Les grandes questions
1 - Est-il juste d'avoir remplacé le sabbat par le dimanche ?
2 - Qu'est ce que me postmillenarisme et le prémillénaisme ? Ces doctrines sont-elles justes ou fausses ?
3 - Comment Noé a-il pu réunirdans l'arche tant d'animaux ? Comment ont-ils pu rester en pauxpaix les auns avec les autres, pendant le déluge dans un si petit espace ?
4 - Est-il biblique que la femme excerce un ministère dans l'Église ?
5 - Comment comprendre l'expression "trois jours et trois nuits" ?
6 - Les anges
1- Est-il juste d'avoir remplacé le sabbat par le dimanche ?
Il y a là une question des plus controversées et qui aboutit parfois malheureusement à séparer des enfants de Dieu également sincères. Et pourtant, nous aimerions le faire remarquer tout de suite, il ne saurait s’agir là d’une question essentielle, vitale et de nature à compromettre le salut. Nous ne sommes pas sauvés par une observance quelle qu’elle soit, pas plus celle du dimanche que celle du samedi. La Parole nous enseigne : « Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 : 7) ; « Crois au Seigneur Jésus-Christ et tu seras sauvé » (Actes 16 : 31) ; « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3 : 36).
Nous sommes sauvés par le sang de Christ et la question des jours que nous célébrons est secondaire. C’est pourquoi l’apôtre Paul écrit aux Colossiens cette parole décisive : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats: c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ. » (Colossiens 2 : 16-17). Ce texte ramène la question à sa véritable place : « Que personne ne vous condamne ou vous trouble... » ; ne nous laissons pas troubler.
Le livre de la Genèse déclare que Dieu bénit le septième jour, parce que c’est ce jour-là qu’il se reposa de l’œuvre qu’il avait faite ; mais il n’est pas dit que son observation fut alors imposée à l’homme. Au temps de Noé et des patriarches, il n’est fait nulle mention du sabbat. C’est seulement beaucoup plus tard, au temps de Moïse, que Dieu ordonne à son peuple d’Israël, en lui révélant sa Loi, d’observer le sabbat. Et ce qui devrait nous frapper, c’est que dans tous les nombreux textes où il est question du sabbat, celui-ci est nettement et positivement présenté comme étant un signe particulier entre Dieu et son peuple d’Israël. Citons quelques-uns de ces textes :
« Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d'Égypte, et que l'Éternel, ton Dieu, t'en a fait sortir à main forte et à bras étendu: c'est pourquoi l'Éternel, ton Dieu, t'a ordonné d'observer le jour du repos. » (Deutéronome 5 : 15)
« Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur: Vous ne manquerez pas d'observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l'Éternel qui vous sanctifie. Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte. Celui qui le profanera, sera puni de mort; celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera retranché du milieu de son peuple. On travaillera six jours; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l'Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de mort. Les enfants d'Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les enfants d'Israël un signe qui devra durer à perpétuité; car en six jours l'Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son oeuvre et il s'est reposé. » (Exode 31 : 13-17)
« Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu'ils connussent que je suis l'Éternel qui les sanctifie. » (Ézéchiel 20 : 12)
Par ces passages, comme par bien d’autres, la Bible affirme que le sabbat est un signe entre Dieu et les enfants d’Israël; son principal caractère est d’être comme une marque distinctive de l’alliance entre Israël et son Dieu. On ne peut, par contre, citer aucun passage où il soit ordonné aux autres nations. Toujours, quand il est commandé, c’est aux enfants d’Israël : le texte le dit ou le sous-entend de la manière la plus évidente. L’étude de la Parole aboutit sur le sujet à la conclusion simple et claire que voici : le sabbat a été ordonné au peuple d’Israël comme un signe particulier de l’alliance que Dieu a conclue avec lui.
Fait frappant, de multiples passages reprochent à Israël de violer le sabbat, de ne point l’observer ; mais nulle part, ce reproche n’est fait aux autres nations. Pourquoi ? Parce qu’elles n’avaient aucun commandement à ce sujet. Et cela encore nous confirme dans la certitude que le sabbat concerne le seul peuple d’Israël. Il fait partie de la Loi donnée à Israël et cette Loi n’a aucun pouvoir sur nous.
Paul écrit dans Romains 7 : 1-4 : « Ignorez-vous, frères, -car je parle à des gens qui connaissent la loi, -que la loi exerce son pouvoir sur l'homme aussi longtemps qu'il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère en devenant la femme d'un autre. De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. » Que veut dire tout ce passage et cette image d’un mari décédé, sinon que la Loi de Moïse n’a plus aucun droit à diriger la vie du chrétien qui appartient à une nouvelle alliance. Nous sommes mariés à un autre, à Christ ; nous ne sommes plus sous le pouvoir de la Loi qui est morte pour nous et à laquelle nous sommes comme morts.
Les premiers chrétiens, d’origine juive, continuaient sans doute de fréquenter les synagogues, le jour du sabbat, quand on ne les chassait pas ; mais ils observaient entre eux le premier jour de la semaine. Actes 20 : 27, nous montre les disciples se réunissant pour rompre le pain le premier jour de la semaine. C’est le même jour que l’apôtre Paul leur recommande de mettre à part leurs offrandes (1 Corinthiens 16 : 1-2).
Il faut aussi remarquer que c’est un dimanche et non un jour de sabbat, que Jésus est ressuscité ; qu’il apparut à Marie et à Pierre (Jean 20 : 1-14), qu’il ouvrit l’esprit des disciples d’Emmaüs (Luc 24 : 34), qu’il se montra aux dix apôtres en l’absence de Thomas ; et que c’est huit jours après, donc de nouveau un dimanche qu’il leur apparut encore, Thomas étant cette fois au milieu d’eux (Jean 20 : 26). C’est également un dimanche que le Saint-Esprit descendit sur les 120 réunis dans la chambre haute, le jour de la Pentecôte.
