Le choix d'une église - le baptême biblique

21/10/2018 14:13

Le choix d'une église - le baptême biblique

 

1) Le choix d’une église

2) Pourquoi un statut de membre dans nos églises ?

3) Le Baptême biblique

 

1) Le choix d’une église

 

« Et moi, je te dis tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 13 : 18).

Ce n’est pas l’étiquette qui fait l’Eglise ! Une bonne église (ou bien un groupe de chrétiens) est une église dont les enseignements sont véritablement fondés sur la Parole de Dieu, qui est conduite par le Saint-Esprit. Les membres de l’Eglise doivent être animés par la vie de Jésus-Christ, produisant le fruit de l’Esprit (1 Timothée 4 : 6 ; 13-16).

La religion est d’origine humaine, elle tue les hommes. L’Evangile est d’origine divine, elle sauve les hommes.

Des milliers de dénominations religieuses prétendent suivre Jésus-Christ. Cependant, elles enseignent des « évangiles » différents, et sont en désaccord sur d’innombrables points de doctrine. Jésus-Christ est-il le chef de toutes ces dénominations ? Comment connaître la véritable église ? Quelles sont les caractéristiques de la véritable église de Dieu ?

L’Eglise est présentée comme le peuple de Dieu (1 Corinthiens 2: 2 ; 10 : 32 ; 1 Pierre 2: 4-10) L’assemblée des croyants rachetés sont les pierres vivantes de l’Eglise, ils sont des pèlerins qui n’appartiennent plus à cette terre, et dont la fonction primordiale consiste à jouir d’une communion personnelle avec Dieu. Ils doivent chercher Dieu assidûment et désirer de tout leur cœur sa présence et sa grâce « Car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hébreux 11: 6)

L’Eglise est le temple de Dieu et du Saint-Esprit « Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin, en qui tout l’édifice, bien ajustée ensemble, croît pour être une temple saint dans le Seigneur ; en qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit. » (Éphésiens 2: 21-22 Darby)

 

L’Eglise de Dieu est celle qui doit :

 

Recevoir la Sainte Bible comme étant la Parole inspirée de Dieu, sans rien ajouter, ni retrancher de son contenu (2 Timothée 3: 15-16 ; 2 Pierre 1: 21 ; Apocalypse 22: 18-19)

 

Croire dans l’unité du seul vrai Dieu, vivant existant éternellement par lui-même qui s’est révélé comme un en trois personnes (Exode 3: 14 ; Matthieu 2 : 19 ; Jean 8: 5-7)

 

Croire dans la chute de l’homme, créé pur et innocent, mais tombé dans le péché par transgression volontairement (Genèse 1: 26-31 ; 3: 17 ; Romains 5: 12-21)

 

Croire dans le baptême du Saint-Esprit dont le signe initial est le parler en langues (Actes 2: 4-8 ; 10: 44-46 ; 19: 6)

 

Croire aux dons spirituels et les différents ministères selon le Nouveau Testament (Éphésiens 3: 11-12 ; 1 Corinthiens 12)

 

Croire dans la sainteté comme Pierre (pensée, parole, conduite), et vivre dans l’obéissance aux commandements divins (1 Pierre 15-16 ; 1 Thessaloniciens 5: 23 ; 1 jean 2: 6)

 

Croire dans la guérison divine acquise par le sacrifice de Jésus au Calvaire (Esaïe 53: 4-5 ; Matthieu 8: 16-17 ; Marc 16: 16 ; Jacques 5: 14)

Prendre la Sainte Cène ou communion sous les deux espèces (pain et vin) ordonnées à tout croyant jusqu’au retour du Seigneur (1 Corinthiens 11: 23-25 ; Luc 22: 14-20)

 

Croire dans la seconde venue pré-millénaire du Seigneur Jésus-Christ lui-même, espérance bénie placée devant tout croyant (1 Corinthiens 15: 20-24 et 51-57 ; 1Thessaloniciens 4: 13-17 ; Apocalypse 20: 11-15)

 

L’Eglise de Jésus-Christ croit dans la Sainte Bible comme étant la Parole inspirée de Dieu et dans la foi évangélique loin du Modernisme, de la Haute Critique, de la Nouvelle Théologie et de tout ce qui tend à saper la foi basée sur Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu.

