assemblée importante dont les problèmes sont nombreux et délicats. On peut comprendre alors qu'il éprouve une certaine appréhension. Mais Paul lui précise les sept garanties fondamentales que Dieu lui accorde en vue de l'accomplissement d'un ministère fructueux et efficace.

 

Qu'en est-il de nous ? Selon l'expression de 1 Timothée 3 : 15, savons-nous comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, l'Eglise du Dieu vivant ? Savons-nous comment nous conduire dans notre famille, entre conjoints, entre parents et enfants, à l'égard de nos voisins, face à une situation difficile ? Que de perplexités souvent pour connaître et adopter la bonne attitude. Mais les sept garanties qui sont à la base de notre vie chrétienne et de notre vie de tous les jours constituent un encouragement des plus apprécié

 

1. Dieu notre Sauveur

Cette expression est particulière aux Epîtres pastorales. Partout ailleurs, le Nouveau Testament parle de Jésus-Christ notre Sauveur et du salut réalisé par Christ. Il ne faut pas oublier cependant que c'est Dieu qui est à l'origine de notre salut, c'est lui qui l'a conçu et réalisé : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16).

 

Lorsque l'homme se convertit, il est sauvé de la colère de Dieu et de la mort (1 Thessaloniciens 1 : 9 ; Jean 5 : 24 ) ; en outre il est écrit : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8 : 1). Cependant, après la conversion, combien de choses menacent encore le croyant. C'est peut-être une expérience négative, un souvenir pénible, une mauvaise habitude. Nous devons découvrir aussi à quel point la chair, notre chair est ennemie de Dieu et a des désirs contraires à ceux de l'Esprit (Galates 5 : 17). De plus, notre mentalité, nos habitudes, nos conceptions sont encore marquées par les réalités mensongères du monde. Enfin, « notre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » (1 Pierre 5 : 8). Mais dans toutes ces choses, Dieu est notre Sauveur et nous pouvons nous approcher de lui avec la certitude de son intervention.

 

2. Jésus-Christ notre espérance

Il faut affirmer d'abord la plénitude de l'œuvre de Christ à la croix : « Tout est accompli » (Jean 19 : 30). « Il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui » (Hébreux 7 : 25). Ce n'est pas un demi-salut, ou un salut à 99%, mais un salut parfait, infini, absolu. Nous avons été sanctifiés une fois pour toutes, amenés à la perfection pour toujours (Hébreux 10 : 10,14). «Nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises» (Hébreux 2 : 8). Mais le verset 9 précise : « Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte. » La glorification de Christ est le gage, la preuve de la perfection infinie de son oeuvre. C'est dans ce sens que Jésus est notre espérance. Nous pouvons regarder à lui en toute confiance, avec persévérance, en attendant que son oeuvre devienne progressivement une réalité vécue dans notre vie de tous les jours.

 

3. Dieu le Père

Sommes-nous conscients de la valeur profonde de ces mots : « Dieu nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité » (Jacques 1 : 18) ? Il nous a donné la vie, sa propre vie qui est impérissable, comme la résurrection de Christ l'a démontré. De plus, nous sommes devenus « participants de la nature divine » (2 Pierre 1 : 4). Être enfant de Dieu n'est pas une étiquette collée sur le front d'un individu, mais c'est avoir en soi la vie même de Dieu, la nature même de Dieu. L'apôtre Jean exprime toute sa joie à ce sujet en disant : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes » (1 Jean 3 : 1). Si Dieu est ainsi notre Père, c'est dire avec quels soins et quel sérieux il veut s'occuper de nous. Cela implique aussi une certaine discipline à notre égard. « Car quel est le fils qu'un père ne châtie pas ? » (Hébreux 12 : 7). Cependant cette discipline a aussi un aspect sécurisant. Le croyant a souvent tendance à s'éloigner, à se laisser attirer par des réalités futiles ou dangereuses. Mais la houlette de notre bon berger nous rassure (cp Psaume 23 : 4), car il saura intervenir au bon moment pour ramener sa brebis qui s'égare.

 

4. Jésus-Christ notre Seigneur

Le Seigneur a dépouillé les dominations et les autorités, il les a livrées publiquement en spectacle, il a triomphé d'elles par la croix (Colossiens 2 : 15). Il a vaincu le diable et les démons, le monde et ses réalités odieuses, le péché et sa misère infinie. Il les a privés de leur puissance et de leur séduction. Désormais il est au-dessus de tout nom qui se peut nommer (Éphésiens 1 : 21), et rien de ce qui se passe ne peut échapper à son regard. Cependant le Seigneur règne-t-il aussi véritablement dans notre vie ? Il nous a rachetés entièrement, mais c'est notre responsabilité de lui remettre le contrôle des différents aspects de notre vie.

 

Nous voulons parfois nous occuper nous-mêmes de certaines choses, nous pouvons avoir un «jardin secret». Mais ce jardin secret risque bien de produire beaucoup de mauvaises herbes et de fruits empoisonnés. Que nous puissions vraiment remettre au Seigneur notre vie tout entière.

Les quatre premières garanties émanent de la personne même de Dieu et de l'œuvre de Christ, les trois dernières en sont les conséquences.

 

5. Que la grâce te soit donnée

La grâce est la disposition essentiellement bienveillante de Dieu envers tous les hommes. Dieu veut le salut et le bien de tous, et combien plus pour ceux qui sont devenus ses enfants. La grâce est aussi l'aide particulière que le Seigneur veut nous accorder, c'est son action très efficace et toute-suffisance dans une situation donnée.

 

Quelqu'un est-il découragé ? Que la grâce vous soit accordée, afin de vous redonner courage, de restaurer votre confiance par une nouvelle vision de ressources qui sont en Christ.

 

Quelqu'un est-il vaincu ou sur le point de céder ? Que la grâce vous soit accordée, afin d'enrayer la chute et de changer la défaite en victoire.

 

Quelqu'un est-il victorieux ? Que la grâce vous soit accordée afin que la victoire demeure une réalité quotidienne, vécue à la gloire de Dieu.