Ceci nous amène à remarquer que, même à l’époque de la Loi et du sabbat, le premier jour de la semaine avait déjà un rôle particulier. La gerbe des prémices (type visible du Christ ressuscité) était présentée au premier jour de la semaine (Lévitique 23 : 9-11) ; comme aussi la Pentecôte était célébrée le lendemain du sabbat, donc un dimanche (Lévitique 23 : 15-17). Ces deux fêtes symbolisent les deux plus grands événements de notre salut : la résurrection du Seigneur et l’effusion du Saint-Esprit, et en les plaçant un dimanche, il nous semble que l’Esprit de Dieu a voulu affirmer à l’avance une alliance nouvelle qui remplacerait l’ancienne. Il est très curieux de constater que déjà alors le sabbat est comme écarté prophétiquement au bénéfice du dimanche, jour futur de la résurrection.
Nous ne voulons pas insister davantage sur le sujet qui, comme nous l’indiquions au début, ne devrait jamais être une occasion de trouble, car le salut n’y est certes pas attaché.
Nous concluons, en disant très simplement qu’à nos yeux, la Parole de Dieu se prononce de la manière la plus claire et la plus positive en faveur du dimanche. Le sabbat est pour le Juif, en tant que peuple ayant fait alliance avec son Dieu ; le dimanche, jour de la résurrection et de la Pentecôte, est pour l’Église de Jésus-Christ.
André THOMAS-BRES
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2 - Qu'est ce que me postmillenarisme et le prémillénaisme ? Ces doctrines sont-elles justes ou fausses ?
Le prémillénarisme est la doctrine qui place le retour du Seigneur avant les « mille ans » ou millénium, tandis que le postmillénarisme le place après.
Ces deux doctrines s’opposent ainsi, affirmant le contraire l’une de l’autre, et par conséquent, il faut que l’une soit vraie et l’autre fausse.
Pour mieux comprendre et éviter tout malentendu, nous devons d’abord rappeler ce que la Bible appelle les « mille ans » d’où l’on a tiré le mot « Millénium ».
C’est dans l’Apocalypse qu’il est question de cette période, au chapitre 20 :1-6 : « Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations, jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu'il soit délié pour un peu de temps. Et je vis des trônes; et à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. C'est la première résurrection. Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. » Ce passage établit nettement que pendant mille ans Christ doit régner sur cette terre. Satan a d’abord été lié, jeté dans l’abîme et il y reste pendant tout ce temps, de sorte que les nations ne sont plus soumises à son influence séductrice. Le Millénium apparaît ainsi comme une transformation totale de notre terre et de ses habitants, un renversement complet des conditions actuelles.
Un grand nombre de prophéties de l’Ancien Testament concernent cette époque. Nous en citerons quelques-unes :
« Il sera le juge des nations, l'arbitre d'un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes: une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre. » (Esaïe 2 : 4)
« Le loup habitera avec l'agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau; le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l'ourse auront un même pâturage, leurs petits un même gîte; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte; car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. » (Esaïe 11 : 6-9)
« Je ferai jaillir des fleuves sur les collines, et des sources au milieu des vallées; je changerai le désert en étang, et la terre aride en courants d'eau. » (Esaïe 41.18)
« Aucun habitant ne dit: Je suis malade ! » (Esaïe 33 : 24)
« Ils bâtiront des maisons et les habiteront; ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront pas des maisons pour qu'un autre les habite, ils ne planteront pas des vignes pour qu'un autre en mange le fruit; car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains. » (Esaïe 65 : 21-22)
Cette vue du Millénium, si rapide qu’elle soit, mais que nous avons uniquement puisée dans la Bible, nous aide déjà à comprendre qui peut avoir raison des prémillénaristes ou des postmillénaristes.
D’après ces derniers, dont l’un des principaux représentants, a été un théologien anglais du nom de Daniel Whitby, vivant à la fin du XVII° siècle et au commencement du XVIII° siècle, le Seigneur revient après le Millénium. C’est donc le règne de Christ, sans le Christ. Selon cette théorie, l’Église Chrétienne a fini par réussir dans ses entreprises missionnaires. Tous les peuples sont évangélisés et convertis. Ils se soumettent à la Loi du Seigneur. Les peuples n’ont plus envie de faire la guerre. Ils désarment. La paix règne. Tout le monde suit les commandements de l’Évangile. Le bonheur est sur la terre. Et cela dure mille ans, et c’est seulement au bout de ces mille ans que le Christ apparaît pour prendre possession du Royaume que son Église a fondé pour lui.
Pour les postmillénaristes, le Millénium c’est le règne de Christ, mais établi par d’autres et sans que lui-même soit là, et son retour apparaît comme la fin, le couronnement. C’est comme si, dans un pays, on déclarait commencé le règne de tel souverain, alors que ce souverain demeure absent, et puis, qu’au bout d’un certain nombre d’années, il vienne enfin prendre possession de son trône et qu’on procède alors à un couronnement marquant la fin de ce règne qui n’a pas eu véritablement lieu. On ne comprend pas comment les postmillénaristes ne voient pas l’étrangeté de leurs théories, et combien il est contradictoire et illogique de parler d’un règne de Christ où Christ n’est pas présent et dont son retour ne ferait que marquer l’achèvement.
Une telle doctrine n’a pas seulement contre elle la logique ; mais aussi les enseignements les plus simples et les plus évidents de la Parole de Dieu. Nous ne pouvons citer tous les arguments que la Bible fournit contre le postmillénarisme. Nous nous bornerons à quelques points.
1) L’apôtre Paul, dans 2 Thessaloniciens 2 : 8, affirme que l’Antichrist sera détruit par « l’éclat de l’avènement du Seigneur ». N’est-ce pas dire que quand Christ revient, il trouve l’Antichrist à l’œuvre sur la terre, puisqu’il doit détruire sa puissance. Ce n’est donc pas l’état de bénédiction et de prospérité du Millénium. C’est juste le contraire.
