L'Église et le moyen âge

Par René Barrois

D) L’Église et le moyen-âge

 

Maintenant nous allons nous occuper plus particulièrement de l’Histoire générale dans l’Histoire de l’Église au moyen âge. Cette période commence en l’an 476 à la chute de Rome.

Cela nous amène à la périodes des invasions avec leurs mouvements et brassages de peuples. Impuissants les empereurs se succédèrent jusqu’au jeune Romulus Augustule, fils d’un ancien compagnon d’Attila, il fut renversé par le chef de l’armée en 476. Après cette date, il n’y eut plus d’empereur d’occident.

 

En 1453 la prise de Constantinople par les Turcs détruit l’Empire d’Occident, celui-ci se divisa en plusieurs royaumes.

    1 - Les vandales en Afrique, leur roi persécute le chrétiens orthodoxes ou catholiques.

    2 - Les Ostrogoths en Italie, Théodoric, Arien, se montrèrent tolérant envers les catholiques.

    3 - Les Visigoths en Espagne, et le Sud-Ouest de la Gaule, très nombreux, ils prirent pour eux les 2/3 des terres. Leurs rois ariens persécutèrent les catholiques.

    4 - En Bretagne, les Angles et les Saxons s’établirent après le départ des Romains.

    5 -  En Gaule, situation confuse, quant à la race occupante suivant les régions, confuse à leur religion

dans le Nord les Francs étaient encore païens,

dans le Sud-Est les Burgondes étaient Chrétiens aryens, s’opposèrent aux Gallo-Romains catholiques.

Et l’Église subit des sots différents suivant les divisions nouvelles provenant de l’empire. En particulier en Gaule, le sort fut différent du Sud au Nord et de l’Est à l’Ouest.

Mais en Gaule la situation va changer.

 

1 – Clovis

 

Il est païen, proclamé roi à 15 ans petits fils de Mérovée, rusé et énergique Clovis sut admirablement profiter des circonstances favorables. Pour sceller son alliance avec l’Église, il épouse la catholique Clotilde, nièce d’un roi des Burgondes. Finalement il se fit baptiser en 496 par St Rémy, évêque de Reims ; comme Clovis s’avançait vers le baptême, l’évêque lui dit : « Courbe humblement la tête, fier Sicambe (germain), adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré » Le rois ayant reconnu la Toute Puissance de Dieu dans la Trinité fut baptisé au du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Plus de trois mille hommes de son armée furent baptisés avec lui.

En 510 Clovis triomphant, réunissait toute la Gaule sous sa domination.

C’est l’origine de la France, avec Paris comme capitale en l’an 508.

Durant toute cette période, l’Église demeure la grande force.

 

Le clergé est particulièrement ferme viv-à-vis des grands : un évêque écrivait à la reine de Neustrie Frédégonde : « Tu ferais mieux, de renoncer à ta sottise et à ta méchanceté, de revenir à de meilleurs sentiments et de dépouiller cet orgueil excessif qui de dévore, afin d’obtenir la vie éternelle.

 

Le christianisme est à honneur en Gaule, mais un christianisme de pure forme, il n’a rien à voir avec le Christ Sauveur et ses commandements divins. C’est un temps de grande décadence, une période de ténèbres profondes.

 

Cependant la lumière a brillé dans les ténèbres dans ces ténèbres, des voix résolues se sont levées pour prêcher avec force la Bonne Nouvelle du Christ, par la toute puissance de Dieu, cette grâce seule qui opère dans les cœurs par la lumière du Saint-Esprit.

 

2 - Augustin

 

Fidèle serviteur de Dieu comme Chrysostome et Jérôme, durant une période de si troublée par les bouleversements de l’empire Romain et les querelles religieuses.

 

Augustin est né à Thagaste en Numinie en 354, pas très loin de Carthage, partie occidentale de l’empire Romain. Dans cette contrée il y avait eu autrefois des persécutions terrible. Maintenant, le paganisme, bien qu’existant encore avait perdu sa puissance.

Le christianisme dominait.

 

Le père d’Augustin était païen, il embrassa plus tard le religion chrétienne. Sa mère, Nonique était une femme pieuse, ayant à cœur le salut de son fils. Dès l’âge le plus tendre, Augustin s’adressant à Dieu dit : « j’avais entendu parler de la vie éternelle dont la promesse et le gage nous ont été donnés par l’abaissement de ton Fils, notre Seigneur, qui a bien voulu descendre jusqu’à nous pour nous guérir. »

 

Cependant, il n’écoutait pas les exhortations de sa mère, il eut une jeunesse orageuse, dissolut, quand il faisait ses études à Carthage.