 

6. Que la miséricorde te soit donnée

La miséricorde implique que Dieu a du cœur pour le misérable. Elle est le moyen de recevoir la grâce de Dieu. Dans quels sentiments nous approchons-nous de Dieu pour lui exposer nos besoins et nos difficultés ? Est-ce en pensant que nous méritons quelque chose ou que nous avons une certaine valeur qui justifie l'intervention de Dieu en notre faveur ? « Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé: O Dieu ! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit » (Psaume 51 : 19). C'est dans 1a mesure où nous sommes conscients de nos faiblesses, de nos lacunes, de notre indignité que nous pouvons trouver le cœur de Dieu qui nous accordera alors la grâce nécessaire.

 

7. Que la paix te soit donnée

Cette dernière garantie est en fait la conséquence des six premières.

 

Si nous avons compris que Dieu est notre Sauveur et qu'il veut absolument nous sauver dans toute situation difficile, nous pouvons avoir la paix.

 

Si nous voyons par la foi la plénitude de l'œuvre de Christ et si nous mettons en lui notre espérance avec la certitude qu'il interviendra à son heure, nous pouvons avoir la paix.

Si nous avons réalisé que Dieu est notre Père qui nous a communiqué sa propre vie et sa nature divine et qu'il veut s'occuper de nous comme un père le fait pour son enfant, ce qui implique aussi une certaine discipline, nous pouvons avoir la paix.

 

Si nous avons compris la seigneurie de Christ qui a vaincu parfaitement toutes les réalités négatives, qui contrôle toutes choses dans ce monde, et si nous lui avons abandonné effectivement notre vie sans rien retenir pour nous, nous pouvons avoir la paix.

Si nous avons saisi la réalité de la grâce pour la recevoir en toute occasion, nous pouvons avoir la paix.

Si nous avons pris notre place de pécheur et accepté notre incapacité totale mais avec la certitude de trouver miséricorde auprès de Dieu, nous pouvons avoir la paix.

La paix a été considérée comme le baromètre de la vie chrétienne. Sommes-nous toujours en période de haute pression ? Ou connaissons-nous les alternances de la basse et de la haute pression, de l'espoir et du désespoir ?

 

Que le Seigneur nous donne de saisir la réalité pratique des garanties merveilleuses qu'il nous accorde, afin de marcher avec lui avec assurance et d'accomplir son oeuvre. - Michel Ratte

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Plan de lecture quotidienne :

Juges 14-16  Marc 7 : 24 à 8 : 1-13

Nous ne sommes pas d'ici

 

Transmis par René Barrois le 13/04

 

« Prépare-toi à rencontrer ton Dieu. » (Amos 4 : 12)

Le prophète Amos avertit les habitants de Juda et d’Israël. Pour cet Israélite zélé, tous les habitants ont à se préparer à rencontrer Dieu après leur passage sur la terre. Quels commentaires circulent aujourd’hui sur l’au-delà, lorsque le souffle de l’homme s’arrête ? Une grande ignorance prévaut sur ce sujet universel. Pour les uns, personne ne sait ce qui suit la mort ; pour les autres, aucun homme n’est jamais revenu. Pour les fatalistes, pourquoi s’inquiéter, on verra bien en temps voulu.

La Parole de Dieu apporte des réponses claires et accessibles pour toute âme sincère. Après la mort vient le jugement, selon Hébreux 9.27 et d’autres passages (Luc 16.24, par exemple). Chacun comparaît immédiatement devant Dieu. Justifié et agréé pour celui qui a manifesté sa foi en Christ avant cet ultime passage. Condamné et perdu éternellement pour celui qui n’a pas cru au Fils de Dieu lorsqu’il vaquait, mangeait et buvait sur la terre.

Si, selon l’expression populaire, nous ne sommes pas d’ici, nous devons justement nous préparer pour notre résidence future. Je connais un village qui vient d’être éprouvé par quatre décès consécutifs dus à des accidents de travail ou à de longues maladies. Ces deuils brutaux interrogent les vivants sur la fragilité de la vie. Dieu dans son amour appelle les hommes à se préparer pour l’éternité. Dès aujourd’hui même, en lui faisant entière confiance ! - Bernard Fourmont

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Plan de lecture quotidienne :

Juges 12-13  Marc 7 : 1-23

5 facteurs importants pour ma croissance et mon épanouissement spirituels

 

Transmis par René Barrois le 12/04

 

En cette fin des temps où nous sommes sur le point de voir le Seigneur revenir sur les nuées du ciel pour nous enlever et nous emmener dans son ciel de gloire et de sainteté, il est important de faire un bilan régulier de notre santé spirituelle.

 

Tout au long de notre vie chrétienne sur cette terre, notre condition, notre état spirituel dépendent de différents facteurs :

1er Facteur :

ma faim et ma soif de la présence de Dieu" Tu chercheras l’éternel ton Dieu et tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme " (Deut. 4 : 29).

 

Pour cela, il me faut :

  • me faire violence pour rechercher sa présence, sans attendre que l’envie de le faire me saisisse

  • venir devant Dieu en implorant sa présence

  • venir à lui, dans la prière, en me détournant de mes mauvaises voies, lorsque je me suis égarée

  • m’humilier profondément devant lui, spécialement lorsque je suis dans la détresse

" Lorsque " Manassé " fut dans la détresse, il implora l’Eternel son Dieu, et il s’humilia profondément devant le Dieu de ses pères ! Il lui adressa ses prières ; et l’Eternel, se laissant fléchir, exauça ses supplications..." (2 Chr. 33 :12-13).

  • me tourner vers lui, sachant qu’il n’y a de salut qu’en lui, et en nul autre

" Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés... car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre " (Esaïe 45 : 22).

 

" Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve, invoquez-le tandis qu’il est près " (Esaïe 55 :6).

  • l’aimer de tout mon cœur et me réjouir de sa bonté

" Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. Jeme laisserai trouver par vous... ! » (Jérémie 29 : 13).

