Rendons grâces !
4-5) Rendons grâces !
« L’un (des 10 lépreux), voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas en glorifiant Dieu à haute voix ; puis il se jeta sur sa face aux pieds de Jésus, en lui rendant grâce. Et c’était un Samaritain. » (Luc 17 : 15-16).
Jésus se rend à Jérusalem. Il passe par un village où il rencontre dix lépreux dont l’un est Samaritain. Ces hommes, impurs selon la Loi, étaient condamnés à vivre en dehors des villages et devaient se tenir à l’écart de la population. C’est pourquoi ils s’arrêtent à distance et supplient à haute voix : « Jésus, maître, aie pitié de nous ! » Jésus met leur foi et leur obéissance à la Loi à l’épreuve : « Allez vous montrer aux sacrificateurs » En effet, un lépreux se montrait aux sacrificateurs quand il était guéri, afin d’être déclaré pur par eux (Lévitique 14 : 2-32). Cela supposait donc pour les dix lépreux qu’avant d’arriver chez les sacrificateurs, la lèpre aurait disparu. Ils font confiance au Seigneur et ils sont guéris en chemin.
Mais alors que tous sont guéris, un seul d’entre eux, le Samaritain, revient sur ses pas en glorifiant Dieu et se jette « sur sa face aux pieds de Jésus, en lui rendant grâce » Les neuf autres ne pensent pas exprimer leur reconnaissance et poursuivent leur route, sans doute vers les sacrificateurs. Ils ont tellement hâte d’obtenir leur certificat de guérison et de reprendre leur place dans la société qu’ils en oublient leur bienfaiteur.
Mais « cet étranger », doublement exclu de la société juive comme lépreux et comme Samaritain, montre que Jésus a maintenant la première place dans ses préoccupations. « Lève-toi » : le Seigneur lui déclare que sa confiance et son attitude de louange et de reconnaissance sont suffisantes pour retourner à sa vie normale ; « Ta foi t’a guéri » (v. 19).
Nous n’en saurons pas plus à son sujet, mais cela suffit pour comprendre que la reconnaissance qui produit la louange a un grand prix pour Jésus-Christ. Il n’est plus question de demander que la foi soit augmenter ( v. 5) pour peu qu’ont ait été saisi par l’amour de celui qui nous a guéris de la maladie du péché, autrement plus grave que celle de la lèpre qui en est l’image.
L’amour du Christ nous étreint : il est mort et a été ressuscité pour nous. Un sut dix avait compris son amour et distingué la gloire de Dieu. Nous serons à ses côté par nos louanges en ce jour. - Plaire au Seigneur