2) Ce n’est pas seulement l’apôtre Paul qui parle de ces choses ; mais le Seigneur lui-même a décrit à ses disciples l’état dans lequel le monde serait plongé à son retour :
« Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. » (Matthieu 24 : 29-30)
Cet état d’affliction que le Seigneur affirme ainsi devoir précéder son retour n’est certes pas le Millénium.
3) On doit rapprocher de ce passage de Matthieu celui de Luc 17, où le Seigneur compare les hommes qui seront sur la terre, lors de sa venue, à ceux du temps de Noé ou encore à celui de Lot, et il rappelle leur impiété et le jugement dont ils furent frappés. Et il ajoute : « Il en sera de même le jour où le Fils de l'homme paraîtra. » (Luc 17.30) Une génération semblable à celle du déluge ou de Sodome aux jours de Lot, ce n’est assurément pas le bonheur et la paix sur la terre.
4) On peut encore lire avec profit les passages suivants :
« Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l'une et dans l'autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence, afin que vous vous souveniez des choses annoncées d'avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres, sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant: Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. » (2 Pierre 3 : 1-4)
« Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. » (1 Timothée 4 : 1-3)
« Mais les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes. » (2 Timothée 3 : 13)
Ces passages nous amènent tous à la même conclusion : ce que le Seigneur trouve ici-bas à son retour, c’est tout le contraire du Millénium, c’est le désordre, la ruine, le règne de l’impie.
Nous remplirions plusieurs pages si nous voulions citer tous les passages qui contredisent formellement le postmillénarisme. Non ! le Seigneur ne viendra pas après le Millénium, mais avant, car lui seul peut mettre un terme à l’impiété et à la révolte et rétablir toutes choses. Il n’appartient qu’à lui de chasser Satan, de restaurer notre terre et d’y faire toutes choses nouvelles.
Les apôtres, le Seigneur lui-même, étaient, sans employer ce grand mot, prémillénaristes, et nous le serons avec eux. Et c’est pourquoi aussi nous pouvons dire avec ardeur : « Seigneur Jésus, viens bientôt », car tout notre espoir est en lui. Nous ne voyons de repos et de paix sur cette terre que quand il sera revenu et entré dans son règne glorieux.
André THOMAS-BRES
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3 - Comment Noé a-il pu réunirdans l'arche tant d'animaux ? Comment ont-ils pu rester en pauxpaix les auns avec les autres, pendant le déluge dans un si petit espace ?
Le climat de la terre n’était pas le même avant le déluge qu’après. Les indications du récit biblique concordent parfaitement avec les plus récentes hypothèses et découvertes scientifiques.
La même température, à peu de choses près, s’étendait sur toute la terre du pôle à l’équateur. Par conséquent, les animaux n’étaient pas dispersés comme ils le sont actuellement par les différents climats. Ils habitaient ensemble les mêmes contrées. On trouvait la même faune sur toute la surface de la terre et ainsi Noé n’eut pas besoin d’aller chercher les différentes espèces animales aux quatre extrémités du monde. Il s’en trouvait de toutes dans la contrée où il construisit l’arche.
Comment tous ces animaux purent-ils séjourner ensemble sans se détruire ?
Nous pensons que l’effroi que leur causait ce terrible bouleversement avait dompté temporairement leur férocité.
On peut faire un rapprochement très intéressant avec ce qui est arrivé, en 1839, aux Indes. Un ouragan effroyable avait soulevé les flots du Golfe du Bengale avec tant de violence que la mer se portant avec une force extraordinaire sur les terres, remonta à quelques lieues dans l’intérieur par le Delta du Gange ; les îles qui se forment à l’embouchure de ce fleuve par l’accumulation du limon, et qui, dans un climat chaud et humide, se couvrent promptement de végétation et d’animaux, furent en partie entraînées par les eaux ; ce fut en particulier le sort de la grande île de St Edmond qui était cultivée et habitée par une population assez nombreuse. On vit alors, hommes et quadrupèdes, oiseaux et reptiles, chercher le même abri contre la fureur des eaux. Dans un jardin dont les murs avaient résisté au courant, se réfugièrent pêle-mêle, et sans penser à se nuire réciproquement, des Européens, des Malais, des Hindous, des animaux domestiques, des serpents, des cerfs et deux tigres sauvages, tout autre instinct ou disposition de timidité ou de férocité naturelle cédant au besoin de pourvoir à la sécurité individuelle, et disparaissant devant l’effroi qu’inspirait le combat des éléments déchaînés.
Quelque chose d’analogue a dû avoir lieu pendant le déluge et avec d’autant plus de force que la catastrophe était plus terrifiante, et plus prolongée encore.
Ajoutons aussi que beaucoup d’observateurs ont noté combien au cours des éclipses de soleil, tous les animaux, même les plus féroces, se trouvent subitement inquiets et s’arrêtent, attendant la fin du phénomène dans l’effroi.
Disons d’ailleurs que si ces explications nous aident à nous représenter la terreur qui dût tomber sur les animaux dans l’arche et les faire tenir tranquilles les uns à côté des autres, il faut mettre au premier plan l’intervention de la volonté divine. La main de Dieu est présente dans tous ces événements.
André THOMAS-BRES
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4 - Est-il biblique que la femme excerce un ministère dans l'Église ?
Je suis étonné que l’on pose une telle question. En effet, la Parole de Dieu est très claire à ce sujet, et elle ne nous cache rien de la manière dont l’Église primitive était organisée.
Les femmes n’étaient pas tenues à l’écart
Le livre des Actes et les épîtres de Paul nous montrent que les femmes n’étaient pas systématiquement tenues à l’écart, comme on le croit quelquefois, et que certaines d’entre elles, ont eu une grande part d’activité dans les Églises fondées par les apôtres.