Elle condamne toute extravagance et tout fanatisme sous n’importe qu’elle forme. Elle proclame l’Evangile intégral dans sa simplicité, sa puissance éternelle et la confiance absolue dans toutes les déclarations scripturaires.

 

2) Pourquoi un statut de membre dans nos églises ?

 

Est-ce une bonne idée de distinguer entre les membres et les non-membres dans une église ? Quelques considérations théologiques et pratiques en faveur d’un « oui ».

 

« Pourquoi deviendrais-je membre de mon église ? Cela ne m’apporterait rien de plus par rapport à la manière dont je vis l’église aujourd’hui » : voilà le raisonnement de nombreux chrétiens. Ont-ils raison ? D’autres n’ont pas à se poser la question, puisque leur église ne distingue pas entre membres et non-membres. La question du statut de membre est-elle totalement secondaire ? Relève-t-elle simplement de la « liberté chrétienne » ?

 

Au-delà des versets, regarder aux vérités bibliques

Il est vrai que les versets qui « prouveraient » la légitimité du statut de membre ne sont pas légion. On peut certes mentionner Romains 16. 1-16, qui liste toute une série de « membres » de l’église de Rome. On peut aussi noter que dans les débuts de l’église primitive, il était possible de faire un décompte assez précis du nombre de croyants (Actes 2.41) et que « le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés » (Actes 2.47). Surtout, on observe que Paul parle à Timothée des veuves qui peuvent ou non être « inscrites sur la liste » (1 Timothée 5: 9).

 

Cependant, au-delà de ces indices relatifs à un possible statut de membre au temps de premiers chrétiens, il semble plus prometteur de méditer sur de grands enseignements bibliques au sujet de ce qu’est l’Église. Dans son livre « Church Membership » (éd. Crossway), Jonathan Leeman est convaincu que, s’ils comprenaient ce que sont les églises locales, les responsables n’hésiteraient plus à établir des listes de membres, et que les authentiques croyants n’hésiteraient plus à demander à être membres.

 

Une contamination individualiste

Sa thèse, c’est que nous n’estimons pas les églises locales à leur juste valeur : contaminés par une mentalité individualiste qui se montre frileuse à l’égard des institutions établies, nous considérons, inconsciemment parfois, les églises comme des clubs ou des prestataires de services : on les rejoint quand elles répondent à nos besoins et on les quitte quand ce n’est plus le cas. On s’y engage timidement, on se sent la liberté de « sécher » le culte régulièrement, on ne soumet pas nos grands choix de vie à l’avis des anciens, on ne pense pas à l’église au moment de choisir un nouveau lieu d’habitation, etc. : autant de signes que nous sommes devenus des consommateurs de l’église et que notre « moi », qui doit rester intouchable, passe avant l’église.

 

Les chrétiens sans église, ça n’existe pas

Mais la Bible considère-t-elle les églises locales de la sorte ? Non ! Les églises sont bien plutôt vues comme des rassemblements de citoyens du royaume de Dieu, comme un regroupement d’élus et d’adorateurs. Qui dit royaume, dit roi : les chrétiens sont rassemblés sous l’autorité supérieure et absolue de leur Seigneur Jésus-Christ. Rien à voir, donc, avec une quelconque association ou un quelconque club. Les églises sont précieuses.

Les premiers chrétiens l’avaient bien compris : à l’époque de l’Église primitive, les « chrétiens sans église » n’existaient pas. Le message de la Bible est clair : celui qui se convertit va se faire baptiser et il va rejoindre une église locale dans laquelle il s’engagera sans compter. Or quel meilleur moyen de vivre ainsi cette glorieuse réalité de l’église locale que d’en devenir officiellement membre ? Cet attachement formel démontre que l’on aime l’église locale, que l’on souhaite s’y engager et que l’on s’identifie à notre famille spirituelle.