Plus tard il résolut d’aller enseigner à Rome. A peine arrivé il tomba gravement malade, sur le point de mourir. Mais Dieu veillait, il préparait sa conversion.

Appelé à Milan pour enseigner, il fréquenta avec assiduité les sermons d’Ambroise et en possession de la Parole, Dieu le conduisit enfin à reconnaître l’autorité de Écritures. C’était l’heure de la conversion.

Il renonça à la position qu’il occupait. Il reçut le baptême et retourna Afrique, à Tagaste avec quelques amis, vivant dans la solitude et s’adonnant à la prière, au jeûne, à la méditation.

Quatre ans après il fut consacré prêtre et évêque d’Hippone, nom antique de la ville d'Annaba, au Nord-Est de l'Algérie. Augustin écrivit un grand nombres d’ouvrages dont les deux principaux sont « Les confessions » et « la Cité de Dieu »

 

Son action fut considérable

 

Son enseignement a formé les jeunes chrétiens pour le ministère, prêchant sans se lasser.

Augustin qui avait fait l’expérience du péché qui était en lui depuis son enfance, qui avait gémi sous son joug et qui avait senti son impuissance pour vaincre les convoitises et les passions mauvaises qui le dominaient, lui, qui avait éprouvé que la grâce seul du Seigneur avait pu l’affranchir de la loi du péché et de la mort, (Romains 8 : 2) était un instrument merveilleusement choisi et préparé par Dieu pour prêcher le salut par grâce.

Ses écrits sur ce sujet furent des siècles plus tard une grande bénédiction à Luther choisi par Dieu pour faire briller de nouveau la lumière de sa Parole et la Grande vérité de l’oeuvre du salut par l’oeuvre de Christ.

Puis en Europe ce sont les voix multiples des missionnaires qui évangélisent les peuples divers :

    les Germains

    l’Angleterre

    les PaysBas

 

L’Évangile avait été apporté très tôt dans le Sud de la Grande Bretagne, chassés par la persécution, au temps de Dioclétien. Plusieurs chrétiens de ces contrées se réfugièrent en Ecosse, vécurent là en solitaires, pressés de prier pour les païens qui les entouraient, ils leur annoncèrent la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.

 

Ce sont les Culdee, des moines ayant vécu au Moyen Âge dans les Îles Britanniques. Ils ont maintenu la tradition du christianisme en Irlande, en Écosse et en Angleterre. Ils n’admettaient pas les forces superstitieuse et la suprématie de l’Église de Rome. Ils n’espéraient le salut que par la foi au Seigneur Jésus-Christ.

Leur vie paisible et sainte frappa les sauvages habitants de ces contrées et un grand nombre se convertirent à Christ. Par suite des persécutions, les Culdee se réfugièrent dans le Hébrides, un archipel du Royaume-Uni. Situé au sud de la mer d'Écosse.

 

3 - L’Évangile fut annoncé en Irlande

 

C’est par le jeune Patrick, né en Écosse en 372 de parents chrétiens. Depuis son plus jeune âge, il reçu un enseignement selon les Saintes Écritures. Mais il n’écoutait pas.

 

Ses parents allèrent s’installer en Bretagne insulaire, nom donné à la Grande-Bretagne par les historiens modernes. Là, se trouvant au bord de la mer avec ses deux sœurs, ils furent kidnappés par des pirates et transportés en Irlande où ils furent vendus à des chefs païens.

Patrick passa six années en esclavage à garder des pourceaux. Dieu se servit de ce temps pour l’amener à la conversion. Parlant de cette période il dit :

« J’avais 16 ans, je ne connaissais pas le vrai Dieu, mais le Seigneur dans cette terre étrangère ouvrit mon cœur incrédule de sorte que je me rappelais mes péchés et me convertis de tout mon cœur au Seigneur, mon Dieu... » il continue « l’Esprit Saint me pressait tellement, que jusqu’à 100fois dans un seul jour je priais,... et quand je restais dans les forêts et les montagnes où je gardais mon troupeau, j’étais poussé à prier, malgré le gel, la neige, la pluie, parce que l’Esprit brûlait en moi »

 

Patrick, après une première libération fut de nouveau fait captif. Il put cependant retrouver sa famille. Mais très vite il se sentit ardemment poussé à retourner dans le pays où Dieu lui avait apporté le salut.