Le siège de la première église établie par Paul en Europe, dans la ville de Philippes, se trouvait dans la maison de Lydie : « Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Nous nous assîmes, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies. L'une d'elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu'elle fût attentive à ce que disait Paul. Lorsqu'elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous fit cette demande: Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y. Et elle nous pressa par ses instances...Quand ils [Paul et Silas] furent sortis de la prison, ils entrèrent chez Lydie, et, après avoir vu et exhorté les frères, ils partirent. » (Actes 16: 13-15, 40)
Dans l’épître adressée à cette même Église de Philippes, Paul mentionne deux autres femmes parmi ses collaboratrices, Evodie et Syntyche : « J'exhorte Évodie et j'exhorte Syntyche à être d'un même sentiment dans le Seigneur. Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l'Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie. » (Philippiens 4 : 2-3) Ces paroles de l’apôtre indique que certaines femmes ont eu une activité importante dans l’œuvre de Dieu, parfois non exempte de dangers et de souffrances, au service du Seigneur.
Parmi les premiers membres d’une autre Église d’Europe, Athènes, il est relevé deux noms ; et, sur les deux, figure celui d’une femme : Damaris. Pour être ainsi désignée, il faut que cette dernière y ait eu quelque activité : « Quelques-uns néanmoins s'attachèrent à lui [Paul] et crurent, Denys l'aréopagite, une femme nommée Damaris, et d'autres avec eux. »
A Corinthe, c’est une femme nommée Chloé qui a fait avertir l’apôtre Paul, alors absent, des dissentiments graves qui divisaient l’Église. Cette intervention montre en Chloé une femme d’esprit énergique, qui ne craignait pas de prendre des initiatives : « Car, mes frères, j'ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu'il y a des disputes au milieu de vous. » (1 Corinthiens 1 : 11)
Priscille et Aquilas, mari et femme, sont mentionnés plusieurs fois dans la Parole de Dieu :
« Il [Paul ] y trouva un Juif nommé Aquilas, originaire du Pont, récemment arrivé d'Italie avec sa femme Priscille, parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de sortir de Rome. Il se lia avec eux...Il [ Apollos] se mit à parler librement dans la synagogue. Aquilas et Priscille, l'ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. » (Actes 18.2, 26)
« Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d’œuvre en Jésus Christ. » (Romains 16 : 3)
« Salue Prisca et Aquilas, et la famille d'Onésiphore. » (2 Timothée 4 : 19)
« Les Églises d'Asie vous saluent. Aquilas et Priscille, avec l'Église qui est dans leur maison, vous saluent beaucoup dans le Seigneur. » (1 Corinthiens 16 : 19)
Vous aurez remarqué que dans deux de ces passages, le nom de la femme, Priscille (ou Prisca), précède celui d’Aquilas, ce qui est tout à fait contraire aux habitudes du temps et témoigne de la haute estime dans laquelle Paul tenait Priscille.
C’est encore une femme, Phœbé, que l’apôtre Paul a chargé de porter à ses destinataires une de ses plus importantes lettres, l’épître aux Romains. Il parle d’elle avec une affectueuse reconnaissance et signale aux Chrétiens de l’Église de Rome son activité : « Je vous recommande Phœbé, notre sœur, qui est diaconesse de l'Église de Cenchrées, afin que vous la receviez en notre Seigneur d'une manière digne des saints, et que vous l'assistiez dans les choses où elle aurait besoin de vous, car elle a donné aide à plusieurs et à moi-même. » (Romains 16 : 1-2)
Dans les salutations qui terminent l’épître aux Romains, à côté de Priscille et de Phœbé, Paul cite encore bien d’autres femmes : Marie (16.6), Perside (16 : 12), la mère de Rufus (16.13) Julie, la sœur de Nérée, et Olympe (16.15). Il est à remarquer qu’il ne leur fait pas une place à part ; mais que leurs noms viennent mélangés à ceux des hommes, et que rien n’indique dans l’esprit de l’apôtre qu’il fasse une différence sur la qualité et l’importance de leur service pour Christ. Pour ce qui est de Perside, par exemple, Paul dit : « Elle m’est très chère et a beaucoup travaillé pour le Seigneur ».
L’apôtre Paul ne fut pas l’adversaire acharné du ministère féminin, comme certains se plaisent à le dépeindre. Il y eut bien des femmes autour de l’apôtre, parmi ses compagnons d’œuvre ; il savait apprécier leurs travaux, leurs sacrifices, leur engagement ; il ne les oubliait pas et parlait d’elles avec tact, délicatesse, affection, et reconnaissance.
Durant le ministère terrestre de Jésus
Jésus lui-même avait donné l’exemple. Il y avait, parmi ceux qui l’accompagnaient et l’assistaient de leurs biens, le groupe formé par celles qu’on a appelées « les saintes femmes ». Il est remarquable que le Seigneur ressuscité a chargé une femme, Marie-Madeleine, d’aller apporter la triomphale nouvelle de sa victoire sur la mort : « Jésus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » (Jean 20 : 17)
Après l’ascension de Jésus, les disciples prièrent, dans l’attente du baptême du Saint-Esprit, avec les femmes, et Marie, la mère de Jésus : « Tous d'un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus. » (Actes 1.14)
Une véritable révolution
Quant on se rapporte à l’époque et que l’on sait dans quel mépris et dans quel éloignement la femme était tenue dans tous les domaines qui ne concernaient pas strictement son foyer, on voit dans tous les faits qui viennent d’être rappelés ci-dessus, les indices d’une véritable révolution. L’Église primitive a fait aux femmes – les textes que nous avons cités le prouvent – une place qu’elles n’avaient jamais occupée nulle part. La considération dont elles étaient entourées, la situation reconnue à certaines d’entre elles comme compagnons d’œuvre des apôtres, tout cela est quelque chose d’absolument nouveau.