 

Les églises locales, des ambassades

Ce n’est pas tout : les églises locales peuvent aussi être comparées à des ambassades, selon Jonathan Leeman. De même que les ambassades représentent leur pays dans un pays étranger, de même les églises ont reçu la mission de représenter Dieu et son royaume sur la terre. Un chrétien ressemble donc à un homme qui vient frapper aux portes de son ambassade, en affirmant qu’il appartient au royaume de Dieu : « Salut, mon nom est chrétien ». L’officiel de l’ambassade regarde son ordinateur et confirme : « Oui, je vois, vous êtes enregistré. Voici votre passeport ». Voilà ce qu’est un membre d’une église : une personne que son église a officiellement reconnue comme étant chrétienne. Bien sûr, un chrétien a déjà reçu sa citoyenneté au moment de sa conversion, mais le fait de devenir membre de son église locale lui confirme formellement ce statut.

 

Une ligne de démarcation claire

En quoi est-ce important ? Toute la Bible montre qu’une ligne de démarcation claire doit exister entre les chrétiens et les non-chrétiens : l’Église est un peuple saint, qui doit être composé d’authentiques croyants qui confessent Jésus-Christ comme roi et qui marchent en se soumettant à sa seigneurie. L’enjeu, c’est non seulement la sainteté de l’église locale, mais aussi la réputation de Jésus-Christ.

Si l’église donne le passeport « chrétien » à des non-chrétiens, elle donne une mauvaise image de ce qu’est le christianisme. Si au contraire l’église établit une liste de membres et n’y accepte que les vrais chrétiens, le monde, en regardant les membres d’une église, est censé y voir un portrait authentique de l’amour et de la sainteté du Christ. Et ceux qui deviennent membres font passer un message fort : « Je suis membre du royaume de Dieu, je suis un citoyen du ciel ».

 

Un garde-fou

Jonathan Leeman relève que ces mesures sont certainement plus importantes chez nous au 21e siècle qu’au temps de l’Église primitive ou que dans les pays où les chrétiens sont persécutés : dans notre contexte, en effet, il est certainement plus difficile de savoir qui est réellement chrétien. Il existe toutes sortes de chrétiens de nom, porteurs de valeurs chrétiennes plutôt qu’habités du véritable message de l’Evangile ; il existe aussi toutes sortes de gens qui entrent dans les églises par curiosité, ou de personnes qui ont adopté un « autre Evangile », doux mélange entre la vérité et le mensonge.

Dans un tel contexte, adopter une liste est un précieux garde-fou pour l’église : les responsables d’églises ressemblent à des bergers qui veillent à ce que des loups n’entrent pas dans l’enclos des brebis. Ils n’interdisent à personne d’assister au culte, mais ils empêchent que n’importe qui participe aux assemblées générales, prenne des décisions quant à la direction d’église ou reçoive des responsabilités qui ne devraient incomber qu’aux membres.

 

De la discrimination ?

Ce qui peut refroidir certains à distinguer ainsi entre membres et non-membres, c’est la peur de se tromper. A cela, on peut répondre que Jésus-Christ a donné « le pouvoir des clés » aux responsables des églises locales (Matthieu 16. 18-19 ; 18. 15-18). Ils ont reçu l’autorité de déclarer qui, sur la terre, est un citoyen du Royaume. Ils ont reçu le pouvoir de faire le tri, de donner le passeport aux vrais chrétiens et de l’ôter à ceux qui avaient fait profession de foi mais qui s’avèrent être de faux chrétiens. Bien sûr, les responsables d’une église peuvent parfois se tromper ; mais le fait qu’ils commettent des erreurs ne leur enlève pas leur mandat, de même que les erreurs des parents ne les déchoient pas de leur paternité. Et il faut préciser encore une fois qu’une église ne fait pas de moi un citoyen : elle ne fait que reconnaître si je suis ou non un citoyen.