 

Il retourna en Irlande rempli de zèle pour le salut des païens. Pour attirer les non croyants il battait des cymbales, et il leur racontait l’histoire de Jésus, Fils de Dieu. Ainsi se répandait l’Évangile. Au VI ème siècle l’Irlande était décrite une contrée bénie, siège de l apure doctrine du chrétienne, siège de la pure paix, de piété ce qui lui a valu son nom « l’Ile des Saints »

Les monastères étaient remplis de moines, hommes pieux qui étudiaient les Écritures, bien formés, il allaient prêcher l’Évangile au loin.

 

 

L’un de ces moines, Colomba d’Iona de sang royal, est un missionnaire irlandais qui aida à réintroduire le christianisme en Écosse et dans le nord de l'Angleterre. Il partit avec 12 compagnons sur une frêle embarcation fait de branches recouvert de peaux de bêtes. Ils arrivèrent dans l’archipel des Hébrides.

 

Pendant 43 ans Colomba d’Iona poursuit son ministère. Il avait fondé un monastère dans l’ile de Iona que Le roi lui avait donné. Les moines s’instruisaient dans ce lieu, mais leur principale étude étaient les Saintes Écritures.

Le christianisme que l’on trouvait à Iona et dans les contrées avoisinantes était celui que communique l’Eprit Saint. Les dogmes de ces moines étaient « La Sainte Écriture est la règle unique de leur foi » Jésus-Christ est le seul chef de l’Église »

Le zèle missionnaire les dévoraient. « Ils sentaient brûler dans leur cœur le feu que le Seigneur est venu allumer sur la terre. »

 

L’un d’eux partit évangéliser les Gaules. C’était Colomban différent de Colomba), il partit avec 12 compagnons, et apporta l’Évangile dans :

les Pays-Bas, La Gaule, la Suisse, une partie de l’Allemagne, et le Nord de l’Italie.

Ces chrétiens, libres du joug de l’Église Romaines, firent un travail considérable pour faire connaître la Bonne Nouvelle dans toute l’Europe Centrale.

 

3 - La puissance du monde Musulman

 

 

C’est durant cette période où le christianisme prospérait en Europe Central. Le 16 juillet de l'an 622 après Jésus-Christ, en Arabie Saoudite l’Islam a pris naissance en opposition à l’Église de Jésus-Christ avec Mahomet.

Mahomet voyait dans son pays la folie de l’idolâtrie, ailleurs un Judaïsme qu’il ne voulait pas, et un Christianisme défiguré. Il pensa établir une religion pure en s’inspirant des livres Saints des Juifs et des Chrétiens, y ajoutant s’est propres pensées.

Pour faire accepter cette religion il prétendait avoir eu des révélations de Dieu. Ce fut à l’âge de 40 ans que Mahomet commença à se donner comme prophètes de Dieu.

Il se retirait fréquemment dans une caverne près de la Mecque, passant son temps dans le jeûne et la méditation.

Un jour en revenant de sa retraite, il déclara à son épouse qu’il avait reçu la visite de l’ange Gabriel qui lui avait annoncé sa mission d’envoyé de Dieu : « Après Moïse et Jésus, mais au-dessus d’eux il serait le prophète d’Allah »

Après 3 ans le nombre de ses adhérents n’était que de 40. Il se décida alors à annoncer publiquement et à attaquer avec force l’idolâtrie de ses compatriotes. Ses adversaires excitèrent le peuple contre lui, il fut obligé de s’enfuir à Yatres, ville depuis, nommé Médine (ville du prophète). L’année de cette fuite ou Hégire marque pour les Arabes le commencement d’une ère nouvelle. Leur calendrier compte leurs années à partir de l’hégire.

 

Quant Mahomet devint le maître de l’Arabie il fit disparaître tout vestige d’idolâtrie. Il devint ainsi le chef suprême à la fois religieux et temporel de toute l’Arabie.

 

La religion musulmane Il n’y a qu’un Dieu tout puissant et miséricordieux, Allah, entouré des anges, révélé par les prophètes, le plus grand et le dernier Mahomet.

