5- 17 Le repos de l'âme
Le repos de Dieu
“Celui qui entre dans le repos de Dieu se repose lui aussi de son activité, tout comme Dieu s’est reposé de la sienne.” (Hébreux 4. 10 Segond 21).
Les contextes du mot « repos » dans la Bible nous offrent bien des nuances intéressantes à considérer : repos de Dieu ; profit du travail ; sécurité ; présence de Dieu ; paix ; sérénité ; amour ; absence d’ennemis…
Le profit du travail accompli
Le premier repos dont il est parlé est celui de Dieu après les six jours de la création : “Dieu bénit le septième jour […] en ce jour il se reposa de toute son œuvre” (Genèse 2 : 3). À la fin du chapitre précédent (v. 31), nous voyons que Dieu profite de son travail, il l’apprécie. Plus tard, Moïse transmettra le commandement de Dieu au peuple d’Israël de mettre à part ce septième jour de repos (Exode 20 : 10). Si c’était une obligation bienfaisante pour le peuple, choisir ce principe d’alternance d’occupations et de repos sous le regard de Dieu sera toujours à notre bénéfice. Prenons des temps de pause après une période de travail, plutôt que de passer rapidement d’une occupation à l’autre. Dieu a une bénédiction particulière pour ces temps paisibles.
La sécurité dans un « pays » conquis
La conquête du pays de Canaan devait donner un lieu de repos au peuple d’Israël (Deutéronome 12 : 10) et Salomon, lui-même, constate cette tranquillité en l’absence d’ennemis (1 Rois 5. 4). Quelle sécurité de vivre dans un lieu protégé ! Notre Seigneur nous a acquis cet espace de sécurité et de liberté par le don de sa personne. Entrons dans ce repos auquel il nous convie afin d’y expérimenter sa paix et son amour ! "Venez à moi […] je vous donnerai du repos." (Matthieu 11 : 28) Le lieu de rencontre avec Dieu La présence de Dieu au milieu du peuple d’Israël lui a procuré du repos (1 Chroniques 22 : 18). Le lieu physique de son temple est un lieu de repos pour Dieu lui-même et une source de joie pour ceux qui y viennent (2 Chroniques 6 : 41). Apprécions joyeusement le lieu de la rencontre avec notre Dieu, où nous pouvons l’adorer ensemble, nous reposer de nos combats quotidiens et reprendre des forces pour la suite . - Plaire au Seigneur
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Le repos de l’âme
“Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes.” (Matthieu 11 : 29).
Après avoir considéré quelques facettes du « repos » de Dieu, voyons comment le croyant peut trouver le repos de l’âme.
Ce repos a eu un coût
Réalisons que le repos qui nous est offert a coûté cher à notre Sauveur. Pas de repos pour le Fils de Dieu tant que l’œuvre de la croix n’est pas accomplie. Le psaume 22 nous révèle les états d’âme du Sauveur dans son combat à Gethsémané et sur la croix. L’apôtre Pierre explique que Christ a dû passer par les souffrances de la croix pour que le tourment du péché puisse être transformé en repos parce que justice a été accomplie : “Christ donc ayant souffert pour nous dans la chair […] en a fini avec le péché” ou “s’est reposé du péché” (1 Pierre 4 : 1).
Un repos à saisir
En Matthieu 11 : 28 à 30, le Maître invite tous ceux qui sont fatigués, chargés, qui aspirent au repos à reconnaître leur besoin. Ainsi, en croyant, notre âme entre dans le repos offert (Hébreux 4 : 3). La foi procure le repos à l’âme justifiée. Pour en profiter au quotidien, l’apôtre Paul montre pratiquement aux Philippiens comment vivre la présence du Dieu de paix en toute circonstance : nous approcher de lui par la prière pour lui exposer nos requêtes, effectuer un travail de tri dans nos pensées, agir en toute justice (Philippiens 4 : 6-9).
Le repos de l’âme par l’obéissance
La désobéissance du peuple l’a privé du repos que Dieu voulait partager avec lui (Psaume 95 : 7-11). Dans le livre des Proverbes, Salomon prodigue des conseils d’éducation qui, appliqués, doivent procurer du repos. Suivre les indications données par le père, rechercher sa volonté permet de vivre dans un cadre sécurisant, comme les frontières d’un pays, et produit le repos et la joie de l’âme pour le père et l’enfant (Proverbe 29 : 17) ! Dans le verset d’en-tête, le Seigneur utilise l’image du joug pour nous proposer d’apprendre de lui et avec lui. Liés à lui, nous pouvons avoir force et confiance pour faire ce qui est juste devant Dieu et en éprouver du repos. “L’œuvre de la justice sera la paix, et le travail de la justice, repos et sécurité à toujours” (Esaïe 32. 17). - Plaire au Seigneur
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Le repos de l’âme
“Enquérez-vous […] quelle est la bonne voie ; et marchez-y, et vous trouverez du repos pour vos âmes.” (Jérémie 6. 16).
“Mon âme, retourne en ton repos, car l’Éternel t’a fait du bien.” (Psaume 116. 7).
Le repos de l’âme est un état auquel aspirent bien des êtres humains dans notre siècle tourmenté. Si le calme des circonstances ne nous appartient pas, la confiance en un Dieu Souverain et bienveillant est de notre choix.
Comment vivre ce repos de l’âme ?
Le tourment de l’âme résulte souvent d’un manque de justice pour les autres quand nous sommes offenseurs ou envers nous-mêmes quand nous sommes offensés. Pour vivre ce repos de l’âme tant désiré, venons et revenons à Jésus, le Sauveur, pour être déchargé de nos fardeaux de culpabilité, de rancœur, d’amertume, pour nous réconcilier avec Dieu et notre prochain. Souvenons-nous de la grâce de Dieu à notre égard et du pardon que nous avons reçu sur la base de la justice satisfaite par la croix de notre Seigneur (Romains 5 : 1). Recherchons la volonté de Dieu dans sa Parole. Suivons ses enseignements au quotidien. Vivons la sécurité de sa présence et de sa direction (Psaume 23 : 3). Réjouissons-nous des belles choses accomplies avec lui, menant “une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté” (1 Timothée 2 : 2). Oui, c’est là le vrai repos de l’âme ! À nous d’y rester ! Mais nous pouvons toujours y revenir !
En attendant le repos éternel
Ce n’est pas tout, car nous avons encore le repos céleste à découvrir, celui dont les croyants endormis en Jésus profitent déjà (Apocalypse 14 : 13). Merveilleuse perspective, propre à nous donner en elle-même de l’assurance et du repos. Alors, le peuple de Dieu pourra enfin, avec l’accueil de son Messie, vivre cette promesse : “il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu” (Hébreux 4 : 9). Déjà, par la foi, Abraham “attendait la cité qui a les fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur” (Hébreux 11 : 10). Cette cité où Dieu sera tout en tous, où peines et douleurs ne seront plus, où aucun ennemi n’aura plus accès, où la justice habitera éternellement, est celle qui sera la part de tous les croyants dans le repos et le bonheur éternel. - Plaire au Seigneur
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