Là encore, comment les responsables d’une église peuvent-ils discipliner un faux croyant et ainsi ôter le mal du milieu de l’église (1 Corinthiens 5. 2) s’ils ne savent pas qui est officiellement « au milieu de nous » ? Plus généralement aussi, Hébreux 13. 17 avertit les anciens qu’ils doivent « rendre compte » du bien des âmes : mais de quelles âmes s’agit-il ? De celles de tous les visiteurs occasionnels ou de celles des membres officiels ?

 

Une relation et une double promesse

En résumé, qu’est-ce que le statut de membre ? C’est une relation formelle entre une église et un chrétien, caractérisée par l’affirmation (du côté de l’église) que telle personne est croyante, et caractérisée par la volonté (du côté de la personne) de se soumettre à la discipline de l’église. L’église affirme donc formellement que la profession de foi et le baptême du « candidat » sont crédibles ; et l’individu déclare solennellement qu’il se soumet à l’amour et au discernement des anciens. En d’autres termes, c’est une sorte de double promesse, comme lors d’un mariage. Pourquoi être aussi sérieux ? Parce que l’église locale est censée être pure et sans tache, elle est censée représenter le royaume de Dieu et servir son roi, Jésus-Christ. - Jérémie Cavin - Évangile 21 - Transmis par René Barrois

 

 

3) Baptêmes bibliques

 

          3. 1  Baptême d'eau

1. 1 Comment le baptême se pratiquait-il au temps des apôtres ?

Un jour, l'évangéliste Philippe fut dirigé par le Saint-Esprit vers un Ethiopien, ministre de la reine d'Ethiopie, assis sur son char, et qui s'en retournait dans son pays, après être venu adorer Dieu au Temple de Jérusalem.

Il lisait le texte du chapitre 53 du livre d'Esaïe, sans le comprendre. Philippe, commençant par ce passage, lui, annonça la Bonne Nouvelle de Jésus, l'homme de douleur dont parle le prophète.

Philippe lui avait certainement parlé du baptême au cours de l'entretien, car l'Ethiopien lui posa cette question : " Voici de l'eau qu'est-ce- qui empêche que je sois baptisé ? Philippe lui dit : " Si tu croit de tout ton coeur, cela est posible" Après avoir confessé sa foi au Fils de Dieu, il descendit dans l'eau avec Philippe. Philippe le baptisa, et ils "sortirent de l'eau." (Actes 8: 35-39).

Si c'était pour asperger l'Ethiopien, il n'était pas nécessaire que tous deux descendent dans l'eau ! Si c'était pour mettre quelques gouttes d'eau sur la tête, il n'était pas utile de choisir un endroit où il y avait beaucoup d'eau !

Il est important de donner aux mots de la Parole de Dieu leur sens afin d'éviter des erreurs. Le mot "baptême" a été traduit du mot grec "Baptisma", lui-même dérivé du verbe grec "Baptizein" qui signifie : Plonger, immerger. Son sens littéral est : action de plonger ou d'immerger. Le baptême se faisait par immersion, en plongeant complètement dans l'eau le nouveau converti.

Voici quelques citations d'historiens et théologiens qui le confirme :

Martin Luther : "Baptême est un mot grec qui peut se traduire par immersion, comme lorsque nous plongeons un objet dans l'eau afin qu'il soit entièrement recouvert." (Cathéchisme du baptême, page 131-132).

Jean Calvin : "Jean Baptiste et Jésus-Christ ont administré le baptême en plongeant tout le corps dans l'eau." (Commentaire, tome2, page 60-62).

Bossuet (évêque de Meaux) : "Le baptême fut institué en plongeant entièrement le corps, c'est ainsi que Jésus-Christ le reçu et le fit donner par ses apôtres. L'Ecriture ne connaît pas d'autre baptême que celui là".

     1. 2 Qui était baptisé du temps des apôtre ?

