11- L'amour compatissant

 

L'amour compatissant

 

« comme un père est rempli de tendresse pour ses enfants, l’Éternel est plein de tendresse en faveur de ceux qui le craignent : » (Psaume 103 : 13 Bible du Semeur).

Dieu manifeste sa miséricorde à ceux qui le craignent véritablement. La crainte de Dieu est une crainte rédemptrice. Les préceptes de Dieu est de rechercher sa présence et sa grâce. Les bénédictions pour ceux qui le craignent sont ; sa miséricorde, son amour et son pardon.

« Abba, Père » (Galates 4 : 6) voilà le mot de l’Évangile. Un père penché sur le lit de son enfant faible ou mourant,une mère pressant sur son sein, avec une tendre sollicitude, son petit malade ; voilà les images terrestres sue l’Écriture nous présente de Dieu. « Comme un père a compassion de ses enfants ... » (Psaume 103 : 13) « Comme quelqu'un que sa mere console, ainsi moi, je vous consolerai... » (Esaïe 66 : 13).

Quand, accablé de douleur, nous sommes tentés de dire : Jamais il y eut de nuage aussi sombre, jamais de cœur aussi dépouillé, désolé que le mien ! Que tout murmure s'apaise dans cette pensée : c'est le bon plaisir de notre Père. L'amour et la compassion du plus tendre père sur la terre ne sont qu'une ombre obscure, comparés à la l'amour compatissant de Dieu. Si, pour un moment, le sourire de notre Père céleste a fait place à la baguette du châtiment, soyons sûr que ce changement est dû à une nécessité absolue. Si l'âme d'un père se remplit d'une inexprimable angoisse à la vue de l'instrument qui doit atteindre le corps de son enfant, combien plus en est-il de notre Père céleste, à mesure qu'il frappe notre cœur de ses plaies profondes ! Il n'y a point de place pour notre sagesse bornée dans ses conseils. Un père terrestre peut se tromper, mais quand à Dieu, sa voie est parfaite. Voilà la clé de toutes ses bénédictions « Ne vous inquiétez pas, votre Père sait de quoi vous avez besoin » (Matthieu 6 : 8). Fions-nous à notre Dieu quand nous ne pourrons pas le suivre. Ne cherchons pas à entrer dans la nuée qu'il étend sur la terre, et à lire au travers. Quand notre œil demeure arrêté sur l'arc-en-ciel lumineux, A Dieu seul le mystère ; à nous la promesse. Que la fin de toutes ses bénédictions envers nous soit de nous rendre plus confiant. Remettons-lui notre vie sans hésitation. Il le dit d'Ephraïm, il le dit de tout enfant de l'alliance et surtout de ceux qui sont dans l'épreuve : « Car plus je parle de lui, plus encore son souvenir est en moi » (Jérémie 31 : 20). Aujourd'hui même, pendant que nous sommes courbés comme un jonc, que notre cœur se brise de douleur, au travers des larmes qui obscurcissent notre vue, nous nous écrions : « il est ainsiô Père ! parce que telle a été ta bonne volonté. » Luc 10 : 40).

En tant que chrétien, acceptons que l’épreuve est un don d’un  Dieu bienveillant et souverain. Nous devons donc l’accepter avec joie.

« Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance. » (Jacques 1 : 2-3)