 

2e facteur :

ma faim et ma soif de la Parole de Dieu

" Cherchez-moi, et vous vivrez ! " (Amos 5 : 4).

" Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi " (Ps 119 : 11)
« Reçois de sa bouche l’instruction et mets dans ton cœur ses paroles » (Job 22 : 22).
" Affermis mes pas dans ta parole " (Ps 119 : 13).

" Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, Et il ne leur arrive aucun malheur "

(Ps 119 : 165).

Le psalmiste David a pu dire encore " J’ai observé les voies de l’Eternel... toutes ses ordonnances ont été devant moi, et je ne me suis point écarté de ses lois... Aussi l’Eternel m’a rendu selon ma droiture... " (Ps 18 : 22-25).

" Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison de (notre Dieu), afin qu’il nous enseigne ses voies et que nous marchions dans ses sentiers. " (Esaïe 2 :3 ).

3e facteur :

ma faim et ma soif d’une communion toujours plus intense avec le Seigneur.

Que mon plus grand désir soit de connaître Christ, mon Seigneur et d’être en communion avec Lui, d’expérimenter une communion personnelle toujours plus profonde et intime avec lui. Pour cela j’ai besoin de l’écouter me parler au-travers de sa divine Parole et d’obéir à son Esprit, d’obéir à ce qu’il me dit et de m’identifier à son plan pour ma vie. Il faut qu’il ait la première place dans mon existence et qu’il puisse occuper le trône de mon cœur. Pour cela, il est important que je puisse dire avec l’apôtre Paul :
" Je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout et je les regarde comme de la boue... afin de connaître Christ... et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ... " (Philippiens 3 : 8-10).

" Ma chair et mon cœur peuvent se consumer : Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage... Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien... " (Ps 73 : 26-28).

 

4e facteur :

ma faim et ma soif de la manifestation de la puissance de Dieu dans ma vie« Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance » pouvait dire l’apôtre Paul (1 Cor. 2 : 5).
« Le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance » (1 Cor. 4 : 20).
« Que notre Dieu vous juge dignes de la vocation, et qu’il accomplisse par sa puissance tous les desseins bienveillants de sa bonté » (2 Thes. 1 : 11).

« Christ a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il vit par la puissance de Dieu ; nous aussi, nous sommes faibles en lui, mais nous vivrons avec lui par sa puissance » (2 Cor. 13 : 4).

Il est important que je m’applique à ce que le Règne et la puissance de Dieu soit démontrés dans ma vie, à ce que je puisse être un instrument du Seigneur pour que des âmes puissent être sauvées ; à ce qu’il puisse m’utiliser pour que des malades soit guéris par sa puissance au travers de ma vie et de mon obéissance à Sa Parole ; et que son grand nom en soit glorifié !

 

5ème facteur :

ma faim et ma soif de voir Jésus revenir sur les nuées du ciel et de voir mon Sauveur face à face. Ô que le jour de sa venue, nous ne soyons pas confus ou honteux de n’avoir pas vécu pour sa gloire sur cette terre. Puissions-nous alors dire, comme l’apôtre Paul :

" J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de la justice m’est réservé ; le Seigneur, le juste juge me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement " (2 Tim. 4 :7-8)

En faisant le bilan de ma vie devant le Seigneur, il faut que ma vie chrétienne ait été menée dans l’obéissance à sa Parole et pour la gloire de son Saint Nom. Que l’immoralité, la mondanité, le péché aient été écartés de mon existence. Que je sois restée fidèle à mon Seigneur et Sauveur toute ma vie, même au sein des épreuves et des tribulations les plus grandes !

Combien je désire vivre et poursuivre ma vie dans le plan qu’il a lui-même préparé pour moi, en me soumettant à sa volonté parfaite, afin d’être en mesure de recevoir son approbation.
C’est ainsi que je pourrai attendre avec impatience le retour de mon Seigneur sur les nuées du ciel pour m’envoler avec lui. Il me conduire dans cette cité céleste si glorieuse qu’il a préparée pour moi. Voir la face de mon Sauveur pendant l’éternité sera mon plus grand bonheur et le célébrer mon plus grand ravissement ! - Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne :

Juges 10-11  Marc 6 : 30-56

Faut-il réinventer l’Église ?

 

Transmis par René Barrois le 11/04

 

Faut-il réinventer l’Église ? Un pasteur canadien l’affirme avec aplomb dans un livre qui a été largement promu dans les milieux évangéliques français...

Signifie-t-il par là que les églises ont aujourd’hui besoin d’un authentique Réveil, marqué – comme le sont les vrais réveils – par un retour à la Parole de Dieu, par le souffle du Saint-Esprit, qui est « l’Esprit de Vérité »... ?

Pas du tout. À ceux qui le penseraient et le souhaiteraient, Brian Mac Laren répond par avance :

« L’Église réinventée, l’Église de demain n’a pas grand chose à voir avec cela. La nouvelle Église ne considère pas le Nouveau Testament (…) comme une épure immuable et détaillée devant servir de modèle à toutes les églises(...). La Bible ne devrait pas constituer notre unique autorité, mais seulement une parmi tant d’autres... La Bible n’est pas l’infaillible Parole de Dieu et aucune doctrine ou théologie n’est absolue... »

Et le reste de son ouvrage « Réinventer l’Église » est à l’avenant :

on comprend à le lire qu’aucune des bases de la foi ne saurait être épargnée par une « ré-invention », pas même la centralité essentiel du sacrifice du Christ pour le salut !

Il appelle d’ailleurs l’Église à « changer de doctrine, d’histoire, de héros, de spiritualité et de valeur morales », et ses responsables à « se considérer comme des architectes de l’éphémère, comme des agents du changement préparant leurs communautés à des programmes évolutifs... »

Qui n’est pas spirituellement aveugle l’aura clairement discerné : cet homme est sorti du christianisme. Ses élucubrations le placent en marge de la foi chrétienne, en opposition à l’Évangile de Jésus-Christ, et aux affirmations des conciles de l’Église des premiers siècles qui le défendirent contre les grandes hérésies – tel celui de Nicée-Constantinople...