1. 2-1 Des adultes aptes :

A écouter la Parole de Dieu - à la comprendre - à y croire. "Hommes Israëlites, écoutez ces paroles !..." (Actes 2: 22. "Ceux acceptèrent sa parole furent baptisés" (Actes 2: 41). "Tous ceux qui croyaient..". (Actes 2 : 44).

1. 2-2 Des hommes et des femmes capables de décider :

"Quand ils eurent cru... hommes et femmes se firent baptisés." (Actes 8: 12). 2.3 Des grandes personnes réceptives au message du salut :

"Corneille les attendait, et avait invité ses parents et ses amis intimes." (pas de bébés). "Pierre trouva beaucoup de personnes réunies." (Actes 10: 24 et 27). "Tous ceux qui écoutaient la Parole... Pierre ordonna qu'ils fussent baptisés au nom su Seigneur." (Actes 1: 44 et 48).

1. 2-3 Des ayant la foi en Jésus :
"Simon crut et fut baptisé." (Actes 8: 13). "Plusieurs Corinthiens crurent et furent baptisés." (Actes 
18: 8).

1. 2-4 Le privilège d'obéir à Jésus-Christ. Qu'est-ce-que le baptême biblique ? 3. 1 Un acte d'obéissance :

Il s'accomplit sous la libre responsabilité de chacun. Cela veut dire qu'après avoir reconnu votre misère votre état de pécheur et cru en Jésus pour avoir une vie nouvelle, vous êtes invités à confesser devant Dieu et devant les hommes votre foi au Nom de Jésus-Christ par le baptême.

1. 2-5 Un symbole :

Le baptême permet de donner une image concrète de la nouvelle naissance acquise au préalable par une repentance sincère et la foi en Jésus-Christ. Il est le signe, le symbole.

1. 2-6 Un engagement :

Par le baptême, nous confirmons notre décision de garder alliance avec Dieu par la foi en Jésus-Christ, de rester au nombre des rachetés inscrits dans le Livre de Vie. Notre nom n'y est pas inscrit au moment du baptême, mais à l'instant même où nous acceptons Jésus comme Sauveur.

1. 2-7 Une entrée dans la famille visible des rachetés.

Ceux qui ont la foi et qui confessent par le baptême éprouvent le besoin de se réunir. Le baptême nous introduit dans cette famille de frères et soeurs en Christ. C'est une nécessité spirituelle. L'isolement du baptisé n'est pas normal. La voie biblique c'est que ceux qui croient et qui sont baptisés soient ensemble.

     2. Le baptême des bébés est-il réellement un baptême ?

Nous savons que, selon la Bible, la foi précède le baptême : Certains pratiquent l'immersion sans foi, d'autres pratiquent l'aspersion sans foi, la Bible dit la foi et l'immersion.

L'appellation "baptême" attribuée à un acte qui n'a aucun rapport avec le baptême biblique, étant inexacte, tous ceux qui ont été "baptisés" bébés ne sont pas en fait "baptisés". Il n'est pas question d'un "Re-baptême" lorsque devenu adulte et croyant on demande à être baptisé, puisque nous l'étions pas.

Par contre on présente les nouveaux nés à l'église en leur imposant les mains pour que Dieu les bénisse au Nom du Seigneur Jésus (et non pas pour les "baptiser"). Jésus a été présenté au Temple (Luc 2: 21-24) ; pendant son ministère terrestre, Jésus prenait les enfants pour les bénir, il n'a jamais dit qu'il fallait les baptise (Matthieu 19: 13-15).

Il faut noter que le baptême ne sauve pas. Il ne change pas la vie. Il ne transforme pas. Il est le témoignage d'une vie changée par la foi en Jésus-Christ.

(L'aspersion des bébés n'est apparue que vers le 4 ème siècle. Tertullien, un père de l'Eglise a dit : "On ne naît pas chrétien, mais on le devient.".

Etre plongé dans l'eau après avoir cru en Jésus-Christ, tel est le baptême à recevoir pour être conforme à l'enseignement du Christ et des apôtres.