Mahomet appuyait ses doctrines sur les révélations que lui apportait disait-il, l’ange Gabriel.

Il faut s’abandonner à ses volontés ; le nom même de cette religion Islam ou « résignation »

 

Les dogmes

La profession de foi :

le nouveau converti doit prononcer la formule : « Il n’y a pas dieu en dehors d’Allah ; Mahomet est l’envoyé d’Allah » qu’il doit répéter dans toutes les circonstances de sa vie et à sa mort.

La prière :

5 fois par jour, le fidèle est tenu de réciter des versets du Coran, selon un rite minutieusement fixé. Il est recommander d’aller à la mosquée pour prier, mais elle peut être faite partout à condition d’être tourné vers la Mecque.

Le fidèle doit lire le Coran en temps et hors de temps

 

 

Les dogmes

 

La profession de foi : le nouveau converti doit prononcer la formule : « Il n’y a pas dieu en dehors d’Allah ; Mahomet est l’envoyé d’Allah » qu’il doit répéter dans toutes les circonstances de sa vie et à sa mort.

La prière : 5 fois par jour, le fidèle est tenu de réciter des versets du Coran, selon un rite minutieusement fixé. Il est recommander d’aller à la mosquée pour prier, mais elle peut être faite partout à condition d’être tourné vers la Mecque.

Le fidèle doit lire le Coran en temps et hors de temps

 

Le Coran (« ou récitation » est à la fois le livre saint de musulmans et le fondement de leurs lois. Il est le recueil des visions de Mahomet. Quand Mahomet prêchait ses auditeurs croyaient entendre les paroles mêmes d’Allah.

Le jeûne : pendant tout le mois du Ramadhân, il faut tout le jour s’abstenir de nourriture et de toute boisson. Cette obligation cesse la nuit. C’est l’expiation des fautes commises durant l’année.

L’aumône : Le fidèle doit verset à l’État une aumône qui va aux pauvres, aux soldats menant la guerre sainte. Par ce don à Allah, le fidèle obtient la permission de jouir du reste de ses biens.

Le pèlerinage : Au moins une fois dans sa vie, s’il le peut le Musulman doit faire un pèlerinage à la Mecque.

Cette obligation contribue à maintenir autour de la Mecque l’unité du monde Musulman.

La Guerre Sainte : Lorsqu’un pays non Musulman est voisin de leurs terres ils doivent l’envahir pour y porter la vérité. Le guerrier qui se présente au ciel après avoir tué un infidèle est sûr d’être admis au paradis.

« Le Paradis » avait dit Mahomet, « est à l’ombre de l’épée. »

 

La conquête Arabe

 

Peut nombreux, mais disciplinés et fanatiques, les Arabes firent des progrès foudroyants.

En 10 ans de 634 à 644 ils conquirent la Mésopotamie, la Perse, La Syrie, la Palestine, l’Égypte.

Arrêtée quelque temps, cette progression repris vers l’Est, le Turkestan, la vallée de l’Indus, puis l’Afrique du Nord fût soumise.

En 711 Tarik à la tête de 300 Arabes et de 7000 Berbères d’Afrique du Nord convertis à l’Islam, franchit le détroit de Gibraltar, il conquit l’Espagne en 2 ans. Puis les Arabes se répandirent en Gaule.

Cette expansion fut stoppée au VIIIe siècle par les Francs et la victoire de Poitiers en 732.

 

La montée de l’Islam

 

en 1942 l’Islam comptait 200 millions de fidèles

en 1956 >>> 420 millions de fidèles

en 1961 >>> 520 millions de fidèles

en 2015 environ 1,8 milliard millions de fidèles, soit 24 % de la population mondiale.

Les fidèles du christianisme environ 2,4 milliards de fidèles

 

Un guide musulman disait à une missionnaire chrétienne qu’il accompagnait en Palestine, vous êtes un petit nombre de pasteurs et de missionnaires à propager votre foi, tandis que nous. Nous sommes tous pasteurs et missionnaires pour répandre l’enseignement de l’Islam.

Or, c’est à son Église que Jésus-Christ dit : « vous serez mes témoins jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 : 8).

C’est Christ qui doit être annoncé au monde. Il est temps que l’Église réalise sa vocation et se mette en marche sans répit, sans faiblesse pour annioncer la Bonne Nouvelle du Christ.

