16- Plus de deuil

 

Plus de deuil

 

« ...les jours de ton deuil seront passés. » (Esaïe 60 : 20). « La période heureuse se hâte, et il viendra au bon moment. Nous ne devrions pas être écartés par des retards, car cela viendra sûrement ; Cela ne prendra pas un moment au-delà de l'époque nommé par Dieu, béni soit son nom sacré ! Amen. » (Spurgeon).

Le croyant travers des jours de deuil. Le lieu de son pèlerinage est une vallée de larmes. Adam quitta son paradis en pleurant, et nous, c'est en pleurant que nous avançons vers le nôtre. Mais, pèlerins de la douleur, nos larmes sont comptées. Encore quelques soupirs d'angoisse, encore quelques nuages sombres, et le soleil se lèvera sur nous, et sa splendeur ne sera plus jamais obscurcie. La vie peut n'être pour nous qu'une vallée de Baca littéralement « la vallée des larmes). Une scène prolongée de larmes, mais bientôt une voix bénie retentira à nos oreilles du haut des tours de la nouvelle Jérusalem ! « Entre dans la joie de ton Seigneur. » (Matthieu 25 : 23). « Il essuiera toutes larmes de leurs yeux ... et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur  » (Apocalypse 21 : 4). Il est doux de penser que tous les jours sont prévus, mesurés. Oui, si nous sommes un enfant de Dieu, nos jours de deuil sont des jours de privilège particuliers et de grâces. Ces temps, qui pour l'incrédule sont des avant-coureurs de la colère à venir, sont pour le croyant les préludes et les précurseurs d'une gloire éternelle. Pour les uns, l'affliction,c'est la nuée sans arc-en-ciel ; pour les autres, c'est une nuée resplendissante des promesses de l’Évangile et de ses espérances.

Serions-nous maintenant un membre de la nombreuse famille des affligés ? Consolons-nous. Bientôt la nuit sera passée, ses veilles, ses peines, ses maladies, ses langueurs, ses défaillances. Bientôt plus de délivrance à souhaiter ; nos dépouillements et nos croix présentes se transformeront en richesses éternelles. Les gouttes de rosée de cette nuit de larmes étincelleront comme des joyaux au matin de l'immortalité. Bientôt on entendra las pas du Maître et sa voix disant : « les jours de vos larmes (et de vos deuils) sont finis. » (Esaïe 60 : 20). Alors nous quitterons le sac et la cendre pour ce ceindre de joie.

Jusqu'ici notre vie peut n'avoir qu'un long jour de deuil. Mais une fois les portes d'or franchies, notre œil ne pourra plus s'obscurcir, la source même des larmes sera tarie. Le temps de notre deuil se mesure par jour, celui de notre joie se comptera d'éternité en éternité, « Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi ? » ( Psaume 42 : 5), espérons en Dieu. A travers nos larmes, nous contemplerons le céleste arc-en-ciel et nous chanterons pendant la nuit le cantique que Dieu à mis sur mes lèvres, « et Dieu qui essuie toutes larmes de nos yeux ; et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni crie, ni travail, car ce qui était auparavant sera passé » (Apocalypse 21 : 4).