Il prêche un « autre évangile », selon les mots de Paul aux Galates. Un « évangile » emprunté à la philosophie du New-Age et au « post-modernisme » aujourd’hui en vogue, un faux évangile. Car l’apôtre écrivait : « ...mais il n’y a pas d’autre évangile. »

Mais saint Paul n’a-t-il averti : « Il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la sainte doctrine ; mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de maîtres selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité et se tourneront vers des inventions. » (2 Timothée 4 : 3-4).

Nous vivons des temps où les séductions de l’erreur et de l’égarement ressemblent à une marée montante...

Des temps où ceux qui veulent comme l’apôtre, « garder la foi et achever leur course en vainqueur », doivent proclamer avec Jésus :

« Ta Parole est la Vérité. » Et prier : « Sanctifie-nous par la Vérité » ! - Samuel Charles

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Plan de lecture quotidienne :

Juges 9  Marc 6 : 1-29

Le tribunal de Christ

 

Transmis par René Barrois le 10/04

 

« Il nous faudra tous comparaître devant le tribunal de Christ afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans le corps. » (2 Corinthiens 5 : 10).

 

Beaucoup de chrétiens sont inquiets à la pensée qu’ils devront immanquablement comparaître devant le tribunal de Christ où tout ce que nous aurons fait, dit ou même pensé durant notre vie sur la terre, que ce soit en bien ou en mal, sera rappelé et mis en lumière devant nos yeux. Infiniment mieux que l’ordinateur le plus puissant du monde et ayant la plus grande capacité de mémoire, chaque parole et chaque action, bonnes et mauvaises, sont enregistrées au ciel et tout sera révélé lors du tribunal de Dieu, y compris nos pensées les plus secrètes et ce que nous avons nous-mêmes oublié.

Jésus dit à ses disciples : « Il n'y a rien de couvert qui ne sera révélé, ni rien de secret qui ne sera connu. C'est pourquoi tout ce que vous avez dit dans les ténèbres sera entendu dans la lumière, et ce dont vous avez parlé à l'oreille dans les chambres sera proclamé sur les toits. » (Luc 12 : 2-3)

 

Le tribunal de Christ doit-il nous effrayer ?

Cette pensée que tout sera mis en lumière doit-elle être un sujet de frayeur ?

Absolument pour celui qui ne possède pas Jésus comme son Sauveur. Il comparaîtra plus tard devant le grand trône blanc où il sera jugé selon ses œuvres (Apocalypse 20 : 11-15). Ce sera pour lui la honte et l’évidence du juste châtiment mérité.

Tandis que le croyant ne comparaîtra pas devant le grand trône blanc, mais devant le tribunal de Christ. Quand l’apôtre Paul écrit : « Il nous faudra TOUS comparaître devant le tribunal de Christ… », il s’adresse exclusivement aux croyants.

Remarquons qu’il s’agit d’une comparution (ou d’une présentation) et non d’un jugement.

Rappelons ce qu’est un tribunal : c’est un lieu où siègent un ou plusieurs magistrats. Le juge peut condamner ou acquitter. Au tribunal de Christ, ce sera Jésus le Juge suprême qui a dit expressément, lorsqu’il était sur la terre :

« En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5 : 24)

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ » (Romains 8 : 1)

Le croyant ne viendra donc jamais en jugement, que ce soit à cause de sa nature mauvaise ou à cause de ses péchés parce que Celui qui sera le Juge suprême à qui toute autorité a été donnée dans le ciel et sur la terre (Matthieu 28 v.18) est venu, il y a 2000 ans, sur la terre pour prendre sur Lui le jugement que nous méritions tous et subir à notre place la condamnation. Le châtiment que méritent nos fautes a déjà été porté par Jésus Christ, le Sauveur. Victime expiatoire, sur la croix, « Il a lui-même porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2 : 24). Celui qui n'a pas connu le péché, a été fait péché pour nous, afin que nous devenions, en Lui, justes aux yeux de Dieu. (2 Corinthiens 5 : 21) de sorte qu’il acquitte sans jugement ceux pour lesquels il est mort. Nous avons la certitude qu'il n'y a aucune condamnation pour nous, croyants, ni maintenant, ni dans l'avenir.

 

Pourquoi donc comparaîtrons-nous devant le tribunal de Christ ?

 

Pourquoi donc comparaîtrons-nous devant le tribunal de Christ si, pour nous, croyants, il n’y aura ni jugement, ni condamnation ?

Tout sera mis en lumière. Comme un film projeté sur un grand écran, notre vie tout entière s'y déroulera, sans aucune coupure, dans la pleine lumière de Dieu, révélant tout ce que nous aurons fait soit bien, soit mal et nous recevrons soit gain, soit perte (non pas une punition, mais une perte de récompense). Rien ne sera oublié : Même un verre d’eau froide donné en qualité de disciple sera récompensé (Matthieu 10 : 42)

La pensée du tribunal ne doit pas effrayer le croyant parce que le Juge qui y siégera est son Sauveur. Nous réaliserons la gravité du péché, mais en même temps l’immensité de l’amour divin. Toutes nos actions, nos paroles, nos pensées, positives et négatives nous seront rappelées, mais en même temps et par-dessus tout, l’immense grâce de Dieu qui a tout pardonné et qui a fait de nous ses enfants bien-aimés pour l’éternité. A l’issue de notre comparution devant le tribunal de Christ, comme l’a écrit un commentateur des Écritures (J.Koechlin) : pour nous, il ne restera place que pour le sentiment inexprimable de la grandeur de sa grâce, source d'une adoration éternelle.

On peut imaginer ce que le Seigneur nous dira lors de son tribunal :

- pour le bien que nous aurons pratiqué : « C'est bien, bon et fidèle serviteur ! Tu as été fidèle en peu de chose, je t'établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. » (Matthieu 25 : 21, 23)

- pour le mal : « Vois comme j’ai souffert pour expier ton péché et que tu puisses être pardonné ! »

 

Inquiet pour notre réputation auprès des autres ?

