Psaume 126

 
 

Joie éternelle

Psaume 126

 

«  1-Quand l'Éternel ramena les captifs de Sion, Nous étions comme ceux qui font un rêve.

2- Alors notre bouche était remplie de cris de joie, Et notre langue de chants d'allégresse ; Alors on disait parmi les nations: L'Éternel a fait pour eux de grandes choses !

3- L'Éternel a fait pour nous de grandes choses ; Nous sommes dans la joie.

4- Éternel, ramène nos captifs, Comme des ruisseaux dans le midi !

5- Ceux qui sèment avec larmes Moissonneront avec chants d'allégresse.

6- Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, Revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. » (Psaume 126)

 

La foi nous permet de vivre un acompte de cette joie éternelle déjà aujourd’hui, même dans les larmes !

 

 

La joie des souvenirs

 

La foi nous permet de vivre un acompte de cette joie éternelle déjà aujourd’hui, même dans les larmes ! Les fils d’Israël devaient se remémorer la joie des délivrances accordées par l’Éternel. Le psalmiste se souvient des grandes actions de Dieu. Ce qui était impensable s’est produit : Dieu a libéré son peuple. La joie naît du souvenir : « Quand l’Éternel rétablit les captifs de Sion […] nous en avons été réjouis » (Psaume 126 : 1-3).

 

En attendant la joie éternelle

 

Le prophète Ésaïe parle de chants à la suite de la délivrance, et en même temps, d’une joie éternelle encore future. « Ceux que l’Éternel a délivrés retourneront et viendront à Sion avec des chants de triomphe ; et une joie éternelle sera sur leur tête ; ils obtiendront l’allégresse et la joie, et le chagrin et le gémissement s’enfuiront » (Ésaïe 35 : 10). La joie éternelle anticipée s’appuie sur la joie des souvenirs et sur une espérance concrète. Comme dans la suite du psaume 126 : 4-6 [ Lorsque notre cœur est brisé devant Dieu et que nous semons fidèlement par notre louange et prières qui vont jusqu’à l’agonie. Dieu qui connaît nos cœurs déversera sa bénédiction par le renouvellement spirituel, le réveil et l’ensemble accompagné de miracle pour sa gloire.] Les chrétiens savent que la sécheresse et les larmes ne dureront pas toujours. Dieu nous promet une espérance vivante éternelle dans les cieux (Colossiens 1 : 5).

 

En vivant la joie déjà accomplie

Dans sa prière à son Père, Jésus annonce : « Maintenant je viens à toi et je dis cela dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux-mêmes » (Jean 17 : 13). Tout en semant dans les larmes (Ps. 126. 5), car la joie et les larmes ne s’excluent pas dans la vie des chrétiens, nous pouvons rester confiants parce que nous croyons que les promesses de Dieu sont certaines. Il essuiera un jour nos larmes (Apocalypse 21 : 4) et nous invitera à sa table pour le grand festin des noces de l’Agneau (Apocalypse 19 : 9 ; Matthieu 8 : 11). Si, déjà aujourd’hui, nous profitons de la joie du salut, l’espérance chrétienne du retour du Seigneur nous invite à le servir joyeusement dans l’attente de ce moment (1 Thessaloniciens 1 : 9-10) [La grande espérance des croyants est le retour de Christ et la délivrance de « la colère à venir » Celle-ci se réfère au jugement à venir qui aura lieu durant la grande tribulation.] en nous remettant « à celui qui a le pouvoir de [nous] garder sans que [nous bronchions et de nous] placer irréprochables devant sa gloire, dans l’allégresse » (Jude 24). - Plaire au Seigneur adapté par René Barrois