D’ailleurs, cette pratique s’appuie sur la doctrine. A propos de l’égalité homme femme dans le plan de salut de Dieu, Paul écrit : « ...Il n’y a plus ni homme, ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » (Galates 3 : 28) Autrement dit, au point de vue spirituel, l’homme et la femme, rachetés l’un et l’autre par le sang de Jésus-Christ, sont égaux. D’ailleurs, la prophétie de Joël, citée par l’apôtre Pierre, le jour de la Pentecôte, déclarait : « Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront...Oui sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit. » (Actes 2 : 17-18)
Une femme peut-elle exercer le ministère de la Parole ?
Pour reprendre la liste des « ministères-dons », comme les théologiens pentecôtistes les ont appelés, une femme peut-elle être « apôtresse » (pardonnez-moi le néologisme), ou « prophétesse », ou évangéliste, ou « pasteure-doctoresse » ? Une femme peut-elle exercer le ministère d’ « ancienne » ?
Là encore, je suis étonné que l’on puisse poser de telles questions. La Parole de Dieu, permanente, immuable, est tout aussi claire sur cette question que sur la précédente.
Lorsque Jésus dut établir les douze apôtres, il passa toute la nuit à prier Dieu (Luc 6.12-16). Il avait besoin de tout le conseil et de toute la direction du Père céleste, notamment pour faire choix de Judas ! Aucune femme n’a figuré dans l’élection divine ; pourtant, comme nous l’avons souligné ci-dessus, celles qui le suivaient et l’assistaient, ne manquaient pas, sans nul doute, de qualités morales et spirituelles. Certaines d’entre elles sont allées jusqu’au Golgotha, à l’heure de la crucifixion, alors que les apôtres, à l’exception de Jean, avaient pris la fuite dans le jardin de Gethsémané et n’avaient pas reparu !
Lorsque Jésus étendit le nombre de ses envoyés, de douze à soixante-dix, et qu’il les envoya deux à deux, aucune femme ne fait partie de cette « désignation » divine (Luc 10 : 1).
Lorsqu’il s’est agi de remplacer le traître Judas dans le groupe des douze, deux hommes furent présentés : Joseph et Matthias. C’est ce dernier qui fut associé aux onze apôtres. N’en doutez pas, des femmes de grande qualité spirituelle étaient au nombre des disciples de Christ, mais le ministère apostolique requérait une autorité et une responsabilité masculines.
Quant au ministère d’ancien, nous ne trouvons aucun exemple scripturaire de candidature féminine. Il existait dans l’Église primitive des diacres et des diaconesses ; mais nous ne trouvons pas trace d’ « anciennes » ayant la responsabilité de surveiller, de paître, d’enseigner le troupeau du Seigneur. Quelques textes de l’Écriture sont, on ne peut plus clair, sur le sujet :
« Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme... » (1 Timothée 3.1-2). Vous ne trouverez aucun texte biblique où il soit recommandé : « Il faut que l’évêque [femme] soit irréprochable, femme d’un seul mari... » Paul écrit à Tite : « Je t’ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens [non des anciennes] dans chaque ville, s’il s’y trouve quelque homme [et non pas quelque femme] irréprochable... » (1 : 5-6)
Pour ce qui est du ministère de la Parole de Dieu, je défie qui que ce soit de trouver dans l’histoire de la première Église, rapportée dans les Saintes Écritures, un seul exemple d’une femme qui ait exercé le ministère d’apôtre, ou de prophète, ou d’évangéliste, ou de pasteur-docteur, ni même d’ancien. Il n’y en a pas.
L’Écriture va plus loin. « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. » (1 Timothée 2 : 12) Nous pourrions nous étendre sur l’argumentation paulinienne, inspirée par le Saint-Esprit, dans les versets suivants, pour justifier de telles directives divines, mais à quoi bon ? La Parole de Dieu est limpide. Elle « ne permet pas à la femme d’enseigner dans l’Église, ni d’y déployer aucune activité publique » (L. Bonnet, Bible annotée, AT 3).
Quand l’argumentation ne craint pas le ridicule…
Les farouches défenseurs du sacerdoce féminin dans l’Église, n’hésitent pas à puiser des exemples dans l’Ancien Testament. Ils mettent en avant Débora, prophétesse, juge (Juges 4.4), et qui s’est levée comme une mère en Israël (Juges 5.7) dans un temps où les chefs étaient sans force, et Barak timoré (Juges 5.7, 4.6-9). Mais comment des exégètes scrupuleux, soucieux d’exactitude, pourraient-ils mélanger ancienne et nouvelle alliance, dispensation de la loi et dispensation de la grâce, Israël et l’Église ? D’ailleurs, l’épître aux Hébreux peut faire sourire les uns, et grincer des dents les autres lorsque, parlant des héros de la foi, elle mentionne Barak et « oublie » Débora ? « Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson... » (Hébreux 11 : 32)
Mais le Nouveau Testament ne nous parle-t-il pas de Marie-Madeleine ? Certains Mouvements évangéliques et pentecôtistes ont attendu près d’un siècle pour découvrir chez cette humble servante de Christ un réel ministère d’évangéliste ! « Va trouver mes frères » lui dit Jésus, le jour de sa résurrection, « et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». Jean ajoute : « Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses » (Jean 20 : 17-18). Si Marie-Madeleine reçut ce jour-là un ministère d’évangéliste, l’ordination a été expresse, pour ne pas dire expéditive. Et comment se fait-il que l’on n’entende plus jamais parler d’elle dans l’Église primitive ?
Tout accueil sérieux de l’Écriture portera le lecteur à considérer que la « mission » de Marie-Madeleine a été circonscrite dans le temps et l’espace : le temps de ce jour de résurrection du Maître ; l’espace : le cercle restreint du groupe apostolique. Quant au « message » : l’information, certes glorieuse, de la rencontre avec le Christ vivant.
Aller plus loin que l’Écriture, c’est verser allègrement dans le ridicule.
Qualifications humaines ou organisation divine ?