 

Il reste peut-être encore une inquiétude chez certains croyants : Quand tout sera dévoilé, les mauvaises pensées comme les mauvaises actions cachées dont personne n’a connaissance, quelle honte et quelle confusion vis-à-vis des autres !

Relisons bien le verset : « Il nous faudra tous comparaître devant le tribunal de Christ afin que CHACUN reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans le corps » et en Romains 14 : 12, l’apôtre Paul écrit : « Ainsi, CHACUN de nous rendra compte POUR LUI MÊME à DIEU. »

Je rendrai compte pour moi-même (et non pour les autres) à Dieu (et non aux autres), à Dieu qui connaît déjà tout, son but étant de me faire réaliser l’immensité de sa grâce qui m’a pardonné en vertu du sacrifice expiatoire de Jésus à la croix.

Dans un article de la revue « Promesses » (n° 169, Juillet-septembre 2009), Joël Prohin rappelle le sens du mot « tribunal » qui signifie littéralement « lieu élevé, plate-forme, estrade, tribune ». Initialement c’était le siège du juge sportif dans les jeux olympiques. Aujourd’hui, c’est par ce mot qu’on pourrait désigner la chaise haute où s’assied l’arbitre d’un match de tennis ou l’estrade sur laquelle se tiennent les juges d’une épreuve de patinage artistique.

J.Prohin utilise cette définition initiale du mot tribunal pour aider à mieux comprendre ce que sera le tribunal de Christ. Les juges ou l’arbitre ne sont pas là pour punir celui qui a commis une faute, ni pour l'humilier devant les autres ; ils lui ôteront simplement des points et la récompense sera moins grande.

Le tribunal de Christ (ou le tribunal de Dieu) est en fait le lieu et le moment de la distribution des récompenses.

La Bible se termine avec cette promesse du Seigneur Jésus :

« Voici, je viens bientôt et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon son œuvre. » (Apocalypse 22 : 12) – La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne :

Juges 7-8  Marc 5 : 21-43

La foi est un acte

 

Transmis par René Barrois le 09/04

 

 

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » (Jean 1: 1-3).

 

Nous sommes sauvés par le moyen de la foi et gardé par la foi. La foi est une substance. C’est aussi une évidence. Dieu est ! Il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Nous vivons dans l’héritage de la foi à cause de la grâce de Dieu, sauvé pour l’éternité par l’opération de l’Esprit. Tout a été fait par la Parole. Je suis engendré par sa Parole. En moi il y a une substance qui contient une puissance extraordinaire que j’ose croire.

 

La fois continue d’agir. C’est une réalité, un dépôt de Dieu, une flamme puissante qui vous pousse à agir de sorte qu’il en résulte des signes et des merveilles.

 

Une foi vivante dans un vase de terre. Êtes-vous engendré par sa Parole ? Vous sentez-vos poussé à agir ? Certains ont besoins d’être touchés et libérés. Tout ceux que Jésus touchait, étaient parfaitement guéris. La foi vous entraîne dans le lieu où Dieu règne, l’endroit où vous vous imprégnez de toute la provision abondante de Dieu.

L’incrédulité est un péché.

Prière du jour : Jésus, tu as créé tout ce qui est.Je désire agir sur ta Parole et vivre par sa puissance. Amen. - Smith Wigglesworth

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Plan de lecture quotidienne :

Juges 5-6   Marc 5 : 1-20

Êtes-vous malheureux dans votre couple ?

 

Transmis par René Barrois le 08/04

 

« Que toute amertume, tout emportement, toute colère, tout éclat de voix, toute injure soient ôtés du milieu de vous… ; mais, les uns à l’égard des autres, soyez bons, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné.» (Éphésiens 4 : 31-32)

 

Dans de nombreux foyers règnent l’incompréhension, la mésentente, les disputes, la souffrance, si bien que la seule solution semble être la séparation.

Dieu a créé le mariage comme la plus belle des relations qu’un homme et une femme puissent vivre sur la terre. Dieu est amour. Il est celui qui seul peut nous apprendre à aimer. L’amour, le vrai, est en effet présenté dans la Bible comme le résultat du travail de Dieu dans le croyant : « Le fruit de l’Esprit est l’amour » (Galates 5 : 22), « l’amour de Dieu est versé dans nos coeurs par l’Esprit Saint » (Romains 5 : 5). Il est donc essentiel de nous tourner vers notre Dieu. N’oublions pas combien il nous aime, et à quel point nous avons besoin de cet amour pour être capables d’aimer notre conjoint.

L’amour est bien plus qu’un sentiment. C’est un choix, un acte volontaire. Dieu a choisi de nous aimer. Son amour merveilleux nous donne la force de choisir le pardon plutôt que l’amertume, le don de soi plutôt que l’égoïsme, la fidélité plutôt que la trahison.

La volonté de Dieu est toujours que les couples restent unis (Matthieu 19 : 6). Pour ceux dont le couple va mal, il ne s’agit pas d’accepter simplement leur sort et de souffrir en silence. Dieu a le pouvoir de transformer votre mariage, en travaillant dans le coeur de chacun. Même si votre conjoint n’est pas croyant, Dieu peut agir dans son coeur à travers vous (1 Corinthiens 7 : 16).

Si nous faisons appel à lui, aucune situation n’est désespérée. Au fond d’une vallée, image de l’épreuve, il ouvre une « porte d’espérance » (Osée 2 : 15) dont on ne soupçonnait pas l’existence. - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne :

Juges 3-4  Marc 4 : 21-41

Vivre, c’est Christ

 

Transmis par René Barrois le 07/04

 

« Pour moi, vivre c’est Christ. » (Philippiens 1 : 21).

