5-4) Vers quel but courons-nous ?

 

La course du chrétien dirigée par Jésus

« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte » (Hébreux 12 : 1)

Environnés de cette grande nuée de témoins, courons avec persévérance dans la carrière ouverte devant nous, après nous être débarrassés des entraves du péché, les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, considérant la joie qui l’attendait, a souffert la croix et s’est assis à la droite de Dieu. - L'évangile.com

 

 

 

 

5-4) Vers quel but courons-nous ?

 

Paul dit : « Je fais une chose oubliant ce qui est en arrière, me portant vers ce qui est en avant. » (Philippiens 3 : 13-14).

 

Il n’est pas rare de rencontrer des chrétiens dont la pensée s’attarde sur le long sentier de leurs souvenirs. Ils remémorent inlassablement les journées inscrites au calendrier de leur vie. Ils aiment se rappeler le jours où la joie remplissait leur cœur...jusqu’au jour de la catastrophe, du deuil, du chagrin, des combats dans les épreuves. Alors, la vie reprend son cours désormais grise et déserte, avec quelquefois des percées lumineuses.

 

Le langage de l’apôtre Paul est bien différent : « Je fais une chose oubliant ce qui est en arrière... » (Philippiens 3 : 13-14.) Il rejette de vivre dans le passé. Il concentre toute sa force et son énergie pour effacer de sa mémoire les expériences vécues. Il court vers le but que Christ a prévu pour sa vie, de gagner le ciel et de voir Christ face à face. En agissant ainsi, il évite le piège de l’orgueil et de la chute que sa pensée évoquerait. Qui pourrait omettre son passé de justice et d’amour afin d’enrichir sa persévérance au seigneur.

 

Il faut réaliser que les jours anciens appartiennent à Dieu, sachant que Christ a versé son sang pour effacer notre passé misérable : « Si quelqu’un est en Christ, il une nouvelle créature. Les choses anciennes sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5 : 17) Si nos regards s’attardent indéfiniment sur le passé, nous risquons de mettre de côté la deuxième partie du verset « me portant vers ce qui est en avant. » (Philippiens 3 : 13).

 

Si les jours d’autrefois sont entre les mains de Dieu, ceux de l’avenir avec leurs peines et leurs joies appartiennent, eux aussi, au Seigneur de la vie. Les charges d’hier et celles de demain seul Dieu peut les porter, sinon, nous succomberons et nous nous abîmerons dans un profond désespoir.

 

Hier et demain sont entre les mains de Dieu. Que faire ? Il faut courir, courir ! « Oublier ce qui est en arrière », et les angoisses de l’avenir ne doivent pas entraver ou ralentir notre marche vers le but : « La couronne éclatante dans la main du l’Éternel » (Esaïe 62 : 3) Oublions le passé, ne regardons pas en arrière.

 

Nous devons lutter pour remporte le prix sans négliger d’exercer la maîtrise de soi, l’abandon du bénéfice personnel et l’amour avec les autres (1 Corinthiens 9 : 24). Toujours courir afin que nous obtenions une belle fin et de remporter le prix. Prenons l’exemple de Pau qui dit « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jours-là, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son avènement. » (2 Timothée 4 : 7-8). Nous sommes invités à faire le bilan de notre vie, puis courons vers la vie éternelle, c’est le but très précieux de la vie chrétienne. - René Barrois