 

4 - Les crises de l’Église

 

Cette Église du Moyen-âge où le spirituel a si peu de place où le monde, les intérêts, la politique commandent. Ici se placent les crises de l’Église.

 

Dès le XIIIe siècle, des troubles ont souvent empêché les papes de résider à Rome. L’archevêque de Bordeaux devenu pape en 1305 sous le nom de Clément V ne vint même pas en Italie, il finit par se fixer à Avignon. Les papes y resteront près de 68 ans.

 

    Le séjour des papes à Avignon provoque le mécontentement des Italiens.

L’Angleterre proteste énergiquement contre le fait que 7 papes se succèdent, on les accuse de favoriser la France.

    Le luxe de la Cour d’Avignon est critiqué.

Dans le palais fortifié qu’ils se sont fait construire, les papes sont entourés d’une cour nombreuse, de la Curie, des cardinaux avec leur suite etc...

L’auteur Italien Pétrarque écrit : « À la place des apôtres qui allaient nu-pieds, on voit à présent des personnalités montées sur des chevaux couverts d’or et bientôt chaussées d’or si Dieu ne réprime leur luxe insolent »

    La fiscalité pontificale se développe surtout sous Jean XXII, pour faire face à toutes les dépenses qu’entraînent l’entretien de la Cour etc... Le Papa perçoit des impôts des différents pays. Il se réserve la nomination des évêques et abbés, du candidat désigné il exige des taxes.

Aux fidèles, il vend des indulgences pour la remise d’une partie des peines qu’ils doivent subir au purgatoire (pratique anti scripturaire).

 

    Puis on arrive au grand schisme

A la mort de Grégoire XI se produisent à Rome des scènes d’émeute, « Nous voulons un pape Romain, ou au moins Italien », crie la foule. La salle où siègent le cardinaux est envahie. Et c’est un italien qui est élu

 

    Urbain VI

Mais peu après, les cardinaux français déclarent ce vote obtenu par violences, donc nul, et ils désignent un nouveau Pape français

 

    Clément VII qui s’installe à Avignon. De se fait il y a deux Papes, ainsi le chrétienté est coupée en deux.

 

5 – Comment mettre fin au schisme ?

 

 

Faut- il faire appel aux cardinaux ?

Mais chaque fois q’un pape meurt, les cardinaux qui l’entourent se hâtent de lui donner un successeur, prolongeant ainsi la crise.

 

Faut-il obtenir l’abdication de l’un des 2 rivaux ?

Mais ils refusent de se rencontrer. Il reste à convoquer un Concile général.

 

    En 1409 le Concile de Pise

 

Ce Concile dépose les 2 papes et en désigne un 3ème ; mais encore aucun des adversaires n’accepte ces décisions. Maintenant il y a 3 papes.

 

    En 1414 Concile deConstance en suisse.

 

En tout plus de 18 000 ecclésiastiques sont présent. Groupés par  « Nations » ils discutent de toutes les grandes questions qui se posent dans la chrétienté.

Les 3 papes sont déposés, et, cette fois, mis hors d’état de résister. Puis un successeur unique leur est donné, Martin V.

Ce schisme laisse des races profondes au sein de l’Église Catholique.

 

1 - La puissance du pape dans l’Église est affaiblie.

Peu à peu l’Église sera dirigée par des Conciles réunis régulièrement. Après de longues querelles le Concile de Bâle finit par se couper en deux, il désigne un anti pape, et se dissout.

 

2 - Les souverains renforcent leur pouvoir sur leur clergé.

Les évêques et les abbés doivent être élus suivant la « Pragmatique Sanction » ou «  ordonnance sur les affaires » promulguées par Charles VII.

Les papes refusent de reconnaître la « Pragmatique » qui fait des prélats « les esclaves des laïques.

 

    En 1472 Louis XI finit par signer avec le pape un accord le Concordat

 

Par le quel les différentes parties se partagent les nominations aux bénéfices ecclésiastiques. Des Concordats analogues sont signés dans la plupart des autres pays.

 

Arrivée là, l’Église est inextricablement imbriquée dans le monde, elle n’a plus aucune ressemblance avec l’Église primitive.

Elle ne reflète en elle aucun caractère de l’’Épouse de Christ, du corps de Christ, de la maison de Dieu, de la cité céleste.