(Extrait de Vérités Bibliques "Le Baptême Biblique" par Clément Le Cossec)

 

       3. 2 Baptême dans l'Esprit

 

      Recevoir le Saint-Esprit

« Si donc méchant comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le demandent. » (Luc 11: 13 ; Actes 2 : 4).

« Avez-vous reçu le Saint-Esprit quand vous avez cru ? » (Actes 19 : 12).

 

Le baptême du Saint-Esprit est pour les hommes et les femmes qui ont cru et ont accepté de passer par Gethsémané, par Golgotha. C’est pour tous ceux qui ont le cœur, les pensées, les raisonnements purifiés par la foi et par le sang précieux de Jésus.

L’effusion du Saint-Esprit est la volonté de Dieu : «Jusqu’à ce que l’Esprit soit répandu d’en-haut sur nous. » (Esaïe 32: 15). Pour le recevoir, vous devez croire simplement dans la promesse de Dieu. Il faut que Jésus-Christ tienne la première place dans votre cœur, lui abandonnant votre volonté, vos projets, vos désirs. Le Seigneur ne doit jamais tenir la seconde place dans votre vie. Vous devez vous détourner du mal, du péché et de la vie du monde, avoir une vie d’obéissance à la Parole de Dieu.

Quand le cœur est prêt, la bénédiction vient sans délai, comme lors du réveil, au temps d’Ézéchias : « Ézéchias et tout le peuple se réjouirent de ce que Dieu avait disposé le peuple car la chose se fit subitement. » (2 Chroniques 29: 36). Comme une terre altérée, votre cœur doit soupirer après l’eau de ciel.

Si vous n’avez pas encore reçu la plénitude dans le Saint-Esprit, préparez-vous à le recevoir, comme si vous receviez un ami qui vous est cher.

Le général Booth a écrit : « Pour recevoir le baptême de feu, veillez à ce que votre âme soit en harmonie avec la volonté et le dessein du Saint-Esprit que vous recherchez. Veillez à ce que le canal de communication par le quel on reçoit l’Esprit-Saint soit ouvert. »

a) Il faut croire avec force

La foi est l’élément indispensable l’accomplissement des choses que Dieu vous promet « Qu’il demande avec foi, ne doutant nullement ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et jeté çà et là...» (Jacques 1: 6-8).

Vous devez savoir que le baptême du Saint-Esprit est une promesse de Dieu, selon Jésus : « La promesse du Père, ce que le Père a promis est pour tous ceux qu’il appelle.» (Actes 2: 39). Aussi vous pouvez croire que le baptême du saint-Esprit est pour chacun de vous !

b) Il faut le désirer ardemment

« Jésus s’écrie : Si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi et qu’il boive. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. » (Jean 7: 37-39).

En 1 Corinthiens 14: 1 la version Darby précise : « Désirez avec ardeur...les dons spirituels. » Nous devons prendre conscience de l’importance du baptême du Saint-Esprit pour une vie chrétienne riche et bien remplie « Soyez remplis du Saint-Esprit » (Éphésiens 5: 18).

c) Il faut le demander

Jésus enseigne à prier pour recevoir le Saint-Esprit : «... Combien plus forte raison le Père céleste donnera le Saint-Esprit à ceux qui le demandent. » (Luc 11: 13). Les apôtres prièrent pour les disciples de Samarie qui avaient été baptisés d’eau, afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit (Actes 8: 15). Demandez et vous recevrez... Priez pour être baptisés du Saint-Esprit.

Priez, seul ou avec d’autres, mais de toute manière PRIEZ !

d) Il faut sonder votre propre coeur

Le canal peut être bouché à cause du péché – de compromis avec le monde – quelque chose que vous ne voulez pas abandonner... Il faut que la communication entre Dieu et le croyant soit libre par la méditation de la Parole du Seigneur, pour cela vous devez être en mesure d tenir en bon état votre corps, qui est le temple du Saint-Esprit. Tout Chrétien peut discipliner son corps au service de Dieu. Votre ami le Saint-Esprit, désire entrer dans votre vie pour y demeurer et vous remplir de s toute-puissance.

 

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