Si le ministère de la Parole de Dieu n’est pas destinée aux femmes, ce n’est pas qu’elles n’en soient pas capables. Loin s’en faut. Je suis pleinement persuadé que certaines femmes chrétiennes, de par la profondeur de leur communion avec Christ, l’étendue de leurs connaissances bibliques, la valeur de leurs diverses expériences, leur équilibre, leur sagesse, leur caractère bien trempé, auraient la capacité d’exercer l’un des ministères de la Parole de Dieu. Mais cela ne leur est pas permis. « Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. Et Dieu a établi dans l’Église [et nous avons vu comment et avec qui] premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs... » (1 Corinthiens 12 : 27-28) Ainsi, il n’est pas question de débattre sur les qualifications, encore moins sur l’organisation ecclésiale, telle que la sagesse de Dieu a voulu l’établir.
La sécurité de l’Église, au fil des siècles, a toujours été de s’en tenir à l’Écriture. Il n’en sera pas autrement dans cette fin des temps.
Paul BALLIERE
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5 - Comment comprendre l'expression "trois jours et trois nuits" ?
...Puisqu’il ne s’agit pas, en fait, de trois jours et de trois nuits entiers…
Nous trouvons cette expression en Matthieu 12 : 40 : « Le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » En fait, il y a été la veille du sabbat, le sabbat, et jusqu’au matin du premier jour de la semaine.
Le jeune Égyptien trouvé par David près de Tsiklag, abandonné malade depuis trois jours, n’avait rien mangé ni bu « depuis trois jours et trois nuits. » (1 Samuel 30 : 12-13)
Esther demande qu’on jeûne avec elle pendant trois jours, la nuit et le jour ; puis, le troisième jour (et non le quatrième), elle se présente devant le roi (Esther 4 : 16 ; 5 : 1).
Il ressort de ces textes que chez les Hébreux (de même que souvent chez nous au point de vue légal) une fraction de jour comptait pour un jour entier, que désignait l’expression « un jour et une nuit ». A ce propos, il est absolument nécessaire de replacer les récits et les expressions bibliques dans leur contexte historique et culturel. Sinon, nous imaginerons forcément des contradictions qui n’existaient ni dans l’esprit des écrivains, ni dans celui des lecteurs.
René PACHE
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6 - Les anges
Les bons et les mauvais anges, leur origine, leurs caractères et activités ; leurs chefs : Michael et Satan
Les anges ne sont que des instruments de Dieu et on ne les voit pas prendre d'initiative, contrairement au Saint Esprit 1 Corinthiens 12 : 11. Un ouvrage bien connu (« Les anges, agents secrets de Dieu ») attire l'intérêt sur la réalité des anges et de leurs interventions : ces interventions sont indubitables, cependant notre attention doit être attirée, non pas vers les anges qui ne sont que des instruments sans initiative, mais vers Dieu (Père, Fils et St Esprit) qui s'occupe activement envers tous (Romains 8 : 28 ; Actes 14 : 17). Pour la même raison, on n'a pas à prier les anges pour qu'ils interviennent en notre faveur (et encore moins à leur rendre culte, Colossiens 2 : 18 ; Éphésiens 1 : 19-23), mais on prie Dieu (notre Père), ou le Seigneur Jésus, et c'est eux qui mettent les anges en action, si nécessaire.
Noms des anges :
On ne trouve dans la Bible le nom que de deux anges bons, Michael (ou Michel), et Gabriel. Les autres noms d'anges et la description de leur fonction ne sont que des fables, s'appuyant partiellement sur les livres apocryphes.
Apparence des anges : L'ange Gabriel apparait sous une forme humaine, au point qu'il est appelé « l'homme Gabriel » (Daniel 9 : 21). Autre cas d'apparence humaine des anges : Genèse 18 et 19 ; Juges 13 : 6, 8-13.
En Ézéchiel, les chérubins ont au contraire une forme mi-homme mi-animal.
Depuis quand y a-t-il des anges ?
Réponse : Genèse 1 : 1 ou avant (Job 38 : 7).
Service des anges.
En rapport avec Actes 1 Rôle des anges, citation du commentaire de 1 Jean 4 : 1-6 Vis-à-vis des croyants, rôle limité au corps et aux circonstances extérieures. Idem pour le Seigneur à Gethsémané. Pas de rôle intérieur spirituel (ce qui relève du Saint Esprit)
Les anges sont les instruments du jugement de Dieu sur la terre Michel agit en faveur du peuple de Dieu (Israël) : Jude 9 ; Daniel 10 : 13, 21 ; 12:1 ; Apocalypse 12 : 7.
L'Éternel assis entre les chérubins :
1 Samuel 4 : 4 ; 2 Samuel 6 : 2 ; 1 Chroniques 13 : 6 ; 2 Rois 19 : 15 ; Psaumes 80 : 1 ; 99 : 1 ; Ésaie 37 : 16 (7 fois). Les chérubins dans les différents passages de la Parole sur Ezéchiel.
Chérubins : voir Exode 25 (arche) et Exode 26 (couvertures du Tabernacle) et Ézéchiel 1 ; 10 : 20).1 Rois 6, une partie a trait aux chérubins, surtout ceux du temple de Salomon.
Comparaison de Actes 8 v. 26 et v. 29. L'ange s'occupe du côté matériel, l'Esprit de Dieu du côté spirituel. L'ange est l'expression de la providence de Dieu sur le chemin. Quand il s'agit de s'adresser à une âme, c'est l'Esprit de Dieu qui intervient.
Anges par rapport aux hommes : La grâce est en rapport avec les hommes, pas les anges. Les qualificatifs de « appelés » ou « fidèles » se rapportent aux hommes, pas aux anges. Sur les anges déchus, voir aussi explications sur Genèse 6 : 2, 4
Principautés et autorités, célestes, terrestres et infernaux.