 

« Pour moi, vivre c’est Christ. » Il n’en a pas toujours été ainsi pour le croyant. Il a commencé à vivre pour Christ quand le Saint-Esprit l’a convaincu de péché et quand, par grâce, il a été conduit à contempler le Sauveur mourant sur la croix pour le pardon de ses fautes.

C’est à partir du moment de sa nouvelle et céleste naissance qu’un homme commence à vivre pour Christ.

Jésus est pour le croyant la perle de grand prix, l’unique, celle pour laquelle il est prêt à quitter ce qu’il possède.

Jésus-Christ est si cher à notre cœur qu’il bat pour lui seul : nous voulons vivre pour sa gloire et sommes prêt à mourir pour défendre son évangile. Il est le modèle de notre vie, le divin exemple sue lequel nous voulons modeler tout notre être.

Les paroles de Paul ont une signification plus profonde que ne pensent la plupart ; elles impliquent que le but, la finalité de sa vie était Christ ; plus : que sa vie elle-même était Christ.

Comme l’a dit autrefois un chrétien : « il faisait tout, manger, boire, dormir, dans la perspective de la vie éternelle. » Jésus était son souffle vital, l’âme de son âme, la vie de sa vie.

Peux-tu, toi qui te dis chrétien, affirmer que tu vis cela ? Peux-tu dire honnêtement que pour toi aussi « vivre », c’est Christ ?

Ton travail est-il fait pour Christ, pour sa gloire ? Ne l’est-il pas pour ta propre prospérité et pour l’enrichissement de ta famille ? Tu diras : « Est-ce là une motivation mauvaise ? »

Oui, pour un chrétien, ça l’est. Il fait profession de vivre pour Christ, comment pourrait-il poursuivre une autre ambition sans trahir le Seigneur ?

Nombreux sont ceux qui appliquent ce principe en partie, mais qui pourrait affirmer qu’il a toujours vécu entièrement pour le Christ à l’exemple de l’apôtre ?

Et pourtant, telle est la seule vie authentiquement chrétienne : sa source, son essence, sa nourriture, son dessein, tous ensemble réunis en un seul nom : « Jésus-Christ »

Seigneur, reçois-moi. Je viens à toi, te priant de me donner de vivre en toi seul et pour toi seul. - C.H. Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne :

Juges 1-2  Marc 4 : 1-20

Vous arrive-t-il d’être inquiet ?

 

Transmis par René Barrois le 06/04

 

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. » (Jean 14 : 27)

 

Nous pouvons à certains moments nous croire en paix, par pure ignorance des maux qui nous environnent. Mais quand nous avons pris contact avec la vie réelle, alors la paix intérieure est impossible pour nous, si nous ne la recevons pas directement du Seigneur Jésus. Quand notre Seigneur nous parle de paix, elle se réalise immédiatement pour nous, car ses paroles sont « esprit et vie ». Ai-je reçu de Jésus ce calme parfait que lui seul peut donner ? Je vous donne ma paix. C'est une paix qui vient en nous lorsque nous regardons Son visage et que nous sommes illuminés par Sa sérénité.

Êtes-vous en ce moment douloureusement troublé ? Êtes-vous ballotté sur les flots, dans la tourmente ? Ou bien vous sentez-vous au milieu d'un désert aride, où vous grattez le sol, où vous retournez les rochers, sans pouvoir découvrir la moindre petite source ? De toute manière, vous êtes altéré de paix, de joie, de réconfort. Regardez au Seigneur Jésus et recevez de lui sa paix sereine. La preuve que vous êtes à Dieu, c'est justement que vous pouvez librement regarder à Jésus. Quand on n'est pas à Dieu, on ne peut regarder qu'à soi-même.

En ce moment même, regardez-vous à Jésus, pour qu'il vous éclaire et vous dirige dans chaque difficulté qui se présente ? Il vous donnera sa paix, qui rayonnera de vous sur les autres. Si au contraire vous vous tracassez et vous vous laissez aller à l'inquiétude, vous annulez l'influence de Jésus, et vous faites tout ce qu'il faut pour être malheureux. Regardez à Jésus et vos perplexités s'évanouiront devant sa sereine simplicité. « Que votre coeur ne se trouble point. » - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne :

Josué 23-24  Marc 3 : 13-35

L’onction

 

Transmis par René Barrois le 05/04

 

« Tu oindras Aaron et ses fils, et tu les sanctifieras, pour qu'ils soient à mon service dans le sacerdoce. » (Exode 30 : 30).

 

Dans l’Ancien Testament, l’onction d’une personne était une cérémonie exceptionnelle que Dieu utilisait pour annoncer ses prophètes, ses prêtres, ses rois. Elle consistait à verset de l’huile ou une huile aromatique sur la tête ou sur le corps de la personne qui était ointe.

Dans l’Ancien Testament l’onction portait le pouvoir pour l’accomplissement de l’oeuvre de Dieu. Par exemple, lorsque Aaron et ses fils furent oints, ils reçurent le pouvoir d’exercer pour le ministère de la prêtrise.

Pour Le roi David , il fut oint trois fois :

Adolescent, il fut oint, c’était l’indication prophétique de l’appel de Dieu sur sa vie. « Tu inviteras Ésaïe au sacrifice ; je te ferai connaître ce que tu dois faire, et tu oindras pour moi celui que je te dirai. » (1 Samuel 16 : 13).

À l’âge de trente ans il fut oint comme roi sur la tribu de Juda. « Les hommes de Juda vinrent, et là ils oignirent David pour roi sur la maison de Juda. » (2 Samuel 2 : 4).

Sept années plus tard, il fut oint roi sur toutes les tributs d’Israël. Ainsi il reçut l’opportunité illimitée de servir Dieu comme roi d’une nation unie. « Ainsi tous les anciens d'Israël vinrent auprès du roi à Hébron, et le roi David fit alliance avec eux à Hébron, devant l'Eternel. Ils oignirent David pour roi sur Israël. » (2 Samuel 5 : 3).

Heureusement de telles expériences ne sont pas limitées à l’Ancien Testament. Le Nouveau Testament révèle comment « Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui. » (Actes 10 : 38).

