Marcher dans l'assurance du salut en Christ
L’assurance du salut en Jésus-Christ
« Jésus-Christ est le chemin, la vérité et la vie. Nul ne peut venir à Dieu le Père sans lui » (Jean 14 : 6). Celui qui refuse d’accepter Jésus-Christ dans sa vie est déjà condamné (Jean 3 : 18). Car il n'y a de salut en aucun autre; il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 4 :12). Ce salut s’obtient par la foi et non par des œuvres de justice que nous aurions réalisées (Éphésiens 2 : 8, Tite 3 : 5).
Le salut par la foi
Quiconque croit que Jésus est mort et ressuscité d'entre les morts reçoit le pardon de ses péchés et la justification par la foi. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5 : 1). [La justification par la foi apporte au croyant : la paix avec Dieu, la grâce, l’espérance, l’assurance, les tribulations, l’amour de Dieu, le Saint-Esprit, la délivrance de la colère, la réconciliation avec Dieu, le salut par la vie et la présence de Jésus-Christ, et la joie en Dieu]
« Le Père nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés le royaume du Fils de son amour » (Colossiens 1 : 13). C’est là le premier salut qu’il a opéré dans notre vie, afin de nous amener à la liberté. Quoique nous ayons été appelés à la liberté, nous ne devrions pas en faire un prétexte de vivre selon la chair (Galates 5 : 13). Le salut par la foi n’est pas un laissez-passer pour demeurer dans le péché.
La foi manifestée par l'obéissance
Nous avons été rendus libres, non pas pour vivre selon nos propres convoitises mais pour obéir à Dieu, dans sa grâce. « Or, cette grâce nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété » (Tite 2 : 12). La grâce n’est donc pas une occasion de vivre encore dans le péché, mais plutôt un moyen et une capacité de pouvoir désormais marcher dans la piété et dans l’obéissance à Dieu.
Ceux qui disent à Jésus : « Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté du Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7 : 21).
Qui sont ceux qui appellent Jésus, Seigneur ? Est-ce les incroyants ? N’est-ce pas plutôt nous qui avons cru en son nom et qui avons reçu l’Esprit de Dieu ? Car nul ne peut dire « Jésus est le Seigneur ! », si ce n'est par le Saint-Esprit (1 Corinthiens 12 : 3). Jésus s’adressait donc bel et bien dans cet avertissement à ceux qui ont cru en son nom et qui l’appellent Seigneur par l’Esprit de Dieu. Appeler Jésus « Seigneur, Seigneur ! » de nos bouches ne suffit pas pour entrer dans le Royaume de Dieu. Encore faut-il réellement faire sa volonté et marcher sous sa discipline. Car plusieurs honorent Dieu de leurs bouches mais leurs cœurs en sont éloignés (Matthieu 15 : 8). Seuls ceux qui marchent dans la sanctification verront Dieu (Hébreux 12 : 14)
La foi manifestée par les œuvres
L’œuvre de Dieu consiste à croire en Jésus-Christ (Jean 6 : 29). Mais cette foi en Christ ne doit pas être une foi morte. En effet, comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte (Jacques 2 : 14). Plusieurs font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d'aucune bonne œuvre (Tite 1 : 16). Produisons donc des fruits dignes de la repentance (Matthieu 3 : 8). Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu (Matthieu 7 : 17-19).
Il nous faut apprendre à pratiquer de bonnes œuvres pour subvenir aux besoins pressants, afin de ne pas être sans produire des fruits (Tite 3 :14). Les bonnes œuvres sont manifestes et celles qui ne le sont pas ne peuvent rester cachées (1 Timothée 5 : 25). La Bible nous recommande de faire du bien aux autres, d’être riches en bonnes œuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité, et de s’amasser ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable (1 Timothée 6 : 18-19).
Faire la volonté du Père
Jésus nous dit que seul celui qui fait la volonté du Père entrera dans le Royaume des cieux. Quelle est la volonté de Dieu pour nous ?
La Bible dit que la volonté de Dieu, c'est notre sanctification; c'est que nous nous abstenions de l'impudicité (1 Thessaloniciens 4 : 3). Seuls ceux qui vivent dans la sanctification et s’abstiennent de l’impudicité entreront dans le royaume de Dieu. Car sans la sanctification, nul ne peut voir le Seigneur (Hébreux 12 : 4). Ne nous y trompons pas ! Les injustes n’hériteront point le Royaume de Dieu : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu (1 Corinthiens 6 : 9-10).
Ne croyons pas non plus que l’exercice d’un ministère serait un passe-droit pour le Royaume de Dieu, même si nous vivons dans le péché. Quel que soit nos responsabilités dans le corps de Christ nous ne sommes pas exemptés de marcher dans la sanctification. C'est pourquoi, l’apôtre Paul lui-même dira: « je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres » (1 corinthiens 9 : 27). Oui, même l’apôtre Paul devait marcher dans la sanctification en traitant durement son corps, c’est à dire en ne cédant pas à la tentation et aux plaisirs de la chair, et en ne vivant pas selon les convoitises de ce monde. Demeurons donc ferme dans la foi que nous professons en marchant dans la volonté de Dieu qui consiste à marcher selon l’Esprit dans la sanctification.
Persévérer jusqu'à la fin
Plusieurs passages de la Bible nous avertissent que notre salut final est attaché à notre persévérance jusqu’à la fin. Voyons 2 passages comme exemple:
· 1 Corinthiens 15 : 1-2 : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain ». Dans ce passage, nous voyons que si nous changeons d’Évangile c’est-à-dire si nous passons à une mauvaise doctrine, nous aurions cru en vain. Il est donc important de demeurer dans la saine doctrine et de ne pas nous attacher à des doctrines séduisantes dans ces temps de la fin.
· Hébreux 10 : 35-39 : « N'abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme ». Dans ce passage, il nous est demandé de ne pas abandonner notre assurance, c’est-à-dire notre foi. Nous devons persévérer dans notre attachement au Seigneur et retenir fermement notre salut. Ne soyons pas de ceux qui se retirent de Christ pour aller dans la perdition mais gardons fermement notre foi malgré les épreuves.
En conclusion
Quiconque croit en Jésus est sauvé. Mais il s’agit d’un salut en espérance (Romains 8 : 24). C’est pour cela que nous devons travailler à notre salut avec crainte et tremblement (Philippiens 2 : 12). Travailler à son salut c’est discipliner sa vie dans une marche dans la sanctification et dans une marche selon l’Esprit.
Si nous avons été délivrés du monde des ténèbres par Dieu, ce n’est pas pour faire notre propre volonté mais c’est pour accomplir la volonté de Dieu.
Nous pouvons faire des miracles au nom de Jésus, chasser des démons, guérir des malades, et finalement ne pas approuvés par Jésus-Christ à la fin (Matthieu 7 : 22-24). C’est pourquoi le seul critère qui doit prévaloir pour examiner notre vie chrétienne est le critère de la sanctification et non le critère de la puissance. Ce n’est pas par notre degré de puissance que nous verrons Dieu, mais par la sanctification. De même ce n’est pas par nos grandes responsabilités à l'Église, par nos grands titres de serviteurs de Dieu, ou encore par notre fidélité aux réunions d’église que nous serons sauvés, mais c’est seulement par une réelle vie de sanctification que Dieu voit dans le secret. Nous devons garder notre couronne jusqu'à la fin (Apocalypse 3 : 11). C'est celui qui aura persévéré jusqu'à la fin qui sera sauvé (Matthieu 24 : 13). Amen ! Adapté par René Barrois