Les anges de Apocalypse 1 à 3, le mystère des sept étoiles dans la main droite du Fils de l'homme (Apocalypse 1 : 16, 20). Ce ne sont pas les anges habituels dont parle Hébreux 1 : 14: il est impossible que le Seigneur écrive à un ange par l'intermédiaire d'un homme (Jean). Le terme « ange » signifie « messager », représentant, et dans ce sens étendu, des hommes peuvent l'être. Les anges des sept assemblées sont ceux qui, dans les temps sombres et lorsque la lumière des lampes diminue ou même s'éteint, sont responsables de donner la lumière céleste. On exprime aussi que l'ange de l'assemblée, selon Apocalypse 1-3 représente la partie responsable de l'assemblée (sans pour autant en faire un clergé ni une caste à part) : Cela ressort très simplement de ce que Jean reçoit l'ordre d'écrire à chacun des anges, mais quand il énonce le contenu de la lettre, ce contenu s'adresse à l'assemblée.
Ange de l'Éternel
La Bible n’identifie pas précisément « l’ange de l’Éternel, » mais beaucoup d’« indices » de taille permettent de l’identifier. On trouve des références aux « anges de l’Éternel, » à « un ange de l’Éternel, » et à « l’ange de l’Éternel » à la fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Il semble que l’article défini « le » désigne un être unique, différent des autres anges. L’ange de l’Éternel parle comme Dieu, s’identifie à lui et assume des responsabilités divines (Genèse 16 : 7-12, 21 : 17-18, 22 : 11-18, Exode 3 : 2, Juges 2 : 1-4, 5.23, 6.11-24, 13.3-22, 2 Samuel 24.16, Zacharie 1.12, 3.1, 12.8). À l’occasion de plusieurs de ses apparitions, ceux qui l’ont vu ont craint pour leurs vies parce qu’ils avaient « vu l’Éternel. » Il est donc clair que, dans certains cas au moins, l’ange de l’Éternel est une théophanie, c’est-à-dire une apparition de Dieu sous une forme physique.
Les apparitions de l’ange de l’Éternel ont cessé après l’incarnation de Christ. Les anges sont mentionnés à de nombreuses reprises dans le Nouveau Testament, mais « l’ange de l’Éternel » [identifié par un article défini] n’est plus jamais mentionné après la naissance de Christ. Il y a une certaine confusion autour de Matthieu 28.2 : plusieurs traductions courantes dont la Segond 21 et la T.O.B. disent que « l’ange de l’Éternel » descendit du ciel pour rouler la pierre qui fermait l’entrée du tombeau de Jésus. Il est important de noter que dans le texte original grec, il n’y a pas d’article devant ange. Il pourrait donc aussi bien s’agir de « l’ange » que d’« un ange, » selon le choix retenu par le traducteur. Un nombre bien supérieur de traductions parlent d’« un ange, » ce qui correspond mieux.
Il est possible que les apparitions de l’ange du Seigneur soient des manifestations de Jésus avant son incarnation : puisqu’il a déclaré lui-même qu’il existait « avant qu’Abraham soit né » (Jean 8.58), il est logique qu’il ait été actif et se soit manifesté dans le monde. Quoiqu’il en soit, qu’il s’agisse d’une apparition de Christ avant son incarnation (une christophanie) ou d’une apparition de Dieu le Père (théophanie), il est très probable que l’expression « l’ange de l’Éternel » désigne habituellement une apparition physique de Dieu. - Got Question
L'Ange de l'Éternel représentant la puissance divine au milieu du peuple de Dieu ; sa descente de Guilgal à Bokim, quand les coeurs se sont mondanisés, Juges 2 : 1-5
L'Ange de Dieu, ou Ange de l'Éternel. Les différents passages de la Parole où il apparaît.
Trois fois on voit apparaitre l'Ange de l'Éternel l'épée nue à sa main dans l'histoire du peuple d'Israël : la première fois pour préserver des dangers qui menacent quand Balaam cherche à maudire (Nombres 23 : 23) ; la seconde fois c'est en Josué 5 pour combattre avec Israël et lui donner la victoire ; la troisième fois c'est en 1 Chroniques 21 : 6 pour juger le peuple qui avait péché en la personne du roi. - bibliquest
Les anges
Les bons et les mauvais anges, leur origine, leurs caractères et activités ; leurs chefs : Michael et Satan
Les anges ne sont que des instruments de Dieu et on ne les voit pas prendre d'initiative, contrairement au Saint Esprit 1 Corinthiens 12 : 11. Un ouvrage bien connu (« Les anges, agents secrets de Dieu ») attire l'intérêt sur la réalité des anges et de leurs interventions : ces interventions sont indubitables, cependant notre attention doit être attirée, non pas vers les anges qui ne sont que des instruments sans initiative, mais vers Dieu (Père, Fils et St Esprit) qui s'occupe activement envers tous (Romains 8 : 28 ; Actes 14 : 17). Pour la même raison, on n'a pas à prier les anges pour qu'ils interviennent en notre faveur (et encore moins à leur rendre culte, Colossiens 2 : 18 ; Éphésiens 1 : 19-23), mais on prie Dieu (notre Père), ou le Seigneur Jésus, et c'est eux qui mettent les anges en action, si nécessaire.
Noms des anges : On ne trouve dans la Bible le nom que de deux anges bons, Michael (ou Michel), et Gabriel. Les autres noms d'anges et la description de leur fonction ne sont que des fables, s'appuyant partiellement sur les livres apocryphes.
Apparence des anges : L'ange Gabriel apparait sous une forme humaine, au point qu'il est appelé « l'homme Gabriel » (Daniel 9 : 21). Autre cas d'apparence humaine des anges : Genèse 18 et 19 ; Juges 13 : 6, 8-13.
En Ézéchiel, les chérubins ont au contraire une forme mi-homme mi-animal.
Depuis quand y a-t-il des anges ?
Réponse : Genèse 1 : 1 ou avant (Job 38 : 7).
Service des anges.