Dans le Nouveau Testament, l’huile de l’onction a été remplacée par ce dont elle était que le symbole : le Saint-Esprit.

Jésus avait signalé que les croyants recevraient une puissance quand le Saint-Esprit viendrait sur eux « vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » (Actes 1 : 8). Cette annonce est la promesse de l’onction divine, qui implique une consécration pour le service de l’Éternel.

Cette onction n’est pas ’expérience d’une seul fois, mais demeurait sur les disciples comme une source de soutien, de joie, qui les aidait à mettre tout en œuvre pour le témoignage de l’Évangile.

Nous aussi 2000 ans plus tard nous pouvons recevoir cette onction « Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. » (Actes 2 : 39).

Quand l’onction a envahi l’enfant de Dieu, il est au service de Dieu pour accomplir ce devoir de porter le message de la réconciliation à ce monde qui est dans le besoin , vaincu, éloigné de Dieu, perdu.

Le Seigneur ne veut pas que nous restions assis paresseusement, attendant seulement quelques bénédictions.

Les bénédictions de Dieu ne sont pas limitées. Nous devons marcher et vivre ayant en nous cette onction, afin de nous occuper des affaires de notre Père pour sa gloire.

 

Ne n’avons pas le droit de négliger ce que Dieu a pourvu pour nous : L’onction.

 

 

Ne laissons pas notre monde attendre ! - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne :

 

 Josué 20-22  Marc 2 : 23 à 3 : 1-12

Prières préparées

 

Transmis par René Barrois le 04/04

 

« Comme Jésus était en prière dans un certain lieu, après qu’il eut terminé, il arriva que quelqu’un de ses disciples luit dit : Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean aussi l’a enseigné à ses disciples. » (Luc 11 : 1 Darby)

 

Les disciples observent leur Maître en train de prier. Après avoir respectueusement attendu qu’il ait fini, ils lui demandent de leur enseigner à prier. La vie de prière de Jésus est stimulante et attirante pour eux !

Qu’aurions-nous répondu à la place de Jésus ? Peut-être nous serions-nous lancés dans un développement sur les conditions de la prière : pour « bien » prier, il faut prier selon la volonté de Dieu, avec foi, en ayant au préalable pardonné à son prochain s’il y a un litige en suspens, avec intelligence, sous la conduite de l’Esprit de Dieu, conformément à ce que Dieu nous dit dans sa Parole, etc. Peut-être aurions-nous évoqué les différents types de prières : la demande, la confession ; l’action de grâce, l’intercession, la louange, etc. Ou bien aurions-nous listé des sujets de prières : pour les autorités, pour l’Église, pour les serviteurs du seigneur, pour les chrétiens persécuté, etc.

Or Jésus répond directement en leur donnant une prière : « Quand vous priez, dites :... » Jésus ne veut certainement pas dire par là que le « Notre Père », selon le nom donné à cette prière soit la seule qu’il veuille que les disciples fassent monter. Mais il n’hésite pas à leur proposer une prière « toute faite »

L’abus dans l’histoire de l’Église des prières répétées – au premier rang desquelles ce « Notre père » - nous a rendus méfiants pour toute prière « préparée » Mais les prières déjà écrites gardent leur utilité – ne serait-ce que comme modèle ou comme source d’inspiration lorsque nous en manquons.

- Ne négligeons pas de prier régulièrement le « Notre père », en pensant chaque expression : c’est quand même la prière que notre Seigneur nous a enseignée !

- Prions un Psaume « … vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos cœurs à Dieu dans un esprit de grâce. » (Colossiens 3 : 16 Darby) : c’est l’expression inspirée d’un fidèle que nous pouvons faire nôtre.

- Prions avec des cantiques : beaucoup contiennent des demandes ou des actions de grâces qui peuvent nous guider ensuite vers une prière plus personnelle.

- N’hésitons pas, à l’occasion à prier en nous appropriant des prières rédigées par des chrétiens pieux. Il en existe plusieurs bons recueils. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :

 Josué 16-19 Marc 2 : 1-22

Un avant-goût du ciel

 

Transmis par René Barrois le 03/04


 

«Le quel est un gage de notre héritage... » (Éphésiens 1 : 14).


 

Pour la Bible, il s’agit d’un acompte ou d’arrhes. Cela signifie se réjouir d’un tout avant d’avoir ce tout.

Notre héritage est Christ lui-même et le Saint-Esprit nous introduit en sa présence même comme un avant-goût de ce que sera d’être reçus comme Épouse pour jouir d’un amour et d’une communion éternels avec Lui.

Dans Éphésiens 1 : 13, Paul décrit un peuple de Dieu qui est « scellé du Saint-Esprit », particulièrement marqué par une œuvre de l’Esprit. Le Saint-Esprit a produit en lui une marque distinctive, une glorieuse œuvre intérieure, surnaturelle qui l’ changé a tout jamais.

Que lui est-il arrivé ? Qu’a opéré le Saint-Esprit dans ces croyants ? Qu’est-ce qui les a marqués et scellés à tout jamais comme possession du Seigneur ?

Tout simplement ceci : le Saint-Esprit leur a accordé un avant-goût de la gloire de la présence de Dieu. Il est venu à eux, a déroulé le ciel et ils ont fait l’expérience d’une manifestation surnaturelle de sa grandeur qui surpasse toute mesure. De même, il nous accorde un « petit ciel » pour vivre avec le ciel et aiguiser notre appétit.

Si vous aimez vraiment Jésus, il est présent à chaque instant de votre vie. Certains chrétiens se disent : « Quand j’arriverai au ciel, tout changera. Je deviendrai l’Épouse particulière du Seigneur. » Non, la mort ne sanctifie personne. Ce Saint-Esprit est vivant et à l’ œuvre en vous, aujourd’hui, afin de créer en vous un amour passionné pour Christ, de ce côté-ci du trépas.