Elle recouverte des sédiments du monde. Il est temps d’un retour aux seules instructions donnée pars les Saintes Écritures et par le Saint-Esprit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’un de ces moines, Colomba d’Iona de sang royal, est un missionnaire irlandais qui aida à réintroduire le christianisme en Écosse et dans le nord de l'Angleterre. Il partit avec 12 compagnons sur une frêle embarcation fait de branches recouvert de peaux de bêtes. Ils arrivèrent dans l’archipel des Hébrides.

 

Pendant 43 ans Colomba d’Iona poursuit son ministère. Il avait fondé un monastère dans l’ile de Iona que Le roi lui avait donné. Les moines s’instruisaient dans ce lieu, mais leur principale étude étaient les Saintes Écritures.

Le christianisme que l’on trouvait à Iona et dans les contrées avoisinantes était celui que communique l’Eprit Saint. Les dogmes de ces moines étaient « La Sainte Écriture est la règle unique de leur foi » Jésus-Christ est le seul chef de l’Église »

Le zèle missionnaire les dévoraient. « Ils sentaient brûler dans leur cœur le feu que le Seigneur est venu allumer sur la terre. »

 

L’un d’eux partit évangéliser les Gaules. C’était Colomban différent de Colomba), il partit avec 12 compagnons, et apporta l’Évangile dans :

les Pays-Bas, La Gaule, la Suisse, une partie de l’Allemagne, et le Nord de l’Italie.

Ces chrétiens, libres du joug de l’Église Romaines, firent un travail considérable pour faire connaître la Bonne Nouvelle dans toute l’Europe Centrale.

 

3 - La puissance du monde Musulman

 

C’est durant cette période où le christianisme prospérait en Europe Central. Le 16 juillet de l'an 622 après Jésus-Christ, en Arabie Saoudite l’Islam a pris naissance en opposition à l’Église de Jésus-Christ avec Mahomet.

Mahomet voyait dans son pays la folie de l’idolâtrie, ailleurs un Judaïsme qu’il ne voulait pas, et un Christianisme défiguré. Il pensa établir une religion pure en s’inspirant des livres Saints des Juifs et des Chrétiens, y ajoutant s’est propres pensées.

Pour faire accepter cette religion il prétendait avoir eu des révélations de Dieu. Ce fut à l’âge de 40 ans que Mahomet commença à se donner comme prophètes de Dieu.

Il se retirait fréquemment dans une caverne près de la Mecque, passant son temps dans le jeûne et la méditation.

Un jour en revenant de sa retraite, il déclara à son épouse qu’il avait reçu la visite de l’ange Gabriel qui lui avait annoncé sa mission d’envoyé de Dieu : « Après Moïse et Jésus, mais au-dessus d’eux il serait le prophète d’Allah »

Après 3 ans le nombre de ses adhérents n’était que de 40. Il se décida alors à annoncer publiquement et à attaquer avec force l’idolâtrie de ses compatriotes. Ses adversaires excitèrent le peuple contre lui, il fut obligé de s’enfuir à Yatres, ville depuis, nommé Médine (ville du prophète). L’année de cette fuite ou Hégire marque pour les Arabes le commencement d’une ère nouvelle. Leur calendrier compte leurs années à partir de l’hégire.

 

Quant Mahomet devint le maître de l’Arabie il fit disparaître tout vestige d’idolâtrie. Il devint ainsi le chef suprême à la fois religieux et temporel de toute l’Arabie.

 

La religion musulmane Il n’y a qu’un Dieu tout puissant et miséricordieux, Allah, entouré des anges, révélé par les prophètes, le plus grand et le dernier Mahomet.

Mahomet appuyait ses doctrines sur les révélations que lui apportait disait-il, l’ange Gabriel.

Il faut s’abandonner à ses volontés ; le nom même de cette religion Islam ou « résignation »

 

Les dogmes

La profession de foi :

le nouveau converti doit prononcer la formule : « Il n’y a pas dieu en dehors d’Allah ; Mahomet est l’envoyé d’Allah » qu’il doit répéter dans toutes les circonstances de sa vie et à sa mort.

La prière :

5 fois par jour, le fidèle est tenu de réciter des versets du Coran, selon un rite minutieusement fixé. Il est recommander d’aller à la mosquée pour prier, mais elle peut être faite partout à condition d’être tourné vers la Mecque.

Le fidèle doit lire le Coran en temps et hors de temps