19- La mort vaincu

 

La mort vaincu

 

« Le vivant. J’ai été mort, et voici : je suis vivant pour l’éternité ! Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts. » (Apocalypse 1 : 18 Bible du Semeur).

De toute évidence, l'affirmation selon laquelle le Christ a vaincu la mort fait référence à sa résurrection. Celui qui était mort est maintenant vivant. Ces cinq mots - Christ a vaincu la mort - définissent la différence la plus importante entre le christianisme et toutes les autres religions. Le fait que le Christ ait vaincu la mort a des conséquences éternelles pour nous. La bonne nouvelle - l'Évangile - est fondée sur la victoire du Christ sur la mort. Sans la résurrection, il n'y a pas d'évangile ; en fait, il n'y a pas d'espoir pour nous du tout (1 Corinthiens 15 : 17).

Jésus est le Sauveur glorifié qui parle : « Je suis vivant. » D'autres ont passé, mais lui vit à toujours et il aime à toujours. Il vit à présent, lui, notre Sauveur ; Christ notre vie ! Sommes- nous courbés sur quelque trésor d'argile dont le tourbillon a fait un monceau de ruines ? C'est lui qui a ordonné le tourbillon. C'est lui qui ordonné le linceul et creusé la tombe ? Bannissons loin de nous le mots de hasard, de chance, de sort. Il est le Seigneur de la mort aussi bien que de la vie. Il tient les clés de l'enfer et du tombeau : lui seul a le pouvoir de la puissance du roi des épouvantements, la mort ne tient son pouvoir que de Dieu. Il y plus encore, affligés nous avons été mort. Le Seigneur lui-même a, un jour, franchi ce portique ténébreux. Il l'a sanctifié et consacré par sa présence. Il a aussi été à la mort. Ce corps maintenant glorifié fut un jour, couché par les mains des hommes dans un sépulcre. Pouvons-craindre de marché dans la vallée où notre Seigneur nous a précédés ? De rencontrer le dernier ennemi qu'il a combattu et vaincu ? La mort ! Elle n'a été pour lui que comme une parenthèse dans une vie sans fin.

« Je suis celui qui était mort. Je suis celui qui est vivant. » Que faut-il de plus au chrétien que cette double assurance ? Jadis, au jour de l'expiation, le sang aspergeait à la fois la terre et du propitiatoire. Ainsi en est-du sang de Jésus-Christ. Ce sang a commencer par crier de la terre au ciel, et maintenant il crie du ciel à la terre. Son amour, qui a été jusqu'à la mort, est à présent vivant à toujours, impérissable et immuable comme lui-même.

Comme l'arc-en-ciel ne peut jamais cesser d'apparaître, tant que les lois actuelles de la nature dureront et qu'il y aura le soleil au ciel, de même, l'arc de l'alliance éternelle et toutes ses bénédictions ne pourraient nous manquer que le Christ, le soleil de justice, cessait de resplendir et cessait d'être. Avec un pareil arc dominant notre avenir, arc dont une extrémité repose au milieu des nuages de la vie, tandis que l'autre mêle ses teintes aux ombres profondes de la vallée de la mort, « Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. » (Psaume 23 : 4). Quand nous sommes en danger, en difficulté et même face à la mort, nous ne craignons aucun mal. Le Seigneur est présent dans toutes les circonstance de la vie. La houlette et le bâton de Dieu nous assurent de son amour et de sa direction.