En rapport avec Actes 1 Rôle des anges, citation du commentaire de 1 Jean 4 : 1-6 Vis-à-vis des croyants, rôle limité au corps et aux circonstances extérieures. Idem pour le Seigneur à Gethsémané. Pas de rôle intérieur spirituel (ce qui relève du Saint Esprit)
Les anges sont les instruments du jugement de Dieu sur la terre Michel agit en faveur du peuple de Dieu (Israël) : Jude 9 ; Daniel 10 : 13, 21 ; 12:1 ; Apocalypse 12 : 7.
L'Éternel assis entre les chérubins :
1 Samuel 4 : 4 ; 2 Samuel 6 : 2 ; 1 Chroniques 13 : 6 ; 2 Rois 19 : 15 ; Psaumes 80 : 1 ; 99 : 1 ; Ésaie 37 : 16 (7 fois). Les chérubins dans les différents passages de la Parole sur Ezéchiel.
Chérubins : voir Exode 25 (arche) et Exode 26 (couvertures du Tabernacle) et Ézéchiel 1 ; 10 : 20).1 Rois 6, une partie a trait aux chérubins, surtout ceux du temple de Salomon.
Comparaison de Actes 8 v. 26 et v. 29 [WK ; 1 paragraphe dans 93 Ko] : L'ange s'occupe du côté matériel, l'Esprit de Dieu du côté spirituel. L'ange est l'expression de la providence de Dieu sur le chemin. Quand il s'agit de s'adresser à une âme, c'est l'Esprit de Dieu qui intervient.
Anges par rapport aux hommes : La grâce est en rapport avec les hommes, pas les anges. Les qualificatifs de « appelés » ou « fidèles » se rapportent aux hommes, pas aux anges. Sur les anges déchus, voir aussi explications sur Genèse 6 : 2, 4
Principautés et autorités, célestes, terrestres et infernaux.
Les anges de Apocalypse 1 à 3, le mystère des sept étoiles dans la main droite du Fils de l'homme (Apocalypse 1 : 16, 20). Ce ne sont pas les anges habituels dont parle Hébreux 1 : 14: il est impossible que le Seigneur écrive à un ange par l'intermédiaire d'un homme (Jean). Le terme « ange » signifie « messager », représentant, et dans ce sens étendu, des hommes peuvent l'être. Les anges des sept assemblées sont ceux qui, dans les temps sombres et lorsque la lumière des lampes diminue ou même s'éteint, sont responsables de donner la lumière céleste. On exprime aussi que l'ange de l'assemblée, selon Apocalypse 1-3 représente la partie responsable de l'assemblée (sans pour autant en faire un clergé ni une caste à part) : Cela ressort très simplement de ce que Jean reçoit l'ordre d'écrire à chacun des anges, mais quand il énonce le contenu de la lettre, ce contenu s'adresse à l'assemblée.
Ange de l'Éternel
La Bible n’identifie pas précisément « l’ange de l’Éternel, » mais beaucoup d’« indices » de taille permettent de l’identifier. On trouve des références aux « anges de l’Éternel, » à « un ange de l’Éternel, » et à « l’ange de l’Éternel » à la fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Il semble que l’article défini « le » désigne un être unique, différent des autres anges. L’ange de l’Éternel parle comme Dieu, s’identifie à lui et assume des responsabilités divines (Genèse 16 : 7-12, 21 : 17-18, 22 : 11-18, Exode 3 : 2, Juges 2 : 1-4, 5.23, 6.11-24, 13.3-22, 2 Samuel 24.16, Zacharie 1.12, 3.1, 12.8). À l’occasion de plusieurs de ses apparitions, ceux qui l’ont vu ont craint pour leurs vies parce qu’ils avaient « vu l’Éternel. » Il est donc clair que, dans certains cas au moins, l’ange de l’Éternel est une théophanie, c’est-à-dire une apparition de Dieu sous une forme physique.
Les apparitions de l’ange de l’Éternel ont cessé après l’incarnation de Christ. Les anges sont mentionnés à de nombreuses reprises dans le Nouveau Testament, mais « l’ange de l’Éternel » [identifié par un article défini] n’est plus jamais mentionné après la naissance de Christ. Il y a une certaine confusion autour de Matthieu 28.2 : plusieurs traductions courantes dont la Segond 21 et la T.O.B. disent que « l’ange de l’Éternel » descendit du ciel pour rouler la pierre qui fermait l’entrée du tombeau de Jésus. Il est important de noter que dans le texte original grec, il n’y a pas d’article devant ange. Il pourrait donc aussi bien s’agir de « l’ange » que d’« un ange, » selon le choix retenu par le traducteur. Un nombre bien supérieur de traductions parlent d’« un ange, » ce qui correspond mieux.
Il est possible que les apparitions de l’ange du Seigneur soient des manifestations de Jésus avant son incarnation : puisqu’il a déclaré lui-même qu’il existait « avant qu’Abraham soit né » (Jean 8.58), il est logique qu’il ait été actif et se soit manifesté dans le monde. Quoiqu’il en soit, qu’il s’agisse d’une apparition de Christ avant son incarnation (une christophanie) ou d’une apparition de Dieu le Père (théophanie), il est très probable que l’expression « l’ange de l’Éternel » désigne habituellement une apparition physique de Dieu. - Got Question
L'Ange de l'Éternel représentant la puissance divine au milieu du peuple de Dieu ; sa descente de Guilgal à Bokim, quand les coeurs se sont mondanisés, Juges 2 : 1-5
L'Ange de Dieu, ou Ange de l'Éternel. Les différents passages de la Parole où il apparaît.
Trois fois on voit apparaitre l'Ange de l'Éternel l'épée nue à sa main dans l'histoire du peuple d'Israël : la première fois pour préserver des dangers qui menacent quand Balaam cherche à maudire (Nombres 23 : 23) ; la seconde fois c'est en Josué 5 pour combattre avec Israël et lui donner la victoire ; la troisième fois c'est en 1 Chroniques 21 : 6 pour juger le peuple qui avait péché en la personne du roi. - bibliquest