Le chrétien qui marche réellement dans l’Esprit éprouve une faim insatiable de Jésus. Une telle personne soupire après sa présence. Comme Paul, illui tarde de s’en aller pour être avec le Seigneur. - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne :

Josué 13-15 Marc 1 : 21-45

Ma relation avec mon Dieu

 

Transmis par René Barrois le 02/04

« Sachez que l'Éternel est Dieu. C'est lui qui nous a faits, et nous sommes à lui ; nous sommes son peuple... car l'Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours. » (Psaumes 100 : 3,5)


Oui, le Dieu infiniment puissant existe et s'intéresse à moi ! Il est là quand l'angoisse me gagne et que mes prières se changent en gémissements. Il est là dans sa grandeur, dans son amour, fidèle jusqu'à ce que je l'accepte à nouveau comme autorité suprême de ma vie et que je reconnaisse avec humilité que Lui, et Lui seul, se charge de sa créature et du devenir de celle-ci. Je suis « sa créature » !

 

À tous ceux qui ne vivent qu'entre leur moi et leurs problèmes, à tous ceux que l'anxiété ronge et que les lendemains effraient, la Bible donne une réponse merveilleuse : « Sachez que l'Éternel est Dieu. C'est lui qui nous a faits, et nous sommes à lui ; nous sommes son peuple... car l'Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours » (Psaumes 100 : 3,5). Dieu est notre créateur, Dieu est notre maître, Dieu est notre berger. Dieu est un père qui nous a donné un Sauveur qui n'est autre que son Fils unique. Dieu seul peut nous délivrer de nos angoisses pour autant que nous nous tournions vers lui.

 

Dieu à la place de mes problèmes et de mon désarroi ; Dieu au centre de ma vie, c'est recommencer à vivre en paix avec les autres et avec soi, et pouvoir prier avec joie et espérance : « Seigneur tu es plus grand que mes soucis les plus grands et tu désires t'en charger. Apprends-moi à t'être soumis et à mettre mon entière confiance en toi ».
Graines d’ensemencement

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Plan de lecture quotidienne :

Josué 10—12  Marc 1 : 1-20

De la mort à la vie

 

Transmis par René Barrois le 01/04

 

Lecture : Luc 7: 11-17

 

Derrière les portes d’une ville aux activités débordantes, se croisent deux cortèges, celui de la mort et celui de la vie. Le cortège de la mort se rend au cimetière : une veuve éplorée, privée d’espérance, conduit son fils uniquement, sans vie, dans sa dernière demeure. C’est un cortège de tristesse, de désespoir. Le cortège de la vie avance avec Jésus à sa tête : les yeux de chacun sont remplis d’espérance car il en a fait passer plus d’un de la mort à la vie, des liens du péché à la liberté. La vie a remplacé la désespérance ambiante.

Jésus croise le premier cortège et mesure la réaction du cœur brisé de cette maman. ému de compassion pour elle, il s’arrête et lui dit : « Ne pleure pas ! » Comment pourrait-elle ne pas pleurer ? Mais cette voix toute proche éveille en elle l’espérance : l’impossible deviendrait-il possible ? Un début de foi s’anime. Jésus s’approche, touche le cercueil, et son autorité d’amour change le cours des choses : « Jeune homme, je te le dis , lève -toi » ! Le mort s’assied, se met à parler et Jésus le rend à sa mère !

Cette histoire nous est racontée pour nourrir notre foi et notre espérance. Jésus a relevé cette femme, l’a fait sortir de son chagrin, et son désir aujourd’hui est encore de bénir tous ceux qu’il « croise », d’ôter leurs douleurs et le poids de leur péché. Il appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Il permet aux âmes mortes spirituellement, de retrouver vie, de « s’assoir et parler » de nouveau, de communiquer avec les autres. Il les transforme et les rend en nouveauté de vie à leurs proches. Il est la source de toute consolation !

Si en ce moment vous ployez sous un lourd fardeau, ne restez pas seul mais rejoignez le cortège de Jésus, le cortège de l’espérance, car il est La vie et avec lui tout devient possible ! Alain Tournier

 

Plan de lecture quotidienne :

 

De la mort à la vie

 

Transmis par René Barrois le 01/04

 

Lecture : Luc 7: 11-17

 

Derrière les portes d’une ville aux activités débordantes, se croisent deux cortèges, celui de la mort et celui de la vie. Le cortège de la mort se rend au cimetière : une veuve éplorée, privée d’espérance, conduit son fils uniquement, sans vie, dans sa dernière demeure. C’est un cortège de tristesse, de désespoir. Le cortège de la vie avance avec Jésus à sa tête : les yeux de chacun sont remplis d’espérance car il en a fait passer plus d’un de la mort à la vie, des liens du péché à la liberté. La vie a remplacé la désespérance ambiante.

Jésus croise le premier cortège et mesure la réaction du cœur brisé de cette maman. ému de compassion pour elle, il s’arrête et lui dit : « Ne pleure pas ! » Comment pourrait-elle ne pas pleurer ? Mais cette voix toute proche éveille en elle l’espérance : l’impossible deviendrait-il possible ? Un début de foi s’anime. Jésus s’approche, touche le cercueil, et son autorité d’amour change le cours des choses : « Jeune homme, je te le dis , lève -toi » ! Le mort s’assied, se met à parler et Jésus le rend à sa mère !

Cette histoire nous est racontée pour nourrir notre foi et notre espérance. Jésus a relevé cette femme, l’a fait sortir de son chagrin, et son désir aujourd’hui est encore de bénir tous ceux qu’il « croise », d’ôter leurs douleurs et le poids de leur péché. Il appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Il permet aux âmes mortes spirituellement, de retrouver vie, de « s’assoir et parler » de nouveau, de communiquer avec les autres. Il les transforme et les rend en nouveauté de vie à leurs proches. Il est la source de toute consolation !

Si en ce moment vous ployez sous un lourd fardeau, ne restez pas seul mais rejoignez le cortège de Jésus, le cortège de l’espérance, car il est La vie et avec lui tout devient possible ! Alain Tournier

 

 

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